Les divorces au sein du Gotha n’étaient pas fréquents par le passé mais ont toujours bien existés. Le roi Henry VIII d’Angleterre en est le plus bel exemple, puis l’empereur Napoléon. Plus tard, la princesse Victoria Melita, petite-fille de la reine Victoria qui put finalement divorcer du futur grand-duc de Hesse ou encore la princesse Louise de Belgique du prince Philippe de Saxe-Cobourg. Divorces pour incompatibilités d’humeur, pour pouvoir se remarier ou avoir une descendance comme le Shah d’Iran avec Soraya. Gros plan.
C’est probablement l’un des premiers divorces du Gotha qui fit couler le plus d’encre. La sœur de la reine, la princesse Margaret divorçait ! Shocking ! Après une relation amoureuse qui ne put aboutir avec Peter Townsend, la princesse ne souhaitant pas se priver de son rang par amour, Margaret fait la rencontre du photographe Anthony Armstrong-Jones.
Grand mariage à Westminster en 1960 et naissance de deux enfants. Antony dit Tony est créé en 1961 par sa belle-sœur lord Snowdon. Mais les dissensions ne tardent pas à apparaître. Chacun se refugiant auprès de son cercle d’amis, la princesse vivant d’excès à répétitions lors de sorties nocturnes. Le divorce est finalement prononcé en 1978.
Lles ex-époux garderont un contact cordial entre eux et lord Snowdon conservera toujours des liens privilégiés avec la famille royale y compris la reine Elizabeth. Lord Snowdon s’est remarié et a eu une fille. Il est aujourd’hui à nouveau divorcé. La princesse Margaret très diminuée de santé, s’est éteinte en 2002.
Le 10 mars 1921 à Athènes, le prince héritier Carol de Roumanie épouse la princesse Hélène de Roumanie, fille du roi de Grèce. Une union arrangée qui va vite voler en éclats malgré la naissance d’un fils l’actuel roi Michel de Roumanie. Le futur Carol II s’est déjà marié une première fois avec Zizi Lambrino en 1918 à Odessa. Ils ont eu un fils mais le mariage a été annulé en 1919. Le roi Ferdinand et la reine Marie de Roumanie tentent alors de remettre dans le droit chemin dynastique leur fils.
En 1925, Carol renonce à ses droits au trône pour se mettre en ménage avec Elena Lupescu. Le divorce d’avec la princesse Hélène est prononcé en 1928. Mais à la mort de son père, Carol revient sur son acte de renonciation et monte sur le trône à la place de son fils et ce jusqu’en 1940.
Le petit Michel subit en première ligne les relations extrêmement tendues entre ses parents. Tout prend des proportions pour négocier quelques jours de vacances du prince auprès de sa mère.
En 1940, Carol II abdique et quitte le pays. Michel rappelle sa mère auprès de lui jusqu’à leur départ forcé en exil sous la pression des communistes en 1948.
Le roi Carol se remarie en 1947 à Rio de Janeiro avec Elena Lupescu. Il décède à Estoril en 1953.
La reine Hélène se partagera entre l’Italie où elle vit avec l’une de ses sœurs et la Suisse où son fils et sa famille résident. Elle s’éteint à Lausanne en 1982.
Juillet 1957 à Dreux, le prince Henri de France, comte de Clermont, fils aîné du comte et de la comtesse de Paris épouse la duchesse Marie Thérèse de Wurtemberg, fille du duc de Wurtemberg, chef de la prestigieuse famille allemande.
Une union qui réjouit les deux familles mais visiblement pas le prince Henri qui confiera plus tard, avoir dû se plier à la volonté de son père . Pourtant les photos de l’époque sont nombreuses où l’on peut apercevoir le prince Henri et la princesse Marie Thérèse main dans la main et visiblement heureux en public.
Le couple a eu cinq enfants : la princesse Marie, le prince François et la princesse Blanche souffrant de handicap, le prince Jean et le prince Eudes.
Le prince Henri s’est tourné vers sa passion qu’est la peinture et devient de plus en plus solitaire. Il a aussi rencontré Micaela Cousino qui partage les mêmes centres d’intérêt que lui. Il quitte donc le foyer conjugal, ce que ne lui pardonne pas son père le comte de Paris qui prend parti pour sa belle-fille sur laquelle il veillera toujours avec beaucoup d’affection.
La princesse Marie Thérèse travaille dans une librairie pour joindre les deux bouts et payer l’éducation de ses enfants, n’osant pas dans un premier temps en avertir son entourage dont son frère le duc Carl de Wurtemberg qui s’est ensuite toujours montré d’une extrême générosité avec sa sœur et ses neveux.
Le divorce est prononcé en 1984. Le comte de Paris titre sa belle-fille duchesse de Montpensier. Le prince Henri, comte de Clermont devient un temps comte de Mortain.
En 1989, les fiançailles de la princesse Marie fille aîné du prince Henri et de la duchesse Marie Thérèse, semblent être le moment d’un rapprochement entre les ex-époux et surtout des enfants avec leur père mais l’affaire tourne court. Le mariage n’est finalement pas célébré en Farnce mais au Wurtemberg en l’absence du prince Henri qui a épousé en octobre 1984 Micaela Cousino.
Au fil du temps, il y aura un petit rapprochement entre le comte de Paris et son fils aîné. Micaela recevant le titre de princesse de Joinville.
Le nouveau comte de Paris et la princesse de Joinville sont présents aux noces du prince Jean, duc de Vendôme à Senlis en 2009. Henri de France obtient ensuite l’annulation de son mariage, un coup très dur pour la duchesse de Montpensier. Toujours discrète, n’ayant jamais prononcé une quelconque critique publique, elle a une santé délicate à la même époque.
Le mariage religieux du comte et de la comtesse de Paris en seprtembre 2009 à Arcangues est boudé par quasiment toute la famille de France.
Depuis les relations entre le comte de Paris et ses enfants sont sporadiques. La duchesse de Montpensier qui fut très proche de ses beaux-parents jusqu’à la fin de leurs vies, se consacre aujourd’hui à ses deux enfants célibataires François et Blanche et à la joie d’être grand-mère.
L’union du prince Alexandre de Yougoslavie, fils aîné du prince régent Paul de Yougoslavie et de la princesse Olga de Grèce avec la princesse Maria Pia de Savoie, fille aînée du roi Umberto et de la reine Marie José d’Italie, née princesse de Belgique, déchaîne les passions des monarchistes italiens à Cascais au Portugal. Les mariés ont noué une idylle lors de la célèbre croisière royale sur l’Agamemnon organisée un an plus tôt dans les îles grecques par la reine Frederika de Grèce.
Le couple aura quatre enfants, deux fois des jumeaux : Michel et Dimitri, Serge et Hélène. Le divorce est prononcé en 1967. Le prince Alexandre s’est ensuite remarié avec la princesse Barbara de Liechtenstein en 1973 tandis que la princesse Maria Pia a longtemps vécu avec le prince Michel de Bourbon-Parme avant de l’épouser lorsque celui-ci eut finalement son divorce.
Grand mariage princier et d’amour entre deux princes en ce 22 juillet 1964 à Sintra au Portugal. Le prince Amedeo de Savoie-Aoste, duc d’Aoste, fils du prince Aimone de Savoie-Aoste et de la princesse Irène de Grèce épouse la princesse Claude de France, fille du comte et de la comtesse de Paris.
Les noces ont lieu au Portugal afin de permettre au roi d’Italie d’y assister. Le duc d’Aoste peut à la différence du roi Umberto et de son cousin le prince Victor Emmanuel, résider sur le sol italien et n’est pas frappé par la loi d’exil.
Le duc et la duchesse d’Aoste s’établissent après leur mariage au domaine familial du Borro. Trois enfants vont naître mais les tensions vont rapidement apparaître entre eux .
Le duc d’Aoste au fort tempérament, est aussi un époux volage. Malgré plusieurs tentatives de réconciliation et aménagements de vie commune (la princesse Claude vivant seule dans un pavillon du domaine), le divorce est inévitable. Il est prononcé en 1982.
La princesse se remarie avec Arnaldo La Cagnina à Haiti puis avec Enrico Gandolfi qui vient de décéder en 2015. Elle put toujours compter sur l’entier soutien de son père le comte de Paris qui l’aida notamment financièrement après son divorce.
Le duc d’Aoste auprès de qui sont restés les trois enfants Bianca, Aimone et Mafalda, épouse en 1987 en Sicile la marquise Silvia Patero di Spedalotto. Bien qu’il ait eu une fille naturelle Ginevra au cours de leur union, le duc et la duchesse sont restés ensemble. Après la vente de son domaine du Borro, Amedeo de Savoie-Aoste s’est installé sur l’île de Panteleria.
