Conférence le 3 novembre 2016 à l’auditorium du musée d’Orsay à 19h30 avec Jean-Noël Jeannerey et Jean Tulard ayant pour thème « Faut-il réhabiliter le Second Empire ? ». En voici le descriptif : « Le Second Empire et la figure de Napoléon III suscitent toujours passions et jugements contradictoires. Deux grands historiens dialoguent, en s’opposant parfois, sur l’héritage de cette période et de celui qui l’a incarnée.
Jean-Noël Jeanneney est historien de la culture, de la politique et des média et anime l’émission Concordance des temps sur France Culture. Membre de l’Institut, Jean Tulard est historien, spécialiste du Premier Empire et de l’histoire du cinéma.
Muscate
11 septembre 2016 @ 06:57
Pour ma part,on peut,je n’y vois pas d’inconvénients. ..de toute façon, pour ce que ça change….
cisca1
11 septembre 2016 @ 08:16
On oublie les progrès sociaux réalisés pendant le Second Empire et c’est bien dommage mais la guerre de 70 a balayé tout le solde favorable.
LPJ
11 septembre 2016 @ 09:19
Absolument Cisca1. La façon dont s’est achevé l’Empire et la fragilité de la jeune République ont conduit le nouveau pouvoir a noircir le bilan du règne de Napoléon III. Et pourtant, malgré les erreurs commises, le Second Empire demeure une période importante pour notre Histoire et le développement de la France.
clement
11 septembre 2016 @ 09:00
le Second Empire a été riche en avancées techniques et sociales ,il nous reste un héritage précieux :aménagement des grandes villes ,gares ,chemin de fer ,sidérurgie ,construction de canaux , apparition de grands magasins etc ….il est temps de réhabiliter cette époque et l’Empereur ! la guerre malheureusement voulue par l’Allemagne a détruit tout cela mais qui sait ce que la France serait devenue sans ce chaos de 70 et la commune !
Leonor
11 septembre 2016 @ 16:14
L’Allemagne n’existait pas en ce temps-là.
La Prusse, oui. Bismarck, oui.
Pas l’Allemagne.
Gérard
11 septembre 2016 @ 17:19
Confédération germanique puis Confédération de l’Allemagne du Nord c’est quand même déjà un ll’Allemagne même incomplète non ?
Leonor
12 septembre 2016 @ 09:50
C’est un point de vue de Français, Gérard, pas d’Allemand.
Il faut se souvenir de Sadowa, aboutissement et terme de la lutte de pouvoir féroce que s’étaient livrée auparavant la Prusse et l’Empire d’Autriche au sein du monde germanique. La guerre austro-prussienne a été une guerre entre Etats allemands, pour ne pas dire tout à fait fratricide ( Bruderkrieg) .
Etaient alliés de la Prusse des Etats du Nord : duchés et grands-duchés de Brunswick, Mecklembourg-Strelitz et M-Schwerin, d’Oldenbourg, les garndes villes hanséatiques de Hambourg, Brême, Lübeck, et des Etats comme la Thuringe.
Etaient alliés de l’Autriche , donc de la Confédération germanique – qui n’était pas à la botte de la Prusse – la plupart des Etats plus au sud : la Bavière, le Bade, le Würtemberg, la Saxe, le Hanovre, Nassau, les différentes Hesse et d’autres.
Après l’écrasante victoire prussienne à Sadowa (1866) ,c’est par la force que la Prusse a « unifié » les territoires germaniques , en les annexant.
Les Allemands d’aujourd’hui s’en souviennent parfaitement : un Bavarois n’est pas un Prussien ….
Sadowa fut la Fin de toutes les autres royautés allemandes, et la fin de l’équilibre des forces Prusse-Empire d’Autriche .
Ah, si Napoléon III avait eu la bonne idée de soutenir l’Autriche… Mais c’est de l’uchronie.
Les grandes puissances européennes s’étaient abstenues d’intervenir.
Mauvais choix. . En Prusse, tout était prêt pour 1870, puis pour 1914. L’industrie y compris.
Ici, excellent article de Wkpd sur la guerre austro-prussienne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_austro-prussienne
Pardonnez-moi, Gérard, cette » leçon d’histoire ». C’est que, en France, l’enseignement officiel de l’histoire cocorico a tout fait pour nous rendre aveugles sur l’histoire des autres nations, celle DES Allemagnes tout particulièrement. Mon arbre généalogique étant , disons, varié, j’aime aller voir dans tous les coins d’Europe … et d’ailleurs.
Mais acceptez mon hommage pour toutes les informations et fantastiques documentations qu’habituellement vous apportez ici.
Pascal
13 septembre 2016 @ 13:00
Merci Leonor pour ces rappels très clairs.
» uchronie » voilà le mot que je cherchais il y a peu !
Moi aussi je me demande ce qu’aurait été notre histoire si Napoléon III avait cherché alliance avec l’Autriche-Hongrie plutôt que de soutenir les piémontais ou si Nicolas II et François-Joseph que bien des aspects privés réunissaient s’étaient eux aussi alliés dans une collaboration qui aurait pu être défensive face à la Prusse et offensive vis à vis de l’empire Ottoman (dont il me semble les dépouilles européennes auraient suffit à contenter l’un et l’autre) .
