Décès du prince Albrecht zu Castell-Castell le 9 mai 2016 à l âge de 90 ans. Il devint 3ème prince zu Castell-Castell à 19 ans à la mort de son père en 1945. Son frère ainé Philipp était décédé en 1944 lors de la Deuxième Guerre Mondiale.
Le prince Albrecht zu Castell-Castell appartient à l’une des plus anciennes familles de la noblesse allemande. Ses origines remontent en 1057. Le prince était marié depuis 65 ans avec Marie-Louise, princesse zu Castell-Castell. le couple eut 8 enfants dont 2 décédés, 32 petits-enfants et 19 arrières-petits enfants.
Son plus jeune fils Ferdinand devient le 4ème prince zu Castell-Castell. Les funérailles auront en fin de semaine au cimetière de la famille princière. (Merci à Michèle, Pafoume et Guyard)
12 mai 2016 @ 09:46
S’agit-il du père de Donata ?
13 mai 2016 @ 08:40
Non, ce n’est pas le père de Donata.
Donata était issue d’une autre branche de la famille Castell, celle des Castell-Rüdenhausen.
Son père : Siegfried, Fürst ( duc) zu Castell-Rüdenhausen 1916 – 2007.
Sa mère : Irene, Gräfin ( comtesse) zu Solms-Laubach, 1925 – 2006, Rüdenhausen
2 juin 2018 @ 15:19
Son père n’était pas duc.
13 mai 2016 @ 08:42
Donata, la mère du Prince Georg Friedrich de Prusse était née Comtesse de Castell-Rüdenhausen. Son père était le Prince Siegfried de Castell-Rüdenhausen, décédé en 2007, chef de l’autre branche de la famille.
12 mai 2016 @ 10:25
Sur le prince, son ascendance, la parenté avec son épouse et le faire-part de décès de la famille http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2016/05/09/les-maisons-du-gotha-castell-castell/
12 mai 2016 @ 10:25
Pardon pour mon ignorance!Je m’embrouille assez avec la noblesse allemande!
Quel était le nom de famille avant zu Castell-Castell? Merci d’avance!
13 mai 2016 @ 08:45
Castell-Castell était un comté du Saint Empire Romain germanique.
Cette branche provenait elle-même d’une division de la branche des Castell-Remlingen en 1668.
Source : Wkpd anglais
Caroline, dans la noblesse allemande, il y a largement de quoi s’emmêler les pinceaux ! Pas de complexe .
12 mai 2016 @ 10:45
Le père du prince Albrecht zu Castell-Castell, Carl Friedriech zu Castell-Castell est mort à la guerre le 10 mai 1945 à Tschaslau, Bohême
Čáslav (en allemand : Tschaslau ou Czaslau)
son frère Philipp zu Castell-castell est mort en Pologne en 1944 âgé de 20 ans.
Michèle
12 mai 2016 @ 13:05
ALBRECHT Friedrich Carl, 3ème Fürst (prince) zu Castell-Castell (13/08/1925-09/05/2016)
épouse (civilement) le 22/05/1951 et (religieusement) le 23/05/1951
Marie Luise, Prinzessin (princesse) zu Waldeck und Pyrmont née le 03 11 1930
Le couple a eu 4 filles et 4 garçons
-L’aînée Philippa Emma née le 23/01/1952 s’est mariée avec Michael, prinz (prince) zu Salm-Salm, né le 16/01/1953 : ils ont 4 filles et 2 fils.
Une de leurs filles a épousé Dominik, graf (comte) von Neipperg, lui-même fils de l’archiduchesse Andrea d’Autriche.
-Johanna Bathildis jumelle de la précédente s’est mariée avec Johannes prinz (prince) von Lobkowicz né le 22/08/1954) : ils ont 4 filles et 3 fils.
