Voici un tableau du peintre Herman Richir datant de 1930 et immortalisant la reine Elisabeth des Belges coiffée d’un diadème Cartier en diamants. Il fait partie de l’exposition consacrée à l’épouse du roi Albert I qui se tient actuellement au Palais royal de Bruxelles.
framboiz07
17 août 2016 @ 03:58
Tableau très années 30 , mais si j’avais du peindre cette souveraine , je ne l’aurais pas peinte, dans ces couleurs vaporeuses …Qui ne correspondent pas à sa personnalité …
Un petit Belge
18 août 2016 @ 12:24
Pour les personnes intéressées :
– un article sur les liens entre la dynastie belge et le Brésil (avec compte-rendu du voyage de la reine Elisabeth au Brésil en 1920) : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2016/08/les-liens-entre-la-dynastie-belge-et-le.html
– une interview de Christophe Vachaudez lors de la sortie de son livre sur la reine Elisabeth (il y parle également des bijoux royaux) : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/11/interview-de-christophe-vachaudez-sur.html
Baboula
17 août 2016 @ 06:29
Diadème bandeau,trés daté,qui sait ce qu’il est devenu .
IANKAL21
17 août 2016 @ 11:33
Ce diadème fait maintenant partie de la collection Cartier. Vous pouvez le voir dans cette vidéo que j’ai realisé à l’exposition qu Grand Palais à Paris à Noel 2013-2014 http://youtu.be/R4XAlnqJASs
Stella
18 août 2016 @ 21:20
Magnifique!
Merci pour cet enchantement…
Claude MARON
17 août 2016 @ 12:01
Il s’agit du fameux diadème Cartier, qui échu à la princesse Liliane. Cartier l’a racheté à celle-ci et il était à l’expo Cartier au Grand Palais. Mais sur ce tableau, il semble avoir été modifié par un ajout au -dessus, pas très esthétique selon moi.
ladot Fabian
17 août 2016 @ 16:31
La princesse Lilian, sans scrupule l’a mis en vente et Cartier qui l’avait créé, l’a acheté pour l’exposer.
Claude MARON
18 août 2016 @ 11:56
Sans scrupule… Il s’agissait d’un bien privé dont Léopold III a hérité, et qui est passé ensuite à son épouse. Elle avait donc le droit d’en faire ce qu’elle voulait.
Mais je suis néanmoins déçu qu’elle n’ai pas eu l’idée de léguer cette merveille à la Famille Royale
Leonor
20 août 2016 @ 14:01
Permettez-moi de souscrire entièrement à vos deux paragraphes, Claude Maron.
Un petit Belge
19 août 2016 @ 12:19
Rien n’empêche la reine Mathilde de demander à la Maison Cartier de lui prêter le diadème pour un beau dîner de gala…
Leonor
20 août 2016 @ 14:02
Certes, certes, Petit Belge.
mais je me permets de penser que l’élégance de la princesse Lilian n’était que … vestimentaire. Elle ne semble pas s’être étendue jusqu’à son coeur.
cyril-83
17 août 2016 @ 06:30
Vous qui êtes belge et avez cette particularité (ce privilège ?) d’être en monarchie, vous savez mieux que quiconque que l’on ne parle pas du « roi de Belgique » mais du « roi des Belges » lorsqu’on cite le titre de la fonction.
À l’inverse, lorsqu’on parle d’une personne appartenant à la famille royale, on ne doit pas dire « des Belges » ! On parlera donc, dans le cas présent, de « la reine Élisabeth de Belgique » ou d' »Élisabeth, reine de Belges », ou (plus redondant) de « la reine Élisabeth, reine des Belges ». Mais certainement pas de « la reine Élisabeth des Belges » !
Cordialement,
Jean Pierre
17 août 2016 @ 12:59
De mémoire mais je peux me tromper, le roi des Belges est prince de Belgique.
Gibbs ?
18 août 2016 @ 08:13
Jean Pierre,
Le roi des Belges est prince héritier de Belgique avant de devenir roi durant le règne de son père (je vais le re-préciser plus bas).
En fait, l’appellation exacte pour l’héritier au trône en Belgique est actuellement : « Son Altesse Royale la duchesse de Brabant, princesse de Belgique » depuis le 21 juillet 2013.
Auparavant, Elisabeth était appelée « Son Altesse Royale la princesse Elisabeth de Belgique ».
Philippe était devenu duc de Brabant en août 1993 lors de l’accession au trône de son père.
Auparavant, étant le neveu du roi Bauduin, il portait de titre de prince de Belgique et son père était prince de Belgique et prince de Liège.
L’appellation Prince de Liège étant celle du frère du roi.
Celle de l’héritier étant duc-duchesse de Brabant.
Bien à vous,
Gibbs
Si j’ai fait erreur…
cyril-83
18 août 2016 @ 11:48
Effectivement. Mais pas de « prénom + des Belges ».
La formule « Élisabeth des Belges » est donc à proscrire.
Gibbs ?
19 août 2016 @ 12:45
cyril-83,
En accord mais pas pour « Son Altesse Royale la princesse Elisabeth de Belgique » avant que Philippe ne devienne roi.
Zorro
18 août 2016 @ 13:46
Le titre de Prince de Liège a été créé et donné à la naissance du prince Albert le 6 juin 1934. Ce titre était une première à l’époque. Aucun autre membre de la dynastie n’avait porté ce titre avant lui.
Traditionnellement, le frère du roi ou du prince héritier portait le titre de comte de Flandre. C’était le cas du Prince Philippe (1837-1905) et du prince Charles (1903-1983).
