Le château de Champs-sur-Marne en Île de France présente jusqu’au 2 novembre 2016 l’exposition « L’Histoire en costumes. L’élégance au XVIIIe siècle ». (Merci à Anne)
J’aime beaucoup ce château qui a fait l’objet d’une rénovation récente. Renseignements pris, l’exposition est un premier volet de trois : pour 2017 et 2018, les thèmes seront : l’élégance au XIXe siècle et l’élégance des robes de mariées.
Ce château fut donné par l’Empereur à Madame Mère.Elle y avait emmené sa fidèle suivante Illaria (première Illary de la petite histoire!).Avec elle , elle pouvait bavarder en langue corse, ainsi d’ailleurs qu’avec la duchesse d’Abrantès, née Laure Permon , la fille d’une amie de jeunesse d’Ajaccio.Celle-ci avait été nommée première dame d’honneur de Madame mère et était obligée d’assurer régulièrement son service au château.Elle dit dans ses célèbres mémoires(en partie écrites par son amant Balzac, dit-on,)qu’on s’y ennuyait ferme et que , la nuit tombée , on n’y voyait goute car on y économisait la chandelle!
Gageons que « la petite peste » se serait moins ennuyée si on avait organisé des expositions de mode , à ce moment-là!
Combien pouvait coûter un costume de cour au XVIIIe siècle ? Quelle part de leurs revenus les aristocrates vivant à Versailles consacraient à leur habillement ?
On peut aisément imaginer que la noblesse de province ne pouvait pas paraître à la cour faute de moyens. Pouvait-elle louer des costumes qui permettaient la présentation ?
C’est tout un pan de la vie sociale qui mériterait d’être étudié, si cela n’a déjà été fait.
Mon cher Robespierre, j’ai vu hier soir une excellente émission sur l’hygiène au XVIII e siècle. C’était passionnant et l’un des spécialistes a expliqué que ces robes n’étaient pas lavées ! On se contentaient de les épousseter et frotter doucement. Seules les chemises, portées à même le corps indifféremment par les hommes et les femmes, étaient changées et lavées. En cas de sueur, les nantis qui en possédaient plusieurs, en changeaient plusieurs fois par jour.
Non , on la détachait Robespierre avec toutes sortes de « recettes de bonne femme ».D’autre part comme ces grandes dames paradaient mais ne faisaient rien, ces robes en lourds brocards mettaient du temps à se salir je suppose.C’est comme les tissus de nos fauteuils!
J’aime beaucoup Champs-sur-Marne , le château et le parc sont élégants .
Ces costumes , surtout quand ils sont authentiques , comme ceux présentés dans le Musée de la Cie des Indes – Port-Louis (56) sont de vraies splendeurs .
La soie venue des Indes , peinte ou brodée , est une oeuvre d’art à elle seule .
Les châteaux n’ayant pas la réputation d’être dotés de douces chaleurs , ces habits précieux devaient être inconfortables même avec des pelisses pour l’extérieur .
Les étoffes les plus prisées étaient les tissus de coton importés des Indes ( celles qui sont imprimées sont appelées indiennes) et les soies Les tissus de soie pure ou mélangée, et de coton coloré sont frappés de prohibition par Colbert en 1886 et ce , jusqu’à la veille de la révolution afin de favoriser la production française. Le marché est alors alimenté par la contrebande. Seule l’importation des tissus de coton blanc (mousseline et toile) était autorisée
framboiz 07
4 juillet 2016 @ 03:08
Un château ,qu’il doit être agréable de visiter …
Caroline
4 juillet 2016 @ 08:40
C’est une bonne idée ‘culturelle’ pour distraire nos enfants un peu plus grands!