Gérard
13 septembre 2016 @ 18:01
Du point de vue de la cohésion nationale je pense que vous avez totalement raison, Leonor et ma remarque n’était que d’ordre sémantique car il y a bien un ensemble allemand avec une langue allemande comme il y avait un ensemble italien et une langue italienne avant l’unité italienne et avant l’unification de la langue. En outre il y eu quand même une Allemagne du Saint Empire.
Napoléon Ier a contribué aussi à forger une Allemagne avec sa Confédération du Rhin et avec sa destruction du Saint Empire qui a séparé l’Autriche et l’Allemagne.
Mais il y avait un manque de cohésion dans cette Allemagne entre le Nord et le Sud, malgré l’extension de la Prusse à l’ouest, des divergences religieuses, le particularisme très fort de la Bavière par exemple aussi et les conséquences de ces guerres et de ces annexions.
L’occupation alliée après la défaite allemande en 1918 a pu aussi conforter le sens national allemand.
Leonor
15 septembre 2016 @ 10:08
Gérard, j’aime bien discuter avec vous. C’est une discussion … civilisée (!), et sur des bases de raison et de savoirs. Merci de ces échanges.
Oui, il y a un sens national allemand. … Maintenant.
Mais attention entre autres, Gérard, à ne pas prendre la langue allemande pour le vecteur d’unité de la République Fédérale.
Pour deux raisons au moins :
– Si on raisonne ainsi, force serait d’ajouter à l’Allemagne actuelle des régions d’Europe qui n’ont jamais été ou qui ne sont plus allemandes. Pardonnez-moi de le dire ainsi, mais c’est bien le » raisonnement » qu’a tenu un certain Hitler, l’Alsacienne que je suis en sait quelque chose.
– le mot » allemand » prête à confusion. Actuellement, il fait référence à un Etat, tout fédéral soit-il.
Jadis, le terme » deutsch » était beaucoup plus large, car, justement, se référant à un ensemble beaucoup plus large, celui de la civilisation germanique.
Exemple :
Quand l’Impératrice ( d’Autriche) Marie-Thérèse recommandait à sa fille Marie-Antoinette, dauphine de France, de » rester bien allemande » , elle n’entendait nullement qu’Antonia dût faire allégeance au roi de Prusse, son concurrent et ennemi. Elle entendait qu’elle restât bien (*) de civilisation , d’esprit et de coeur germaniques .
Germanique au sens de » aire culturelle ».
Je sais, ce sont des concepts difficiles pour l’esprit des Français, auxquels il a été inculqué l’idée d’une unité absolue entre langue, territoire, nation, Etat.
Les Français pensent cette idée universelle, ce qui est loin d’être le cas. Heureusement.
Bien cordialement, Gérard.
(*) ouf, me suis appliquée dans les subjonctifs. SGDG. Pas le temps de vérifier, et mon Bescherelle n’est pas sur place.
JAusten
11 septembre 2016 @ 10:12
ben à vrai dire pourquoi pas ? nos deux périodes de l’Empire n’ont pas duré assez longtemps pour savoir si c’est un modèle politique catastrophique ; le 19ème siècle a été particulier, un nombre impressionnant de changements sociétals, donc ne peut pas vraiment juger. On sait aujourd’hui qu’il a fallu 5 républiques pour que cela ne marche toujours pas ; les républiques françaises n’arrivent pas à se mettre au pas des nombreux changements sociétals de la fin XXème et début XXIème siècle … alors rééssayons : en plus les Napoléon sont moins nombreux que les Bourbon … la question de qui héritera du trône impérial français me semble moins compliquée, mais bon…. et puis le prince Napoléon est si charmant ….. ça c’est la note romantique
LPJ
12 septembre 2016 @ 06:56
Je ne peux qu’approuver vos propos JAusten.
Vive Napoléon IV.
Gabrielle
13 septembre 2016 @ 12:34
Napoléon V
La Prince impérial à la mort de son père Napoléon III est devenu Napoléon IV
LPJ
14 septembre 2016 @ 09:26
Oui si on est dans une tradition monarchiste qui numérote les souverains potentiels du fait du système « roi de jure ».
La tradition bonapartiste est tout autre puisque Napoléon III fut le troisième en raison du règne de deux semaines de Napoléon II alors qu’il ne devint pas chef de la famille impériale au décès de son cousin en 1832 mais à celui de son père en 1846.
Depuis Napoléon II, la ligne de succession fut la suivante :
– 1832/1844 : Joseph
– 1844/1846 : Louis
– 1846/1873 Louis Napoléon (Napoléon III)
– 1873/1879 : Louis (le Prince impérial qui ne fut jamais empereur en « exercice »)
– 1879/1891 : Napoléon-Jérôme (si on considère que son exclusion par le prince impérial n’était pas fondé)
– 1891/1926 : Victor (ou dès 1879 ; voir ci-dessus)
– 1926/1997 : Louis
– depuis 1997 : Jean-Christophe.
Jean-Christophe est donc le 10ème (ou 9ème) chef de la famille impériale il est donc l’empereur de jure Napoléon X ou IX) mais serait Napoléon IV s’il devenait effectivement empereur.
