Pour les mélomanes, mise en vente de « Te deum pour les victoires de Louis XV » par l’ensemble baroque de Nantes. Enregistré en direct à la Chapelle Royale de Versailles en juin 2015, ce disque est consacré au compositeur lorrain Henry Madin (1698-1748) qui finit sa carrière comme Maître de Chapelle à la Cour de Louis XV. Ce Te Deum n’a pas été joué depuis plus de 250 ans lorsque Daniel Cuiller l’a recréé dans le lieu même où il avait été donné pour la dernière fois en 1757 devant le Roi. (Merci à Anne)
framboiz 07
22 avril 2016 @ 02:48
Très bonne initiative , mais Louis XV , n’ a pas eu que des victoires …Il a même eu des phrases malheureuses , dit-on !
Leonor
22 avril 2016 @ 14:57
… mais il a eu des tas de victoires en d’autres lieux que sur les champs de bataille, Framboiz ! Remarquez, roi et beau gosse à la fois, ça aide.
warwick
22 avril 2016 @ 04:15
Pour les mélomanes, je recommande également le Te deum et le Requiem de Jean Gilles. Le requiem fut joué aux funérailles de Rameau mais aussi de Louis XV.
Leonor
22 avril 2016 @ 14:55
Le Requiem de Gilles est en effet une petite merveille. Merci d’en avoir réveillé le souvenir, chez moi, Warwick.
Ici sous la direction de Ph. Herreweghe.
https://www.youtube.com/watch?v=8e0xH3cggYQ
Vous êtes au début de l’audition ? Non non, vous ne vous trompez pas. Ce ne sont pas les Tambours du Bronx. C’est bien de Jean Gilles, XVIIIe siècle.
Je peux vous assurer que, même dans les choeurs, ce n’est pas facile à chanter. Ca doit être d’une précision parfaite dans le rythme et la prononciation, avec beaucoup d’attention aux crescendo et decrescendo, sinon, gare au souffle. Pas de degueulando, comme disait le chef ( voir le « Exaudi » ), mais de soigneux » portando » s’il vous plaît. Et … gare si vous ne regardez pas le chef !
Zeugma
22 avril 2016 @ 08:42
Ce magnifique portrait fait en 1748 par Maurice-Quentin de La Tour (1704-1788) nous montre un Louis XV (1710-1774) magnifique.
Il porte l’armure avec (sauf erreur de ma part) les ordres du Saint Esprit et de Saint Louis avec la Toison d’or.
C’est un très bel homme de trente huit ans.
warlin
24 avril 2016 @ 14:01
Merci, mon cher Stanislas, de me rappeler (ou plutôt, pour ^rtre honnête, de me faire connaître) Henry Madin.
Je suis un peu étonné de la date,; 1757 est en effet la date de Rossbach, l’une des défaites, non pas des plus meurtrières, mais des plus humiliantes, de nos armées, commandées il est vrai par Soubise et par le prince de Saxe-Hildburgshausen, qui ne faisaient pas le poids, malgré leur supériorité en nombre, devant Frédéric II.
Je finis d’écouter Schubert en travaillant, puis je passe à Madin, c’est sûr.
Toutes mes amitiés. Quand allons-nous à Fontainebleau?