A Londres, le duc de Kent a inauguré une exposition sur les 300 ans de la franc-maçonnerie dont il est le 10ème Grand Maître de la Grande Loge d’Angleterre. (Copyright photos : Getty images)
Muscate-Valeska de Lisabé
30 septembre 2016 @
11:08
Les francs-maçons ne sont plus ce qu’ils étaient.Ils ratissent un peu n’importe qui dans leurs rangs,maintenant. J’ai connus des spécimens qui valaient le détour. ..Alcooliques,adultères. ..ces derniers ont même tenté le prosélytisme sur ma personne…c’est dire! ;-)))
Pour être franc-maçon ou chrétien, Muscate, on n’en est pas moins homme… Au vu de votre photo, je comprends que certains aient tenté de vous entraîner à l’adultère… Ceci dit il existe des loges (surtout dans le rite écossais) où l’on travaille vraiment et qui ne sont pas exclusivement des aréopages voués au business ou aux mondanités.
Les femmes sont entrées progressivement dans la Franc-Maçonnerie , mais cela fait quand même un moment ! la Princesse de Lamballe, Joséphine de Beauharnais (côté adultère, là on peut dire « qu’elle en connaissait un rayon ») et …Louise Michel.
Cela étant dit, j’en connais quelques uns (unes) dans le cadre professionnel qui ne font pas de prosélytisme, d’autres qui s’affichent comme partout !
Dans le monde politique il faut reconnaître que cette appartenance a servi de marche pied à beaucoup ! et sert encore !
Moi j’en connais des très bien. Des amis de longue date, très fiables et très intéressants. Et ils n’ont jamais cherché à »m’enrôler », se contentant de répondre le plus précisément possible aux questions qu’il m’est arrivé de leur poser sur le sujet. Comme quoi …
Pierre-Yves, moi aussi j’en connais de très bien qui « planchent » fort et s’investissent plus pour le bien commun que le leur. Bien qu’il y ait des différences entre les pays et les obédiences, je trouve dommage le procès d’intention quasi systématique qui leur est fait.
Comme anecdote qui me pousserait plus à pleurer qu’à rire, lors de la préparation de la messe de funérailles de mon père, la responsable paroissiale des funérailles et de l’animation liturgique m’a dit que dans l’église, elle ne voulait pas de Mozart car il était franc maçon. À la rigueur du Bachs quoiqu’il était protestant ! Ça s’est passé à Lyon, en février 2016 et son « quoique » a fait couac ! Je n’en revenais pas, je n’ai pas voulu polémiquer car les circonstances ne s’y prêtaient pas mais je n’en suis toujours pas revenue.
Ma chère Muscate, dans ma tête il y a plein de mots qui pourraient remplacer votre point d’interrogation mais la bonne éducation m’empêchent de les êcrire ici. Heureusement, tous les catholiques et tous les responsables d’animation liturgique ne sont pas ainsi. Cordialement.
Leonor
3 octobre 2016 @
21:00
Chère Corsica, votre interlocutrice était ignare, stupide et non-chrétienne !
L’une des plus belles prières à Dieu que je connaisse, sinon la plus belle.
« ….. Exaudi, exaudi orationem meam….. »
« ….. Dona eis requiem aeternam … »
« …. Et lux perpetua luceat eis. «
Chère Leonor, merci infiniment pour ce merveilleux requiem que mon père aimait tant et qui, comme vous pouvez l’imaginer, fut mon premier argument. Cette personne était effectivement stupide, ignare et d’une sécheresse de cœur et de corps qui m’ont d’autant plus fait frissonner qu’on ne l’attend, ni dans une église, ni dans de telles circonstances.
Leonor
5 octobre 2016 @
10:44
Je vous ai lue, Corsica.
Bonne journée à vous,
et que Mozart joue à Dieu, à votre père, à tous ceux du paradis sa musique divine, pour l’éternité.
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @
08:33
Chers amis qui m’avez répondu, assurément, il y a des gens bien partout,même chez les francs-maçons…mais j’aurais aimé pouvoir dire SURTOUT chez eux….dans l’idée populaire des non-initiés qui était la mienne, je supposais qu’il s’agissait d’une « élite ». ..ben en fait, non.Il faut se méfier des idées reçues en ce domaine aussi….Sûrement cela doit-il exister,mais pas chez les trois que j’ai rencontré(dont une femme Grand-Maître de Loge).
Peut être redoutent-ils un manque d’effectif,et sont-ils moins sélectifs, plus laxiste dans leur accueil,comme chez les prêtres de l’Église Catholique? (Toutes proportions gardées…)
Merci et bon Dimanche à tous.