Pierre-Yves
11 septembre 2016 @ 10:49
Pourquoi pas ? Ca fera plaisir à certains et ca ne coûte pas grand chose, de toute façon …
Francois
11 septembre 2016 @ 11:56
Les réhabilitation historiques mettent du temps à éclore
Mais en général elles se font par elles memes
Une fois les passions calmées les personnes tres opposées disparues
Les partis pris apaisés
Une nouvelle génération qui regarde objectivement autant que faire se peut en histoire
Et calmement on peut voir à nouveau une période historique voire un homme
d’état sous un œil plus proche de la vérité
Ainsi qui eût dit qu’un jour Marie Antoinette serait aussi celebre qu’elle ne l’est
Et plus proche de nous ne serait ce que le rôle de Zita de Habsbourg et son époux
Empereur d’Autriche
A t on entendu parler des efforts de paix de ces monarques durant l’étude de la première guerre mondiale ?
Nous a t on appris qu’une paix séparée survenue plu tôt sur le front autrichien eût
sauve bien des vies ?
Étudie t on vraiment les décideurs de la guerre de 1870 ?
Très facile de tout mettre sur le dos d’un empereur déchu
Ou de son épouse Eugènie appelée la fée chiffon
Falbala première etc
Il fallait absolument que la république fût la solution miracle
Et donc rejeter le second Empire
Mais de nos jours la facilité avec laquelle nous pouvons travailler avec les archives
les sources plus ou moins passées sous silence voire interdites sont mises à jour
Et l’on peut travailler ,dire ,écrire afin de révéler les faits exacts
L’histoire de France ne commence pas en 1789 n’en déplaise aux grands intellectuels
Elle ne s’arrête pas en 1852 pour reprendre en 1870
L’histoire reste tout simplement l’Histoire
Certes elle ne correspond guère aux idéologies de tous bords
Elle EST
Très dangereux de voir l’Histoire par un seul côté ou celui de la haute société
Ou celui des classes paysannes et ouvrières ou seulement à travers les artistes les écrivains etc
Poser la question de la réhabilitation n’est ce pas déjà avoir donné la réponse
AnneLise
11 septembre 2016 @ 17:23
J’adhère entièrement à votre commentaire. L’Histoire pour être analysée et éventuellement jugée nécessite un recul débarrassé de toutes les réactions épidermiques et les clichés souvent véhiculés au cours des siècles et qui après étude approfondie, réhabilite certains personnages, certaines actions et au contraire introduit le doute voire le désaveu de certains autres
Le Second Empire a été le tremplin de ce qui sera le 20è siècle sur le plan du développement économique, urbain, industriel, sociologique, voire écologique (les Landes), avec des erreurs, mais toute époque en connaît.
Je vous rejoins également sur le rôle qu’ont voulu jouer Charles et Zita pour négocier une paix séparée que Clémenceau a rejeté de toutes ses forces.
Clémenceau reste un grand homme mais il a commis en l’espèce une erreur, que l’on commence tout juste à reconnaître aujourd’hui.
Francois
12 septembre 2016 @ 02:53
En effet ma mère est landaise j’ai donc appris le rôle important
de Napoleon 3 dans la création de cette immense forêt
Ne pas oublier qu’un village Solférino porte le nom de la bataille
Et appartenait à l’empereur
Quant à Clemenceau on commence un peu mais pas trop ..
A enfin parler de ce refus catégorique car il tenait par dessus tout
à abolir la monarchie catholique des Habsbourg
Heureux de voir mon propos partagé
Merci
Leonor
12 septembre 2016 @ 10:01
Oui. Clemenceau porte une lourde responsabilité sur ce sujet. Aveuglé en grande partie par son anti-catholicisme féroce.
Mais , ça non plus, ce n’est pas écrit dans les gentils manuels d’histoire de nos écoles.
… Lorsque mes fils étaient potaches, j’ai passé pas mal de temps à rectifier leurs manuels d’histoire , et à les informer sur la réalité des choses. La famille étant multi-nationale, et moi passablement anarchiste, cela s’imposait.
Ils avaient cependant consigne de fermer leur clapet en cours, pour ne pas avoir … d’histoires (!). Mais les zigotos se sont évidemment fait un malin plaisir d’appeler leurs divers ancêtres à la rescousse pour rectifier le cours d’histoire officielle …. Leurs notes en Histoire variaient donc entre 2 et 18, selon le positionnement politique du prof ‘ . C’est dire …
Ca a contribué à en faire des hommes libres, et habitués à payer le prix de leurs opinions ….
Je ne sais pas si c’était une bonne idée …..
Pascal
13 septembre 2016 @ 11:03
Certes .
Mais je trouve le second Empire bien plus sympathique que le premier .
Même si Napoléon 1er nous a débarrassé des excès de la révolution ce qui est son plus grand titre de gloire .
Claude MARON
13 septembre 2016 @ 11:47
Ah ça, les Français ne tolèrent pas que l’on touche à leur Clémenceau, anticlérical et antimonarchiste
Leonor
15 septembre 2016 @ 10:13
Eh oui. Et pourtant.
Clemenceau a aussi plusieurs fois fait tirer sur la foule, à l’occasion de grèves ou de manifestations.
Pas mal de morts à son actif , dans le » maintien de l’ordre » (?) intérieur.
Pascal
13 septembre 2016 @ 13:05
En ce qui concerne le rôle de Clémenceau dans l’éviction des Habsbourgs de la scène politique européenne et de sa responsabilité dans les graves évolutions de cette partie de l’Europe par la suite , il me semble que les choses se clarifient .
Je l’ai déjà vu assez souvent évoqué et ailleurs qu’ici.
Au fond cette période est peut être paradoxalement trop proche pour être totalement réécrite.
