La reine Mathilde a reçu au Palais royal de Bruxelles la femme de lettres Amélie Nothomb, anoblie l’été dernier au rang de baronne par le roi des Belges. (Copyright photo : Palais royal)
Amélie Nothomb est sans doute née avec son chapeau sur la tête .
Est ce de l’ordre de la politesse,du savoir vivre ,du protocole ? A moins que ce ne soit une comédienne qui joue le rôle d’Amélie Nothomb …
Non, du tout, un tel chapeau n’a pas vocation a être porté dans les salons et surtout en présence de la reine qui est d’ailleurs tête nue comme il se doit.
Si elle n’accomplissait pas beaucoup de missions officielles, vous auriez été le premier à critiquer (derrière nanou). Quand elle en accomplit vous vous plaignez aussi, il faut savoir !
Elle veut tout simplement le monopole de sa fonction.
Lors de la messe en souvenir des souverains décédés, elle était seule et cela l’agŕéeait très bien !
Grand nettoyage par le vide …..
Cher Jos,
Si si je vous assure Philippe était bien là, il faut bien regarder la photo, il est a côté de la princesse Léa ou Esméralda.
J’espère que Philippe aura pris la peine de lire les sublimes ouvrages d’Amélie Nothomb dont je suis un grand fan, si du moins il en a compris leurs sens.
Le décor est beau, sauf les systèmes d’ouverture de la fenêtre .Evidemment , le photographe n’a pas su le cacher …
On croirait que la Reine va faire Halloween , avec Amélie ! Mais , Amélie est charmante, sympathique , ça devait être un bon moment , pour les deux .
Amélie vient souvent à Reims & en Champagne, toutes les occasions lui sont bonnes pour faire la publicité
J’avais adoré & lu, presque d’une traite, Stupeurs & tremblements , que je Vous conseille si Vous ne l’avez pas déjà lu !
J’ai beaucoup aimé stupeur et tremblement avant de découvrir que tout était faux dans ce livre.
Hélas, Amélie Nothomb a avancé dans les interview que ce roman était autobiographique, ce qui a été démenti par la firme japonaise qui n’a jamais engagé d’étrangères et par l’ambassade belge au japon.
Elle ne parle d’ailleurs pas un mot de japonais ce qui a été confirmé par des membres de forum sur le japon qui l’ont questionnés en japonais durant des séances de dédicace. Et finalement son récit fait, soit rire, soit rend fous de colère les japonais qui le lisent. Il a même été interdit dans certaines bibliothèques du Japon.
Je pense que c’est bon de le savoir avant de lire Stupeur et tremblement. Sinon la déception est très grande.
J’ai rencontré plusieurs fois Amelie Nothomb. Un de mes proches qui m’accompagnait lors d’une rencontre est japonais. Il a engagé la conversation avec elle laquelle a tout de suite répondu dans la langue. D’après ce proche, son japonais était hésitant comme souvent quand il n’est pas assez pratiqué, mais il avait le mérite d’exister !
Pour preuve, vous avez l’émouvant documentaire de F5 ’Une vie entre deux eaux’ (je vous laisse le soin de trouver le lien) où Amélie Nothomb part au Japon en une sorte de pèlerinage et y retrouve sa nounou qu’elle n’a pas vue depuis sa plus tendre enfance. Elle lui parle évidemment en japonais. Et même si ce n’est pas un japonais littéraire, n’oubliez pas qu’elle a quitté le Japon très jeune.
Pour ma part je l’ai vue et entendue, ce qui n’est pas votre cas. Ne véhiculez pas ce que vous n’avez pas vu.
Voyez vous Auberi, sans le vouloir vous confirmez mes dires ^^^ Amélie Nothomb prétendait avoir été interprète dans une multinationale au Japon. Hors vous confirmez que son japonais est hésitant et qu’il n’avait que le « mérite d’exister ». Pour une interprète, c’est assez surprenant ^^
Pour le lien, il est surement très intéressant mais Amélie Nothomb a elle-même reconnu n’être retournée qu’une fois au Japon depuis son enfance et ce voyage s’était fait plus d’un an APRÈS la sortie de « Stupeur et tremblements ».
Donc, je confirme mon 1er message.
Je rappelle vos propos lors de votre 1er commentaire ci-dessus : « elle ne parle d’ailleurs pas un mot de japonais ». Ce qui est totalement faux !
Il faut savoir reconnaitre ses torts, c’est une preuve d’élégance et d’intelligence.
Pour preuve, voici donc le lien de ce très beau portrait, « Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux ». Pour corroborer mes dires, vers la fin de la vidéo, Amélie Nothomb discute bien avec sa nounou en japonais.
Voyez vous Auberi, mon anglais a juste le mérite d’exister ^^^ Donc, pour moi, je ne parle pas un mot d’anglais. Ceci dit, je ne me suis jamais prétendue interprète.
Savez vous que certaines personnes, parlant japonais (et aimant ce pays), se donnaient les dates des séances de dédicaces d’Amélie Nothomb, juste pour le plaisir de la voir bafouiller lorsqu’ils lui parlaient japonais ?
Et, sur un documentaire, on peut dire : « COUPEZ… Bon sang Amélie, retient un peu ton texte…. Tu avais promis que tu le connaissais par cœur ^^ »
Pour l’élégance et l’intelligence, ma foi, en premier lieu, ce serait bien de ne pas tromper les gens qui achètent une « biographie » alors qu’ils n’achète qu’un roman…
Maintenant, ceci dit, vous avez le droit de l’apprécier.
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @
18:17
Imaginez Aubéri, qu’un romancier à succès japonais, qui se pose en connaisseur de la France, affirme que nous autres avons un litron de rouge directement en intraveineuse dans le bras, une baguette greffée sous le bras et qu’on nous sent venir à des kilomètres à la ronde ??? (d’ailleurs d’où vient cette réputation de malpropreté, très partagée à l’étranger ????)