La mère de son époux est la tante paternelle de l’actuel chef de la maison von Waldburg zu Zeil und Trauchburg, marié à la princesse Mathilde von Württemberg (fille de la princesse Diane d’orléans)
-Maximilian Friedrich Carl erbgraf (prince héritier) zu Castell-Castell (23/05/1953- 21/12/1974)
-Alexander Friedrich Carl né le 08/11/1954,
épouse (divorce en 1991) Marion Stepp née le 01/10/1957, d’où 1 fille et 1 fils
épouse Donatha Herzfeld née le 07/05/1965, d’où 3 fils
-Georg Friedrich Carl né le 26/11/1956) marié avec Franziska Greuner née le 20/06/1961 : ils ont 2 filles et 3 fils
-Christina née le 11/11/1964
-FERDINAND Friedrich Carl, Fürst zu Castell-Castell né le 20/05/1965
épouse le 30 07 1999
Marie-Gabrielle Grafïn (comtesse) von Degenfeld-Schonburg née le 07/05/1971
– Carl Eduard Ferdinand Michael Rupert Friedrich Gottfried
erbgraf zu Castell-Castell né le 15/05/2001
– Benedicta Emma Alix Gabrielle Marie-Louise Christina née le 23/04/2003
– Leontina Johanna Andrea Veronica Marie Wilhelmine née le 11/04/2006
– Floriana Katharina Johanna Anna Donata Christiane née le 08/06/2008
– Johannes Philipp Hubertus Christoph Albrecht né le 28/04/2011
-Stephanie née le 26/09/1966 épouse le 22/08/1993 Georg Graf von Khevenhüller-Metsch né le 24/09/1960 : ils ont 4 filles
12 mai 2016 @ 20:12
Manifestement, on respecte très strictement les règles de succession dans la famille puisque deux frères aînés de Ferdinand ont été écartés pour cause de mariage inégal. Les autres unions sont très ebenbürtig en tout cas.
2 juin 2018 @ 15:21
La famille Degenfeld-Schonburg n’est pas du tout ebenbürtig à la famille Castell, la dernière faisant partie de Hohe Adel, ce qui n’est pas le cas pour la famille comtale Degenfeld-Schonburg.
12 mai 2016 @ 20:13
Avec mes excuses :
Christina était née le 04/03/1962 et décédée le 11/11/1964.
12 mai 2016 @ 14:31
Burn in hell scum!
12 mai 2016 @ 20:12
Pourquoi ? Qu’a-t-il fait ?
13 mai 2016 @ 08:46
Même question que Laure-Marie Sabre.
Expliquez-vous, s’il vous plaît.
13 mai 2016 @ 09:01
Myth ! Myth R !
Découvrez-vous, démasquez-vous !
Vous êtes anti-sémite ?
Alors, ayez l’honnêteté de le dire, au lieu de semer des mines.
Aux internautes de N&R : voir l’origine de mon hypothèse quant à ce MythR dans mon post plus bas.
29 mai 2016 @ 15:51
Bravo Leonor! et merci
13 mai 2016 @ 16:48
Oooh !!!! no one caught this one ?
12 mai 2016 @ 16:14
Précision: l’épouse du prince Albrecht était la princesse Marie Luise de Waldeck & Pyrmont.
12 mai 2016 @ 16:41
une grande famille qui ne fait pas parler d’elle
12 mai 2016 @ 18:49
Le nouveau prince, Ferdinand, qui dirigeait déjà la Castell-Bank, est fils du défunt et de la princesse Marie Louise zu Waldeck et Pyrmont, et il a épousé la comtesse Marie-Gabrielle von Degenfeld-Schonburg, fille de Gottfried comte von Degenfeld-Schonburg et de la princesse Wilhelmine zu Windisch-Graetz.
Ils sont les parents de :
Carl, comte héritier, né en 2001,
la comtesse Benedicta, née en 2003,
la comtesse Leontina, née en 2006,
la comtesse Floriana, née en 2008,
et le comte Johannes, né en 2011.