Ce fut un personnage bien complexe , sympathique par certains cotés (touchant surtout l’homme privé) et odieux par d’autres.
Damien B.
12 septembre 2016 @ 10:17
François, je découvre à l’instant votre excellent commentaire auquel je souscris.
Juliette
13 septembre 2016 @ 15:15
Comme d’autres avant moi, je souscris à l’excellent commentaire de François.
La réflexion au sujet de l’histoire et de son écriture, l’historiographie et l’épistémologie, nous aident à y voir plus clair. Le commentaire de François va dans ce sens.
Francois
14 septembre 2016 @ 12:10
Je vous remercie infiniment
Il est rare en effet d’être approuvé quand on recherche
la vérité
Leonor
15 septembre 2016 @ 10:14
Permettez-moi, François, de joindre mon remerciement à celui des précédents internautes.
Juliette
11 septembre 2016 @ 12:00
Une conférence au sujet fort intéressant. Napoléon III, le « prince-président » avoir d’être sacré empereur était très féru de questions sociales. Selon certains historiens, la chute du Second Empire est imputable aux grands propriétaires terriens basés en Algérie (qui était alors la France) qui craignaient de voir leurs libertés et leur niveau de vie baisser.
Gageons que l’historien Jean Tulard, professeur émérite à la Sorbonne, saura captiver son auditoire, comme il l’a fait avec le public d’inter-âges et les médias.
plume
11 septembre 2016 @ 12:25
je pense qu’il s’agit d’une bonne idée. je rejoins cisca1 dans le fait que Napoléon III était en avance sur son temps en ce qui concerne les progrès sociaux. Il suffit de lire de nombreux livres et document à ce sujet.
Kalistéa
11 septembre 2016 @ 12:46
Deux merveilleux conférenciers: Pour moi , incontestablement les meilleurs!
A part ça, Napoléon III a été « éreinté » par la 3e République qui voulait coùte que coùte avoir la peau du Bonapartisme.Pour cela , elle n’a rien épargné, ni programmes scolaires étudiés pour faire tomber dans l’oubli le 2e Empire , ni la calomnie pure et simple, en particulier en ce qui concerne l’impératrice , la dernière de nos souveraines, une femme de devoir fort intelligente et dévouée.
Il faut espérer que notre 21e siècle remettra les pendules à l’heure!
Leonor
11 septembre 2016 @ 16:16
L’histoire officielle est une longue suite d’omissions, de leurres, d’approximations, de mensonges, etc. Que ce soit pour cette époque-là ou pour d’autres.
AnneLise
11 septembre 2016 @ 21:25
Je suis entièrement d’accord avec votre commentaire et comme je l’ai dit précédemment, il faut du recul pour juger des actions, l’histoire enseignée au cours du 20è siècle fut un raccourci idéologique de tout ce qui de près ou de loin touchait aux diverses monarchies qui se sont succédées : Il fallait magnifier la République et faire l’impasse sur tout ce qui avait précédé. Quant à Napoléon III on n’a voulu retenir de lui que les fêtes impériales et la défaite de Sedan. Je pense que ces conférences si l’on veut bien en faire écho le réhabiliteront, certes il a fait des erreurs, mais combien de monarques républicains en ont fait tout autant sinon pire depuis un siècle !
*Gustave de Montréal
11 septembre 2016 @ 15:34
Vive Napoléon IV !
Muscate
11 septembre 2016 @ 19:19
Où ça,où ça?? ;-)
LPJ
12 septembre 2016 @ 13:02
Oui vive Napoleon IV.
Certains peuvent se demander pourquoi IV ?
Louis Napoleon Bonaparte, quand il devint empereur, s’ancra dans la légitimité bonapartiste et se démarqua ainsi de la tradition royaliste. Il prenait la suite des empereurs Napoleon 1er et II, et non celle des chefs de la famille impériale intercale entre le fils du créateur de la dynastie et lui.
L’Empire reinstaure, notre empereur sera Napoleon IV.
Leonor
15 septembre 2016 @ 11:22
Parfois, l’utilisation du conditionnel serait plus réaliste que l’utilisation du futur .
Leonor
16 septembre 2016 @ 11:18
OK.
Parce que je suis POUR les beaux gosses . :-)
Gérard
11 septembre 2016 @ 17:27
Il y avait beaucoup d’opposants au Second Empire à droite comme à gauche. Il y avait Victor Hugo aussi. Il en restera toujours quelque chose.
Le futur empereur avait toujours eu des préoccupations sociales mais l’opposition a toujours considéré que les dictateurs ont besoin de satisfaire le peuple pour conserver le pouvoir et il y eut une période de l’Empire qui fut autoritaire incontestablement.
Il reste que le progrès économique commencé sous la Restauration et la Monarchie de Juillet connut son apothéose à cette période et que les préoccupations sociales purent être plus présentes.
Aujourd’hui encore nos villes témoignent de tout le progrès qui fut celui du temps de Napoléon III.
AnneLise
12 septembre 2016 @ 12:25
J’adhère entièrement à votre commentaire, j’ajoute que l’Impératrice Eugénie a créé la Fondation Eugène Napoléon en haut de la rue du Fbg St Antoine destinée à l’origine à recueillir des orphelins, cette fondation existe toujours, elle a évolué, s’est modernisée, mais continue l’oeuvre sociale initiée par l’Impératrice au tout début de son mariage.