Agaçant non ? surtout pour les japonais qui aiment la France.. .Sans compter que cela contribuerait à l’incompréhension culturelle entre les deux pays (le cas du japonais qui ne connait rien de la France et dont l’approche du pays est le roman), en brouillant les cartes et en surfant sur des préjugés trop largement acquis.
Un peu comme si une ministre française faisait un rapprochement entre une peuplade d’extrême-asie et des insectes petits et travailleurs…
Enfin moi ce que j’en dis…hein…Elle a raison, Amélie, d’utiliser le hasard de son lieu de naissance (car papa ambassadeur, zut à 2 mois près elle écrivait sur le Portugal, ou sur le Tadjikistan) comme fond de commerce, ça marche, c’est tendance, c’est in !
ambre
22 février 2016 @
16:03
Retour personnel sur Stupeur et Tremblements qui m’a été passé par une amie d’origine japonaise avec ce commentaire : « moi je m’y suis bien retrouvée, et je parie que ce sera ton cas aussi ».
En effet, je me suis vue à chaque page revivre un petit bout d’expérience personnelle. J’ai beaucoup aimé ce livre. Je n’aurais pas pu l’écrire avec autant de talent, mais je m’y suis souvent reconnue.
Conclusion : navrée pour les Japonais qu’il choque, mais il décrit des expériences très proches qu’on peut traverser quand on travaille pour une entreprise japonaise.
A ceci près qu’Amélie Nothomb n’a JAMAIS travaillé dans une entreprise japonaise au Japon.
Et dire qu’elle a vécu tout cela alors que c’est faux, fait d’elle une menteuse. Tout simplement.
Même si c’est le cas, et je n’en suis pas certaine, elle a des informations de première main, parce que ce qu’elle décrit tout au long des pages de ce roman n’est pas du tout invraisemblable, bien au contraire. Donc votre « mensonge » (navrée, mais je ne crois pas vos affirmations) pèse peu lourd si l’on juge le contenu.
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @
13:09
Cela a été prouvé ambre.
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @
18:16
Imaginez ambre, qu’un romancier à succès japonais, qui se pose en connaisseur de la France, affirme que nous autres avons un litron de rouge directement en intraveineuse dans le bras, une baguette greffée sous le bras et qu’on nous sent venir à des kilomètres à la ronde ??? (d’ailleurs d’où vient cette réputation de malpropreté, très partagée à l’étranger ????)
Agaçant non ? Surtout pour les japonais qui aiment la France.. .Sans compter que cela contribuerait à l’incompréhension culturelle entre les deux pays (le cas du japonais qui ne connait rien de la France et dont l’approche du pays est le roman), en brouillant les cartes et en surfant sur des préjugés trop largement acquis.
Un peu comme si une ministre française faisait un rapprochement entre une peuplade d’extrême-asie et des insectes petits et travailleurs…
Enfin moi ce que j’en dis…hein…Elle a raison, Amélie, d’utiliser le hasard de son lieu de naissance (car papa ambassadeur, zut à 2 mois près elle écrivait sur le Portugal, ou sur le Tadjikistan) comme fond de commerce, ça marche, c’est tendance, c’est in !
» Stupeurs et tremblements » est un roman autobiographique écrit par Amélie Nothom et publié en 1999. Le livre présente une partie de sa vie, vécue au Japon lors d’un contrat avec une grande entreprise, Yumimoto. Le roman analyse alors cette expérience, qui dure un an au total. Au lieu d’écrire un roman autobiographique lourd, elle lui donne un style très personnel, incroyablement léger mais à la fois profond et comique.
Cette comicité est importante pour l’auteur car elle permet de gagner la sympathie du lecteur et c’est une façon de prendre le contrôle de la situation. L’ironie utilisée par l’auteur c’est sa manière personnelle de contrôler et d’accepter une période de sa vie que, si elle la prenait sérieusement, elle se serait probablement suicidée à cause des humiliations fréquentes. Le ton comique permet sa « réhabilitation », et montre sa supériorité, sa capacité de se moquer de ce qui avant l’aurait fait beaucoup pleurer.L’autre ton est le satyrique. La satyre, une forme littéraire qui a pour but de corriger les vices des gens, est ici montrée comme des formes rhétoriques telles que : la métaphore, l’hyperbole et la caricature. C’est important de savoir l’objectif de ce ton satyrique : l’auteur ne critique pas le Japon, elle critique le monde de l’entreprise et les abus de pouvoir présents dans ce monde. Avec ces figures rhétoriques, elle réussit à exprimer son indignation et à nous faire vraiment voir, avec un nouveau regard tout le microcosme des grandes entreprises. Par exemple, on peut deviner l’hyperbole, l’exagération dans des descriptions des lieux de travail. Ces lieux de travail paraissent plutôt des lieux de torture, où une personne doit souffrir « pour le bien commun de l’entreprise ». Même y parviennent des « crimes » , comme le viol émotionnel de Fubuki par son supérieur. Les situations et les personnages se dévoilent grâce à des caricatures ironiques. Presque tout le monde est caricaturisé : Fubuki, la froide beauté parfaite ; M. Omochi, présenté comme « une balle de graisse vivante » ; le détestable M. Soito… Même le vice-président est caricaturisé, il est presque divinisé par Amélie.Les restantes situations sont décrites par des métaphores, qui ont pour but de dévaloriser ce qui est train d’être comparé. Un fois encore, l’auteur prend le contrôle de la situation. Une autre caractéristique du monde du travail au Japon, c’est l’hiérarchie rigide. Chaque employé a une place exacte dans la pyramide et il est conscient de sa `place. Il y a ceux qui dominent et ceux qui sont dominés. Amélie appartient théoriquement au dernier groupe. Cependant, avec son ironie efficace et impitoyable, elle devient une « dominatrice » car elle se montre supérieure à tout ce qui vient de lui arriver. Elle ne prend pas ses humiliations au sérieux. C’est à travers de ce contrôle de son passé, de soi-même, qu’elle réussit à renverser les rapports de pouvoir. Autrefois, elle était une simple subordonnée. Maintenant, elle la « reine » de son territoire. Par exemple, cette situation est montrée quand Amélie est nommée « dame pipi » dans l’entreprise. À cause de sa nouvelle fonction, elle doit nettoyer et surveiller les toilettes, aussi bien celles des femmes que celles des hommes. Or, il est évident que la présence d’une femme, occidentale en plus, dans les toilettes des hommes va les intimider, et il y en a quelques-uns qui laissent d’y aller à cause d’elle. On voit ici comment un travail qui apparemment serait l’humiliation absolue pour elle, se transforme en une situation complètement différente : Amélie est celle qui contrôle, celle qui domine ses supérieurs. Elle est donc, la supérieure à eux.