Le fils du duc de Brabant (héritier du trône) portait le titre de comte de Hainaut. Cela fut le cas du prince Léopold (1859-1869) de sa naissance et jusqu’au décès de son grand-père, le roi Léopold Ier en 1865, et du prince Baudouin (1930-1993) lorsque son père, Léopold, était encore duc de Brabant (jusqu’en février 1934)
Le Prince Albert fut prénommé ainsi pour rendre hommage à son grand-père décédé quelques mois plus tôt et reçut dès sa naissance le titre de Prince de Liège pour honorer la résistance héroïque des forts liégeois en août 1914 (pour rappel, la ville de Liège a reçu en 1914 la Légion d’Honneur française). Le titre de comte de Flandre étant déjà attribué (depuis 1907 au Prince Charles), on choisit de créer (ou plutôt de ressusciter) un titre issu des anciennes principautés des anciens Pays-Bas (bien que la principauté de Liège fût une principauté épiscopale faisant partie du Saint-Empire et, de ce fait, indépendante des autres comtés et duchés des anciens Pays-Bas Bourguignons, Espagnols puis autrichiens).
Gibbs ?
20 août 2016 @ 08:49
Parce que je ne comprenais pas pourquoi Laurent ne porte pas le titre de prince de Liège :
Wiki
« Le titre de prince de Liège, ou prince de Liége1, a été octroyé par le roi Léopold III à son plus jeune fils, le prince Albert, futur 6e roi des Belges.
Ce titre est un hommage à la fois à l’ancienne principauté de Liège, disparue en 1795, mais aussi en souvenir de la défense héroïque de Liège face à l’invasion des troupes allemandes en août 1914. La résistance farouche de la place forte de Liège a permis de ralentir l’avancée des troupes allemandes et ainsi permettre à l’armée française de mieux se préparer face à cette offensive.
Devenu roi des Belges le 9 août 1993, Albert II ne porte plus le titre de prince de Liège depuis cette date. Son épouse, l’actuelle reine Paola a été princesse de Liège depuis son mariage, en 1959, jusqu’à l’avènement de son mari en 1993.
Suite aux querelles communautaires, le roi Albert II a décidé en 2001 de ne plus octroyer ces anciens titres (comte de
Flandre, comte de Hainaut et prince de Liège) aux membres la famille royale afin de ne pas heurter les différentes composantes linguistiques du pays. »
Gibbs ?
20 août 2016 @ 08:54
Vous faites bien de rappeler le titre de comte ou comtesse de Hainaut qu’Elisabeth aurait dû porter mais vous savez tout comme moi pourquoi cela ne s’est pas fait.
Gibbs ?
21 août 2016 @ 07:11
Dernière précision car s’il s’agit de la volonté d’Albert II, il est évident que la décision officielle ne peut émaner de lui en vertu de la monarchie constitutionnelle qu’est la Belgique.
Je n’ai nulle intention de polémiquer sur qui a fait quoi mais nous le savons…
Wiki
« Titre honorifique dans la maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha
1859-1865 : Léopold de Belgique (1859-1869) (Léopold Ferdinand Élie Victor Albert Marie), 1er fils de Léopold II, puis Duc de Brabant (virtuel Léopold II de Hainaut)
1930-1934 : Baudouin Ier puis Duc de Brabant (virtuel Baudouin VII de Hainaut)
Élisabeth de Belgique : la princesse, née en 2001 aurait dû porter le titre, mais il a été supprimé quelques semaines avant sa naissance. »
Robespierre
17 août 2016 @ 06:48
Il y a de très grands peintres en Belgique, mais celui-ci n’a pas sur saisir la ressemblance. Il aurait mieux fait de peindre des paysages ou des natures mortes
Damien B.
17 août 2016 @ 14:16
Robespierre, Richir n’est pas ici à son meilleur, je vous l’accorde.
En revanche il a su saisir de manière surprenante la figure et la posture corporelle de Philippe comte de Flandre (portrait exécuté en 1906, donc post-mortem, appartenant à la collection du palais royal de Bruxelles).
D’autre part, pour évoquer un autre Richir que je connais, l’un de mes amis en possède très réussi, justifiant que bon nombre d’experts le considèrent comme l’un des meilleurs portraitistes de Belgique. Il excellait tout particulièrement dans les représentations féminines.
*Gustave de Montréal
17 août 2016 @ 16:43
Il a eu la délicatesse de la représenter plus jolie que la réalité.
Xavier
17 août 2016 @ 22:24
Herman Richir était le portraitiste le plus célèbre de Belgique à son époque, très couru par ce que l’on appelait la haute société. Je trouve que la ressemblance avec la reine Elisabeth au début des années 30 est bien présente.
Mary
17 août 2016 @ 08:29
Bien loin de la beauté de Sissi mais en revanche,une femme bien plus équilibrée et qui a su épauler son époux.
Gibbs ?
17 août 2016 @ 09:05
Ce portrait lui durcit les traits.
Je n’aime pas.
Il y a de très belles photos de la reine Elisabeth de Belgique.
Zorro
17 août 2016 @ 12:15
J’ai beaucoup d’admiration pour elle mais c’était une femme qui pouvait se montrer dure.
