Le roi et la reine des Belges ont assisté à deux journées de conférence « The Brussels Asia Society Dialogue on Forging a Shared Future » avec un dîner au château de Laeken. (Copyright photo : Palais royal)
C’était le souhait du roi Léopold II de faire du château de Laeken un centre de congrès et de rencontre de niveau international.
Après l’incendie de 1890, Léopold II ne voyait plus son palais comme une simple demeure privée mais un véritable palais de la Nation. Une gare avait même été aménagée sous le château.
C’était l’époque où la Belgique, petit pays, avait de grandes ambitions sur la scène internationale. Les banques belges étaient au service des investisseurs et des pouvoirs locaux à cette époque. La « dette » était gérée par des banques belges également…
Ce temps-là est bien révolu, même si de temps en temps il y a encore des réminiscences de ce passé pas si éloigné.
Zorro, on en est tous là, maintenant ,on vit à crédit, à cette époque, on vivait des richesses des autres (même si on y faisaient des routes, hôpitaux, écoles )…Les états ne savent pas vivre d’eux-mêmes, comme les ménages doivent le faire !Non?
Vivre à crédit, OK tant que l’on peut rembourser (ex. : acheter à crédit une voiture neuve sur 5 ans quand monsieur et madame travaillent). Mais vivre à crédit quand on est surendettés et incapable de rembourser (qui est la situation de quasi tous les Etats de la planète), c’est de la folie. Jusqu’en 2008, la dette était maîtrisable. Depuis 2008, la planche à billet tourne à plein régime. En gros, la dette s’accumule et ne repose plus sur des richesses produites. La croissance est en berne durablement (faute de nouvelles technologie capable de relancer la machine). La dette du Japon et des Etats-Unis est abyssale (autrement dit qui ne pourra jamais être remboursée). Le dollar et le Yen n’ont plus qu’une valeur virtuelle. Tôt ou tard, il va falloir réajuster. C’est ce qui s’est passé en Allemagne en 1930 avec la stagflation. Si on ajoute à cela que la démographie est en berne dans les pays développés (l’année dernière, les japonais ont acheté plus de couches pour personnes âgées que de couches pour bébés…).
Ce n’est plus les Etats qui décident des politiques, ce sont les banques qui fournissent les crédits qui définissent les politiques en fonction de la rentabilité ou pas de l’investissement.
Sous l’Ancien Régime, les rois de France et l’Eglise catholique se sont toujours opposé à l’usure. Quand le roi de France avait besoin de fonds, il levait des impôts.
Quand le jeune Louis XVI est devenu roi, les Lumières se sont empressées de lui mettre dans les pattes un certain Turgot (devenu Contrôleur général des Finances) qui a fait appel à un certain Necker (un banquier protestant) qui lui a dit : « Majesté, vous voulez de l’argent pour payer vos fonctionnaires ? Je vous en prête. Vous me les rembourserez plus tard » Le plus tard est venu un peu avant la Convocation des Etats-Généraux en janvier 1789…. On connait la suite.
Pauline
16 juin 2016 @ 05:36
Ah, la splendeur des serres du château de Laeken, y dîner reçue par les souverains doit être inoubliable.
Gibbs
16 juin 2016 @ 10:55
Qui a écrit que le repas avait été servi dans les serres ?
Zorro
16 juin 2016 @ 11:08
C’était le souhait du roi Léopold II de faire du château de Laeken un centre de congrès et de rencontre de niveau international.
Après l’incendie de 1890, Léopold II ne voyait plus son palais comme une simple demeure privée mais un véritable palais de la Nation. Une gare avait même été aménagée sous le château.
C’était l’époque où la Belgique, petit pays, avait de grandes ambitions sur la scène internationale. Les banques belges étaient au service des investisseurs et des pouvoirs locaux à cette époque. La « dette » était gérée par des banques belges également…
Ce temps-là est bien révolu, même si de temps en temps il y a encore des réminiscences de ce passé pas si éloigné.
framboiz07
16 juin 2016 @ 12:17
Zorro, on en est tous là, maintenant ,on vit à crédit, à cette époque, on vivait des richesses des autres (même si on y faisaient des routes, hôpitaux, écoles )…Les états ne savent pas vivre d’eux-mêmes, comme les ménages doivent le faire !Non?
Zorro
17 juin 2016 @ 10:59
Vivre à crédit, OK tant que l’on peut rembourser (ex. : acheter à crédit une voiture neuve sur 5 ans quand monsieur et madame travaillent). Mais vivre à crédit quand on est surendettés et incapable de rembourser (qui est la situation de quasi tous les Etats de la planète), c’est de la folie. Jusqu’en 2008, la dette était maîtrisable. Depuis 2008, la planche à billet tourne à plein régime. En gros, la dette s’accumule et ne repose plus sur des richesses produites. La croissance est en berne durablement (faute de nouvelles technologie capable de relancer la machine). La dette du Japon et des Etats-Unis est abyssale (autrement dit qui ne pourra jamais être remboursée). Le dollar et le Yen n’ont plus qu’une valeur virtuelle. Tôt ou tard, il va falloir réajuster. C’est ce qui s’est passé en Allemagne en 1930 avec la stagflation. Si on ajoute à cela que la démographie est en berne dans les pays développés (l’année dernière, les japonais ont acheté plus de couches pour personnes âgées que de couches pour bébés…).
Ce n’est plus les Etats qui décident des politiques, ce sont les banques qui fournissent les crédits qui définissent les politiques en fonction de la rentabilité ou pas de l’investissement.
Sous l’Ancien Régime, les rois de France et l’Eglise catholique se sont toujours opposé à l’usure. Quand le roi de France avait besoin de fonds, il levait des impôts.
Quand le jeune Louis XVI est devenu roi, les Lumières se sont empressées de lui mettre dans les pattes un certain Turgot (devenu Contrôleur général des Finances) qui a fait appel à un certain Necker (un banquier protestant) qui lui a dit : « Majesté, vous voulez de l’argent pour payer vos fonctionnaires ? Je vous en prête. Vous me les rembourserez plus tard » Le plus tard est venu un peu avant la Convocation des Etats-Généraux en janvier 1789…. On connait la suite.
Caroline
16 juin 2016 @ 11:15
Ces invités ont-ils diné sous le toit des serres de ce chateau?
Régine
16 juin 2016 @ 11:20
Non dans l’une des salles du château
Caroline
16 juin 2016 @ 11:54
Madame Régine,
Dommage!
Merci et bon jeudi!
Gibbs
16 juin 2016 @ 12:25
Merci Régine !
framboiz07
16 juin 2016 @ 12:24
Le journal PDV ne parlait pas des noces Ligne , préparation .Rien !
Juliette
16 juin 2016 @ 17:35
Quel magnifique cadre pour cette conférence!
Les serres royales, qui ont fait l’objet d’un récent article, sont vraiment magnifiques.