J Je crois qu’un autre but de ce roman est celui de condamner le mauvais traitement des femmes dans le lieu de travail. Les entreprises sont très souvent misogynes : les femmes gagnent parfois moins salaire que les hommes, elles souffrent plus qu’eux pour avoir une promotion. C’est une situation terriblement injuste et Amélie le vit à la première personne. Mais, comme avant, au lieu de présenter un traité lourd sur les traitement des femmes, elle donne au roman un ton moqueur pour bien expliciter l’injustice existante. Avec cette ironie divertissante mais « coupante » elle exagère un peu la situation afin que nous puissions voir et comprendre bien ce qui se passe vraiment. En plus, de cette façon, un autre rôle très important est donné à l’auteur : celui de juge. Elle peut juger tout ce qu’elle veut car elle est la narratrice et c’est son passé ce qu’elle est en train de raconter, pas quelqu’un d’autre.
En conclusion, il s’agit d’un roman très amusant, efficace et satirique qui présente une position contraire au monde injuste de l’entreprise, ses vices, ses abus de pouvoir, sa misogynie, son autorité et sa répression des « prises d’initiatives ». Car dans ce monde, il faut seulement obéir. Il n’y a aucune individualité, tout y est collectif. Un roman fabuleux , sans doute. »
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @
13:12
» Stupeurs et tremblements » est un roman autobiographique écrit par Amélie Nothom et publié en 1999. Le livre présente une partie de sa vie, vécue au Japon lors d’un contrat avec une grande entreprise, Yumimoto.
——–
Le mot autobiographique est de trop puisqu’elle n’a pas travaillé pour cette entreprise et n’est pas allée au Japon (confirmé par l’ambassade de Belgique au Japon).
Jeanne
24 février 2016 @
20:15
Marie, permettez mais « roman autobiographique » signifie bien qu’il s’agit d’une fiction (roman) présentée comme une autobiographie.
Il existe aussi des autobiographies romancées où l’essentiel est la vie de l’auteur, mais où tout n’est pas à prendre au pied de la lettre.
Quant à Amélie-Fabienne, bien sûr qu’elle a vécu au Japon : son père y était ambassadeur!
Wiki nous dit : « Son père est le baron Patrick Nothomb, diplomate belge. Peu après la naissance de Fabienne, il sert entre 1968 et 1972 comme consul général à Ōsaka au Japon avant d’être en poste à Pékin, New York, au Bangladesh et en Birmanie. En 1980, il rejoint la Belgique comme directeur d’Asie au ministère des Affaires étrangères avant de reprendre entre 1985 et 2001 une activité d’ambassadeur, notamment au Japon de 1988 à 1997. »
Son père est d’ailleurs un des rares étrangers à avoir été admis comme interprète de Nô
« Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique au Japon, est l’un des rares étrangers à être devenu expert de nô. Il vient une fois par semaine à la maison Kanze pour ses répétitions de chant,… » http://www.lexpress.fr/informations/le-maitre-du-no-et-ses-eleves_624658.html
Damien B.
21 février 2016 @
17:44
Framboiz07, les huisseries sont sobres dans cette partie fonctionnelle du palais royal (il s’agit de l’aile gauche un peu en demi fer-à-cheval), les crémones ont en effet été laissées à nu et présentent cet aspect brut car la fonte y a été laissée en l’état, ce qui n’est pas le cas des salons d’apparat par exemple où les éléments fonctionnels sont plus soignés sans pour autant verser dans le luxe tapageur.
De manière générale le palais royal offre au regard des éléments décoratifs relativement modestes en accord avec les goûts de Léopold II ami du grandiose, mais pas du clinquant.
Ah, ces chapeaux ! J’espère que madame Nothomb n’a pas la même modiste !
Quoique, elles s’en tiennent chacune à leur modiste . Pas de concurrence pour les 2 ardennaises.
Savez-vous qu’il existe près d’Arlon, un petit village qui s’appelle Nothomb. Village d’où est originaire Amélie .
Mon père est allé « au petit château » pour son service militaire (les Belges comprendront) avec l’oncle d’Amélie (née Fabienne), Charles-Ferdinand devenu ministre.
Amélie Nothomb, née sous le nom de Fabienne Claire Nothomb le 9 juillet 1966 à Etterbeek, Bruxelles, est une femme de lettres belge francophone.
Auteur prolifique internationalement connue, elle demeure depuis Hygiène de l’assassin, best-seller mondial, une figure prééminente de la littérature francophone contemporaine, traduite dans de nombreuses langues, suscitant la controverse1 autant que l’admiration2, et lauréate du prix de Flore en 2007 et du grand prix du roman de l’Académie française en 1999.
Ses romans, décrits comme une intertextualité entre la littérature japonaise médiévale et la littérature occidentale, évoquent des thèmes comme le sens de la vie et de la condition humaine, le métier d’écrivain — ils mettent également en scène un personnage de l’écrivain présenté comme autobiographique — ou encore le suicide amoureux. Depuis ses débuts en 1992, elle publie exactement un ouvrage par an.
Amélie Nothomb … j’ai apprécié certains de ses livres dont stupeur et tremblements et d’autres beaucoup moins. On ne peut lui enlever son côté « original » …
Régine, à part Annie Cordy , Amélie, Eddy Merckx, Votre cosmonaute (?) y a t’il d’autres barons ou baronnes célèbres? Adamo est trop italien pour l’être ?