Elle avait été élevée « simplement » (bien qu’ayant reçu une éducation soignée) mais était très consciente de son rang. Elle avait du caractère, était snob, intellectuellement exigeante et têtue comme une mule. Elle a élevé sa fille dans l’idée qu’elle devait absolument contracter un mariage égal avec le prince héritier d’Italie, elle a interdit à son fils Charles d’épouser une pâtissière et à demander à ce que « Jufforuw de Jong » (la gouvernante néerlandaise du jeune prince Baudouin entre 1935 et 1940) soit écartée car il n’était pas bon qu’une domestique soit trop proche des enfants royaux. Elle a jeté dans les bras de son fils aîné Lilian Baels ce qui n’était pas cohérent par rapport à son attitude envers son second fils Charles qui lui en a voulu à mort (Charles n’a pas assisté aux funérailles de sa propre mère en 1965). Elle s’est brouillée à la fin de sa vie avec le roi Baudouin dont elle n’appréciait pas le côté mystique (il faut dire qu’elle-même était plus qu’agnostique). Son admiration envers les dirigeants communists était notoire ce qui avait choqué sa petite-fille Joséphine-Charlotte lorsqu’elles se revirent à Laeken après l’épisode éprouvant de la captivité, etc.
Leonor
20 août 2016 @ 14:06
Le rififi à la Cour de Belgique remonte à loin, dirait-on bien.
Un petit Belge
21 août 2016 @ 10:22
Si le prince-régent Charles n’a pas assisté aux funérailles de sa mère en 1965, il allait la voir régulièrement en privé au château du Stuyvenbergh et lui a présenté sa fille illégitime Isabelle.
Muscate
17 août 2016 @ 13:47
Je n’aime pas non plus…beaucoup trop austère et froid,expression pincée et pas sympa.
Pauline
17 août 2016 @ 10:34
Beau style peinture
Zorro
17 août 2016 @ 10:40
Je viens de lire que la Place Albert Ier de Charleroi a retrouvé récemment son nom d’origine, à savoir : Place Verte (la Place Verte avait sans doute changé de nom pour rendre hommage au roi Albert Ier, décédé en 1934).
Ce changement de nom intervient dans le cadre de l’important chantier Rive Gauche (construction d’un centre commercial) qui doit remodeler complètement la ville basse de Charleroi.
Le bourgmestre de Charleroi, Paul Magnette (ministre-président de la région wallonne, ULB-iste, franc-maçon et surtout PS) est sans doute à l’origine de cette démarche qui consiste à rayer du paysage wallon toute reference à l’histoire de la Belgique. Il imite en cela ce qui se passe en Flandre depuis une bonne quarantaine d’années.
On va sans doute dire que le roi Albert Ier, c’est du passé et que ça n’intéresse plus personne. La nouvelle génération des hommes et femmes politiques belges ont tendance à penser que la Belgique de papa n’a été qu’une parenthèse et que ça ne correspond plus à l’image que doivent de faire les citoyens de la « nouvelle réalité socio-culturo-institutionnelle de la Belgique. »
Bref, on déracine pour mieux manipuler.
framboiz07
17 août 2016 @ 12:11
C’est fou !
En plus, place Verte , c’est moche & ça ne doit pas être la réalité !
Mais, les gens , qui sont à l’origine de cela , ne seront pas sur les noms des futures plaques !
Gibbs ?
17 août 2016 @ 13:04
Zorro,
J’ignorais cette information que je qualifierai de scandaleuse.
Le roi Albert Ier est un symbole fort de la Belgique et il ne faut jamais oublier l’Histoire qui fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Belge, mais vous le savez, je constate que la France continue de garder les noms de nombreux de ses grands hommes aux noms des rues et j’estime cela normal.
Une marque de respect, de souvenir.
Nous n’étions pas nés lors du décès du roi Albert Ier mais j’en ai tellement entendu parler qu’il me semble évident que les générations qui nous suivent ne doivent pas oublier.
Nous partageons rarement les mêmes opinions mais ici, je vous rejoins totalement et je suis révoltée par l’action de Monsieur Magnette.
Bien à vous,
Gibbs
Gibbs ?
17 août 2016 @ 13:05
aux noms des rues, boulevards, avenues,…
Xavier
17 août 2016 @ 22:26
J’ignorais ce changement de dénomination, merci de le signaler. C’est en effet un changement de nom on ne peut plus symptomatique, hélas!
Tout comme vous sans aucun doute, je rigole doucement lorsque je lis ça et là que le parti de Paul Magnette est un fervent défenseur de la monarchie….
DEB
18 août 2016 @ 07:10
Sidérant!
Et cela ne s’arrête pas là.
La rue de l’industrie devient la rue Charles Regniers ( son entreprise y était implantée et il était philanthrope. Son père Arthur était un des fondateurs du 1er club rotary de Charleroi). Soit !
Mais la rue Léopold qui devient la rue de Charleville-Mézières, ville quand même située à 90km au sud de Charleroi, me laisse pantoise.
Quant au quai de Brabant devenant le quai Arthur Rimbaud, sous prétexte qu’il aurait fait une fugue à Charleroi, je ne vois pas là matière à changement de nom.
Et le quai de Flandre, rebaptisé Paul Verlaine en raison de son poème » Charleroi » dans » Romances sans paroles ». Risible!
J’espère que les Carolorégiens vont protester car, dans l’ensemble des communes administrées par Charleroi, ce sont 11 rues qui sont appelées à changer de nom.
Gibbs ?
18 août 2016 @ 12:55
DEB,
Sidérant est le mot.
Merci pour les informations et tout comme vous, j’espère que les Carolorégiens se manifesteront.
Zorro
18 août 2016 @ 09:54
Encore plus fort : la rue Léopold à Charleroi devient la rue de… Charleville ! Le Quai de Brabant devient Quai Arthur Rimbaud et le Quai de Flandres devient Quai Paul Verlaine.