Ah Muscate hélas ! si l’alcoolisme et l’adultère étaient l’apanage des seuls francs-maçons, la Sécurité Sociale se porterait mieux et les Tribunaux seraient en partie désengorgés !
Ce sont les bourreaux ici qui sont visés par la flèche d’Aubert,chère Annelise…ne nous méprenons surtout pas,nous partageons tous la même opinion à ce sujet.
Bon Dimanche à vous.
Merci Muscate, j’avais bien compris, mais ce genre d’humour me laisse toujours un goût amer, car si nous l’interprétons tel qu’il est émis, d’autres hélas n’en font pas de même et les victimes elles le ressentent douloureusement, croyez moi !
AnneLise
3 octobre 2016 @
08:25
Sans compter que tous les aumôniers ne sont pas non plus des pervers sexuels !
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @
08:35
Oui,c’est clair que chez moi aussi,ils avaient »frappé à la mauvaise porte »…bon Dimanche, chère Mary.
Oui, Mozart était maçon.
Et chrétien.
Et croyant.
De tels prières dans sa musique, de tels élans, comment pourrait -on seulement penser qu’il s’agit d’autre chose que de l’aspiration à la transcendance ?
En écrivant ici, je continue à écouter son Requiem, indiqué plus tôt à l’intention de Corsica.
Chanté cent fois. Comme la Messe du Couronnement. Comme la Messe en Ut. Comme l’Ave verum.
Quand on sort de cette écoute, ou de cette exécution, on a du mal à reprendre ses esprits, à redescendre sur terre , à remettre les pieds dans le quotidien : on était ailleurs, dans un autre univers de lumière, d’espérance .
Mozart.
Ma chère amie, votre commentaire m’émeut car Mozart est, depuis toujours, l’un des grands compagnons de ma vie et souvent, j’ai eu cette sensation d’être dans un autre monde, une sorte de paradis qui me permet de tout oublier. Merci d’avoir mis en mots ce que je ressens souvent. Cordialement.
Les grands maîtres ont été :
1. le prince Augustus Frederick, duc de Sussex, sixième fils de George III, de 1813 à 1843,
2. Thomas Dundas, deuxième comte de Zetland, de 1844 à 1870,
3. George Robinson, troisième comte de Grey et deuxième comte de Ripon et à partir de 1871 premier marquis de Ripon, de 1870 à 1874, il fut plus tard vice-roi des Indes,
4. Albert Edward, prince de Galles, futur roi Édouard VII, de 1874 à 1901,
5. le prince Arthur, duc de Connaught et Strathearn, troisième fils de la reine Victoria, de 1901 à 1939,
6. le prince George, duc de Kent, quatrième fils de George V et père de l’actuel duc, de 1939 à 1942,
7. Henry Lascelles, sixième comte de Harewood, époux de la princesse royale Mary, de 1942 à 1947,
8. Edward Cavendish, 10e duc de Devonshire, de 1947 à 1950,
9. le général Roger Lumley, 11e comte de Scarbrough, de 1951 à 1967,
10. le prince Edward, duc de Kent, depuis 1968.
Quand le grand maître est un membre de la famille royale il est de coutume de nommer un pro grand maître qui remplit les devoirs de sa tâche lorsque le grand maître en est empêché par ses devoirs royaux.
Ce fut le cas du temps du prince de Galles avec successivement Henri Herbert, quatrième comte de Carnarvon, Edward Bootle-Wilbraham, premier comte de Lathom et William Amherst, troisième comte Amherst.
Ce fut le cas du temps du prince Arthur avec le même comte Amherst puis avec Oliver Russell, deuxième baron Ampthill.
Ce fut le cas du temps du présent duc de Kent avec successivement Fiennes Cornwallis, troisième baron Cornwallis, puis avec Barry Maxwell, 12e baron Farnham, puis avec Spencer Compton, septième marquis de Northampton,
et c’est le cas actuellement depuis 2009 avec Peter Geoffrey Lowndes.
La Grande Loge unie a juridiction sur l’Angleterre et le Pays de Galles.
Le duc est également président notamment de la Scout Association.
Le fondateur du Scoutisme, Baden Powell, était franc-maçon.
Plusieurs rituels des scouts ont des points communs avec ceux de la Franc-Maçonnerie. La Chaîne d’Union qui clôture certaines réunions en est un.