Il y a aussi donc le vicomte Dirk Frimout, Albert Frère,Peter Piot d’Onusida, Els Witte rectrice de l’université VUB, Salvatore Adamo, Jacques Rogge du CIO, le chanteur néerlandophone Will Tura, Franck Dewinne aussi astronaute, la juge Françosie Tulkens,…
Merci Régine ,je ne me souvenais plus pour Adamo, par contre pour Annie Cordy, la nouvelle a dépassé la frontière , qui bientôt va être se trouver dans mon village, car celui-ci risque d’être relié au village, directement frontalier , qui se nomme Regniowez , près de Cul des Sarts , sur la route de Couvin & de Chimay !
A Regniowez , a vécu le Prieur Desmarais , fils bâtard de Louis XV & aussi le Père Bonaventure Feuillen ,artiste , graveur, peintre & ami de Hergé, cité ,d’ailleurs, dans une des biographies de Celui-ci .Il faisait des bains en naturiste , près de l’abbaye de Scourmont …
Bon,bon,petite censure pour mon innocent commentaire.
Je me borne donc à féliciter Amélie pour son titre gagné au fil de la plume,ce qui vaut bien le fil de l’épée !
C’est un titre qu’elle ne doit qu’à son talent et le roi a eu bien raison de distinguer sa brillante compatriote et …sujette .
Il est effarant que la baronne se soit présentée, ou soit demeurée, « coiffée » en présence de La:/Sa souveraine ! J’ai eu l’occasion de, la voir, rencontrer, et lui parler, lors du baptême, à Lille de « sa géante ». comment a t’elle pu commettre un tel impair protocolaire ? A ses côtés, S.M. Mathilde est la simplicité et la décontraction mêmes…
Il n’y a pas d’impair protocolaire. Seuls les messieurs doivent retirer leur chapeau, pas les dames. Chez les dames, le couvre-chef fait en quelque sorte partie de la coiffure ou de la tenue, si on veut… ;-)
Fabienne, baronne Nothomb est une cousine au 8e degré de Mathilde d’Udekem d’Acoz, reine des belges.
En effet, Jean Baptiste Coppieters, seigneur de ‘t Wallant et son épouse Jeanne Thérèse de Steelant, ainsi que Jean Bernard van Zuylen van Nyevelt et son épouse Isabelle Marie Claire du Bois et aussi Louis Emmanuel Le Gillon, baron de Basseghem et son épouse Catherine Wynckelman
sont en même temps
des ancêtres à la 8e génération de Mathilde d’Udekem d’Acoz, reine des belges
des ancêtres à la 8e génération de Fabienne, baronne Nothomb
Il y a une erreur de protocole indéniable, c’est la tenue noire, en plus pas assez élégante.En effet, voici ce que recommande l’Association de la Noblesse comme tenue vestimentaire lors d’une réception ou d’une audience du Roi ou de la Reine : « Pour les dames, la robe longue de soirée ou la robe d’après-midi suivant les cas et sauf indication contraire. (…)En aucun cas, ni le jour, ni le soir, elles ne mettront une robe noire et si portant un deuil encore récent, elles ne peuvent se dispenser d’assister à la réception ou à la cérémonie, elles mettront une robe blanche, mauve ou grise. »
La malheureuse Amélie ne gagne pas à se confronter à la très belle reine Mathilde. Quant à son chapeau, il me semble en laine ou en feutre, plus adapté à l’extérieur, et elle aurait donc mieux fait de le laisser au vestiaire. Enfin, elles sont toutes les deux souriantes, c’est déjà ça !
Baboula
20 février 2016 @ 13:17
Amélie Nothomb est sans doute née avec son chapeau sur la tête .
Est ce de l’ordre de la politesse,du savoir vivre ,du protocole ? A moins que ce ne soit une comédienne qui joue le rôle d’Amélie Nothomb …
Douceline
13 janvier 2017 @ 06:40
Non, du tout, un tel chapeau n’a pas vocation a être porté dans les salons et surtout en présence de la reine qui est d’ailleurs tête nue comme il se doit.
COLETTE C.
20 février 2016 @ 14:10
J’apprécie l’humour d’Amélie, je ne manque aucun de ses livres !
j21
20 février 2016 @ 14:13
La reine Mathilde m’agace à être tous les jours en représentation. Cette boulimie est suspecte à mes yeux. Que veut-elle prouver?
bernadette
21 février 2016 @ 11:51
Voyons, j21, la reine Mathilde ne fait rien, tout le monde le sait ! lol
Vous faites de l’humour ? j’ aime mieux ça !
Mayg
21 février 2016 @ 12:49
Si elle n’accomplissait pas beaucoup de missions officielles, vous auriez été le premier à critiquer (derrière nanou). Quand elle en accomplit vous vous plaignez aussi, il faut savoir !
meiko
21 février 2016 @ 16:48
Tous les jours en représentation??? Mathilde fait son job. C’est tout.
jos
21 février 2016 @ 16:48
Elle veut tout simplement le monopole de sa fonction.
Lors de la messe en souvenir des souverains décédés, elle était seule et cela l’agŕéeait très bien !
Grand nettoyage par le vide …..
Guy Martin
22 février 2016 @ 21:17
Cher Jos,
Si si je vous assure Philippe était bien là, il faut bien regarder la photo, il est a côté de la princesse Léa ou Esméralda.
J’espère que Philippe aura pris la peine de lire les sublimes ouvrages d’Amélie Nothomb dont je suis un grand fan, si du moins il en a compris leurs sens.
Nathetvoila
21 février 2016 @ 17:39
Vous préféreriez complimenter sa discrétion voire son absence ?
framboiz07
20 février 2016 @ 14:17
Le décor est beau, sauf les systèmes d’ouverture de la fenêtre .Evidemment , le photographe n’a pas su le cacher …
On croirait que la Reine va faire Halloween , avec Amélie ! Mais , Amélie est charmante, sympathique , ça devait être un bon moment , pour les deux .