Victor Hugo était un grand homme, mais il n’empêche qu’il fut quelque peu injuste envers Napoléon III…
Claude-Patricia
11 septembre 2016 @ 18:06
Bonjour à tous,
Vu par Winterhalter, les crinolines donnaient une certaine allure. Mais aujourd’hui? Dans 20 mètres carrés cela risque de ne pas être commode.
Pour être plus sérieuse, regarder dans la lorgnette du passé, perpétuellement ne sert à rien, car rien ne revient jamais « comme avant ».
Mais, Mesdames, Messieurs, il ne tient qu’aux Hommes de bonne volonté que d’aider à construire l’avenir sous le meilleur angle possible. Là il est urgent, avant tout, d’avoir une pensée écologique pour notre Terre, notre mère nourricière à tous.
A chacun d’apporter sa pierre à l’édifice!! Avec du courage, de l’intelligence nous pourrions y arriver, pas rapidement, certes, mais en ayant conscience de tout ce qui nous entoure. c’est le grand défi de l’Humanité. Il est nouveau car il nous interpelle qui que nous soyons, où que nous soyons. Rien n’est donné, rien n’est acquis. Nous ne savons rien de notre devenir, mais sans s’affoler, prenons la mesure des changements à apporter. Ce message devrait-être universel. L’Homme est le sel de cette Terre, où il doit apprendre à chaque génération à survivre.
il va falloir repenser certaines habitudes, en inventer d’autres…en apprenant davantage à communiquer aussi sur les savoirs d’autres cultures qui connaissent aussi leurs propres écosystèmes. Certains sont les gardiens, sans s’en rendre compte car c’est leur mode de vie, qu’ils aident à conserver l’équilibre de la Terre.
C’était juste un petit message d’espoir.
Mais je reconnais que le prince Napoléon est absolument craquant….Il a une « belle tournure » selon notre vieille expression française. J’arrête là car Lady Chatturlante va m’arracher les yeux!!
Je vous fais une grosse bise à tous, et surtout, n’ayez pas peur!! Parfois il arrive que des miracles se produisent et il faut avoir Foi en l’Homme. Maintenant que la COP a été ratifiée, aussi par certains des pays les plus pollueurs, je crois que l’espoir va renaître. Croyez bien que les jeunes vont nous secouer et dans le bon sens.
Leonor
12 septembre 2016 @ 10:03
Euh….. Amen.
AnneLise
12 septembre 2016 @ 12:32
Claude Patricia, la lorgnette du passé n’empêche pas la longue vue de l’avenir !
Et étudier ce qui fut fait avant nous, peut nous guider sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire !
Rien ne redevient comme avant, certes, mais s’obstiner à rejeter le passé n’est pas une garantie de réussite de l’avenir.
L’histoire nous montre que nombre de crises ont existé, et des hommes et des femmes se sont levés pour lutter, innover et au bout du compte vaincre.
Avoir une pensée écologique n’exclut pas de se pencher sur les individus qui avant nous ont fait selon les moyens de l’époque à laquelle ils vivaient.
Claude-Patricia
13 septembre 2016 @ 14:52
Bonjour à tous,
Bonjour Anne-Lise,
Nous sommes d’accord en fait, dans le fond. Chaque époque doit faire avec ce dont elle dispose en matériaux pour avancer…et surtout qu’il y a une démultiplication des réseaux d’information pour que l’on puisse s’en rendre compte. L’éducation et la connaissance aussi. Tout ceci est complexe à analyser mais je trouve cela très intéressant. Même cela me passionne.
Leonor
15 septembre 2016 @ 11:41
Finalement, sur ce sujet passé/présent, on pourrait utiliser la comparaison suivante :
En pays tempéré, les végétaux perdent leurs feuilles chaque automne, pour en faire de nouvelles au printemps suivant .
De même, les végétaux ont besoin de l’humus créé par les végétaux précédents pour générer de nouvelles pousses.
Donc, nouvelles pousses : il faut, sinon il n’y aurait plus de vie.
Mais humus à base d’ancien il faut aussi, sinon il n’y aurait pas de nouvelles pousses.
Claude-Patricia
16 septembre 2016 @ 17:16
Bonsoir à tous,
Bonsoir Léonor
Votre texte est plein de poésie, j’adore!!
Eos
12 septembre 2016 @ 21:56
Claude-Patricia, bien d’accord avec vous.
Claude-Patricia
13 septembre 2016 @ 18:23
Merci Eos!!
Baboula
11 septembre 2016 @ 21:05
Philippe Séguin a publié en 1990 « Louis Napoléon le Grand » et tenté une réhabilitation.
Trés facile lorsqu’on ne considère que les avancées techniques ,industrielles et bancaires ,qui n’étaient pas du fait de Napoléon III mais simplement la mise en marche du capitalisme .Bien sûr il y eût les expositions universelles pour promouvoir les productions françaises.L’hopital de Saint Maurice crée pour soigner les ouvriers blessés des travaux d’Hausmann et quelques avancées sociales,droit de grève durement arraché .Mais le problème est la malhonnêteté politique du président,son coup d’état trahissant la parole donnée à la République ,les arrestations de députés ,les fusillés ,les déportations en Algérie.la presse muselée et les plébiscites aux questions si habilement posées que l’on obtenait des scores à la soviétique.Bien sûr il y eût l’Entente Cordiale et l’aide aux italiens après avoir abattu la république de Mazzini en 1849 .Je ne mettrais pas dans le plateau la défaite de Sedan que certains imputent aux calculs rénaux et vésicaux de l’empereur (?) .