La ville de Charleroi (par la voix de l’Echevine Déléguée aux Affaires mayorales, Françoise Daspremont, en fait la bourgmestre ad intérim de Charleroi, étant donné que Paul Magnette cumule à la fois les functions (et les salaires) de bourgmestre de la plus importante ville de Wallonie et de ministre président, entre autre….) justifie ces changements de nom par soucis d’éliminer les doublons odonymiques, sources d’erreurs fréquentes pour le GPS ou la Poste. En effet, suite à la fusion des communes de 1977 (rassemblement de plusieurs communes et villages pour former une entité plus importante, source d’économie d’échelle et de rationalisation), la ville de Charleroi qui avait amalgamé sa banlieue s’est retrouvé avec plusieurs rues qui se nommaient identiquement (ex. : Place communale, Rue Emile Vandervelde, rue de la Libération, Place de l’Eglise, etc.).
Aujourd’hui, ces changements de rue qui peuvent sembler anodins est pour moi beaucoup plus sournois qu’il n’y paraît à première vue.
A titre d’exemple, la rue de l’Industrie (que je veux bien croire était en plusieurs exemplaires à Charleroi) devient la rue Arthur Régniers, un « Grand exportateur de l’Industrie carolorégienne et philanthrope réputé » et surtout franc maçon, comme par hasard… (la loge de Thuin, une ville située à 20 km au sud-ouest de Charleroi, se nomme «La Fidélité Arthur Régniers»)
Si ça, ce n’est pas une volonté politique délibérée d’effacer toutes références au Royaume de Belgique (et à son histoire) et de les remplacer par des références philosophiques et sociétales pour le moins douteuses, je veux bien me faire curé ! En plus de ça, ce n’est sans doute pas non plus par hasard que la ville de Charleroi honore deux poètes certes d’immense talent mais qui n’ont guère de liens avec la ville et la région (mis à part que Rimbaud soit passé par Charleroi en 1870 lors de sa première fugue). Enfin, comme je vous disais que Paul Magnette est également Franc-maçon ( à l’instar d’une bonne majorité de député PS et MR), il est certainement partisan de la théorie du genre et de tout ce qui va avec d’où cet hommage incongru et appuyé aux amants diaboliques …
Bref, Zorro a encore trop parlé.
framboiz07
18 août 2016 @ 15:29
Cher Zorro, nous inviterez -vous pour votre prise d’habit ? Zorro , curé , ça aurait de quoi faire parler ! De la cape à la soutane …Quelle vie !
Marie de Bourgogne
19 août 2016 @ 11:56
Aramis, l’un des 3 mousquetaires n’était il pas homme d’église ?
En cela, Zorro aura un illustre prédécesseur.
Cordialement franboiz07
Gauthier
19 août 2016 @ 10:55
On va sans doute vous répondre que la théorie du genre n’existe pas, que c’est le fait de complotistes, de « cafards réactionnaires » (nouvelle expression très en vogue dans le lobby bien connu), etc. C’est amusant de constater, au fur et à mesure des mois qui passent, que tout au contraire prouve la volonté de promouvoir une certaine minorité, et cela passe par des endroits souvent anecdotiques, mais bien propres à « éduquer » les masses: le cinéma, la télévision, ou même les noms de rue.
Mais là c’est sans doute moi qui parle trop! :-)
Gérard
19 août 2016 @ 11:03
J’ignore les orientations politiques voire patriotiques de la municipalité de Charleroi mais elle prétend qu’elle veut surtout avancer dans la suppression des doublons odonymiques c’est-à-dire des doublons en ce qui concerne les noms des artères de la ville qui a fait l’objet d’un regroupement de communes important en sorte qu’il existe aujourd’hui un grand nombre de doublons.
Ces doublons seraient en effet gênants notamment pour la distribution du courrier. En ce qui concerne Albert Ier dans l’ensemble de la commune de Charleroi il existait huit places, deux avenues, une rue et un square Albert Ier.
C’est semble-t-il pour la même raison que la rue Léopold de Charleroi devient rue de Charleville en référence à Arthur Rimbaud dont c’était la ville natale et qui lors de sa fugue en 1870 parcourut à pied les 93 km séparant les deux villes. Rimbaud espérait être engagé au Journal de Charleroi et écrivit pendant cette fuite plusieurs poèmes dont le sonnet Au Cabaret-Vert,
Au Cabaret-Vert
cinq heures du soir
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
− Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.
Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. − Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,
− Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! −
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,
Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse
D’ail, − et m’emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.
Octobre 70.
L’hôtel où logea le jeune poète et la Maison Verte, la taverne qu’il fréquenta place Buisset, n’existent plus mais le quai est au cœur du quartier qui fréquenta et le nom de Paul Verlaine a de même était donné au quai de Flandres en souvenir du passage à Charleroi du poète qui voyagea avec Arthur Rimbaud et qui donna en 1893 une conférence à l’Éden Théâtre.
Dans le même ordre d’idées on remarquera que le quai de Brabant devient quai Arthur Rimbaud.
Il semble que l’option qui a été retenue par le conseil municipal est de conserver en ce qui concerne Albert Ier son nom à l’avenue parce qu’elle est plus peuplée. La place reprend donc le nom qui était précédemment le sien c’est-à-dire Place Verte.
Il me semble que dans cette sorte de situation on pourrait également tenir compte de l’ancienneté de la voie, de son histoire, de l’intention qui avait été celle de la population au moment où le nom a changé c’est-à-dire ici attribuer au roi Albert Ier le nom de l’une des places les plus emblématiques de la ville. Dans beaucoup de communes aujourd’hui on essaie de ne plus changer les noms historiques des rues ou des places par respect pour les anciens qui les ont toujours ainsi dénommées, ainsi la place de l’Église ou la rue du Port, et de n’attribuer de nouveaux noms y compris de grandes personnalités qu’à des artères nouvelles.
Par parenthèse on observera que Marseille, où en plusieurs fois et surtout pour des raisons sanitaires Arthur Rimbaud a passé environ six mois, l’a un peu oublié. Il est vrai que Marseille est lié surtout à la souffrance de Rimbaud et à sa mort avant laquelle semble-t-il il s’était réconcilié avec Dieu.