Amélie vient souvent à Reims & en Champagne, toutes les occasions lui sont bonnes pour faire la publicité
J’avais adoré & lu, presque d’une traite, Stupeurs & tremblements , que je Vous conseille si Vous ne l’avez pas déjà lu !
framboiz07
21 février 2016 @ 10:23
Pardon , la publicité du breuvage , qu’Elle a l’air de beaucoup apprécier & …consommer !
Marie de Bourgogne
21 février 2016 @ 14:34
J’ai beaucoup aimé stupeur et tremblement avant de découvrir que tout était faux dans ce livre.
Hélas, Amélie Nothomb a avancé dans les interview que ce roman était autobiographique, ce qui a été démenti par la firme japonaise qui n’a jamais engagé d’étrangères et par l’ambassade belge au japon.
Elle ne parle d’ailleurs pas un mot de japonais ce qui a été confirmé par des membres de forum sur le japon qui l’ont questionnés en japonais durant des séances de dédicace. Et finalement son récit fait, soit rire, soit rend fous de colère les japonais qui le lisent. Il a même été interdit dans certaines bibliothèques du Japon.
Je pense que c’est bon de le savoir avant de lire Stupeur et tremblement. Sinon la déception est très grande.
Cordialement
marielouise
22 février 2016 @ 07:28
Merci Marie de Bourgogne…c’est le seul livre que j’ai apprécié de cette auteur!
ml
Auberi
22 février 2016 @ 08:54
J’ai rencontré plusieurs fois Amelie Nothomb. Un de mes proches qui m’accompagnait lors d’une rencontre est japonais. Il a engagé la conversation avec elle laquelle a tout de suite répondu dans la langue. D’après ce proche, son japonais était hésitant comme souvent quand il n’est pas assez pratiqué, mais il avait le mérite d’exister !
Pour preuve, vous avez l’émouvant documentaire de F5 ’Une vie entre deux eaux’ (je vous laisse le soin de trouver le lien) où Amélie Nothomb part au Japon en une sorte de pèlerinage et y retrouve sa nounou qu’elle n’a pas vue depuis sa plus tendre enfance. Elle lui parle évidemment en japonais. Et même si ce n’est pas un japonais littéraire, n’oubliez pas qu’elle a quitté le Japon très jeune.
Pour ma part je l’ai vue et entendue, ce qui n’est pas votre cas. Ne véhiculez pas ce que vous n’avez pas vu.
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 15:13
Merci Auberi.
Ce que vous narrez correspond à ce que j’ai lu.
Marie de Bourgogne
22 février 2016 @ 15:55
Voyez vous Auberi, sans le vouloir vous confirmez mes dires ^^^ Amélie Nothomb prétendait avoir été interprète dans une multinationale au Japon. Hors vous confirmez que son japonais est hésitant et qu’il n’avait que le « mérite d’exister ». Pour une interprète, c’est assez surprenant ^^
Pour le lien, il est surement très intéressant mais Amélie Nothomb a elle-même reconnu n’être retournée qu’une fois au Japon depuis son enfance et ce voyage s’était fait plus d’un an APRÈS la sortie de « Stupeur et tremblements ».
Donc, je confirme mon 1er message.
Auberi
23 février 2016 @ 13:14
Je rappelle vos propos lors de votre 1er commentaire ci-dessus : « elle ne parle d’ailleurs pas un mot de japonais ». Ce qui est totalement faux !
Il faut savoir reconnaitre ses torts, c’est une preuve d’élégance et d’intelligence.
Pour preuve, voici donc le lien de ce très beau portrait, « Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux ». Pour corroborer mes dires, vers la fin de la vidéo, Amélie Nothomb discute bien avec sa nounou en japonais.
http://www.dailymotion.com/video/x150r4b_amelie-nothomb-une-vie-entre-deux-eaux_shortfilms
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @ 13:08
Voyez vous Auberi, mon anglais a juste le mérite d’exister ^^^ Donc, pour moi, je ne parle pas un mot d’anglais. Ceci dit, je ne me suis jamais prétendue interprète.
Savez vous que certaines personnes, parlant japonais (et aimant ce pays), se donnaient les dates des séances de dédicaces d’Amélie Nothomb, juste pour le plaisir de la voir bafouiller lorsqu’ils lui parlaient japonais ?
Et, sur un documentaire, on peut dire : « COUPEZ… Bon sang Amélie, retient un peu ton texte…. Tu avais promis que tu le connaissais par cœur ^^ »
Pour l’élégance et l’intelligence, ma foi, en premier lieu, ce serait bien de ne pas tromper les gens qui achètent une « biographie » alors qu’ils n’achète qu’un roman…
Maintenant, ceci dit, vous avez le droit de l’apprécier.
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @ 18:17
Imaginez Aubéri, qu’un romancier à succès japonais, qui se pose en connaisseur de la France, affirme que nous autres avons un litron de rouge directement en intraveineuse dans le bras, une baguette greffée sous le bras et qu’on nous sent venir à des kilomètres à la ronde ??? (d’ailleurs d’où vient cette réputation de malpropreté, très partagée à l’étranger ????)
Agaçant non ? surtout pour les japonais qui aiment la France.. .Sans compter que cela contribuerait à l’incompréhension culturelle entre les deux pays (le cas du japonais qui ne connait rien de la France et dont l’approche du pays est le roman), en brouillant les cartes et en surfant sur des préjugés trop largement acquis.
Un peu comme si une ministre française faisait un rapprochement entre une peuplade d’extrême-asie et des insectes petits et travailleurs…
Enfin moi ce que j’en dis…hein…Elle a raison, Amélie, d’utiliser le hasard de son lieu de naissance (car papa ambassadeur, zut à 2 mois près elle écrivait sur le Portugal, ou sur le Tadjikistan) comme fond de commerce, ça marche, c’est tendance, c’est in !
ambre
22 février 2016 @ 16:03
Retour personnel sur Stupeur et Tremblements qui m’a été passé par une amie d’origine japonaise avec ce commentaire : « moi je m’y suis bien retrouvée, et je parie que ce sera ton cas aussi ».