C’est à Villamanrique en Andalousie que le prince Alexandre, fils du roi Pierre et de la reine Alexandra de Yougoslavie épousa en 1972 la princesse Maria da Gloria d’Orléans-Bragance, fille du prince Pedro d’Orléans-Bragance (frère de la comtesse de Paris) et de la princesse Esperanza de Bourbon-Deux-Siciles (sœur de la comtesse de Barcelone).
Le couple vit plusieurs années aux Etats-Unis où naissent leurs trois fils le prince Pierre en 1980 et les jumeaux les princes Philip et Alexandre en 1982. Le divorce est prononcé en 1985. Le prince Alexandre qui a la garde de ses trois fils, s’installe à Londres où il se remarie la même année avec Katherine Batis.
La princesse Maria da Gloria se remarie de son côté avec le duc de Segorbe avec qui elle aura deux filles et s’établit à Séville. Chacun a alors mené des vies bien distinctes : Maria da Gloria pleinement investie dans une maison d’hôtes de luxe en Andalousie et le prince Alexandre s’installant enfin en Serbie au Palais royal avec son épouse la princesse Katherine et se consacrant totalement au développement international et au rayonnement de son pays.
C’est en 1963 que la princesse Irène des Pays-Bas, deuxième fille de la reine Juliana et du prince Bernhard rencontre lors d’une immersion linguistique à Madrid le prince Carlos Hugo de Bourbon-Parme, fils du prince Xavier, duc de Parme. Cette idylle va rapidement déchaîner les passions aux Pays-Bas jusqu’à provoquer l’ire du gouvernement. La princesse qui est protestante, se convertit sans en parler à sa famille à la religion catholique, ne cache pas ses intentions de s’installer en Espagne alors sous le régime du général Franco et de prendre pleinement part à l’engagement carliste de son futur époux.
Après plusieurs tentatives d’apaisement et de médiation, la princesse Irène n’en démord pas et poursuit ses projets de mariage. Les noces sont célébrées en l’absence de la famille royale des Pays-Bas en la Basilique Sainte Marie Majeure de Rome le 29 avril 1964. Irène qui était deuxième dans l’ordre de succession au trône, n’est plus dynaste aux Pays-Bas.
Etablie avec le prince à Madrid, Irène se révèle une véritable passonaria, courant meetings et marches carlistes. Quatre enfants naissent au sein du foyer princier. Malgré le scandale qu’a représenté cette union au vu de son contexte religieux et politique, le prince de Bourbon-Parme est très apprécié par sa belle-famille tout comme la princesse Irène l’est par la famille de Bourbon-Parme.
En 1980, cinq ans après la montée sur le trône du roi Juan Carlos signant la fin des espérances carlistes, la princesse Irène et ses enfants reviennent aux Pays-Bas. La princesse a noué une relation sentimentale avec un militaire néerlandais. Le prince Carlos Hugo qui veut absolument éviter un divorce, présente une demande de conciliation conjugale mais en vain. Le divorce est prononcé en 1981.
Le prince devenu duc de Parme au décès de son père, gardera jusqu’à sa mort des contacts étroits avec la famille royale des Pays-Bas, assistant à tous les événements familiaux. A son décès en 2010 à Barcelone en Espagne, il est ensuite rapatrié vers les Pays-Bas pour des funérailles dans l’intimité familiale avant son inhumation en Italie.
C’est la passion équestre qui a réuni la princesse Anne et le capitaine Mark Phillips. En prévision de leur mariage le 14 novembre 1973, les fiancés posent pour une série de clichés où la fille de la reine apparaît plus glamour que jamais. Mariage en grandes pompes à Westminster et naissance de deux enfants Peter et Zara.
Mark Phillips se tiendra toujours en marge des activités officielles, n’assistant qu’à certaines grandes cérémonies. Il est toutefois présent ce jour de mars 1974 lorsqu’au retour d’une soirée de gala à Londres, Ian Ball (qui sera ensuite déclaré mentalement déficient) pénètre dans la limousine princière pour tenter d’enlever la princesse. Le chauffeur et le garde du corps de la princesse sont blessés. Mark Phillips tente de gagner du temps en discutant avec l’individu tout en ne lâchant pas le bras de sa femme. Un agent de police parviendra à appeler des renforts qui neutraliseront alors Ian Ball. La reine bouleversée décore sa fille et son gendre de distinctions honorifiques. A l’inverse d’Antony Armstrong-Jones, Mark Phillips a refusé d’être titré lors de son mariage.
En 1989, Buckingham annonce la séparation officielle des époux. Il faut dire que cela faisait de longues années déjà qu’ils ne se croisaient qu’épisodiquement sur le vaste domaine de leur résidence à la campagne de Gatcombe Park. Anne passant presque la moitié de l’année à l’étranger pour ses engagements officiels et le reste aux quatre coins de l’Angleterre.
On apprendra par la suite que Mark Phillips a eu une fille naturelle en 1985. De son côté, la princesse royale est tombée sous le charme d’un écuyer de la reine Timothy Laurence, qui lui a adressé des lettres enflammées, que la princesse conservait précieusement et qui lui ont été dérobées par un membre de son personnel pour être vendues à un tabloid uqi en fit bien entendu sa Une…
En 1992, le divorce est prononcé dans la logique des choses. Quelques semaines plus tard, la princesse apparaît au Caledonian Ball avec Timothy Laurence. Le mariage est célébré en décembre 1992 en Ecosse dont l’église permet le remariage des divorcés. Ce sera la seule bonne nouvelle de cette fameuse année 1992 pour la reine Elizabeth après les séparations du prince et de la princesse de Galles et avant du duc et de la duchesse d’York sans compter l’incendie du château de Windsor.
La princesse Anne et Mark Phillips (grands-parents de trois petites-filles) continuent à se croiser ponctuellement notamment lors de compétitions hippiques à Gatcombe Park. Mark Phillips s’est remarié et a eu une fille avant de divorcer à nouveau. La princesse est toujours mariée au contre-amiral Timothy Laurence même si des rumeurs de séparation ont un temps circulé. Ils étaient encore récemment ensemble aux îles Falklands.
La princesse Caroline de Monaco n’a que 21 ans lorsqu’elle épouse Philippe Junot âgé de 38 ans. Une union qui n’a pas l’approbation initiale du prince Rainier et de la princesse Grace. Mais Caroline qui a fait la rencontre de l’homme d’affaires français, fils d’un sous-préfet parisien, veut vivre avec lui ce qui est absolument inenvisageable pour l’époque et au vu de son rang. Le mariage est donc la seule issue possible au vu de la détermination de la jeune princesse.
Grace et Rainier de Monaco donnent donc leur consentement la mort dans l’âme. A leur retour de voyage de noces, le couple s’installe à Paris mais l’union ne fait pas long feu. La cohabitation s’avère très rapidement difficile. La princesse Caroline appelle sa mère et comme le racontera plus Philippe Junot, fit sa valise et s’en alla. Le divorce est prononcé le 9 octobre 1980.
Il n’y aura plus jamais de contacts entre les ex-époux. Philippe Junot écrivit en revanche au prince Rainier lors du décès de la princesse Grace, et reçut une réponse de son ex-beau-père.
La princesse Caroline se remaria civilement en décembre 1983 avec Stefano Casiraghi qui lui donna trois enfants Andrea, Charlotte et Pierre. Stefano âgé de 30 ans, perdit la vie en 1990 lors d’un accident de off-shore. Caroline se remaria en 1999 avec le prince Ernst August de Hanovre, père de sa fille Alexandra.
De son côté Philippe Junot fréquenta un temps l’archiduchesse Sophie de Habsbourg, vécut entre Paris, Madrid et Marbella. Il se remaria avec une jeune Danoise Nina Wendelboe Larsen avec qui il a eu trois enfants. Ils sont aujourd’hui divorcés mais sont restés très proches. Le mariage de la princesse et de Philippe Junot fut annulé en 1992 par le Vatican.
C’est le grand mariage de l’année 1972 en Espagne : le prince Alphonse, fils du prince Jaime et d’Emmanuelle de Dampierre, petit-fils du roi Alphonse XIII et cousin du prince Juan Carlos épouse Carmen Martinez-Bordiu, fille aînée du marquis de Villaverde et de Carmen Franco Polo, fille unique du général Franco.
On prêta alors à l’épouse du Caudillo de favoriser la montée sur le trône du jeune couple au décès de son mari au détriment de Juan Carlos et Sophie. La mariée est radieuse en Balenciaga, coiffée d’un imposant diadème en diamants et émeraudes, cadeau de sa grand-mère.