Si des têtes pensantes veulent réhabiliter Napoléon III grand bien leur fasse ,je préférerais que l’on réhabilite la République avec ses valeurs et ses idées originelles car il y a fort à faire de ce côté là et si certains menacent de s’exiler ils ne sont ni Victor ni Hugo.
Leonor
12 septembre 2016 @ 10:12
Même la République, amie Baboula, je m’en fiche comme de l’an quarante.
Car actuellement, en France, on met ce mot à toutes les sauces, et on le fait servir à tout et à n’importe quoi.
Au point que cela commence à énerver sérieusement les autres Européens, dont ceux qui sont en monarchie démocratique, et ceux qui vivent en régime fédéral . C’est-à-dire l’énorme majorité des habitants du continent.
Les politiques au pouvoir , de quelque bord qu’ils soient, ont en France confisqué la » chose publique » (res publica ), mais continuent à se gargariser du mot, pour nous en faire accroire.
Y a-t-il encore des dupes ?
Quant à la » démocratie de proximité », c’est la pire des choses et un fameux trompe-l’oeil car elle prétend se passer d’élections. C’est la porte ouverte au copinage et à la prise de pouvoir sans aucun contrôle, càd à un totalitarisme rampant. Chose vue et vécue.
Après … quoi faire et comment faire, je n’en sais pas plus que vous. Tiens, par exemple : je suis absolument pour la suppression de l’ENA ! Le genre de machin qui laisse nos compatriotes européens ébahis et sans voix…
JAusten
12 septembre 2016 @ 17:34
mais on a fait de grands pas en avant ; on n’arrête plus les députés – on ne fusille plus – on ne déporte plus en Algérie :)))
je vous taquine Baboula ; mais ça ou autre chose … comme dit Pierre-Yves
Baboula
13 septembre 2016 @ 22:17
Leonor et JAusten ,ce n’était qu’un mouvement d’humeur car je ne suis pas équipée pour trouver une réponse .Un peu de réflexion de temps en temps ça change des dissertations sur la longueur des jupes de Charléne .Je ne fais pas marche arrière et vos réponses ne font qu’apporter des questions à l’eau du moulin .Que faire ?
Pascal
13 septembre 2016 @ 11:24
Si vous voulez absolument réhabiliter la République il faudra d’abord en réécrire l’histoire , son acte de naissance est écrit en lettres de sang .
L’hostilité à Napoléon III ne fut elle pas surtout le fait de « l’intelligentsia » ?
Qu’en pensait le peuple des campagnes ? les petits bourgeois ? les ouvriers ?
Leur sort ne s’améliora t’il pas sensiblement sous son règne ?
Ce qui pêche le plus c’est sa politique étrangère mais je n’ai pas dit non plus qu’il était irréprochable.
L’intérêt de Napoléon III n’est il pas qu’au delà de ses propres motivations , intérêts ou erreurs , il avait une compréhension profonde des peuples qui composaient la France ?
Ce qui n’est pas la chose du Monde la mieux partagée chez nos gouvernants et qui est pourtant indispensable à leur légitimité.
Michèle
12 septembre 2016 @ 07:15
Bonjour, Personnellement pourquoi pas une nouvelle royauté en France, au moins le roi et l’empereur se battrait pour la France et non pas pour ses propres intérêts. Ca ne pourra pas être catastrophique que maintenant !
Michèle
14 septembre 2016 @ 01:04
Bonjour Michèle,
vous êtes nouvelle sur le site, puis.je vous demander d ajouter chiffres ou autre à coté de votre prénom pour que l on ne nous confonde pas,
Merci infiniment
Michèle
Kalistéa
12 septembre 2016 @ 09:43
Vous avez raison Gérard, ce fut quelque chose de plus grave qu’il ne le pensait pour Napoléon III, d’avoir Victor Hugo contre lui.La rencoeur de celui-ci était essentiellement due à une blessure d’amour propre , parce qu’il ne faisait pas partie de l’Académie Française…L’Empereur n’y était pour rien.Victor Hugo s’exila de lui-même à Guernesey et joua les martyrs, inondant de loin les salons Parisien, de ses écrits au vitriol.
Les gens qui n’ont pas de talent ne sont pas lus ; ils n’intéressent pas. Malheureusement pour l’Empereur , Victor Hugo avait le talent que l’on sait !
Rien que son titre « Napoléon le petit » , était une trouvaille et il fit des ravages.
Pascal
13 septembre 2016 @ 13:12
Oui mais alors sait on d’ ou vint réellement cette hostilité virulente?
Auraient ils , à un moment courtisé la même femme ?
Faut il appeler au secours la « clique viennoise »?
AnneLise
12 septembre 2016 @ 12:40
Alors que proposez vous pour réhabiliter les idées originelles de la République ?
Je ne demande pas mieux, mais avouez que pour l’instant nous sommes mal partis !
Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, pour une République apaisée, il serait souhaitable justement que l’on sache aussi reconnaître ce qui s’est fait de bien avant, la France n’est pas née en 1789, ni en 1830, ni en 1848, ni en 1870, elle a évolué parfois bien ,parfois moins bien, parfois carrément mal (accords de Munich en 1938…) et là c’était bien la République !