L’hôpital de la Conception conserve son acte de décès mais le bâtiment lui-même a profondément changé et la seule partie qui a été conservée, de style Art déco, le pavillon central, est postérieure à Rimbaud. On a une photo de la petite cour sur laquelle donnait le pavillon des officiers et l’on suppose que la chambre de Rimbaud donnait sur cette cour.
Une plaque de marbre a été apposée dans le hall de réception de l’hôpital :
« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher,
Des guirlandes de fenêtre à fenêtre,
Des chaînes d’or d’étoile à étoile
Et je danse » (Illuminations)
Ici
le 10 novembre 1891 revenant d’Aden
le poète Jean Arthur Rimbaud
rencontra la fin
de son aventure terrestre
La plaque précédente datant de 1946 a été elle déplacée dans le nouvel amphithéâtre Arthur Rimbaud de l’hôpital.
Quelqu’un imagina que l’hôpital pourrait prendre le nom d’Arthur Rimbaud mais cela paraît impossible car cet hôpital est dédié à l’Immaculée Conception et changer son identité historique, aujourd’hui surtout, paraîtrait être une provocation pour beaucoup.
Aucun nom de rue à Marseille pour Rimbaud, un collège cependant porte son nom.
Dans le jardin qui surplombe la plage du Prado face à la Méditerranée et à l’Afrique que Rimbaud parcourut si souvent, une curieuse sculpture de Jean Amado, le Bateau ivre, a été dévoilée le 28 janvier 1989, François Mitterrand étant président de la République et le professeur Robert-Paul Vigouroux maire de Marseille.
Les arbres étant montés on ne voit guère la sculpture que de près aujourd’hui, c’est un bloc de béton de basalte de 5 m de haut sur 11 de long qui domine une petite butte mais malgré une discrète plaque la plupart de ceux qui la regardent ignorent qu’elle symbolise Arthur Rimbaud.
Néanmoins Rimbaud ne fut pas oublié en 2011 et dans le cadre des manifestations de l’année européenne de la culture à Marseille en présence de Marie-Anne Bardey, petite-nièce d’Alfred Bardey, patron de Rimbaud à Aden et petite-fille de Pierre Bardet qui aida Rimbaud. C’était donc en 2013 avec le concours de la ville de Nanchong, de l’Université de l’Ouest de la Chine, de la ville de Charleville-Mézières et de son musée Rimbaud, de la province du Sichuan et de la région Champagne-Ardenne.
Gérard
19 août 2016 @ 11:16
Il semblerait que la place Albert Ier de Charleroi devenue place Verte, remonte à la fondation de la Ville-Basse de Charleroi quand en 1675 un pont permit de franchir la Sambre et donc d’accéder plus facilement à la forteresse. Louis XIV ordonna la fondation d’un nouveau quartier au pied de cette forteresse pour défendre le nouveau pont sur la rive droite de la rivière et Vauban incorporera au territoire de Charleroi une partie du territoire de Marcinelle.
La place de la Ville-Basse était l’élément central de ce nouveau quartier et on l’appela Place Verte ou encore par la suite Place du Sud avant qu’elle ne devienne en hommage au roi Albert la place Albert Ier puis à nouveau la place Verte le 30 mai 2016 à la suite de la décision du conseil communal.
Mais pendant longtemps elle avait été une prairie entourée de tilleuls ce qui est à l’origine de son nom.
En 1819, la place n’est plus arborée et est circonscrite par les piliers de pierres bleues, reliés par des chaînes.
Plus tard la place commence à s’entourer d’immeubles prestigieux, du temple protestant et de grands magasins.
Zorro
19 août 2016 @ 12:25
Salut Gérard,
Merci pour ta réponse très complete.
OK. Admettons pour la place Albert Ier. Je veux bien vous accorder ce point.
Par contre pour la rue Léopold, je ne vois pas la raison. Il n’y a pas d’autre rue, avenue ou place qui porte le nom des rois Léopold dans tout Charleroi. Et je mets au défi quiconque de trouver des doublons concernant le quai de Brabant et le Quai de Flandre sur l’entité de Charleroi et dans toute la Wallonie.
Alors pourquoi les autorités ont elles voulu changer ces noms de quais, précisément ? Ca fait quand même 2 changements pour raison de redondance (qui n’en sont pas) sur 11.
Selon moi, j’émets une hypothèse, ces deux quais (qui forment une continuité le long de la Sambre et face à la gare de Charleroi) forment maintenant une artère stratégique et très à la mode à Charleroi. Les quais ont été rénovés récemment à grand frais et ont pour ambition de changer l’image de Charleroi qui était une ville particulièrement grise et en déclin (c’était aussi la ville du fameux Dutroux, la maison où ont été séquestrées Julie et Mélissa se trouvent précisément à quelques rue derrière la gare de Charleroi).
Je veux bien admettre qu’il y ait une rue à un endroit X qui rende hommage à Rimbaud et une autre rue à endroit Y qui rende hommage à Verlaine, OK : ce sont de grands poètes qui ont un lien avec Charleroi (ténu) mais admettons. Ici, en renommant les quais Brabant-Flandre, on honore peut être les poètes en tant que tels mais, je pense que les autorités communales veulent surtout honorer le couple et la relation particulière qu’ils ont entretenu. Verlaine et Rimbaud, tout le monde sait qu’ils ont eu une liaison. En revanche, personne ne sait qu’ils sont passés ou séjournés brièvement à Charleroi en 1870. Si on ajoute à cela que le quai de Brabant / Arthur Rimbaud accueille une célèbre boîte gay de Charleroi : « le Saturday Gay Fever », ça étaye mon hypothèse.