En effet, je me suis vue à chaque page revivre un petit bout d’expérience personnelle. J’ai beaucoup aimé ce livre. Je n’aurais pas pu l’écrire avec autant de talent, mais je m’y suis souvent reconnue.
Conclusion : navrée pour les Japonais qu’il choque, mais il décrit des expériences très proches qu’on peut traverser quand on travaille pour une entreprise japonaise.
Marie de Bourgogne
23 février 2016 @ 09:06
A ceci près qu’Amélie Nothomb n’a JAMAIS travaillé dans une entreprise japonaise au Japon.
Et dire qu’elle a vécu tout cela alors que c’est faux, fait d’elle une menteuse. Tout simplement.
ambre
23 février 2016 @ 23:12
Même si c’est le cas, et je n’en suis pas certaine, elle a des informations de première main, parce que ce qu’elle décrit tout au long des pages de ce roman n’est pas du tout invraisemblable, bien au contraire. Donc votre « mensonge » (navrée, mais je ne crois pas vos affirmations) pèse peu lourd si l’on juge le contenu.
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @ 13:09
Cela a été prouvé ambre.
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @ 18:16
Imaginez ambre, qu’un romancier à succès japonais, qui se pose en connaisseur de la France, affirme que nous autres avons un litron de rouge directement en intraveineuse dans le bras, une baguette greffée sous le bras et qu’on nous sent venir à des kilomètres à la ronde ??? (d’ailleurs d’où vient cette réputation de malpropreté, très partagée à l’étranger ????)
Agaçant non ? Surtout pour les japonais qui aiment la France.. .Sans compter que cela contribuerait à l’incompréhension culturelle entre les deux pays (le cas du japonais qui ne connait rien de la France et dont l’approche du pays est le roman), en brouillant les cartes et en surfant sur des préjugés trop largement acquis.
Un peu comme si une ministre française faisait un rapprochement entre une peuplade d’extrême-asie et des insectes petits et travailleurs…
Enfin moi ce que j’en dis…hein…Elle a raison, Amélie, d’utiliser le hasard de son lieu de naissance (car papa ambassadeur, zut à 2 mois près elle écrivait sur le Portugal, ou sur le Tadjikistan) comme fond de commerce, ça marche, c’est tendance, c’est in !
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 20:22
Marie de Bourgogne,
Amélie écrit des romans.
Marie de Bourgogne
23 février 2016 @ 09:03
Sauf qu’elle a prétendu que c’était une biographie.
Dominique-Gibbs
23 février 2016 @ 18:00
Voici ce que j’en lis :
»
Lucia Branco, 2º Bachillerato A a écrit:
» Stupeurs et tremblements » est un roman autobiographique écrit par Amélie Nothom et publié en 1999. Le livre présente une partie de sa vie, vécue au Japon lors d’un contrat avec une grande entreprise, Yumimoto. Le roman analyse alors cette expérience, qui dure un an au total. Au lieu d’écrire un roman autobiographique lourd, elle lui donne un style très personnel, incroyablement léger mais à la fois profond et comique.
Cette comicité est importante pour l’auteur car elle permet de gagner la sympathie du lecteur et c’est une façon de prendre le contrôle de la situation. L’ironie utilisée par l’auteur c’est sa manière personnelle de contrôler et d’accepter une période de sa vie que, si elle la prenait sérieusement, elle se serait probablement suicidée à cause des humiliations fréquentes. Le ton comique permet sa « réhabilitation », et montre sa supériorité, sa capacité de se moquer de ce qui avant l’aurait fait beaucoup pleurer.L’autre ton est le satyrique. La satyre, une forme littéraire qui a pour but de corriger les vices des gens, est ici montrée comme des formes rhétoriques telles que : la métaphore, l’hyperbole et la caricature. C’est important de savoir l’objectif de ce ton satyrique : l’auteur ne critique pas le Japon, elle critique le monde de l’entreprise et les abus de pouvoir présents dans ce monde. Avec ces figures rhétoriques, elle réussit à exprimer son indignation et à nous faire vraiment voir, avec un nouveau regard tout le microcosme des grandes entreprises. Par exemple, on peut deviner l’hyperbole, l’exagération dans des descriptions des lieux de travail. Ces lieux de travail paraissent plutôt des lieux de torture, où une personne doit souffrir « pour le bien commun de l’entreprise ». Même y parviennent des « crimes » , comme le viol émotionnel de Fubuki par son supérieur. Les situations et les personnages se dévoilent grâce à des caricatures ironiques. Presque tout le monde est caricaturisé : Fubuki, la froide beauté parfaite ; M. Omochi, présenté comme « une balle de graisse vivante » ; le détestable M. Soito… Même le vice-président est caricaturisé, il est presque divinisé par Amélie.Les restantes situations sont décrites par des métaphores, qui ont pour but de dévaloriser ce qui est train d’être comparé. Un fois encore, l’auteur prend le contrôle de la situation. Une autre caractéristique du monde du travail au Japon, c’est l’hiérarchie rigide. Chaque employé a une place exacte dans la pyramide et il est conscient de sa `place. Il y a ceux qui dominent et ceux qui sont dominés. Amélie appartient théoriquement au dernier groupe. Cependant, avec son ironie efficace et impitoyable, elle devient une « dominatrice » car elle se montre supérieure à tout ce qui vient de lui arriver. Elle ne prend pas ses humiliations au sérieux. C’est à travers de ce contrôle de son passé, de soi-même, qu’elle réussit à renverser les rapports de pouvoir. Autrefois, elle était une simple subordonnée. Maintenant, elle la « reine » de son territoire. Par exemple, cette situation est montrée quand Amélie est nommée « dame pipi » dans l’entreprise. À cause de sa nouvelle fonction, elle doit nettoyer et surveiller les toilettes, aussi bien celles des femmes que celles des hommes. Or, il est évident que la présence d’une femme, occidentale en plus, dans les toilettes des hommes va les intimider, et il y en a quelques-uns qui laissent d’y aller à cause d’elle. On voit ici comment un travail qui apparemment serait l’humiliation absolue pour elle, se transforme en une situation complètement différente : Amélie est celle qui contrôle, celle qui domine ses supérieurs. Elle est donc, la supérieure à eux.