Le couple qui vit un temps à Stockholm où le duc de Cadix est ambassadeur, aura deux enfants François et Louis. Au décès du général Franco en 1975, c’est bien Juan Carlos qui lui succède.
La différence d’âge (15 ans) entre les époux se fait vite ressentir. Carmen a envie de s’amuser et de sortir, bref de se distraire et de profiter de la vie alors qu’elle a toujours été sous le joug parental. Comme elle le confiera plus tard, son mariage lui ouvrait la possibilité de commencer une vie plus libre. Mais le duc de Cadix n’est pas sur la même longueur d’ondes. Les relations sont aussi exécrables avec entre Carmen et sa belle-mère la duchesse de Ségovie.
La duchesse de Cadix s’éclipse de plus en plus souvent à Paris où elle fait la rencontre du prestigieux antiquaire Jean-Marie Rossi, propriétaire d’Aveline près de l’Elysée. Carmen quitte Madrid, son époux et ses fils pour commencer une nouvelle vie. Ce départ provoque un terrible scandale en Espagne. Son père le marquis de Villaverde qui aime le duc de Cadix comme un fils, ne lui adressera plus la parole pendant plusieurs années.
Le duc de Cadix et d’Anjou élève ses deux fils en Espagne. Le divorce est prononcé en 1982. Il sera annulé en 1986 par le Vatican.
Au retour de vacances au ski en janvier 1984, le duc a un terrible accident de voiture. Leur fils François qui n’a que 11 ans y laisse la vie. Le duc restera de longs mois hospitalisé. Le prince Louis et la nurse des enfants sont aussi sévèrement touchés.
Carmen souhaite alors reprendre son fils auprès d’elle mais celui-ci désire rester chez son père. Remariée à Jean-Marie Rossi, Carmen Martinez-Bordiu a une fille Cynthia.
Progressivement, le duc se remet. Il fait la rencontre de l’archiduchesse Constanza de Habsbourg-Lorraine, fille de l’archiduc Ludwig et de la princesse Yolande de Ligne. Le courant passe aussi très bien avec le prince Louis et la duchesse de Ségovie. Mais le 30 janvier 1989, Alphonse de Bourbon perd la vie sur une piste de ski au Colorado. Membre du comité olympique, il testait une descente avant une compétition. Il sera décapité par un câble de fer.
Carmen propose à nouveau à son fils durement éprouvé de s’installer à Paris mais il préfèrera rester auprès de ses grands-parents le marquis et la marquise de Villaverde à Madrid.
Constanza de Habsbourg-Lorraine retrouvera le bonheur en épousant le prince d’Auesperg-Traunston tandis que Carmen se remarie une troisième fois avant de divorcer à nouveau. Installée à Madrid, elle savoure aujourd’hui pleinement son rôle de grand-mère de trois petits-enfants.
Courses d’Ascot en 1985. Le prince Andrew encore auréolé de la gloire d’avoir participé au sein de la Royal Navy à la guerre des Falklands, est aperçu riant aux éclats avec une jeune femme aux cheveux roux. Il s’agit de Sarah Ferguson, fille du major Ronald Ferguson, proche de la famille royale et entraîneur de polo du prince de Galles.
Andrew et Sarah se revoient au fil des mois qui suivent grâce notamment à l’entremise de la princesse Diana qui voit cette relation d’un bon œil puisque Sarah est une proche.
Le mariage est célébré le 23 juillet 1986 à Westminster. Titrés duc et duchesse d’York, le jeune couple devient la coqueluche des médias britanniques pour peu de temps…
Sarah est portée aux nues. Elle apporte un vent de fraîcheur, est vive et spontanée, très appréciée de la reine, pratique l’équitation, adore la vie à la campagne à l’inverse de la princesse Diana. Mais les goûts de luxe de la duchesse d’York ne tardent pas à ternir son image. La reine a consenti à la construction de Sunninghill Park sur le domaine de Windsor. Une vaste propriété qui rappelle un ranche texan et qui est l’objet de toutes les critiques.
Souvent seule car le prince est basé pour la Royal Navy, Sarah en profite pour sortir avec des amis et faire la fête.
La naissance de la princesse Beatrice en août 1988 ne change rien à la donne. La duchesse qui a pris beaucoup de poids lors de sa grossesse est devenue la cible de la presse. Son voyage en Australie pour rejoindre le prince, laissant le bébé à la maison déchaînera les passions. Malgré la naissance de la princesse Eugénie, le couple pourtant d’apparence en bonne harmonie, s’effrite. Sarah apprécie de plus en plus la compagnie d’amis fortunés qu’elle rejoints aux Etats-Unis ou au ski. La pression devient intenable.
Dans ses mémoires, la duchesse d’York accuse les « hommes en noir » de Buckingham d’avoir resserré au maximum l’étau sur elle. La séparation est annoncée au printemps 1992. La duchesse est criblée de dettes. Elizabeth II n’est pas prête à éponger quoique ce soit.
Au cours de l’été, Sarah et ses filles sont conviées à Balmoral. C’est là qu’éclate le terrible scandale de photos prises dans le Sud de la France et montrant Sarah au bord d’une piscine en compagnie de John Bryan, son conseiller financier. Bien que séparée depuis 6 mois, ces clichés volés sont une haute trahison pour la famille royale. Le duc d’Edimbourg ne le lui pardonnera jamais.
La duchesse doit se lancer dans le monde de la publicité pour décrocher des contrats et rembourser ses créanciers. A l’inverse de la princesse de Galles, les conditions du divorce prononcé en 1996 ne sont guère favorables. Andrew n’ayant pas les moyens non plus de lui payer des sommes folles.
Les ex-époux sont restés très proches, partant en vacances ensemble au ski où ils ont à présent acheté en commun un chalet à Verbier. On a souvent parlé de réconciliation mais sans lendemain même si Sarah a un pied à terre à Royal Lodge. Chacun a refait à certains moments sa vie mais sans succès. Sarah avec un noble italien puis un riche héritier scandinave.
Le prince Andrew a toujours défendu son ex-épouse même lorsque celle-ci s’était fourvoyée auprès d’un prétendu homme d’affaires qui lui remit de l’argent en échange d’une prétendue potentielle intervention d’Andrew auprès d’investisseurs. Il en est de même pour Sarah Ferguson qui défendit bec et ongles le père de ses filles au plus fort d’un scandale sexuel.
Ce fut le mariage du siècle mais ensuite aussi le divorce du siècle. Qui aurait pu imaginer en ce 29 juillet 1981 en assistant à l’union tant attendue du prince de Galles avec la jeune lady Diana Spencer qui venait de fêter ses 20 ans que 15 ans plus tard leur divorce serait effectif après des déchirures et un déballage public dont la Couronne britannique n’avait jusqu’alors pas eu l’habitude ? Mariage digne des contées de fées avec une jeune mariée portant une vraie robe de princesse, un tendre baiser au balcon de Buckingham et un peuple en liesse.
Tout a déjà été tant écrit et dit qu’il ne sert pas à grand chose de rappeler la genèse de cet échec matrimonial. Différence d’âge, de centres d’intérêts, pression évidente, poids et pesanteur de la Cour et puis surtout un amour qui était pipé depuis le départ car le prince en aimait une autre.
Charles et Diana ont pourtant donné le change au cours des premières années de mariage et probablement que malgré des hauts et des bas, ils connurent réellement des moments de bonheur. On pouvait les voir s’embrasser à l’abri des regards lors des matchs de polo du prince, se donner la main lorsqu’ils se promenaient dans le parc de Windsor,…
A la fin de l’été 1987, la presse britannique relève que le prince de Galles est resté en Ecosse tandis que Diana et les petits princes rentrée scolaire oblige, sont de retour à Londres. On calcule alors le nombre de jours de séparation du couple. Un voyage prévu de longue date en Allemagne doit faire taire les rumeurs. Le prince se fend d’un discours avec des éloges pour sa femme et la princesse rosit de bonheur à l’écoute de ceux-ci, lançant des regards amourachés dont elle a le secret mais la machine est grippée et le spectacle n’est plus aussi porteur.
Il faudra attendre la publication d’une biographie de la princesse par Andrew Morton pour que le grand public découvre l’omniprésence de Camilla Parker-Bowles dans la vie du prince Charles et son grand retour depuis 1985-1986.
