Jusqu’au 23 janvier 2017, le musée Jacquemart-André à Paris accueille l’exposition « Rembrandt intime ». En voici le descriptif : « Maître incontesté de l’art hollandais du XVIIe siècle, Rembrandt a dominé l’art son temps. Habité d’un pouvoir créatif qui force l’admiration, Rembrandt interroge dans ses oeuvres la destinée humaine, tout en s’attachant à représenter son cercle intime.
Ses proches, comme sa femme Saskia, sa dernière compagne Hendrickje Stoffels ou son fils Titus font l’objet de nombreuses études réalisées par un artiste qui va aussi, tout au long de sa vie, se représenter lui-même et porter l’art de l’autoportrait à ses sommets.
Édouard André et Nélie Jacquemart achetèrent trois tableaux de Rembrandt qui restent de nos jours incontestés : les Pèlerins d’Emmaüs (1629), le Portrait de la princesse Amélie de Solms (1632), et le Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656). Chacune de ces trois œuvres illustre une époque différente et fondamentale de la création de Rembrandt : ses débuts à Leyde, ses premières années de succès fulgurant à Amsterdam et ses années de maturité artistique. Aussi l’idée est-elle née de confronter ces tableaux à d’autres œuvres contemporaines de l’artiste – peintures, gravures et dessins –, afin de mieux comprendre leur genèse et l’ampleur du génie de Rembrandt. En évoquant les moments-clés de la carrière de Rembrandt, l’exposition retrace son évolution stylistique et dévoile l’intimité de son processus créatif. Elle permet ainsi au visiteur d’approcher le coeur de sa pratique artistique mais aussi de sa biographie, la vie de Rembrandt étant un fil conducteur indissociable de son oeuvre.
L’exposition réunit une vingtaine de tableaux et une trentaine d’œuvres graphiques, grâce à une série de prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Art de New York, du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, de la National Gallery de Londres, du Rijksmuseum d’Amsterdam, du Louvre ou encore du Kunsthistorisches Museum de Vienne. La sélection des dessins et gravures engage un dialogue fructueux avec les peintures et permet aux visiteurs de découvrir toutes les facettes de l’immense talent de Rembrandt. « (Merci à Anne – source : Musée Jacquemart-André)
Francois
19 septembre 2016 @ 04:04
Les expositions à Jacqemar André sont souvent une réussite
Concises et précises elles ont le mérite d’évoluer dans un cadre
De mécènes accomplis ayant su allier un sens aigu des tres belles choses
à une mise en scène classique ou tres originale
La présentation des tableaux lors d’expositions est très soignée
Zeugma
19 septembre 2016 @ 08:39
Oui, bien sûr, mais les locaux consacrés aux expositions temporaires sont beaucoup trop petits. (Jean-Pierre Babelon avait expliqué qu’elles se déroulent dans l’ancien appartement du conservateur.). En revanche les collections permanentes – magnifiques – bénéficient d’un espace généreux.
Je ne parle pas de la queue interminable qu’il faut faire surtout le week-end d’autant plus si on a pas pris son billet d’avance sur toute cette « internet ».
Il est quelquefois très difficile d’approcher des oeuvres tellement il y a de monde.
C’est dommage parce que les expositions sont souvent d’un très grand intérêt.
Il y a quelques mois j’avais vu une exposition passionnante à la National Gallery à Londres sur les tableaux que Rembrandt réalisa pendant les dix dernières années de sa vie.
Sa technique y apparaissait d’une incroyable modernité mais selon une amie – un peu mauvaise langue sur le modèle de certaines internautes de « Noblesse & royautés » – c’est en réalité parce que sa vue baissait.
Et au moins à la National Gallery il y a de la place.
Claudia
19 septembre 2016 @ 14:48
Zeugma, j’ai vu il y a peu l’exposition sur les impressionnistes en Normandie, c’est vrai que les locaux sont petits, mais je ne me souviens pas avoir fait une queue trop longue (alors que dans d’autres endroits…..) pourtant c’était un dimanche après midi. Donc il ne faut pas se décourager !
Leonor
19 septembre 2016 @ 10:44
Oui.
CES mécènes-là étaient de vrais passionnés, de vrais connaisseurs.
Pas des entasseurs pour la galerie.
Suivez mon regard.
Zeugma
19 septembre 2016 @ 18:44
« des entasseurs pour la galerie » …. (sic)
vous utilisez le même vocabulaire et les même formules péremptoires qu’une autre de nos fameuses internautes.
Il vaut mieux en rire.
Leonor
22 septembre 2016 @ 11:13
Riez tant que vous voulez, Zeugma.
Je maintiendrai (!).
Es qualités.
Comme je maintiens que Jacquemart André fait du bon travail. Les locaux des expos temporaires sont effectivement peu spacieux, mais cela n’enlève rien à la qualité des expos . Je dirai même : au contraire. Les sujets d’expo et les formats des oeuvres sont à l’évidence choisis en conséquence. Le registre intimiste est intéressant aussi.
Zeugma, pour être » péremptoire », habituellement, vous n’êtes pas en reste.
Vous voudrez bien, au milieu de vos rires méprisants et autres sarcasmes, tenter d’imaginer que vous n’êtes pas seul(e) compétent(e) en matière d’art, même si cela vous est difficile.
Pour ma part, je continuerai à lire avec intérêt vos interventions .
Pour peu qu’elles soient respectueuses des autres internautes.
Mélusine
19 septembre 2016 @ 11:27
Et elles remportent un succès mérité, François. Sans oublier la beauté du lieu…
Incontournable !
Francois
20 septembre 2016 @ 13:25
Entièrement de votre avis Mélusine
De plus le salon de thé sis dans la salle à manger de l’hôtel Jacquemarts André
est un très bon salon de thé les pâtisseries y sont tres bonnes
C est extrêmement agréable .feutré etc…..
Mélusine
21 septembre 2016 @ 18:24
Oh oui, François, le salon de thé, halte gourmande tellement agréable, après une longue visite ! Ce musée a tous les charmes… ;)
Leonor
22 septembre 2016 @ 11:14
C’est ben vrai, ça. ! ;-)
Danielle
19 septembre 2016 @ 10:40
Comme j’apprécie Rembrandt, je note d’autant plus que j’aime aller et retourner dans ce beau musée.
Mélusine
21 septembre 2016 @ 18:31
J’ai toujours réservé mes billets (Orsay, Grand Palais, Jacquemart, la pinacothèque, etc…) par internet, c’est tellement simple et pratique !
Moyennant quoi je n’ai jamais poireauté, ou à peine.
Et il faut, autant que possible, éviter les week-ends, toujours surchargés.