J Je crois qu’un autre but de ce roman est celui de condamner le mauvais traitement des femmes dans le lieu de travail. Les entreprises sont très souvent misogynes : les femmes gagnent parfois moins salaire que les hommes, elles souffrent plus qu’eux pour avoir une promotion. C’est une situation terriblement injuste et Amélie le vit à la première personne. Mais, comme avant, au lieu de présenter un traité lourd sur les traitement des femmes, elle donne au roman un ton moqueur pour bien expliciter l’injustice existante. Avec cette ironie divertissante mais « coupante » elle exagère un peu la situation afin que nous puissions voir et comprendre bien ce qui se passe vraiment. En plus, de cette façon, un autre rôle très important est donné à l’auteur : celui de juge. Elle peut juger tout ce qu’elle veut car elle est la narratrice et c’est son passé ce qu’elle est en train de raconter, pas quelqu’un d’autre.
En conclusion, il s’agit d’un roman très amusant, efficace et satirique qui présente une position contraire au monde injuste de l’entreprise, ses vices, ses abus de pouvoir, sa misogynie, son autorité et sa répression des « prises d’initiatives ». Car dans ce monde, il faut seulement obéir. Il n’y a aucune individualité, tout y est collectif. Un roman fabuleux , sans doute. »
Marie de Bourgogne
24 février 2016 @ 13:12
» Stupeurs et tremblements » est un roman autobiographique écrit par Amélie Nothom et publié en 1999. Le livre présente une partie de sa vie, vécue au Japon lors d’un contrat avec une grande entreprise, Yumimoto.
——–
Le mot autobiographique est de trop puisqu’elle n’a pas travaillé pour cette entreprise et n’est pas allée au Japon (confirmé par l’ambassade de Belgique au Japon).
Jeanne
24 février 2016 @ 20:15
Marie, permettez mais « roman autobiographique » signifie bien qu’il s’agit d’une fiction (roman) présentée comme une autobiographie.
Il existe aussi des autobiographies romancées où l’essentiel est la vie de l’auteur, mais où tout n’est pas à prendre au pied de la lettre.
Quant à Amélie-Fabienne, bien sûr qu’elle a vécu au Japon : son père y était ambassadeur!
Wiki nous dit : « Son père est le baron Patrick Nothomb, diplomate belge. Peu après la naissance de Fabienne, il sert entre 1968 et 1972 comme consul général à Ōsaka au Japon avant d’être en poste à Pékin, New York, au Bangladesh et en Birmanie. En 1980, il rejoint la Belgique comme directeur d’Asie au ministère des Affaires étrangères avant de reprendre entre 1985 et 2001 une activité d’ambassadeur, notamment au Japon de 1988 à 1997. »
Son père est d’ailleurs un des rares étrangers à avoir été admis comme interprète de Nô
« Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique au Japon, est l’un des rares étrangers à être devenu expert de nô. Il vient une fois par semaine à la maison Kanze pour ses répétitions de chant,… » http://www.lexpress.fr/informations/le-maitre-du-no-et-ses-eleves_624658.html
Damien B.
21 février 2016 @ 17:44
Framboiz07, les huisseries sont sobres dans cette partie fonctionnelle du palais royal (il s’agit de l’aile gauche un peu en demi fer-à-cheval), les crémones ont en effet été laissées à nu et présentent cet aspect brut car la fonte y a été laissée en l’état, ce qui n’est pas le cas des salons d’apparat par exemple où les éléments fonctionnels sont plus soignés sans pour autant verser dans le luxe tapageur.
De manière générale le palais royal offre au regard des éléments décoratifs relativement modestes en accord avec les goûts de Léopold II ami du grandiose, mais pas du clinquant.
marielouise
20 février 2016 @ 14:37
Quel choc d’élégance….la sorcière et la Mamy!!!!
ml
Danielle
21 février 2016 @ 12:13
Marie Louise, le terme de « sorcière » est particulièrement adapté !
jos
20 février 2016 @ 17:11
Ah, ces chapeaux ! J’espère que madame Nothomb n’a pas la même modiste !
Quoique, elles s’en tiennent chacune à leur modiste . Pas de concurrence pour les 2 ardennaises.
Savez-vous qu’il existe près d’Arlon, un petit village qui s’appelle Nothomb. Village d’où est originaire Amélie .
Dominique-Gibbs
21 février 2016 @ 09:57
jos,
Réponse affirmative étant moi-même ardennaise.
Mon père est allé « au petit château » pour son service militaire (les Belges comprendront) avec l’oncle d’Amélie (née Fabienne), Charles-Ferdinand devenu ministre.
Jeanne
22 février 2016 @ 06:30
Fabienne est sa soeur. L’écrivain se prénomme bien Amélie.
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 15:16
Jeanne,
Ou Wiki a tout faux…
Amélie Nothomb, née sous le nom de Fabienne Claire Nothomb le 9 juillet 1966 à Etterbeek, Bruxelles, est une femme de lettres belge francophone.
Auteur prolifique internationalement connue, elle demeure depuis Hygiène de l’assassin, best-seller mondial, une figure prééminente de la littérature francophone contemporaine, traduite dans de nombreuses langues, suscitant la controverse1 autant que l’admiration2, et lauréate du prix de Flore en 2007 et du grand prix du roman de l’Académie française en 1999.
Ses romans, décrits comme une intertextualité entre la littérature japonaise médiévale et la littérature occidentale, évoquent des thèmes comme le sens de la vie et de la condition humaine, le métier d’écrivain — ils mettent également en scène un personnage de l’écrivain présenté comme autobiographique — ou encore le suicide amoureux. Depuis ses débuts en 1992, elle publie exactement un ouvrage par an.
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 15:18
… et Guyard serait aussi dans l’erreur…
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 20:21
J’ai lu Juliette et André comme soeur et frère.