On ne les lâche alors plus : la liste des supposés amants de Diana, qui est le meilleur(e) père/mère, reproches à Charles de ne pas bouger lorsque son fils le prince William a une fracture du crâne, enregistrement d’une conversation plus que shoking entre Camilla et Charles, révélations anonymes d’amis des deux camps, confirmation que la princesse a elle-même participé à la rédaction du livre de Morton et deux entretiens. L’un pour le prince de Galles qui avoue que Camilla est une partie non négociable de sa vie et Diana qui lâche cette phrase comme quoi ils étaient trois dans le mariage et qu’elle a adoré le major Hewitt.
Entre temps John Major alors Premier Ministre a annoncé une séparation du couple qui la veille encore avait assisté à une soirée de gala ensemble. Premier Noël ensuite sans ses enfants pour la princesse.
Et puis l’inévitable divorce après les confessions télévisées de Diana à la BBC. Même si la reine Elizabeth et le duc d’Edimbourg ont été pris de court et ont aussi laissé les choses en l’état, estimant que Charles et Diana auraient très bien pu continuer à garder un couple de façade, malgré leur peu de considération à cette époque pour Camilla comme en attestent des lettres du prince Philip à sa belle-fille, la princesse Diana a insulté l’institution et cela la reine ne peut le tolérer.
Un divorce est pacté. Diana conserve ses appartements à Kensington Palace, garde alternée et décisions communes pour l’éducation des princes, la princesse conserve aussi ses bijoux et se voit octroyer une coquette somme de près de 21 millions d’euros mais perd son prédicat d’altesse royale.
Un an après son divorce sous le pont du tunnel de l’Alma à Paris, la princesse qui a 36 ans, perd la vie dans un accident de voiture qui donne encore aujourd’hui lieu à tant de spéculations et hypothèses.
Le prince Charles se rend à Paris pour chercher la dépouille de son ex-femme et mère de ses enfants. Ceux qui l’ont vu, témoignent de sa grande douleur. Il sait le drame que cela représente pour ses fils et perçoit déjà fort bien l’onde de choc de cette tragédie dans l’opinion publique. Il a pris soin de commander des lys ses fleurs préférées et a fait disposer l’étendard des Windsor sur son cercueil.
Diana, cette jeune lady qui conquis d’emblée le cœur de ses sujets en apparaissant sur le perron de Buckingham en cette journée de février 1981 au moment de l’annonce de ses fiançailles, ne deviendra jamais reine. Elle est en revanche pour beaucoup de par le monde la reine des cœurs. Sa mémoire si souvent salie, est aujourd’hui plus respectée et plus sereinement traitée. Son ombre bienveillante plane aussi sur ses enfants et petits-enfants dont la petite Charlotte qui porte bien évidemment son prénom.
Le prince de Galles s’est remarié en 2005 avec l’amour de sa vie Camilla Parker-Bowles qui bien que techniquement princesse de Galles, porte le titre de duchesse de Cornouailles.
Mariage dans la plus pure tradition allemande ce 29 août 1993 au château de Bückenburg. Le prince héritier Alexander de Schaumbourg-Lippe épouse la princesse Marie Louise dite Lilly de Sayn-Wittgenstein-Berleburg.
Le prince est né en 1958 tandis que son épouse a vu le jour en 1972. Le couple aura un fils le prince Heinrich Donatus. Le prince Alexander encourage sa jeune épouse qui se lance alors dans le stylisme et la mode, réalisant robes, tailleurs et y compris chapeaux, qui connaissent d’ailleurs un certain succès.
Mais la différence d‘âge va finir par peser dans la balance et les princes divorcent en 2002. Ils conservent toutefois une excellente relation. Pour preuve, la princesse Lilly assiste avec son nouvel époux Lambros Milona et leur fille au remariage de son ex-mari en 2007 avec l’avocate Nadja Zsoeks.
Il n’est pas rare non plus de les croiser lors de fêtes en Allemagne où chacun se retrouve dans la bonne humeur. Aujourd’hui, le prince Alexander et la princesse Lilly qui est l’image de la marque Bvlgari, ont à nouveau divorcé. Dans un récent entretien, la princesse indiquait que son ex-époux et père de son fils aîné était devenu son meilleur ami et complice.
C’est le jour de la Saint Valentin en 1975 que les fiançailles de la princesse Christina des Pays-Bas, dernière fille de la reine Juliana sont annoncées. Christina qui est née presqu’aveugle en raison d’une maladie contractée par la reine lors de sa grossesse, a vécu au Canada et aux Etats-Unis où elle a suivi des cours de chant avant de devenir professeur dans une école Montessori. C’est là qu’elle fit la connaissance de Jorge Guillermo d’un an son aîné. Né à Cuba, il vit en exil aux Etats-Unis.
La princesse renonce à ses hypothétiques droits au trône pour l’épouser, étant donné qu’il est catholique. Le mariage est célébré en juin 1975 à Utrecht.
Le couple choisit de vivre aux Etats-Unis. Trois enfants vont naître : Bernardo, Nicolas et Juliana. Une crise éclate entre les époux et la princesse Juliana favorise leur retour aux Pays-Bas estimant que ce sera mieux pour tous. Ils s’installent alors dans une villa à Wassenaar (aujourd’hui la résidence privée du roi Willem-Alexander et de la reine Maxima).
Jorge Guillermo a plusieurs écarts de conduite. Rappelé à l’ordre par sa belle-famille, la situation s’apaise un temps amis en 1996 le divorce est prononcé. On n’entendra pour ainsi dire plus jamais parler de lui. A peine le reverra-t-on furtivement au mariage de son fils Bernardo à New York.
La princesse de son côté, a vécu un temps aux Etats-Unis avec sa fille Juliana puis en Angleterre et en Italie. Elle se consacre toujours au chant.
C’est un bras de fer que le prince Ernst August a mené avec son père que pour pouvoir épouser Chantal Hochuli. Pour conserver ses droits au sein de la famille princière et son patrimoine, le prince Ernst August se devait d’épouser une jeune femme issue du même sérail. Mais Chantal Hochuli, fille d’un architecte de Zurich et d’une riche héritière suisse, appartenait bien à une famille très aisée mais pas à la noblesse.
Les noces furent finalement célébrées au château de Marienburg le 30 août 1981. Le couple eut deux fils le prince Ernst August en 1983 et le prince Christian en 1985.
Le prince et la princesse de Hanovre partageaient alors leur temps entre Londres où ils s’étaient établis, leurs châteaux en Autriche et en Allemagne mais aussi Monaco où ils effectuaient des séjours réguliers, très amis avec la famille Grimaldi.
On dit que la princesse Grace avait rêvé d’une union entre sa fille la princesse Caroline et le prince de Hanovre. Invérifiable…
Quoiqu’il en soit, Ernst August et Chantal sont très présents pour la princesse Caroline lors du décès de Stefano Casiraghi en 1990.
Les années passent et les chemins de Caroline et Ernst August se recroisent à nouveau à la faveur d’un voyage en Extrême-Orient avec des amis. C’est une période difficile pour la princesse qui a rompu avec l’acteur Vincent Lindon et qui a perdu provisoirement ses cheveux.
Les rumeurs surgissent rapidement. Ernst August rejoint le week-end la princesse et ses enfants à Saint Rémy de Provence, ils passent aussi un séjour à New York. La princesse Chantal nie dans un premier temps les faits face aux journalistes qui la pourchassent dans les rues de Londres. Elle est même photographiée assise dans son véhicule, feuilletant un magazine qui évoque la liaison de son mari avec la princesse Caroline...
Favorable à cette relation et au bonheur retrouvé de sa fille, le prince Rainier demande toutefois que le prince clarifie sa situation. Une demande de divorce de consentement mutuel est introduite. Le divorce est prononcé en 1997. La princesse Chantal reçoit une importante compensation financière pour lui permettre de garder son train de vie.
Probablement en raison de clauses de confidentialité dans le règlement du divorce, la princesse Chantal ne s’est jamais exprimée sur ce moment douloureux de sa vie.
Le prince Ernst August épouse la princesse Caroline à Monaco le 23 janvier 1999. Une fille Alexandra naît en juillet de la même année. La princesse Chantal a ensuite eu une relation sentimentale avec don Alessandro Ruffo di Calabria, neveu de la reine Paola et ex-mari de la princesse Mafalda de Savoie-Aoste, qui est aujourd’hui terminée.Le prince de Hanovre ne vit plus avec la princesse Caroline depuis plus de 6 ans.
Mariage de conte de fées le 18 novembre 1995 au château de Frederiksborg sous les flocons entre le prince Joachim de Danemark, fils de la reine Margrethe et Alexandra Manley, citoyenne britannique de Hong-Kong. Joachim qui faisait un stage à Hong Kong pour les entreprises Maersk, fit la connaissance de cette dynamique femme d’affaires. L’annonce de leurs fiançailles prit de court les Danois qui n’avaient jamais eu vent de la relation. Alexandra a rapidement conquis le cœur de ses nouveaux compatriotes par sa spontanéité amis aussi par sa rapide maîtrise de la langue danoise.