Anita
12 septembre 2016 @ 12:47
Tulard bouffe vraiment à tous les râteliers… Comme s’il n’y avait pas suffisamment de spécialistes du Second Empire en France pour se coltiner encore et toujours ses hagiographies napoléonïdes !
Juliette
13 septembre 2016 @ 15:11
Pas faux Anita.
Kalistéa
15 septembre 2016 @ 19:19
Jean Tulard est un historien Napoléonien méticuleux et surtout plein d’humour , un conférencier hors pair.Il ne « bouffe pas à tous les râteliers » : Les deux Empires ont depuis toujours été son Empire à lui !
AnneLise
12 septembre 2016 @ 12:54
Juste une petite précision pour vous prouver que je ne veux pas défendre Napoléon III bec et ongles, l’Entente Cordiale est à attribuer à Louis Philippe et Victoria en 1843 et 1845, elle s’est prolongée il est vrai sous le Second Empire mais sans concrétisation et fut formalisée en 1904 par Edouard VII pour l’Angleterre et la IIIè République pour la France le nom du signataire pour la France m’échappe…
Pascal
12 septembre 2016 @ 16:49
« Faut il réhabiliter le second Empire ? »
Oui sans aucun doute!
D’abord pour réparer certaines injustices , rabattre le caquet des historiens III ème République et surtout donner aux Français un salutaire exemple de rigueur et d’honnêteté intellectuelle.
Et aussi leur apprendre , si possible , à se méfier de la propagande mais vaste programme !
Il n’est pas nécessaire d’ailleurs de tomber d’un excès d’indignité dans un excès d’honneur , simplement corriger certaines outrances , n’en déplaise au grand Victor qui y résistera.
On commence déjà à voir de bons effets pour ce pauvre Louis XVI .
Kaiserin
12 septembre 2016 @ 18:34
Les Bonaparte, oncle et neveu sont très discutés.
Mais Napoleon Ier a laissé l’organisation de l’Etat . Il a laissé un Etat structuré avec des lois qui perdurent
Et Napoleon III a compris la révolution industrielle. Il a modernisé la France industrielle.
Ce qui n’empêche pas la lucidité et donc on peut leur faire certains reproches
Lorraine 1
13 septembre 2016 @ 08:14
Baboula, vous aussi vous nous serinez le couplet sur les « valeurs de la République » et ses idées originelles… Lesquelles ? Les massacres de Septembre, les guillotinades, les fusillades de Lyon, les noyades de Carrier, le génocide vendéen ? L’assassinat du Roi et de sa famille….
Pascal
13 septembre 2016 @ 11:00
La photo me semble montrer un détail de la couronne de l’impératrice Eugénie
Cette couronne fut réalisée par Gabriel Lemonnier qui utilisa 102 brillants faisant partie des diamants de la couronne , il fournit 1252 brillants , 1136 roses (?) et 56 émeraudes .
Elle aurait été dessinée par Adolphe Devin , ancien ouvrier de la maison Bapst qui devint inspecteur des diamants de la couronne .
Elle a été restituée à l’impératrice par la troisième République et fut léguée à la princesse Marie Clotilde Napoléon , comtesse de Witt.
Source :La merveilleuse histoire des couronnes du Monde par Arnaud Chaffanjon.
Ghislaine
13 septembre 2016 @ 13:38
Que sont devenus les différents batards de Napoléon 1er ?
Leonor
16 septembre 2016 @ 11:22
Il en a fabriqué tant que ça ?
Walewski, OK. Deux auparavant, avec une actrice, ai-je lu . Quoi d’autre ?
Il n’avait pourtant pas beaucoup le temps, Bonaparte .
Mais il est vrai que c’était un rapide …..
Claude-Patricia
13 septembre 2016 @ 15:31
En tant que guide touristique, je me dois aussi bien parler du passé que du temps présent. C’est tout le travail que j’essaye de faire dans mon dossier là où je vis, car je ne suis qu’un maillon de la chaîne humaine, et je pense qu’en observant ce qui se passe rien qu’à mon échelon local, j’ai une idée de comment l’on prépare l’avenir et dans quel sens cela va. Imaginez bien que des bâtiments construits dans des siècles précédents, peuvent être ou non réhabilités. Tout comme les divers grands personnages.Tout est Histoire!! Je me souviens que lorsque nous l’appréhendions à l’école, nous suivions une bande de papier coloré avec des dates dessus et un sens directionnel, une flèche qui nous indique que nous allons tous vers le futur. Quel qu’il soit.
AnneLise
14 septembre 2016 @ 07:51
Entièrement d’accord avec vous, je déplore justement que ce linéaire historique aie trop souvent disparu de l’enseignement au profit de thématiques qui pour intéressantes qu’elles soient ne permettent pas assez à des cerveaux « en formation »de comprendre à la fois l’éternel recommencement et l’inévitable et espérons le, heureuse évolution.
Pascal
14 septembre 2016 @ 10:57
On a parlé içi du livre de Philippe Seguin sur napoleon III .
(je me méfie un peu des hommes politiques qui écrivent des biographies historiques , sans dout ai-je tort ?)
J’ai entendu parlé de celui de Pierre Milza , quelqu’un le connaît-il?
Qu’en penser ?
