Voici la carte postale d’Agnès depuis l’île Saint Honorat. « Situées au large de Cannes, les îles de Lérins offrent un havre de paix aux visiteurs. L’île Saint Honorat est un site classé depuis 1941, elle est plus petite que la principale, l’île Sainte Marguerite.
L’île Saint Honorat abrite l’abbaye de Lérins, fondée vers 400 par Honorat d’Arles. C’est l’une des plus anciennes abbayes d’Occident, elle fut habitée presque sans interruption.
Les bâtiments actuels ont été construits entre le 11ème et le 14ème siècle, puis au 19ème siècle. Une communauté d’une vingtaine de moines cisterciens y résident. Ils cultivent notamment l’un des plus petits vignobles du monde et produisent du vin.
La Tour fortifiée de l’abbaye, récemment rénovée, fut construite vers 1073, elle devait servir de refuge aux moines face aux attaques de l’île.
Les deux cloîtres superposés de la tour datent du 15ème siècle. » (merci à Agnès)
Elisabeth
6 septembre 2016 @ 06:05
Lieu splendide, Agnès.
Elisabeth
coelia
6 septembre 2016 @ 07:14
C’est un très bel endroit de calme et de spiritualités.Le paysage est magnifique, tout
est beau.Merci Agnès cela me rappelle de beaux souvenirs.
DEB
6 septembre 2016 @ 07:58
Agnès,
Vos belles photos m’incitent à aller visiter l’île st.Honorat.
Merci des les avoir partagées avec nous.
clement
6 septembre 2016 @ 08:16
C’est très beau et calme ,on a envie d’aller y faire une retraite !
Gérard
6 septembre 2016 @ 19:43
À vue égale c’est l’hôtel le moins cher de la Côte mais on ne parle pas à table évidemment sauf le dimanche.
La promenade de nuit autour de l’île si la Lune le permet est un ravissement et une source de paix et de joie.
Gilles de Bise
6 septembre 2016 @ 09:39
Merveilleux, merci Agnès! C’est un havre de paix sublime. Les promenades à l’ombre des arbres nous permettent de parcourir l’île de long en large avec de temps à autre une ouverture sur la mer; tout est calme et serein. J’y suis allé déjà deux fois il y a quelques années et vous m’avez incité à y retourner!
COLETTE C.
6 septembre 2016 @ 11:23
Merci, Agnès, pour cette carte postale, qui me rappelle une agréable visite: j’avais acheté une liqueur de mandarine aux moines !
Muscate
6 septembre 2016 @ 12:40
C’est tout simplement magnifique!!…un grand merci pour ce soleil que vous partagez avec nous,Agnès!
Leonor
6 septembre 2016 @ 14:03
Woaw, splendide. Vais songer à mettre cela au programme. Je ne connaissais ces îles que de nom.
Merci Agnès.
*Gustave de Montréal
6 septembre 2016 @ 15:36
Je me souviens très bien des îles de Lérins où nous nous faisions rôtir à poil isolés près de la Tour.
Jean Pierre
7 septembre 2016 @ 11:53
Sainte Marguerite est devenu un cloaque reste Saint Honorât que les moines préservent.
Gérard
11 septembre 2016 @ 20:26
Il a fallu il y a quelques années que la maire de Cannes interviennent pour demander aux passagères des bateaux mouillés devant Lérins de ne pas s’exposer nues pour ne pas soumettre les jeune novices à trop de pression.
Gérard
11 septembre 2016 @ 20:26
Intervienne.
Corsica
6 septembre 2016 @ 17:32
Merci Agnès. Du soleil danois à celui de Saint Honorât en passant par celuide Moscou, j’ai toujours beaucoup de plaisir à regarder vos photos.
Pour ceux qui sont intéréssés par les horaires des offices ou les modalités des retraites voici le lien de l’abbaye.
http://www.abbayedelerins.com/site/index.php/fr/
Danielle
6 septembre 2016 @ 20:12
Une visite à faire lorsque l’on sillonne la région PACA.
Merci Agnès pour ces très belles photos.
ciboulette
6 septembre 2016 @ 22:01
Merci , Agnès , les îles de Lérins sont chères à mon cœur , et saint – Honorat en particulier .
Framboise
6 septembre 2016 @ 23:09
je plussoie, j’y suis allée l’an dernier c’est un lieu magnifique, il y a encore une petite chapelle dans un coin de l’île..
Sylvie-Laure
7 septembre 2016 @ 06:10
Je retrouve ce matin, un peu de mon coin de pays. Merci bien Agnès d’avoir eu cette très belle idée de proposer les deux îles à Régine. Elles ont toujours du succès.
Saviez vous que c’est sur l’île Sainte Marguerite, que le futur roi Christian X demanda en mariage, la jeune duchesse Alexandrine, dont la maison familiale se situait à Cannes ?