Surnommé la « Diana du Nord », la princesse Alexandra devient le membre le plus aimé de la famille royale après la reine. On copie ses tenues très « chanelisantes » et ses robes de soirée, on sollicite son patronage pour diverses institutions et associations.
Le couple vit sur le domaine de Schackenborg dans le Jutland. Deux fils naissent : Nikolai et Félix, affermissant encore la popularité de la princesse.
Mai 2004, le prince et la princesse vêtue de taffetas roses, assistent au mariage du prince héritier Frederik et de Mary Donaldson. Les Danois sont bien loin d’imaginer que le couple s’est brisé. La veille, la reine de Danemark a signé l’acte d’achat d’une résidence pour Alexandra.
Après des vacances passés comme d’habitude en famille dans le Lot, l’annonce de la séparation est une douche froide pour la population. Pas un mot sur les raisons de cette séparation. Le prince et la princesse continuent d’ailleurs pendant plusieurs mois à apparaître côte à côte lors de cérémonies officielles.
Alexandra reste princesse mais perd son prédicat d’altesse royale. Elle se voit dotée d’une rente mensuelle à vie même en cas de remariage, garde les bijoux offerts au cours de son mariage dont un précieux diadème de diamants, est propriétaire d’une imposante maison et conserve ses divers patronages caritatifs.
Le divorce est prononcé le 8 avril 2005. Une semaine plus tard, la reine de Danemark lui octroie le titre de comtesse de Frederiksborg, en souvenir du château où elle épousa Joachim et devint princesse de Danemark.
L’année suivante Alexandra se remarie avec le photographe Martin Jorgensen qui s’installe avec elle et les enfants dans leur coquette villa. Le prince Joachim épouse quant à lui en 2008 Marie Cavallier qui lui donnera deux enfants Henrik et Athena.
Au fil des ans, Alexandra de Frederiksborg a renoncé à la plupart de ses patronages et présidences d’honneur. Elle a dut faire face à des problèmes financiers en raison d’investissements hasardeux et trop conséquents notamment l’achat d’une villa de vacances en Turquie. Au cours de l’été 2015, elle a annoncé son divorce d’avec Martin Jorgensen qui n’a pas tardé à s’afficher avec une présentatrice de la télévision.
Joachim et Alexandra sont restés très proches, comme Alexandra l’est d’ailleurs avec le reste des membres de la famille royale de Danemark. La comtesse expliquait à l’occasion de ses 50 ans, qu’elle avait besoin de continuer à sentir ses liens familiaux, elle qui avait abandonné Hong Kong et les siens pour s’installer au Danemark.
La vie sentimentale de la princesse Stéphanie de Monaco a longtemps suscité un très grand intérêt médiatique. Son premier boyfriend connu était Paul Belmondo, fils de l’acteur Jean-Paul Belmondo. Ils étaient ensemble lorsque Stéphanie eut l’accident de voiture qui coûta la vie à sa mère la princesse Grace en 1982.
Entre Monaco, Paris et Los Angeles où elle vécut par longues périodes, la princesse a ensuite eu plusieurs relations sentimentales avec Anthony Delon, Mario Jutard, Ron Bloom puis Jean-Yves Lefur avec qui elle annonça même ses fiançailles. Finalement, sa route croise celle de Daniel Ducruet qui est l’un des gardes du corps de la famille Grimaldi.
Le prince Rainier ne voit pas cette relation d’un bon œil mais Stéphanie tient bon. En 1992, naissance de Louis leur premier enfant. Si le prince Rainier et le prince Albert se déplacent à la maternité princesse Grace de Monaco, il n’est toutefois pas question que Daniel Ducruet intègre le cercle familial.
La princesse de son côté, entretient dès le début de chaleureuses relations avec la famille de son compagnon. En 1994, naissance de Pauline. La situation commence alors progressivement à se débloquer. Le baptême des enfants est célébré en famille et la princesse Caroline accepte d’être marraine.
Prenant acte que sa fille semble avoir trouvé son épanouissement privé, le prince Rainier donne son accord au mariage qui est célébré le 1er juillet 1995. Daniel Ducruet qui s’est entre temps lancé dans différents affaires : poissonnerie, gérance du Replay Café, société de gardiennage,… participe ce même été à son premier bal de la Croix-Rouge. Fête nationale, fête de la Sainte Dévote, festival du cirque, Bal de la Rose 1996, Daniel Ducruet est désormais aux côtés de la famille princière.
Eté 1996, un magazine italien met à sa Une des clichés de Daniel Ducruet et d’un ami au bord d’une piscine en compagnie de deux femmes. Le scandale est terrible et à la hauteur de ce que l’on voit sur les photos qui sont sans équivoque. Daniel Ducruet expliquera être tombé dans un piège et avoir été drogué mais les faits sont là.
Le coup est terrible pour la princesse Stéphanie mais aussi pour le prince Rainier très éprouvé par le retentissement médiatique inouï de cet adultère au grand jour et par le drame que cela représente pour sa fille.
Comme le confiera Daniel Ducruet, la princesse avait été très claire : il n’était pas pensable de rester mariés après ce scandale public. Le divorce est prononcé en septembre 1996. Un contrat de mariage en béton comme l’on dit, chasse pour ainsi dire Daniel Ducruet du Rocher et sans le sous.
Malgré cela, la princesse dans l’intérêt de ses deux enfants, conservera de bonnes relations avec son ex-époux et son ex-belle-mère Maguy. Daniel Ducruet aujourd’hui très discret, a participé à plusieurs émissions de télé-réalité et des télécrochets en France et Italie.
La princesse a eu une fille Camille en 1998 avec Jean-Raymond Gottlieb, membre de la police monégasque. Bien qu’il y ait séparation au moment de la naissance du bébé, Jean-Raymond Gottlieb qui s’est toujours tenu dans la discrétion la plus absolue, a bénéficié de la confiance du prince Rainier.
Installée avec ses enfants à la montagne à Auron, il n’était pas rare de voir les week-ends Daniel Ducruet et Jean-Raymond Gottlieb assis à la même table pour un repas familial.
En 2003, la princesse épouse en Suisse l’acrobate Adans Lopez. Une union qui durera moins de deux ans. Le deuxième mari de la princesse disparaîtra de la scène publique aussi vite qu’il y était apparu.
Depuis le décès en 2005 de son père, la princesse s’est pleinement investie dans Fight Aids Monaco, dans le Festival international du cirque de Monte-Carlo mais aussi dans la protection animale. Il n’est désormais plus jamais question de sa vie privée qui est …privée.
Lorsqu’elle envisageait de se marier avec son troisième époux Alfonso Diez, la duchesse d’Albe lâchait avec la malice qu’on lui connaissait, que ses enfants s’y opposaient ce qui était un comble car ils avaient tous divorcés alors qu’elle s’était mariée à deux reprises mais était restée malheureusement veuve !
Des six enfants de la duchesse d’Albe et de don Luis Martinez de Irujo, décédé en 1972 d’une leucémie, cinq ont divorcé. Le sixième le marquis de San Vicente del Barco n’étant en fait pas marié…
L’actuel duc d’Albe est divorcé de Matilde Solis avec qui il a eu deux fils. Alfonso, duc d’Aliaga est divorcé de la princesse Maria de Hohenlohe ; le comte de Siruela est divorcé de Maria Eugenia Fernandez de Castro et remarié à Inka Marti ; le duc d’Arjona est divorcé de Genoveva Casanova et la duchesse de Montoro de Francisco Rivera Ordonez.
Le 23 octobre 1998 en la cathédrale de Séville, Eugenia Martinez de Irujo, sixième enfant et seule fille de la duchesse d’Albe épouse lors d’une cérémonie retransmise à la télévision espagnole le torero Francisco Rivera Ordonez, fils du défunt « Paquirri » et de Carmina Ordonez, fille du célèbre Ordonez.
La mariée porte une création d’Ungaro et un diadème de perles et diamants. Cette noce fait rêver l’Espagne où les médias couvrent très largement l’événement qui se déroule ni plus ni moins qu’en présence de l’infante Elena et de son époux le duc de Lugo. C’est en effet une union pas banale : celle de la fille de la duchesse d’Albe la femme la plus titrée d’Espagne avec l’héritier d’une dynastie de la tauromachie.
Eugenia et Francisco ont déjà eu une longue relation auparavant avant de se séparer et puis de se retrouver. Il faut dire que Francisco Rivera est connu pour être un don juan. Dans un entretien au magazine Hola, il confie qu’il s’est amendé et qu’il a tout fait pour regagner la confiance d’Eugenia.