Jeanne
23 février 2016 @ 12:11
Mea Culpa, je me suis trompée.
Et j’ai appris :)
Dominique-Gibbs
23 février 2016 @ 18:01
Pas de problème Jeanne !
Cdlt,
Anastasia A
20 février 2016 @ 20:22
Amélie Nothomb … j’ai apprécié certains de ses livres dont stupeur et tremblements et d’autres beaucoup moins. On ne peut lui enlever son côté « original » …
limaya
21 février 2016 @ 06:20
Sous son grand chapeau ! ! !une seconde tata yoyo
Cosmo
21 février 2016 @ 18:12
Très drôle, limaya !
Jean Pierre
21 février 2016 @ 10:25
Deux profs de Poudlard ?
framboiz07
21 février 2016 @ 10:26
Régine, à part Annie Cordy , Amélie, Eddy Merckx, Votre cosmonaute (?) y a t’il d’autres barons ou baronnes célèbres? Adamo est trop italien pour l’être ?
Régine
21 février 2016 @ 22:08
Il y a aussi donc le vicomte Dirk Frimout, Albert Frère,Peter Piot d’Onusida, Els Witte rectrice de l’université VUB, Salvatore Adamo, Jacques Rogge du CIO, le chanteur néerlandophone Will Tura, Franck Dewinne aussi astronaute, la juge Françosie Tulkens,…
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 09:31
Merci Régine car Salvatore Adamo est aussi Belge qu’Italien !
framboiz07
22 février 2016 @ 23:40
Merci Régine ,je ne me souvenais plus pour Adamo, par contre pour Annie Cordy, la nouvelle a dépassé la frontière , qui bientôt va être se trouver dans mon village, car celui-ci risque d’être relié au village, directement frontalier , qui se nomme Regniowez , près de Cul des Sarts , sur la route de Couvin & de Chimay !
A Regniowez , a vécu le Prieur Desmarais , fils bâtard de Louis XV & aussi le Père Bonaventure Feuillen ,artiste , graveur, peintre & ami de Hergé, cité ,d’ailleurs, dans une des biographies de Celui-ci .Il faisait des bains en naturiste , près de l’abbaye de Scourmont …
Mary
21 février 2016 @ 12:15
Bon,bon,petite censure pour mon innocent commentaire.
Je me borne donc à féliciter Amélie pour son titre gagné au fil de la plume,ce qui vaut bien le fil de l’épée !
C’est un titre qu’elle ne doit qu’à son talent et le roi a eu bien raison de distinguer sa brillante compatriote et …sujette .
Zeugma
21 février 2016 @ 15:01
Régine mériterait bien un titre de baronne et même de comtesse.
marielouise
22 février 2016 @ 07:30
Très juste Zeugma!
ml
Philippe Gain d'Enquin
21 février 2016 @ 15:03
Il est effarant que la baronne se soit présentée, ou soit demeurée, « coiffée » en présence de La:/Sa souveraine ! J’ai eu l’occasion de, la voir, rencontrer, et lui parler, lors du baptême, à Lille de « sa géante ». comment a t’elle pu commettre un tel impair protocolaire ? A ses côtés, S.M. Mathilde est la simplicité et la décontraction mêmes…
Roxane
22 février 2016 @ 12:16
Il n’y a pas d’impair protocolaire. Seuls les messieurs doivent retirer leur chapeau, pas les dames. Chez les dames, le couvre-chef fait en quelque sorte partie de la coiffure ou de la tenue, si on veut… ;-)
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 15:18
Roxane,
Vous m’avez devancée.
Merci pour votre excellente réponse.
aubert
24 février 2016 @ 23:04
madame Nothomb se prend peut-être pour une Grande d’Espagne
Guyard
21 février 2016 @ 18:10
Parenté entre la baronne et la reine :
Fabienne, baronne Nothomb est une cousine au 8e degré de Mathilde d’Udekem d’Acoz, reine des belges.
En effet, Jean Baptiste Coppieters, seigneur de ‘t Wallant et son épouse Jeanne Thérèse de Steelant, ainsi que Jean Bernard van Zuylen van Nyevelt et son épouse Isabelle Marie Claire du Bois et aussi Louis Emmanuel Le Gillon, baron de Basseghem et son épouse Catherine Wynckelman
sont en même temps
des ancêtres à la 8e génération de Mathilde d’Udekem d’Acoz, reine des belges
des ancêtres à la 8e génération de Fabienne, baronne Nothomb
Leonora
21 février 2016 @ 22:52
Merci pour ces informations, Guyard!
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 09:33
Merci Guyard.
Philippe Gain d'Enquin
22 février 2016 @ 12:12
Il n’empêche…
Dominique-Gibbs
22 février 2016 @ 15:20
PGE,
Il n’empêche… rien du tout !
Ghislaine
22 février 2016 @ 17:00
A la panoplie Nothomb il manque la flute de champagne !
Boitel
25 février 2016 @ 11:39
Amélie Nothomb est une reine du style.
Douceline
5 février 2017 @ 13:56
Il y a une erreur de protocole indéniable, c’est la tenue noire, en plus pas assez élégante.En effet, voici ce que recommande l’Association de la Noblesse comme tenue vestimentaire lors d’une réception ou d’une audience du Roi ou de la Reine : « Pour les dames, la robe longue de soirée ou la robe d’après-midi suivant les cas et sauf indication contraire. (…)En aucun cas, ni le jour, ni le soir, elles ne mettront une robe noire et si portant un deuil encore récent, elles ne peuvent se dispenser d’assister à la réception ou à la cérémonie, elles mettront une robe blanche, mauve ou grise. »
Alain
16 janvier 2019 @ 21:24
La malheureuse Amélie ne gagne pas à se confronter à la très belle reine Mathilde. Quant à son chapeau, il me semble en laine ou en feutre, plus adapté à l’extérieur, et elle aurait donc mieux fait de le laisser au vestiaire. Enfin, elles sont toutes les deux souriantes, c’est déjà ça !