Claudia
4 juillet 2016 @ 09:05
J’aime beaucoup ce château qui a fait l’objet d’une rénovation récente. Renseignements pris, l’exposition est un premier volet de trois : pour 2017 et 2018, les thèmes seront : l’élégance au XIXe siècle et l’élégance des robes de mariées.
ciboulette
4 juillet 2016 @ 09:10
Ce doit être un plaisir de visiter cette belle exposition dans un château restauré par son propriétaire !
kalistéa
4 juillet 2016 @ 16:29
Ce château fut donné par l’Empereur à Madame Mère.Elle y avait emmené sa fidèle suivante Illaria (première Illary de la petite histoire!).Avec elle , elle pouvait bavarder en langue corse, ainsi d’ailleurs qu’avec la duchesse d’Abrantès, née Laure Permon , la fille d’une amie de jeunesse d’Ajaccio.Celle-ci avait été nommée première dame d’honneur de Madame mère et était obligée d’assurer régulièrement son service au château.Elle dit dans ses célèbres mémoires(en partie écrites par son amant Balzac, dit-on,)qu’on s’y ennuyait ferme et que , la nuit tombée , on n’y voyait goute car on y économisait la chandelle!
Gageons que « la petite peste » se serait moins ennuyée si on avait organisé des expositions de mode , à ce moment-là!
Cosmo
4 juillet 2016 @ 21:10
Combien pouvait coûter un costume de cour au XVIIIe siècle ? Quelle part de leurs revenus les aristocrates vivant à Versailles consacraient à leur habillement ?
On peut aisément imaginer que la noblesse de province ne pouvait pas paraître à la cour faute de moyens. Pouvait-elle louer des costumes qui permettaient la présentation ?
C’est tout un pan de la vie sociale qui mériterait d’être étudié, si cela n’a déjà été fait.
Robespierre
5 juillet 2016 @ 09:20
Et comment faisait-on quand une robe aussi somptueuse était sale. La lavait-on ?
Corsica
8 juillet 2016 @ 14:29
Mon cher Robespierre, j’ai vu hier soir une excellente émission sur l’hygiène au XVIII e siècle. C’était passionnant et l’un des spécialistes a expliqué que ces robes n’étaient pas lavées ! On se contentaient de les épousseter et frotter doucement. Seules les chemises, portées à même le corps indifféremment par les hommes et les femmes, étaient changées et lavées. En cas de sueur, les nantis qui en possédaient plusieurs, en changeaient plusieurs fois par jour.
chiffonnette
5 juillet 2016 @ 10:55
Précision: Les costumes ne dont pas des pièces authentiques mais des reconstitutions de Nathalie Harran directrice de La Dame d atours.
kalistéa
5 juillet 2016 @ 15:54
Non , on la détachait Robespierre avec toutes sortes de « recettes de bonne femme ».D’autre part comme ces grandes dames paradaient mais ne faisaient rien, ces robes en lourds brocards mettaient du temps à se salir je suppose.C’est comme les tissus de nos fauteuils!
Ghislaine
5 juillet 2016 @ 17:43
J’aime beaucoup Champs-sur-Marne , le château et le parc sont élégants .
Ces costumes , surtout quand ils sont authentiques , comme ceux présentés dans le Musée de la Cie des Indes – Port-Louis (56) sont de vraies splendeurs .
La soie venue des Indes , peinte ou brodée , est une oeuvre d’art à elle seule .
Les châteaux n’ayant pas la réputation d’être dotés de douces chaleurs , ces habits précieux devaient être inconfortables même avec des pelisses pour l’extérieur .
chiffonnette
6 juillet 2016 @ 08:28
Les étoffes les plus prisées étaient les tissus de coton importés des Indes ( celles qui sont imprimées sont appelées indiennes) et les soies Les tissus de soie pure ou mélangée, et de coton coloré sont frappés de prohibition par Colbert en 1886 et ce , jusqu’à la veille de la révolution afin de favoriser la production française. Le marché est alors alimenté par la contrebande. Seule l’importation des tissus de coton blanc (mousseline et toile) était autorisée