Le couple se plaisait beaucoup dans ces lieux, et continua a y revenir régulièrement.
Merci encore.
agnes
7 septembre 2016 @ 11:35
non, je ne le savais pas, merci.
Gérard
12 septembre 2016 @ 00:17
La villa Wenden de style italien fut construite pour Frédéric-François III entre 1887 et 1889 et plus tard appelée Le Rouve c’est-à-dire le chef en malgache, par le gendre de Gallieni, Joseph Grüss-Gallieni qui l’acheta à la reine de Danemark après la Guerre de 14. Ce fut la première villa électrifiée de Cannes. Sur 8000 m2 environ on trouvait donc cette villa de deux étages sur rez-de-chaussée et sous-sol, de 45 pièces dont 17 chambres de maîtres et 17 de domestiques. On avait au sous-sol une vaste cuisine et ses dépendances, les logements du personnel, les caves à vins et à charbon, les réserves etc., au rez-de-chaussée, grands et petits salons, bibliothèque, jardin d’hiver, salle à manger, au deuxième étage les chambres, les salles de bain, les penderies, les lingeries, et il y avait des dépendances (maisons des jardiniers, des chauffeurs, écuries pour 9 chevaux, remises, 6 garages, buanderie, hangars…) et un tennis. On y recevait les autres familles royales sauf quand la conduite de la grande-duchesse fit trop jaser.
Le grand-duc y mourut en 1897 sans doute des suites d’une tentative de suicide. Il était malade. Il souffrait d’asthme, d’eczéma au visage et sur le corps qui le faisait horriblement souffrir par moment, de faiblesse cardiaque.
Il fut retrouvé inconscient par un de ses cochers au matin du 10 avril 1897 sur la route au pied d’un mur de soutènement de la villa, un mur de 7,6 mètres qu’il avait dû franchir depuis une bordure de rosiers. Transporté dans sa chambre il y mourut peu après. La veille au soir avait eu lieu une réception donnée par son épouse et à laquelle il n’avait pas voulu assister.
La version officielle fut qu’il mourut après un malaise à la poitrine qui le fit chuter alors qu’il se promenait dans le jardin.
À Schwerin on accusa la grande-duchesse, née grande-duchesse Anastasia Nikolaïevna de Russie, d’être à l’origine de cette mort. Elle n’était pas populaire. Elle n’était pas très fidèle, jouait et dépensait gros. Elle eut ensuite un fils naturel de son secrétaire russe, fils qui aurait été titré au Danemark et sera connu comme le comte Alexis-Louis de Wenden qui eut deux filles dont la postérité se poursuit en France y compris dans l’aristocratie. En fait il aurait été déclaré à l’état civil sous le patronyme Louis et serait devenu par décret du président de la République française du 14 avril 1958 Louis de Wenden.
La grande-duchesse ne revint que rarement au Mecklembourg.
Elle déclara à la mort de son mari qu’elle avait perdu son meilleur ami. Lui était très aimé par son peuple.
Elle mourut en 1922 à la villa Fantasia à Èze.
Aujourd’hui la villa de Cannes, avenue de la Favorite, à flanc de la colline de la Californie, est divisée en appartements.
http://www.cannes-destination.fr/Cannes/PCUPACA06V000162/Villa-Wenden
Gérard
12 septembre 2016 @ 02:03
Ce couple grand-ducal eut outre le grand-duc héritier et la reine Alexandrine de Danemark, la princesse Cecilie qui épousa le kronprinz allemand.
Gérard
15 septembre 2016 @ 21:23
À propos de la mort du grand-duc Louise von Maltzan, dame d’honneur, raconte qu’il souffrait de plus en plus de ses crises d’asthme. « Pendant ces heures fatidiques, nous étions tous assis dans la salle à manger. Seule la grande-duchesse, extrêmement fatiguée s’était retirée dans son cabinet de toilette. Elle avait laissé le médecin de garde la nuit en compagnie du grand-duc. Celui-ci s’était assoupi sur une chaise longue et quelque chose d’incompréhensible se produisit : le jeune médecin sortit de la pièce quelques instants. Le malade rassembla ses dernières forces afin de trouver de l’air frais, il alla jusqu’au bout de sa résistance, mais les forces lui manquèrent. »
Et Cyril Boulay explique, dans La France des Romanov De la villégiature à l’exil qu’on le retrouva gisant, mais vivant, sur le chemin au pied de la balustrade.
La grande-duchesse fit poser une croix en fer à l’emplacement où le corps de son mari avait été trouvé. La reine Alexandrine obtiendra lors de la vente de la maison qu’on lui restitue la croix en fer.
francoiseA
7 septembre 2016 @ 12:12
Merci Agnès très belles photos….