Le couple a une fille Cayetana qui voit le jour un an plus tard. Mais Francisco ne tarde pas à avoir une nouvelle aventure extraconjugale. La duchesse de Montoro prend l’initiative d’annoncer elle-même la séparation.
Pour la duchesse d’Albe qui aime Francisco comme un fils, c’est un coup dur. Elle espèrera jusqu’au bout une réconciliation car malgré tout Eugenia et Francisco conservent une relation très cordiale.
Chacun tente de refaire sa vie sans succès, d’où les rumeurs récurrentes de remariage mais lorsqu’Eugenia apprend que Francisco est désormais en couple avec sa cousine et meilleure amie Blanca Martinez de Irujo, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Elle ne lui parlera plus qu’un minimum pour leur fille.
La duchesse d’Albe en revanche ouvre ses bras au nouveau couple. Après une nouvelle rupture, Francisco sort avec une danseuse puis rencontre l’avocate Lourdes Montes avec qui il ne cache pas son intention de se marier et sollicite pour cela l’annulation de leur mariage.
La situation se tend définitivement entre les ex-époux lorsque leur fille Cayetana qui vit avec sa mère à Madrid où elle est scolarisée dans une école britannique, fait part à son père de son désir de rester près de lui pour suivre ses études à Séville. La jeune fille s’entend par ailleurs très bien avec sa mère. Ses intentions sont à tout le moins un peu confuses : rester à Séville qu’elle préfère et donc avec son père tout en étant avec sa mère…
Francisco décide de porter l’affaire devant les Tribunaux. Il s’en suit une longue procédure où chaque camp fourbit ses armes. La duchesse de Montoro est fidèlement soutenue par ses cinq frères et par sa mère la duchesse d’Albe qui coupe alors tous les ponts avec Francisco Rivera. Ce dernier n’aura pas gain de cause. Depuis, les relations entre eux sont inexistantes sauf que lorsqu’il fut grièvement blessé par taureau.
Francisco ne tenta pas non plus de rapprochement avec Eugenia au décès de la duchesse d’Albe et n’assista pas aux funérailles.
Remarié civilement et religieusement, Francisco Rivera Ordonez est désormais père d’une deuxième fille Carmen. Dans un entretien télévisé, il expliqua voici peu que la veille de son mariage avec Eugenia, il comprit qu’il allait commettre une grave erreur et que sa mère Carmina Ordonez lui conseilla de prendre un billet d’avion pour l’Amérique du Sud et fuir au plus vite, elle se chargeant de gérer la situation. Mais il ne le fit pas, le regrettant, dit-il amèrement.
On comprendra qu’après de telles déclarations, les liens avec la duchesse de Montoro, qui ne s’est jamais épanchée dans la presse, soient plus que tenus…
L’annonce des fiançailles de l’infante Elena à l’hiver 1994 suscite l’enthousiasme populaire et pour cause. Depuis la restauration de la monarchie en 1975, ce sera le premier mariage princier sur le sol espagnol. L’heureux élu est Jaime de Marichalar y Saenz de Tejada, fils du défunt comte de Ripalda.
Les fiancés choisissent Séville pour le mariage, un hommage à la grand-mère paternelle de l’infante, la comtesse de Barcelone qui aurait tant aimé s’y marier mais qui le fit en raison de la loi d’exil à Rome. Le couple vit au début à Paris où Jaime travaille dans le secteur bancaire avant de se réinstaller à Madrid. C’est là que naissent leurs deux enfants Felipe et Victoria Federica.
Jaime de Marichalar devenu par mariage duc de Lugo, gravite dans les milieux de la mode et initie son épouse à la Haute couture parisienne notamment auprès de Christian Lacroix. Mais le jeune homme est victime d’un accident vasculaire cérébral en 2001 alors qu’il est à son club de gymnastique. Hospitalisé plusieurs jours, il ne se remettra jamais complètement de cette attaque et en conservera toujours des séquelles dans sa mobilité.
Malgré tout, il entend persévérer et opte pour un traitement novateur à New York où il s’établit pendant plusieurs mois au cours de l’année 2002. L’infante fait des allers et retours avec l’Espagne où sont restés les enfants. Une troisième naissance est annoncée mais l’infante Elena perd le bébé quelques jours plus tard. De retour à Madrid, les rumeurs enflent sur une crise conjugale mais les intéressés continuent leur train train comme si de rien.
Novembre 2003, la Maison royale annonce officiellement les fiançailles du futur roi Felipe avec Letizia Ortiz. Il se répètera par la suite que l’infante Elena aurait alors lâché à son père que si son frère était autorisé à épouser une femme divorcée, il n’y aurait pas d’inconvénient à ce que la fille d’un roi divorce…
Au cours de l’été 2007, les choses se crispent de plus en plus entre Elena et Jaime. L’infante passe la plus grande partie des vacances auprès de sa sœur Cristina à Palma de Majorque puis au Monténégro. Début septembre, ils apparaissent pourtant ensemble lors de la rentrée scolaire de leurs enfants. Le 13 novembre 2007, la Cour royale d’Espagne émet un communiqué annonçant avec beaucoup de diplomatie la cessation temporaire de cohabitation des époux…
Jaime de Marichalar reste dans le vaste appartement familial de l’élégant quartier de Salamanca à Madrid, Elena loue une petite maison. Deux ans plus tard, le divorce est prononcé. On sait peu des clauses de celui-ci. Jaime de Marichalar a vendu une partie de son appartement qui était un triplex. Elena s’est acheté un appartement près des arènes de Madrid. Les relations ne sont pas au beau fixe entre eux et généralement réduites au stricte minimum pour l’éducation de leurs enfants.
Le décès de la comtesse douairière de Ripalda a resserré un peu leurs liens. Jaime de Marichalar et Elena n’ont pas officiellement refait leurs vies. Mais l’ex-duc de Lugo s’est toujours montré depuis d’une grande discrétion, sortant uniquement de sa réserve lorsque la presse épinglait un peu trop férocement son fils Felipe et ses facéties de jeune adolescent.
Le prince Kirill de Bulgarie est le premier enfant du roi Siméon et de la reine Margarita à convoler. Il épouse le 15 septembre 1989 en la cathédrale de Palma de Majorque la ravissante Rosario Nadal de Puigdorfila issue de la haute bourgeoisie de l’île. Rosario n’a que 20 ans. Ils s’établissent ensuite à Londres où le prince travaille à la City et où la nouvelle princesse de Bulgarie et de Preslav suit des cours d’histoire de l’art.
Dans la capitale britannique, le couple qui a eu trois enfants Mafalda Cecilia, Olimpia et Tassilo, a noué des liens d’amitié avec lady Helen Windsor, fille du duc de Kent ; avec le couturier Valentino qui devient un intime ou encore avec le prince héritier Haakon et al princesse héritière Mette Marit de Norvège lorsque ceux-ci ont repris des études universitaires dans la capitale britannique.
Quelques temps avant la naissance du prince Tassilo en 2002, de premières rumeurs de crise éclatent, rapidement démenties.
L’été, le couple princier se rend à Palma de Majorque où il retrouve la famille royale espagnole. Rosario est la marraine de la petite Irene, fille de l’infante Cristina.
Bien que mondains car ils assistent aux plus élégantes soirées de Londres et de New York où la princesse accompagne souvent le couturier Valentino, Kirill et Rosario mènent une vie discrète à Londres. La princesse qui a un temps travaillé pour la maison de ventes Christie’s, a ouvert un bureau d’expertise et devient conseillère en art contemporain pour de riches collectionneurs.
En septembre 2009, leur séparation officielle est annoncée sans autre forme de commentaire. Kirill quitte la maison familiale de Londres pour s’installer dans un appartement à quelques pâtés de maisons plus loin. Il ne tarde pas à s’afficher avec une femme d’affaires espagnole Cristina Tunon.
Les ex-époux apparaissent ensemble et côte à côte à Stockholm lors du mariage de Victoria de Suède en juin 2010, on espère une réconciliation mais il n’en sera rien. Kirill et Rosario ont juste conservé des liens amicaux.
Rosario Nadal est devenue directrice-adjointe du plus grand musée d’art contemporain privé de Mexico où elle se rend désormais régulièrement. Elle a refait sa vie avec un photographe tandis que le prince qui a eu plusieurs relations, est aussi célibataire. (Copyright photos : getty images, corbis, Hola, hello, gamma, efe, Point de Vue, anp, Bunte, DR)
marielouise
29 février 2016 @ 07:34
Intéressant de savoir ce que sont devenus par la suite, ces divorcés…
ml
jul
29 février 2016 @ 07:41
Quel énorme travail !