Le prince est le quatrième fils de son père, son frère aîné le comte héritier Maximilian est décédé à 21 ans à Würzburg le 21 décembre 1974, des suites d’un accident d’automobile.
Le deuxième fils, le comte Alexander, a été exclu de la succession dynastique pour s’être marié morganatiquement en 1983 avec Marion Stepp dont il a divorcé en 1991. Il s’est remarié en 2002 avec Donatha Herzfeld.
Il est père de quatre fils et une fille, Conradin et Dorothea du premier lit, Gustav, Johann et Albrecht du deuxième.
Le troisième fils le comte Georg a épousé morganatiquement en 1983 Franziska Greuner. Il est père de trois fils et deux filles, Jakob, Johanna-Franziska, épouse d’Anton Waitz, Anton, Franz et Emilie.
Les filles du défunt prince sont : Philippa Emma épouse du prince Michael zu Salm-Salm, Johanna épouse du prince Johannes von Lobkowicz, Christina, morte en bas âge, et Stephanie, épouse du comte Georg von Khevenhüller-Metsch, de la maison princière médiatisée.
On notera que Dorothea, fille du comte Alexander a épousé le 21 septembre 2013 le prince Heinrich XXIV Reuss.
12 mai 2016 @ 20:14
Les nobles allemands se marient la plupart du temps entre eux.
13 mai 2016 @ 09:22
Quelques informations supplémentaires à propos de cet aristocrate, très estimé en Allemagne.
Source : Wkpd allemand, et autres sites allemands ( réf. précises à votre disposition ).Trad° rapide Leonor.
Commentaire Leonor :
Comme nombre d’aristocrates allemands, le duc de Castell-Castell était un multi-entrepreneur et menait les affaires de la famille avec succès et persévérance. De même, il était engagé dans la vie publique, avec de nombreuses responsabilités.
Ce qui lui valait à l’évidence, à lire la presse et le net en allemand, le respect général.
Donc :
» – Le prince gérait le plus grand vignoble privé de Franconie ( NdT : région de la ville de Würzbourg), ainsi que le domaine agricole et forestier y-afférent (http://www.castell.de/)
– Il gérait également la banque familiale, la Fürtlisch Castell’sche Bank, plus ancienne banque privée de Bavière. Il en était co-propriétaire et président d’honneur.
Le prince s’est retiré des affaires en 1996, en laissant la gestion à son fils Ferdinand.
» – De 1966 à 1990, comme membre de la CSU, il a siégé au Conseil de la circonscription (*) de Kitzingen. Entre autres dossiers auxquels il a apporté sa compétence, il a été le référent pour la construction de la nouvelle clinique du Pays de Kitzingen.
» – Le p^rince était engagé dans l’Eglise évangélique luthérienne de Bavière, et membre du Synode Régional. En cette qualité , il a mené nombre d’offices comme lecteur ou prédicateur.
» – De 1960 à 1987, il a été Président de l’Union des Universités de Würzbourg. »
Fin de citation via traduction des extraits du site Wkpd.
(*) NdT: Il est difficile de traduire exactement les termes désignant des découpages administratifs, les institutions allemandes étant différentes des institutions françaises.
15 mai 2016 @ 16:14
Merci Leonor
13 mai 2016 @ 09:35
Autre information importante sur l’implication civique du prince-duc de Castell-Castell.
Et ceci concerne fort probablement le post indigne de MyhtR.
Je n’ose dire que j’en mets ma main au feu, ce serait un jeu de mots insupportable si c’était un jeu.
Ce n’est pas un jeu. Donc, je la mets, ma main.
Le prince a été un acteur important de la réconciliation avec la communauté juive allemande, et avec Israël.
Il a ainsi reçu à son décès l’hommage sans équivoque du Conseil Central des Juifs en Allemagne :
» C’est à lui que revient le mérite d’avoir rendu possible la construction du nouveau Centre communautaire juif Shalom Europa à Würzbourg. Il en était le moteur, celui qui a ouvert des portes. »
Josef Schuster, Président du Conseil Central des Juifs en Allemagne.
