Le roi Albert II a inauguré ce jeudi le nouveau métro bruxellois. Le souverain est monté à bord d’une rame de type Boa à la station Delacroix à Anderlecht en direction de la station Gare de l’Ouest ouverte au public à partir du 4 avril. Il prit ensuite à nouveau le métro en direction de la station Parc (proche du palais royal) afin d’assister à un cocktail au siège de la Société des Transports en commun bruxellois (STIB). (Copyright photo : 7 sur 7)
pierre-jean
2 avril 2009 @ 15:26
Je me demande parfois si en Belgique le souverain donne des interviews, ou si il s’abstiend de le faire comme Elizabeth II; et autre chose, j’ai l’impression que la révérence y est peu pratiquée.
Un petit Belge
2 avril 2009 @ 18:22
Réponses à Pierre-Jean :
1° La révérence est très peu pratiquée en Belgique, y compris au sein de la famille royale belge. Mathilde et Claire, par exemple, ne font pas la révérence à leurs beaux-parents. Seuls des membres de la noblesse belge font la révérence à la famille royale (par exemple : Véronique Paulus de Châtelet, gouverneur de Bruxelles-Capitale jusqu’il y a peu, faisait la révérence au couple royal à chaque événement officiel).
2° Le roi Albert II n’a plus donné d’interview depuis sa prestation de serment en 1993. Dans une monarchie constitutionnelle, toute déclaration du souverain doit être contresignée par un membre du gouvernement belge. Aussi ce serait un casse-tête politique où chaque mot serait pesé ; la Belgique a suffisamment de problèmes institutionnels sans en créer de nouveaux… Mais lorsqu’il était prince, Albert a donné quelques interviews.
pierre-jean
3 avril 2009 @ 08:05
Merci petit Belge pour vos explications qui sont pour moi précieuses.
Caroline
3 avril 2009 @ 08:52
Bien sur,le roi craint de faire la moindre gaffe diplomatique a cause de la rivalite entre flamands et wallons comme chien et chat!
Un petit Belge
3 avril 2009 @ 18:05
Réponse à Caroline : l’intérêt d’avoir un roi dans un pays multiculturel aussi complexe que la Belgique est qu’il est au-dessus des différentes communautés. Dans ses discours, il prône constamment l’unité du pays et ne peut effectivement prendre position en faveur d’une seule communauté. Mais vu que le gouvernement belge est une coalition entre sociaux-chrétiens, socialistes et libéraux, s’il donnait une interview, le Roi devrait respecter aussi un équilibre entre toutes ces composantes politiques. Bref, un casse-tête politique qu’Albert II évite sagement. Et il a raison.
Caroline
4 avril 2009 @ 18:16
Au petit belge,bien sur d’accord avec vous!!