Merci Régine !
Leonor
29 février 2016 @ 12:02
Oui, quel travail ! Cela vaut la peine de prendre le temps nécessaire pour déguster cet article tranquillement, avec plaisir. A défaut de pouvoir rabibocher les personnages sujets de l’article ;-(
Donc, à plus tard.
Agate
29 février 2016 @ 14:57
Tout à fait d’accord avec Leonor, il faut prendre le temps d’apprécier cet article. Grand merci à son auteure.
Anne-Cécile
29 février 2016 @ 07:54
Il existe aussi de très nombreux divorces dans la famille de Habsbourg, notamment dans la descendance des derniers Empereurs.
Je noterai aussi, puisque ce fut le cas notamment de ma grand-mère maternelle, que l’on peut être extrêmement gaie et enthousiaste à la perspective de son union, et le jour de son mariage, sans aimer et même bien connaître son mari !
AUDOUIN
29 février 2016 @ 08:30
@Régine
C’est l’union du duc d’Anjou et de Carmen Martinez Bordiu évidemment qui a été déclarée nulle par l’Eglise catholique le 12 décembre 1986, et non le divorce comme le laisserait supposer la phrase suivante relevée dans la texte ci-dessus:
» Le divorce est prononcé en 1982. Il sera annulé en 1986 par le Vatican. »
AUDOUIN
clementine1
29 février 2016 @ 08:31
si l’on voulait commenter chaque divorce, nous serions encore là à le faire au moins jusqu’à demain.
Noriko
29 février 2016 @ 08:32
Très intéressant cet article…
Robespierre
29 février 2016 @ 09:07
Excellente rétrospective.
Severina
29 février 2016 @ 09:34
Merci, Régine, vous avez beaucoup travaillé pour nous pendant le WE. Des histoires très intéressantes et très bien documentées.
kalistéa
29 février 2016 @ 10:43
époustouflante recapitulation ! Je suis comme marielouise , j’ai pris un petit plaisir à savoir ce qu’étaient devenus ces gens qui ont su , à un moment donné, entrer dans une famille royale et en ont été ejectés souvent par leur faute .
Marie1
29 février 2016 @ 10:46
Bravo pour votre travail, que de recherches pour finaliser cet article.
Charles
29 février 2016 @ 10:51
C’est un peu triste de lire cette série de divorce.
Dans le cas du divorce de l’actuel Comte de Paris et de la Duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, c’est faux de dire qu’il s’agissait d’un mariage arrangé puisque c’est le Prince Henri qui s’est entiché de la Duchesse Marie-Thérèse. Tous les frères et soeurs du prince Henri le confirment volontiers encore aujourd’hui.
A tel point qu’après un premier refus de la Duchesse Marie-Thérèse puisque cette dernière avait un autre prince dans son coeur à cette époque, le prince Henri a du faire quelques mois plus tard une seconde demande en mariage pour que la jeune Duchesse accepte enfin.
Henri était fou de sa fiancée en 1956, là est la vérité.
Dame Tartine
29 février 2016 @ 12:37
J’ai entendu cette version d’autres sources, et je vous crois Charles. C’est pour cela que j’étais indignée quand l’actuel comte de Paris a réussi à obtenir une annulation. Vous avez bien fait de remettre les pendules à l’heure. J’aurais trouvé plus digne une divorce.
Anne-Cécile
29 février 2016 @ 14:55
Si telle est la vérité, alors l’annulation religieuse est incompréhensible……..Sauf à salir le Tribunal ecclésial……..
Véronick
29 février 2016 @ 15:29
Effectivement, vous avez raison Charles, ce que vous venez de décrire est la stricte vérité.
Même si cela déplaît à certains/certaines. La vérité est parfois dure à accepter ! Et pourtant…. Véronick
Mayg
29 février 2016 @ 16:17
Ce n’est pas l’intéressé lui même qui avait dit que le mariage avait été arrangé pour le faire annuler religieusement ?
Stella
29 février 2016 @ 16:32
Et oui, Charles
c’est bien là la vérité, hélas…
Et lorsque l’on sait que c’est avec l’argument du « mariage contraint » que le comte a fait annuler son mariage…
Tout cela est sous le regard de Dieu qui, Seul, sonde les reins et les coeurs…
Claudia
29 février 2016 @ 18:53
Merci Régine pour cet article complet et bien documenté. On peut remarquer que les divorces britanniques, celui de la princesse Margaret à son époque et plus tard celui de Charles et Diana sont ceux qui ont fait couler le plus d’encre….
Claudia
29 février 2016 @ 18:55
j’ai mal placé mon commentaire un peu plus haut…. Concernant la Duchesse de Wurtemberg sait-on à qui elle voulait se fiancer à l’époque ?
Véronick
29 février 2016 @ 11:57
Article long, intéressant et bien documenté. Quel énorme travail !
Grand merci Régine !
Cordialement. Véronick.
Sigismond
29 février 2016 @ 11:59
Étonnante similitude de destins entre Carol de Hohenzollern, roi de Roumanie, et Jacques de Bourbon, duc d’Anjou et de Ségovie.
Pour chacun, un père despotique, l’un qui prétendit remettre son fils « dans le droit chemin dynastique », l’autre qui prétendit lui imposer une renonciation à l’un de ses deux héritages dynastiques, et qui voulut rétrograder ses deux petits-fils en « Excellences » (alors qu’il avait tenu à conduire lui-même la mariée jusqu’à l’autel, au détriment du frère de celle-ci) !
Pour chacun, un mariage religieux (Odessa 1918, Rome 1935), annulé CIVILEMENT par le même tribunal CIVIL roumain (Ilfov, banlieue de Bucarest, 1919 et 1947), mais pas de déclaration de nullité religieuse.
Pour chacun, un remariage CIVIL ultérieur avec une divorcée (1947 dans un hôtel carioque, 1949 dans une mairie tyrolienne).
Néanmoins pour Carol, un mariage intermédiaire en 1921, qui put être religieux du fait de la séparation des Églises russe (Odessa, 1918) et grecque (Athènes, 1921) et semble-t-il, de la désinformation dans laquelle l’Église grecque fut tenue concernant le caractère purement civil de l’annulation de 1919 :
http://rtoacse.free.fr/portfolio/web/princepaul/en/gen.html
« The Greek Orthodox Church had been misinformed that the annulment was only a Civil annulment, never recognized by the Romanian Church. »
Caroline
29 février 2016 @ 12:16
Un grand merci à notre Régine pour la documentation de cet article!
Bien qu’on sache des détails navrants sur les divorces du Gotha, on ne saura jamais les véritables raisons de ces divorces!
Qui a raison, qui a tort? A part des choses graves, on dit que c’est la faute des deux si on est marié pour le meilleur et le pire! De nos jours,on préfère le divorce ‘facile’ à la ‘difficile’ réconciliation avec des compromis entre les deux époux! Pensons aux enfants de ces divorcés souffrant le plus de la mésentente de leurs parents!
framboiz07
29 février 2016 @ 12:38
Quel article copieux ! Merci, Régine .
Je me demandais, où vivait Christina des Pays-Bas & si sa sœur Irène vivait seule .
Dans ces divorces , la différence d’âge intervient aussi , & l’immaturité dans le choix .Certaines unions semblent vouées à l’échec, dès le départ , car trop grande différence sociale : Princesse & circasien , Duchesse & torero …
framboiz07
29 février 2016 @ 15:06
Il y a aussi les statuts »peu clairs » : Les jumeaux Orléans , Clotilde & son époux italien , Juan Carlos & Sofia , Caroline & Ernst-August d’autres peut-être encore, qui préfèrent sauver les apparences &… s’éviter d’autres divorces …Peut-être se retrouveront-ils comme Albert & Paola , pour leurs vieux jours …On peut le leur souhaiter .Mais …
Charles
29 février 2016 @ 17:23
Il y en a bien d’autres encore – même parmi des couples régnants – mais si c’est leur choix, laissons les vivre de cette façon…
framboiz07
1 mars 2016 @ 14:41
Certes, Charles, mais derrière les sourires offerts , on se moque de nous …
Robespierre
29 février 2016 @ 12:45
Quand on voit cette rétrospective, il est difficile de ne pas se dire combien de couples auront divorcé dans ceux qu’on voit convoler ces mois-ci ?. Ceci dit, il peut arriver à tout le monde de se tromper, donc de divorcer, mais les gens qui divorcent deux fois ou plus, cela laisse rêveur.