Réf. : http://www.br.de/nachrichten/unterfranken/inhalt/albrecht-fuerst-zu-castell-verstorben-100.html
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Alors, MythR ?
Assumez-vous, salopard !
Et allez brûler vous-même dans les flammes de l’enfer.
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PS : je ne roule pas, tant s’en faut, pour l’Etat d’Israël et ses actions illlicites.
Mais laisser traîner où que ce soit, sur ce site y compris, les relents de la Shoah, NON.
14 mai 2016 @ 11:13
Exact : il était l’organisateur d’une marche de la paix et de la réconciliation et s’exprimait publiquement sur les racines du mal du nazisme et de l’antisémitisme, expliquant qu’elles subsistaient encore à 70 ans de la fin de la guerre. Il répétait que l’Allemagne ne devait pas oublier, occulter son passé, ses fautes et les crimes que sa population avait commis. C’était d’autant plus remarquable qu’il avait perdu son père et son frère aîné dans les combats des dernières heures entre l’armée allemande et l’armée russe. Il aurait pu au contraire concevoir de la haine pour le nouveau monde et de la nostalgie pour l’ancien. Mais il semble que sa foi luthérienne ait été particulièrement profonde et ait dicté ses actes et ses pensées. Il évoque sans cesse le pardon du Christ, la nécessité du repentir, etc.
Il évoquait encore il y a peu, dans une interview, le sentiment antisémite qui persiste dans la noblesse allemande… Sa propre famille était pro-nazie depuis les années 30 pendant la guerre et il a suivi personnellement le chemin du repentir. La dernière étape a eu lieu après la chute du communisme, lorsqu’il s’est rendu à Auschwitz et a déclaré avoir eu honte comme jamais de sa vie. Il a alors décidé d’ouvrir les archives de sa banque afin que le sort de ses clients juifs soit enfin connu. Il a également soulevé le problème des groupes chargés d’assassiner les prisonniers de guerre russes et là, le sentiment de forte résistance qu’il a rencontré tant au sein du monde politique local que de l’Eglise luthérienne n’est pas anodin. On lui a notamment opposé le fait que certains des criminels qu’il citait étaient encore en vie et installés dans la région, ce qui empêchait toute opération publique les concernant. Il faudra donc attendre que ces gens meurent pour que l’on étudie leurs responsabilités.
15 mai 2016 @ 07:48
merci de ces informations, Marie-Laure.
Ces cas individuels font du bien, parce que ce qui s’est passé pèse sur tous bien au delà de l’Allemagne.
sur la poursuite des criminels survivants, l’oubli me semble le meilleur choix, trop de cas dans des groupes divers en Europe.
15 mai 2016 @ 11:02
J’ignorais tout cela, Laure-Marie, et vous remercie de l’avoir détaillé.
Honneur à cet homme, qui mérite réellement le titre de prince.
14 mai 2016 @ 14:40
pseudo qui évoque phonétiquement. J’ai mis du temps, mais je crois que je partage vos soupçons.
15 mai 2016 @ 22:21
Moi je n’ai pas compris le sens du pseudo : quelqu’un peut-il m’éclairer ?
15 mai 2016 @ 01:42
Je vous remercie beaucoup Lenore pour cette information
13 mai 2016 @ 17:09
Dommage, ce prince aurait fait un beau centenaire. Qu’il repose en paix.
14 mai 2016 @ 09:57
Félicitations, Leonor.
15 mai 2016 @ 10:52
Merci, HCR, mais , au moment où j’ai commencé à réaliser ce que signifie très probablement le crachat de ce MythR, c’était simplement la seule chose à faire .
17 mai 2016 @ 10:23
C’est en effet ahurissant et merci Leonor de ce que vous avez écrit.
19 mai 2016 @ 16:07
C’était simplement normal, Gérard. Bonne journée à vous.
