Sortie à la Librairie Vuibert de ce récit historique qui commence en octobre 1813 lorsque la Grande Armée est défaite à Leipzig. En quelques semaines, l’empire bâti par Napoléon va s’écrouler et Paris sera bientôt occupé. Vaincu, destitué, l’Empereur est condamné à l’exil. En chemin vers l’île d’Elbe, il traverse la France sous bonne garde et découvre un pays déchiré.
De Leipzig à Paris, puis de Fontainebleau à Saint-Raphaël, nous suivons pas à pas un homme aux ambitions brisées. A travers ce récit vivant, l’auteur brosse le tableau d’un Empire à son crépuscule. Celui de la France qui refuse de renoncer à sa grandeur.
« L’adieu à l’empire », Thierry Nelias, la Librairie Vuibert, 2016, 288 p., 18,90 €
14 mars 2016 @ 13:58
J’attends avec impatience l’avis des pros du site.
Suis pas très calée en napoléonie. A part les bancs du Roi de Rome, sur lesquels je peux vous écrire une tartine, et l’Aiglon d’Edmond Rostand appris par coeur dans mes jeunes années, par je ne sais quelle folie .
Donc quid de cet ouvrage ? Merciiiiiiii.
15 mars 2016 @ 09:57
Cher Leonor,
J’ignore tout de l’auteur et je ne sais si son livre est intéressant. Par contre l’idée l’est tout à fait.
Au-delà des jugements que l’on peut porter sur Napoléon, on peut se demander comment l’Empire a pu s’effondrer aussi rapidement. Les différentes coalitions en ont été responsables pour partie, mais aussi les folies de la guerre d’Espagne et de la Campagne de Russie, auxquelles rien n’obligeait l’Empereur. Comme stout ce qui semble, ou est proclamé, éternel, il n’a pas duré une génération.
Napoléon était un génie mais il n’a pas su l’être jusqu’au bout.
Cependant l’Empire effondré et Napoléon exilé, toutes les institutions mises en place par lui sont restées. Louis XVIII a eu l’intelligence non seulement de les conserver mais aussi d’intégrer la nouvelle » haute société » à l’ancienne. Et le Bonapartisme « institutionnel » continue d’exister dans la France du XXIe siècle.
Amicalement
Cosmo
15 mars 2016 @ 13:21
Cosmo,
Je partage votre commentaire plein de pertinence. Merci.
Amicalement
Corsica
15 mars 2016 @ 23:21
Cher Cosmo, Corsica,
En effet, la chute des empires est un sujet passionnant.
Un livre tout récemment paru :
» La fin des empires », ouvrage collectif sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz, Ed. Perrin, coll. le Figaro/Histoire, 2016.
Je suis en train de le lire.
Chaque auteur de ce collectif analyse le déclin et la chute de l’un des grands empires de l’Histoire, vingt au total, en 20 à 40 pages environ chacun. C’est à la fois sérieux tout en étant synthétique, et très lisible.
L’Empire d’Alexandre n – L’Empire Romain d’Occident – L’Empire perse sassanide – L’Empire carolingien – Les empires arabes – L’Empire mongol – Constantinople – De l’empire mexicain à l’empire espagnol – le Saint- Empire – L’Empire espagnol – Napoléon – L’Empire chinois – L’Autriche – L’Empire ottoman – Le IIIe Reich – L’Empire japonais – L’Empire britanjique – L’Empire colonial français – L’Empire russe , l’URSS – L’Empire américain ? –
Les titres sont plus précis et plus subtils; j’ai fait bref car je suis à court de temps.
A première vue et lecture, cela me semble un bon ouvrage.
Pardonnez-moi, je ne pourrai pas donner suite à une éventuelle discussion avant sans doute quelques jours.
Amicalement
14 mars 2016 @ 22:56
Ce livre est donc destiné aux admirateurs de Napoléon Bonaparte!
15 mars 2016 @ 09:17
Caroline , on peut lire un livre sur quelqu’un ou quelque chose, sans en être un admirateur, non ?
15 mars 2016 @ 14:13
Leonor, d’accord avec vous!
Mais, aurais-je le droit d’exprimer mon ras-le-bol aux guerres napoléoniennes?
Bon mardi!
15 mars 2016 @ 23:11
Vous avez tous les droits, Caroline.
Mais comprenez mon idée : ce n’est pas parce qu’on lit un livre sur telle ou telle guerre, ou tel morceau d’Histoire, qu’on admire ce dont il est question .
Pour aller dans votre sens, cependant: en Allemagne, Napoléon n’est pas un héros. Il est surnommé » l’Ogre ». Bien qu’à sa manière, il ne soit pas pour rien dans le processus ultérieur d’unification des Etats allemands.
Cordialement
16 mars 2016 @ 09:58
Chère Leonor,
Il n’était pour rien également dans la Guerre du Palatinat qui a laissé des traces profondes dans l’inconscient collectif allemand.
Amicalement
Cosmo
18 mars 2016 @ 00:20
Vous avez raison, Cosmo, de rappeler le sac du Palatinat. Une horreur. Le fait de Turenne.
15 mars 2016 @ 09:59
Ou à toute personne intéressée par l’Histoire, dont l’Empereur des Français fait partie depuis plus de deux siècles.
Bonne journée
Cosmo