Le cheval de bataille des socialistes, c’est devenu ça. Ils ne sont plus trop crédibles dans leur lutte contre le capitalisme sauvage et la défense des plus faibles, alors maintenant, ils se font les champions des idées « progressistes »… Le PS français et le PS wallons (qui sont leur petit frère) ont les mêmes priorités : la comm’ et le détournement de l’opinion sur des fausses avancées ‘sociétales’.
Gibbs ?
20 août 2016 @ 15:08
La cache de Marc Dutroux se situe à Marcinelle.
Derrière la gare, il y a la Sambre et le Coliséum.
Je ne suis pas Carolo et rénovation ou pas, Charleroi ville a mauvaise réputation.
Gibbs ?
20 août 2016 @ 09:01
Gérard,
Cette suppression de doublons a été faite faite lors de la fusion des communes en 1977 sauf erreur !
Dès lors, je comprends difficilement comment les Carolos ont échappé à celle-ci.
COLETTE C.
17 août 2016 @ 10:46
Superbe ! Qu’est devenu ce diadème ?
Régine
17 août 2016 @ 11:04
Il a été vendu et fait partie de la collection du joaillier Cartier qui l’a déjà montré lors d’expositions (Bruxelles et Madrid)
Robespierre
17 août 2016 @ 11:26
Vendu par qui ?
framboiz07
17 août 2016 @ 12:12
La Grande Duchesse de Luxembourg devait en avoir un , ressemblant .
Baboula
17 août 2016 @ 12:23
Ce n’est donc pas lui qui était au Grand Palais il y a 3 ans .
Régine
18 août 2016 @ 06:05
Oui aussi
Xavier
17 août 2016 @ 22:28
Par contre je n’avais jamais vu ce diadème surmonté de la pierre ou des pierres ici représentées dans la partie centrale. A ma connaissance, Herman Richir ne grossissait pourtant pas les bijoux de ses clientes, comme Kees Van Dongen qui excellait dans cet exercice, comme il le confiait.
Nico
17 août 2016 @ 14:58
La reine Elisabeth l’a légué à sa mort à Leopold III, qui en a laissé l’usufruit à la princesse Lilian. A la mort du souverain, Lilian en a hérité à son tour et a décidé de le vendre, ce qui fait dire à certains que Lilian « a vendu les joyaux de la Couronne », ce qui est bien entendu inexact.
marie francois
18 août 2016 @ 08:30
Leopold III aurait du le leguer à ses fils pour qu’il soit porté par une reine des belges plutot qu’à sa seconde épouse qui ne pouvait que le vendre, elle ou ses efants.
Le roi Leopold est donc responsable de cette vente.
Nico
18 août 2016 @ 22:02
Ou Elisabeth aurait pu léguer ce diadème à son petit fils Baudouin, ou encore mieux à la Reine (Fabiola). Elle ne l’a pas fait.
En sachant l’ambiance entre Laeken et Argenteuil, il ne faut s’étonner que Leopold n’ait pas pensé une seconde à faire un cadeau à ses fils …
Gibbs ?
18 août 2016 @ 13:00
Si Lilian Baels avait l’usufruit, comment a-t-elle pu vendre quelque chose dont elle avait par définition, la jouissance sa vie durant et qui ensuite devait rester dans la famille royale !!!
On ne dispose pas d’un usufruit comme bon nous semblerait.
Nico
19 août 2016 @ 19:18
Lilian en a eu l’usufruit entre 1965 (décès d’Elisabeth) et 1983 (Décès de Leopold III) car , dans l’absolu, le diadème appartenait à son mari. A la suite du décès de ce dernier, elle en est devenue pleine propriétaire.
Il n’y a pas de fondation ou de trésor royal dans la famille royale belge , tous les joyaux son privés. Il n’ y a que le diadème des 9 provinces qui est, par tradition seulement, passé d’une souveraine à l’autre (sous l’impulsion d’ailleurs de Léopold III qui l’ a offert à Fabiola pour son mariage).
Gibbs ?
20 août 2016 @ 09:05
Merci Nico.
Si elle était décédée avant Léopold III, il aurait récupéré l’usufruit.
Ainsi, c’est clair pour moi.
Gibbs ?
17 août 2016 @ 12:53
Régine,
La reine Elisabeth de Belgique !
beji
17 août 2016 @ 14:03
Qui a vendu le diadème?je suppose que c’est Liliane de Réthy,c’est dommage que le roi Baudouin ne l’ait pas racheté pour étoffer l’écrin des reines des belges.
COLETTE C.
17 août 2016 @ 17:23
Merci, Régine.
Charles
17 août 2016 @ 17:59
Merci Regine d’avoir photographié le portrait pour nous
Caroline
17 août 2016 @ 22:16
Je trouve que la reine Elisabeth des Belges a un faux air de la reine Marie de Roumanie!
Pour quelles raisons le diadème est-il vendu ? Merci d’avance!
Robespierre
18 août 2016 @ 07:30
Lilian voulait peut-être financer la belle maison que possède sa fille Esmeralda dans les quartiers huppés de Londres. C’est mon explication de la vente de ses bijoux.
Un petit Belge
19 août 2016 @ 12:21
Réponse à Robespierre : pas du tout. La vente a eu lieu à la fin des années 80. Et à cette époque, la princesse Maria-Esmeralda était célibataire et vivait à Paris.
Robespierre
20 août 2016 @ 17:23
Oui, mais pour financer cette coûteuse maison, il fallait des fonds importants, et Lilian a pu les placer quelque part, pour qu’ensuite ses enfants en profitent. Esmeralda n’avait pas les revenus professionnels pour acheter cette residence londonienne dans les beaux quartiers.