19 mai 2016 @ 17:48
Je partage les messages de HRC et de Gerard. Bravo Leonor !
17 mai 2016 @ 02:37
Le prince était animé d’une foi chrétienne profonde. Ces dernières années il avait cependant été troublé par le fait que l’Église évangélique luthérienne de Bavière ait accepté le partenariat de vie entre des pasteurs et des compagnons de même sexe et il avait envisagé de quitter cette Église et peut-être de se convertir au Catholicisme mais il y avait renoncé compte tenu de ses engagements et de sa fidélité au baptême qu’il avait reçu et à la tradition familiale. Il faut noter d’ailleurs que son deuxième fils, banquier, est également prédicateur dans l’Église évangélique luthérienne en Bavière le comte Alexander.
Il aurait souhaité un deuxième Concile de Jérusalem afin de promouvoir l’unité des Chrétiens.
Il n’avait pas demandé pardon qu’aux Juifs, il avait demandé pardon aux Catholiques aussi pour tous les torts qui leur ont été causés par les Protestants depuis la Réforme et il avait demandé pardon à tous ceux qui avaient souffert de l’Allemagne et du nazisme et effectivement notamment les Juifs et en particulier en Pologne, en République tchèque, aux Pays-Bas, au Luxembourg. C’est ainsi qu’il s’était lancé dans ce Chemin de réconciliation dont il avait été le cofondateur et il s’était donc aussi rendu en Israël pour y demander pardon. Il joua en effet un rôle très important pour l’aide à la construction à Würzbourg du centre communautaire juif Shalom Europa.
Il avait demandé que sa banque la Fürstlich Castell Bank, qui fut la première banque privée de Bavière, recherche dans ses archives les exactions qui avaient pu être commises contre des clients juifs.
Mais tout ceci s’intégrait dans un ensemble caritatif profondément chrétien et l’on a pu d’ailleurs entendre ses petites-filles lors des intentions de prière à l’église Saint-Jean de Castell pour ses obsèques où elles ont en son nom demandé pardon pour toutes les fautes qu’il avait pu commettre vis-à-vis de tiers ou de personnes qui auraient pu être heurtées par ses prises de position, et prié pour la réconciliation.
On l’a dit il s’occupa de sa banque longtemps, de ses usines, de ses terres agricoles et de ses vignobles, de ses forêts, d’associations nationales, de politique (CSU, Union chrétienne sociale en Bavière), de sociétés de chasse et d’associations équestres. Il fut président de l’hôpital local et inaugura en 1984 la nouvelle clinique cardiologique où il est décédé après une courte pneumonie au petit matin du lundi 9 mai.
Il était sénateur honoraire de l’Université de Bavière, il fut de 1966 à 1990 membre du nouveau Conseil du district de Kitzingen dans sa Basse Franconie, il était membre du Synode évangélique, lieutenant de réserve, citoyen d’honneur de Castell, chevalier du Johanniter Order, titulaire de la Croix fédérale du Mérite depuis 1991 et de l’Ordre du Mérite bavarois.
L’église était pleine pour les obsèques ce qui représentait 500 personnes à peu près ainsi qu’une grande tente pouvant abriter du froid et de la pluie 600 personnes. Parmi les personnalités présentes la présidente du parlement bavarois, le Landtag, Barbara Stamm, l’ancien ministre fédéral de l’Économie Michael Glos (CSU) et son épouse, l’homme politique Hermann Otto Solms, ancien vice-président du Bundestag, à la ville prince Hermann Otto Solms-Hohensolms-Lich, le célèbre cinéaste le comte Florian Henckel von Donnersmarck, dont le père, le comte Leo-Ferdinand avait été consultant à Castell, Josef Schuster, président du Consistoire central des Juifs en Allemagne, Monseigneur Ulrik Boom, évêque auxiliaire de Würzbourg, le maire de Castell Jochen Kramer, l’ancien abbé de l’abbaye bénédictine de Münsterschwarzach, Fidelis Ruppert un grand ami qui était en quelque sorte le directeur spirituel du défunt, et beaucoup de représentants de l’aristocratie allemande.