Kalistéa
15 septembre 2016 @ 09:19
Ghislaine, on en connaît essentiellement deux .Napoléon les a reconnus , en quelque sorte , en les dotant.
Le premier, titré « comte Léon » , délaissé par sa mère , une personne frivole , (une lectrice de Caroline sœur de l’Empereur) vit ses études et son éducation supervisées par le fidèle secrétaire de napoléon Baron de Méneval.Physiquement le jeune homme rappelait assez son père mais il était grand et avait fière allure à cheval.Il fut un temps commandant de la garde républicaine et le peuple l’acclamait volontiers.
Malheureusement entré en possession de sa fortune à 25 ans il ne sut pas la gérer ,il était fort dépensier et se ruina.Il mourut dit-on dans la misère.Son dernier descendant mâle , comte Léon était gardien d’un domaine à Arminvilliers (s et m).sa descendance existe et est féminine.On peut voir sa tombe sur laquelle flotte un drapeau Français au cimetière de cette ville.
Pour le deuxième : tapez « comte Walewski ».c’est un personnage connu.Nombreuse descendance.
Leonor
16 septembre 2016 @ 11:23
Ah, eh bien, voilà la réponse que je demandais plus haut à Ghjislaine.
Merci, Kali.
AnneLise
17 septembre 2016 @ 07:38
Pour compléter les renseignements sur le comte Léon, sa mère Eléonore Denuelle de la Plaigne, était la condisciple de Caroline Bonaparte à l’institution de Madame Campan, ancienne femme de chambre de la Reine Marie Antoinette c’est ainsi qu’elle a connu Napoléon, marié à Joséphine que les Bonaparte détestaient et qui ont poussé cette ravissante écervelée dans le lit de Napoléon
On dit que Marie Waleska et une certaine Eva Kraus ont été enceintes en même temps de Napoléon, on connait le Comte Waleski fils de Marie et qui eut un rôle à jouer sous le Second Empire, on connait bien moins le fils d’Eva : Eugêne Mégerie, qui serait devenu un juriste viennois.
Enfin on a laissé supposer que Napoléon aurait été l’amant de sa fille adoptive Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine et épouse de Louis Bonaparte et que son premier enfant Napoléon Charles mort à 5 ans aurait été le fils de l’Empereur, mais ça…
Il est amusant de noter que Napoléon ne savait pas faire de fille, et que ayant répudié Joséphine pour cause de stérilité et ayant épousé Marie Louise pour son ventre, c’est la descendance de Joséphine qui règne sur une grande partie des cours du Nord de l’Europe…
Gérard
16 septembre 2016 @ 15:23
Sauf erreur de ma part le dernier comte Léon, le cinquième, Charles (1911-1994), est inhumé avec son épouse dans le petit cimetière de Pontcarré en Seine-et-Marne (pas loin de Grez-Armainvilliers), et il est écrit sur cette tombe : Charles Léon 1911-1994. Yvonne Haquin 1909-1991. Une plaque ajoute « Comte Charles Léon arrière-petit-fils de Napoléon Ier et d’Éléonore Denuelle de la Plaigne, demoiselle d’honneur à la cour, lectrice de Caroline Murat ». Cette plaque est entourée des photographies du comte et de la comtesse. Sur une autre plaque sont représentées les armoiries du comte Léon.
Pascal
17 septembre 2016 @ 20:29
Gérard
Sans aucune ironie de ma part , vous êtes un puits de science !
Et de ce fait il y a temps de choses que l’on aimerait vous demander!
Kalistéa
17 septembre 2016 @ 12:43
Merci pour ces précisions cher Gérard.Donc Pontcarré et pas Armainvillers, mais de toute façon , ces lieux sont très proches.
Pour Annelise , je dirais qu’on a toujours brodé et inventé énormément sur les personnages fascinants de l’histoire et s’il y en a un , c’est bien Napoléon Bonaparte! Il ne faut s’intéresser qu’à ce qui est révélé par de véritables historiens qui ne s’appuient que sur des documents vérifiés.Le reste c’est des divagations de « mythographes » qui prétendent avoir trouvé quelque chose de nouveau , mais veulent surtout vendre un livre à sensation.
Pour les filles , l’une d’elles la plus connue je pense ,était Emilie Pellapra .Mais le doute demeure.
AnneLise
18 septembre 2016 @ 12:41
Kalistéa, vous remarquerez que j’emploie les mots « on dit » en ce qui concerne Eva Kraus ainsi que le conditionnel au sujet de ce fils.je n’affirme pas !
De même pour une relation supposée avec Hortense…
Vous même avez d’ailleurs la prudence de parler de Emilie Pellapra en précisant « le doute demeure »
Ce qui n’empêche pas d’avancer une information sous toute réserve, d’autant que au vu des nombreuses campagnes militaires de l’Empereur, il doit bien y avoir ici ou là des fruits de relations passagères dont nous n’aurons peut-être jamais connaissance.
Nous sommes donc me semble-t-il en accord.
Kalistéa
18 septembre 2016 @ 17:34
C’est justement Jean Tulard qui démontra je crois que , en ce qui concerne Emilie Pellapra , les dates démentent l’affirmation qu’elle était une fille naturelle de L’Empereur qui aurait eu une aventure avec sa mère lors d’un passage à Lyon…Pour le fils de la reine Hortense les rumeurs procédaient tout simplement du désir de salir et de calomnier.Aucun chef d’état n’y a jamais échappé.