Un petit Belge
21 août 2016 @ 10:30
Réponse à Robespierre : désolé mais je ne suis pas d’accord avec votre commentaire du 18 août selon lequel la princesse Lilian aurait vendu ses bijoux pour payer la villa de la princesse Maria-Esmeralda, et ce pour trois raisons :
1° Lors de la vente de bijoux, la princesse Maria-Esmeralda était célibataire et habitait Paris. Comment sa mère aurait-elle pu imaginer qu’elle allait acheter une belle maison à Londres?
2° La princesse Maria-Esmeralda a hérité dès 1983 de son père Léopold III et de son oncle Charles, donc elle avait déjà un bon capital de départ. De plus, le professeur Salvador Moncada, un scientifique reconnu, avait, lui aussi, de quoi payer leur maison de Londres.
3° Lorsqu’ils ont hérité de leur mère en 2002, la princesse Maria-Esmeralda avait déjà acheté sa maison depuis plusieurs années. Et entretemps, la princesse Lilian n’avait pas la réputation d’être généreuse à l’égard de ses trois enfants.
Robespierre
24 août 2016 @ 07:21
Eh bien j’ai eu tort et je me rends à vos arguments. C’est vrai qu’Esmeralda avait dû hériter de son père. J’ignorais cependant qu’elle avait hérité du prince Charles.
marie francois
18 août 2016 @ 08:02
Reine Elisabeth de Belgique, Caroline !
Zorro
18 août 2016 @ 10:32
Bonjour Caroline,
En 1987, la princesse Lilian qui vivait recluse à Argenteuil, a vendu le diadème à son beau-frère : Jean-Jacques Cartier (le mari de Lydia Baels, sœur aînée de la princesse Lilian). Jean-Jacques Cartier était le fils de Jacques Cartier, un des trois fils du fondateur de la célèbre marque de joaillerie parisienne. Jean-Jacques Cartier était le directeur de la filiale Cartier à Londres de 1945 à 1974.
Pour moi, la raison de cette vente est très simple : la princesse Lilian vivait recluse et n’avait plus d’occasion de porter de diadème. Son fils Alexandre était célibataire endurci et vivait à l’écart des événements de la Cour (à supposer qu’il se soit malgré tout marié sur le tard, son épouse éventuelle n’aurait eu guère occasion de participer à la vie de la Cour de Belgique de toute façon). Sa fille Marie-Christine vivait une vie de bâton de chaise aux USA et n’avait nulle envie de rentrer en Belgique pour jouer à la princesse modèle. Quant à Marie-Esméralda, elle travaillait à Paris comme journaliste free-lance et ne participait pas aux événements mondains de la Cour.
Par ailleurs, le port du diadème à la Cour de Belgique était exceptionnel (la reine Fabiola ne partait quasiment jamais de diadème lors des réceptions en l’honneur des chefs d’Etat étrangers en visite à Bruxelles dès le milieu des années ‘70). Les cérémonies officielles se déroulaient toujours en tenue civile. En 1987, le roi Baudouin était en pleine forme et personne ne pouvait soupçonner que la Cour de Belgique renouerait un jour avec le faste. La princesse Lilian, propriétaire du bijou l’a donc vendu afin que ce bijou soit exposé lors d’expositions.
Enfin, personnellement, moi je m’en fous éperdument de savoir que la princesse Lilian a vendu un diadème au lieu de le transmettre à la reine Fabiola « pour étoffer l’écrin des reines de Belgique ». La reine Fabiola (comme la princesse Paola à l’époque) n’attachait aucune importance aux bijoux de toute façon.
S’il y en a encore qui persistent à critiquer la princesse Lilian pour « scandaleusement » avoir « osé » vendre un bijou familial qui lui avait échu, je ferai remarquer que la principale responsable de cet état est la reine Elisabeth elle-même qui aurait très bien pu léguer son diadème à la reine Fabiola (reine en exercice) à son décès en 1965. Elle a d’ailleurs donné quasi tous les bijoux historiques de la famille royale belge à sa fille Marie-José qui est tombé dans l’escarcelle de la famille de Savoie, pourtant déjà fort pourvue en quincaillerie en tout genre.
Nico
18 août 2016 @ 22:04
Tout à fait d’accord …
Robespierre
20 août 2016 @ 17:26
N’ayant pas été très bien traitée par ses beaux-enfants, Lilian a sans doute voulu vendre les bijoux que lui a laissés Leopold. Elle n’avait aucune envie, selon moi, de faire des cadeaux à Fabiola, ou Paola ou même Josephine-Charlotte qui lui avaient tourné le dos. Mais je suis d’accord avec vous que la responsable c’est Elizabeth.
Zorro
18 août 2016 @ 10:56
Je viens de tomber par hasard sur un article de presse (Sud Info – La Meuse du 28 août 2013, intitulé :
La folle histoire du diadème de la Reine: volé par les Nazis puis par le patron du KGB avant d’être restitué à Élisabeth!
Un écrivain russe, expert dans les affaires d’espionnage de son pays, l’affirme : le fameux diadème de la reine Élisabeth de Belgique a été détenu pendant dix ans par le directeur du KGB de l’époque, le terrible Ivan Serov. Selon l’auteur Gennady Sokolov, c’est Nikita Khrouchtchev qui aurait rendu ce joyau réalisé pour la Reine par la firme Cartier en 1912. Nous avons pu joindre Sokolov hier à Moscou. Il affirme être sûr de ses informations. Pourtant, l’histoire du diadème est, vous allez le voir, incroyable !