Notons en particulier le duc de Bavière, le prince de Prusse, le prince Reuss, Albrecht, prince zu Oettingen-Oettingen und Oettingen-Spielberg, le prince von Waldbourg zu Zeil und Trauchbourg, le prince et la princesse zu Leiningen, la princesse zu Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, née princesse Elisabeth von Waldbourg-Wolfegg-Waldsee.
Étaient présents beaucoup d’anciens collaborateurs du prince pour l’agriculture, les vignes, les forêts…
Le deuil a été conduit par la veuve née princesse Maria Luise de Waldeck et Pyrmont, entourée de ses enfants et petits-enfants et des autres membres de la famille dont le neveu du prince le comte Jesko Dohna, archiviste de Castell, fils de sa sœur la comtesse Angelika, et les barons von Lerchenfeld fils de sa sœur la comtesse Christiana.
Les officiants étaient le doyen Günther Klöss-Schuster et le pasteur Erich Eysselein.
Beaucoup étaient venus saluer le cercueil du prince placé dans l’église avant les obsèques.
Les petits-fils du prince portèrent après l’office son cercueil recouvert du pavillon familial écartelé rouge et blanc pour le transport au cimetière familial. Le 4e prince était l’aîné de cette maison connue depuis 1057 et à plus de 90 ans il en était le chef depuis le 10 mai 1945 soit presque jour pour jour depuis 71 ans.
Ajoutons que Marion Stepp, divorcée et annulée du comte Alexander s’est remariée en 2001 Bertram-Taddeo, comte von Plettenberg a.d.H. (de la Maison) Lenhausen.
L’épouse du comte Georg, Franziska Grenner, est fille du docteur Albrecht Grenner et de la baronne Beatrix von Oldershausen.
19 mai 2016 @ 17:29
Impressionnant ce que vous racontez. Moi qui n’ai pas l’admiration facile, je suis pétri d’admiration devant un homme pareil. Supérieur à tous les niveaux. Il a profité de son titre et de sa fortune pour faire tout le bien qu’il pouvait. Le minable qui se cache sous un pseudonyme ci-dessus est tellement insignifiant devant tant de grandeur qu’il ne compte pas.
17 mai 2016 @ 12:51
L’ancien abbé de Münsterschwarzach ?
Seigneur, quel hommage ! ( entre beaucoup d’autres grands hommages, bien sûr).
Mais quel hommage !
Münsterschwarzach est l’une des très grandes abbayes bénédictines d’Allemagne.
Ouverte au public d’ailleurs, pour séjours, retraites, conversations avec els moines, etc.
Last but not least, en est le cellérier ( intendant ) Anselm Grün, l’extraordinaire Anselm Grün.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anselm_Gr%C3%BCn
Grün est psychothérapeute, et ce qu’il écrit n’est pas triste ! Une garantie de bon sens et d’humanité.
Pas besoin d’être croyant pour lire Grün avec bénéfice.
Wkpd : « C’est un auteur chrétien de renommée internationale. Son succès a pu être attribué au fait que ses ouvrages « [diffusent] une douce sagesse chrétienne sans évoquer la dureté des dogmes de la foi ».
Bibliographie sur le site Wkpd.
Un article-interview du magazine Psychologies. Psychologies n’est pas soupçonnable de bigoterie !
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Dire-merci/Anselm-Gruen-moine-therapeute-Il-y-a-en-nous-un-lieu-de-calme-que-nous-pouvons-atteindre2
19 mai 2016 @ 23:23
Merci, pour toutes ces explications, un homme de qualité, qui a eu le courage de fouiller dans sa propre banque , pour trouver la vérité , en général, on fouille chez les autres , pas chez soi …