JAusten
29 février 2016 @ 22:05
cela laisse rêveur effectivement
adriana
29 février 2016 @ 12:50
merci de ce reportage très intéressant !!! bon début d semaine à tous
Cosmo
29 février 2016 @ 14:05
Et bien, voilà qui va faire plaisir à qui se plaignait de ne voir que des unions heureuses sur N&R !
Bravo pour ce travail remarquable, même si un échec n’a rien de réjouissant pour personne.
septentrion
29 février 2016 @ 14:06
Bonjour,
Merci Régine pour ce long article.
Je trouve que Rosario Nadal et le prince de Preslav formaient un beau couple
Ontheroadagain
29 février 2016 @ 14:48
J’ai souvent lu ou entendu dire que l’Infante Cristina d’Espagne avait été poussée au divorce par son père le Roi encore régnant à l’époque, surtout qu’il a été + ou – dit qu’Iñaki Urdangarin continuait à entretenir une relation avec son ex (d’avant son mariage), en + des scandales financiers actuels. Mais l’Infante tient bon (pour l’instant du moins)
Guizmo
29 février 2016 @ 15:06
Merci Régine pour cet énorme travail même si quelque part c’est un peu triste tous ces divorces.
Lady Chatturlante
29 février 2016 @ 15:28
Oh mon Dieu ! Deux sujets (trois en comptant celui-ci) avec des robes de mariées et un sujet sur les divorces ! Je suis dans mon élément. La semaine commence divinement, je suis comblée.
Leonor
3 mars 2016 @ 19:27
Dans une sympathique friperie que je fréquente assidûment, il y a un rayon remarquable entre tous : celui des robes de mariée. Choucroutes, meringues, courtes, longues, virginales ou sexy, claquemurées ou décolletées, il y a de tout.
Mais ce que j’y préfère, c’est le concept même : 1 pour 10 € , et …… 2 pour 15 € !
Un magasin pour vous, Lady Chatturlante .
Myriam
29 février 2016 @ 16:02
Quel beau travail! Merci pour tous ces détails.
Ces mariages me rappellent ces belles photos
et ces personnages tellement beaux.
*Gustave de Montréal
29 février 2016 @ 16:03
savoureuses histoires d’acrobatie d’un lit à l’autre.
Mayg
29 février 2016 @ 16:13
Très bel article, qui a du demandé beaucoup de boulot.
Actarus
29 février 2016 @ 17:23
Mazette, quel boulot ! C’est effectivement « Dynastie » dans toute sa splendeur royale. ;-)
Juste deux petites rectifications, si vous me le permettez. Lorsque la princesse Victoria-Melita de Saxe-Cobourg-Gotha (née princesse d’Édimbourg) épousa Ernest-Louis de Hesse-Darmstadt, celui-ci était déjà grand-duc régnant de Hesse et du Rhin, Louis IV son père étant décédé deux ans plus tôt.
Deuxièment, au lieu de « la princesse Hélène de Roumanie, fille du roi de Grèce » (ce qui sonne étrangement, surtout si on le lit à haute voix), il conviendrait d’écrire « la princesse Hélène de Grèce et de Danemark, fille du roi des Hellènes » (ou « fille du roi Constantin 1er de Grèce », si l’on veut préciser).
Ces deux détails mis à part, surtout pour l’édification du lectorat, je vous fais mes compliments.
Pierre-Yves
29 février 2016 @ 18:54
Article riche et passionnant qui nous rappelle qu’en matière matrimoniale, même si on met beaucoup d’atouts de son côté, aucune réussite n’est garantie.
Merci à Régine de cette belle compilation de l’échec matrimonai :))
Claudia
29 février 2016 @ 18:57
Je suis toujours un peu choquée par les demandes d’annulation des mariages religieux par le Vatican. Surtout que les arguments d’immaturité, ou de mariage célébré sous la contrainte ou la pression familiale me paraissent un peu faibles. Mais après tout ces annulations ont pris de nombreuses années pour être accordées et on ne connait pas tous les tenants et les aboutissants…
kalistéa
1 mars 2016 @ 10:32
vous avez raison Claudia: on ne connait sûrement pas tout!
Dans le cas du divorce civil puis de l’annulation religieuse du mariage du comte de Paris actuel, ce qui me choque c’est que l’épouse ,( une mère de non pas un ou deux , mais de cinq enfants , dont deux handicapés lourds) n’était pas consentante.On lui a imposé d’abord un divorce civil , puis une annulation religieuse ce qui l’a je suppose complêtement démoralisée.cela l’a blessée et cela a blessé les enfants.
Tout cela pour favoriser le remariage complet du prince avec une femme qui doit avoir des qualités je n’en doute pas , mais enfin une divorcée et mère de famille elle aussi!
Entendons-nous bien , je ne suis pas contre le divorce ni même l’annulation religieuse quand il s’agit d’aider des personnes qui sont en souffrance , mais à condition que les deux protagonistes soient d’accord…J’ai toujours pensé que ce qui a été imposé à Marie-Thérèse de Joinville (après beaucoup de temps certes) n’a pas été une bonne action et cela m’a étonnée de la part du Vatican.
framboiz07
1 mars 2016 @ 19:39
Certes , Kalistéa .Cette femme a supporté beaucoup d’avanies , avec dignité et le jour le plus heureux, celui du mariage de Jean , Elle était souffrante & absente, je crois …
petillante
29 février 2016 @ 19:59
Caroline n à pas eu de chance avec junot.elle méritait mieux.il me paraissait si vieux à côté d elle et rainier le soir de ses noces à éclaté en sanglots .
framboiz07
1 mars 2016 @ 14:48
Caroline a été dupée , une jeune fille non connue aurait vécu avec son ami , Elle dut se marier, pour la galerie ,(comme on dit chez moi ) …et divorcer , car monsieur était parti avec Sophie de Habsbourg en Turquie , à New York .Les journaux affichaient les photos …C’était cruel pour la très jeune princesse …Le mariage fut annulé ,mais après la mort de Stefano …
kalistéa
1 mars 2016 @ 19:03
Framboiz07, ce n’était pas Sophie de Habsbourg mais moi aussi j’ai fait erreur avec Marie-Thérèse qui n’est pas Joinville mais Montpensier. On nous pardonnera parce qu’après tout , ce ne sont pas les premiers de nos soucis !
JAusten
29 février 2016 @ 22:04
chapeau Régine ! Quel article ! Mais ça ne fait pas rêver un poil …
beji
29 février 2016 @ 22:58
Charles a raison,dans une interview la duchesse de Montpensier avait dit que le comte de Clermont avait essuyé un refus lors de sa première demande car disait-elle « j’aimais ailleurs »,elle n’a accepté de l’épouser qu’après la seconde demande;par ailleurs dans son livre Diane dit que le prince était tellement amoureux de la duchesse Marie-Thérèse que lors d’une promenade en voiture le prince Henri avait demandé plusieurs fois de s’arrêter et chaque fois il allait téléphoner à sa fiancée.
Concernant l’annulation du mariage des comtes de Clermont,il a été dit que c’est une lettre que feu le comte de Paris aurait écrite peu avant sa mort qui aurait permis à
l’Eglise de prononcer la nullité du mariage;si c’est vrai,je me demande pourquoi il a
attendu aussi longtemps,et s’il était encore lucide lorsqu’il l’a écrite
framboiz07
1 mars 2016 @ 19:47
Attention , Diane est une Wurtemberg …
Mais , sur la photo le prince n’a pas l’air malheureux , non plus …On peut se demander , si tous ces princes se voyaient beaucoup, avant de se marier …
A l’époque , les parents étaient ravis ,quand deux particules s’associaient , mais après, commence la vraie vie , ici , avec des enfants handicapés , cela fut dur .
Le Prince est un artiste , la Princesse est plus dans la réalité .Chez certains , cela dure , chez d’autres , cela casse …
JAY
1 mars 2016 @ 09:56
Vous auriez pu en ajouter d autres, bien sur, comme Marie Louise de Bulgarie et le Prince de LENINGEN, les 2 autres filles de l’ex roi d’Italie, d’une multitude de princes danois et suédois, etc
framboiz07
1 mars 2016 @ 14:49
L’Aga Khan , sa fille, son fils , mais c’est plus courant , chez les Khan …
l'Alsacienne
1 mars 2016 @ 20:01
Quelle documentation, quel travail !
Merci à Madame Salens et à son équipe.
Dans cette galerie de divorces, certains étaient peut-être prévisibles, mais « Amour, amour, quand tu nous tiens….adieu prudence ».
Marguerite
2 mars 2016 @ 04:23
On dirait que les jeunes couples régnants actuellement en Europe s’en tirent bien mieux
que leurs parents ou cousins. Pourvu que ca dure…..