Cette histoire paraît extraordinaire. Elle nous vient de Russie et de gens qui ont l’air on ne peut plus sérieux. Selon l’auteur Gennady Sokolov, le fameux diadème qui appartenait à la reine Élisabeth de Belgique aurait été volé par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Il se serait retrouvé dans une banque à Berlin, en compagnie d’autres trésors.
Ivan Serov, alors général soviétique, aurait mis le grappin sur tous ces biens pour les ramener à Moscou. Il aurait gardé le diadème pendant plus de dix ans avant de le remettre à Nikita Khrouchtchev, sous la pression de ce dernier. Le joyau aurait ensuite été restitué à la Reine qui était une amie des Soviétiques, ce qui était mal vu à l’époque.
À sa mort, le diadème a été donné par Léopold III à Lilian Baels. Elle l’a vendu en 1987 chez Christie’s à Genève. Aujourd’hui, il appartient au Musée Cartier à Genève.
Robespierre
20 août 2016 @ 17:28
Dans les années soixante, on a critiqué Elisabeth d’être allée en Russie. Finalement, si elle a récupéré son diadème, elle a eu raison.
beji
18 août 2016 @ 13:28
La reine Fabiola ne portait peut-être pas souvent de diadème mais aimait les bijoux.
Qu’est devenu l’imposant diadème porté par Lilian lors du bal de la Cour en 1958 ?
était-ce un prêt car comme l’écrit Zorro elle était apparentée aux Cartier?
En effet,la reine Elisabeth aurait dû léguer ses bijoux à Fabiola ,en particulier les
diadèmes afin qu’ils restent en Belgique et soient mis à la disposition des reines des belges;le magnifique diadème que le prince Charles a légué à sa soeur est ainsi sorti
de la famille royale belge,mais le prince a peut-être agi ainsi car il était proche de sa soeur ou pour se venger de la famille royale.
Robespierre
20 août 2016 @ 17:30
Il ne faut pas sous-estimer, dans cette famille, le désir de se venger de certains affronts ou d’un ostracisme certain.
Gibbs ?
18 août 2016 @ 15:20
Peut-on m’expliquer comment Lilian Baels a vendu le diadème en 1987 alors que Mathilde le portait lors de son mariage en 1999 ?
Source : N&R 09 mars 2016
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=7&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiyseubksvOAhXJOxoKHfH-CL4QFggzMAY&url=http%3A%2F%2Fwww.noblesseetroyautes.com%2Fdiademe-de-diamants-de-generation-generation-a-cour-de-belgique%2F&usg=AFQjCNEfTdkNDdvpKs9d8uHKYzVQJP5G6A
Régine
19 août 2016 @ 11:41
Le diadème porté par la reine Elisabeth sur cette toile d’Herman Richir a été vendu en 1987. Celui porté par la reine Mathilde lors de son mariage est un autre diadème provenant aussi de la reine Elisabeth et qui fut ensuite offert par Léopold III à la future reine Paola en 1959 à l’occasion de ses noces. Il appartient toujours à la reine Paola.
Gibbs ?
19 août 2016 @ 12:49
Régine,
Mais dans votre article de mars 2016, vous parlez bien d’un diadème ayant appartenu à la reine Elisabeth, transmis ensuite à la reine Astrid,…
Régine
20 août 2016 @ 08:11
Oui ce diadème a été transmis par la reine Elisabeth à la reine Astrid puis à la reine Paola et porté par la reine mathilde le jour de son mariage
Celui qui a été vendu n’a jamais été porté par la reine Astrid. Il a ensuite été hérité par le roi Léopold III
Gibbs ?
20 août 2016 @ 09:06
Merci Régine !
Caroline
18 août 2016 @ 21:45
Zorro, un sincère merci pour vos explications très intéressantes sur les raisons de la vente du diadème de la reine Elisabeth!
DEB
19 août 2016 @ 13:39
Gérard,
Pour répondre à vos questions Magnette ( bourgmestre empêché puisque ministre président de la région wallonne) est socialiste.
C’est en 1977 que les communes voisines fusionnèrent avec Charleroi donc je pense que les facteurs ont eu le temps de s’habituer .
Pour la petite histoire, la place Albert 1er est située ville-basse, quartier qui fut créé sur ordre de Louis xiv en 1675 pour surveiller le pont jeté sur la sambre pour faciliter le passage des troupes françaises vers la forteresse (de Vauban évidemment mais commencée un peu avant la conquête française). Il y a d’ailleurs une rue Turenne, à Charleroi.
À l’époque, l’endroit était arboré et la place était verte .
Après 1918 elle prit le nom d’Albert 1er pour saluer la bravoure du roi.
La Sambre coulait à côté et sortait régulièrement de son lit, ce qui était pour le moins déplaisant. La dernière grande inondation date de 1925 et des travaux pour combler et dévier le lit de cette rivière récalcitrante furent décidés . Ils commencèrent en 1931 et furent interrompus par la guerre.
Le 11/10/1948 le boulevard Tirou ( du nom du bourgmestre toujours vivant à cette époque)fut inauguré sur l’ancienne Sambre remblayée.
Les Anciens appelaient la place Albert 1er « la place du sud « mais en aucun cas « la place verte ». Donc on ne renoue pas avec une appellation connue.
La Sambre ? Elle coulait désormais le long des quais de Flandre et de Brabant.
Rimbaud et Verlaine sont célèbres mais je défie quiconque de trouver un carolorégien qui fait le lien entre eux et sa ville.
Franchement, c’est du grand n’importe quoi et la ville a à régler des problèmes bien plus importants que de passer son temps à changer les noms des rues!
Leonor
20 août 2016 @ 14:12
J’adore vous lire, amis belges.
A tous égards.