La programmation du château de Versailles annonce pour fin novembre 2016 la tenue d’une exposition consacrée aux fêtes et divertissements à la Cour. En voici le descriptif : « En monarque politique, le roi Louis XIV sut porter au faîte de sa magnificence le « grand divertissement » faisant de Versailles un lieu de fêtes et de spectacles pour toujours plus de grandeur, d’extraordinaire et de fantastique.
En fin psychologue, il savait combien était nécessaire au cadre politique forgé par sa volonté « cette société de plaisirs, qui donne aux personnes de la cour une honnête familiarité avec (le souverain), les touche et les charme plus qu’on ne peut dire ».
Il fallait pour l’ordinaire de la vie de cour de nombreux divertissements. Il fallait pour l’extraordinaire des événements royaux étonner la cour, le royaume, l’Europe. Chacun de ses successeurs, en fonction de ses goûts et de l’évolution de la mode, maintint cette tradition de faste et de création dans le domaine du divertissement. L’enjeu est de présenter l’extraordinaire variété des divertissements offerts ou mis en scène à la cour de Versailles – chasse, spectacles, comédies, opéras, concerts et pratiques personnelles de la musique promenades, jeux de plein air et sports, jeux, feux et illuminations – sur une période aussi longue, – de Louis XIV à la Révolution- , non dans une démarche d’exhaustivité, mais sous le prisme du ressenti éprouvé à l’époque en cherchant, par un choix d’œuvres fortes, à donner à voir et à imaginer. Le commissariat s’appuie dans chacun de ces domaines sur l’expertise de scientifiques. «
Pierre-Yves
16 février 2016 @ 11:12
Louis XIV dans son jeune âge était un très bon danseur et excellait à la comédie.
Puis il a fallu qu’il s’entiche de Mme de Maintenon, qui était austère comme un mur de pénitencier, et lui a fait valoir qu’il ne pouvait plus s’adonner à des plaisirs aussi frivoles et vaniteux et devait oeuvrer pour son Salut. Et il a obéi, signe qu’une forme de culpabilité devait commencer à le travailler.
Caroline
16 février 2016 @ 11:34
Merci pour les détails ‘excitants’ de cette prochaine exposition à Versailles!
alain Golliot
16 février 2016 @ 18:13
Après la mort, la vie… j’aurais inversé … mais ces fonctionnaires à la tête d’institutions culturelles ont-ils une once de jugeote (à l’instar d’une Fleur fanée, contente de son inculture) ?
Francesca
16 février 2016 @ 22:56
Je ne sais qui a pondu le texte du programme, mais il est particulièrement indigeste.
Leonor
17 février 2016 @ 11:03
Bien d’accord avec vous, Francesca.
» Le prisme du ressenti éprouvé à l’époque » …. La » culture » en France, vue par le Ministère, c’est ça : du blabla . Ca sert aussi à regarder de haut les malheureux qui ne savent pas parler charabia.
Leonor
17 février 2016 @ 11:01
Il s’agissait aussi d’emprisonner la noblesse, à Versailles, pour l’avoir sous la main, sous els yeux, et sous surveillance. Louis XIV adulte n’a jamais oublié la Fronde, cette guerre civile de cinq ans, pendant laquelle il a dû fuir.