La Franc-maçonnerie n’a pas la même réputation au Royaume-Uni qu’en France. Il y a souvent eu à sa tête un membre majeur de la famille royale. Certaines loges françaises se réclament du rite écossais mais ont-elles la même rigueur morale ? L’aspect officiel des choses ne permet sans doute pas certains petits arrangements entre amis.
le premier membre de la famille royale élu grand-maître de la franc-maçonnerie anglaise fut Frederick Louis, Prince de Galles en 1737. Depuis tous les membres masculins sont initiés. Les princes William et Harry ont été introduits il y a quelques années à la Royale Society dont les liens avec la franc-maçonnerie ne sont pas à démontrer.
Cette … secte de castes … nous fait croire aujourd’hui qu’elle est « transparente » mais on sait que quand certains groupes secrets sont révélés au grand jour c’est que d’autres plus puissants et encrés dans une ombre plus dense encore sont nés entre temps.
Selon The Library and Museum of Freemasonry ont été ou sont francs-maçons dans la famille royale britannique (dernière liste publiée en mars 2014) :
1. Frederick Lewis, prince de Galles (1707-1751), fils aîné de Georges II, initié le 5 novembre 1737,
2. William Augustus, duc de Cumberland (1721-1765), troisième fils de Georges II, qui aurait été initié en Allemagne,
3. Edward Augustus, duc d’York (1739-1767), deuxième fils du prince de Galles Frédéric Louis et frère de George III, initié à Berlin en 1765, élu past grand maître de la première Grande loge d’Angleterre en 1767,
4. William Henry, duc de Gloucester (1743-1805), troisième fils de Frédéric Louis et frère de George III, initié le 16 février 1766, élu past grand maître de la première Grande loge en 1767,
5. Henry Frederick, duc de Cumberland (1745-1790), quatrième fils de Frédéric Louis et frère de George III, initié le 9 février 1767, élu grand maître en 1782,
6. George IV, d’abord prince régent (1762-1830), fils aîné de George III, initié le 6 février 1787, élu grand maître en 1790 et qui le demeura jusqu’en 1813 où il accepta le titre de grand patron de l’Ordre,
7. Frederick Augustus, duc d’York (1763-1827), deuxième fils de George III, initié le 21 novembre 1787, élu past grand maître de la première Grande loge le 28 novembre,
8. Guillaume IV, d’abord duc de Clarence (1765-1837), troisième fils de George III, initié le 9 mars 1786, élu past grand maître de la première Grande loge en mai 1787,
9. Edward Augustus, duc de Kent (1767-1820), quatrième fils de George III et père de la reine Victoria, initié le 5 août 1789, élu grand maître provincial pour le Bas Canada sous les Antients Grand Lodge en 1792, et grand maître en 1813, il proposa le duc de Sussex son frère comme grand maître de la nouvelle Grande loge unie, il fut aussi grand maître des Chevaliers du Temple puis grand patron,
10. Ernest Augustus, duc de Cumberland (1771-1851), cinquième fils de George III, qui devint roi de Hanovre, initié le 11 mai 1796, élu past grand maître de la première Grande loge le même jour, il devint grand maître de la nouvelle Grande loge de Hanovre en 1828,
11. Augustus Frederick, duc de Sussex (1773-1843), sixième fils de George III, initié le 20 décembre 1798 à Berlin, élu past grand maître de la première Grande loge en 1805, vice grand maître en 1812, grand maître en 1813, avec son frère le duc de Kent il travailla à l’union des deux anciennes Grandes loges et fut élu grand maître de la Grande loge unie en 1813, il fut grand maître des Chevaliers du Temple de 1812 à 1843,
12. William Frédéric, duc de Gloucester (1776-1834), fils de William Henry, duc de Gloucester et gendre de George III, initié le 12 mai 1795, élu past grand maître de la première Grande loge en 1796,
13. Albert Edward, prince de Galles (1841-1910), futur Édouard VII, fils aîné de la reine Victoria, initié
le 20 décembre 1868 au palais royal de Stockholm par le roi Charles XV de Suède et de Norvège, dans le rite suédois, élu past grand maître en 1869 et grand maître en 1874, il le demeura jusqu’à son accession au trône en 1901 où il devint protecteur of the Craft (artisanat), il fut grand maître des Chevaliers du Temple de 1873 à 1901,
14. Arthur, duc de Connaught et Strathearn (1850-1942), troisième fils de la reine Victoria, initié le 24 mars 1874, élu past grand maître en 1891 et grand maître en 1901, il le demeura jusqu’en 1939, grand maître des Chevaliers du Temple de 1901 à 1938,
15. Leopold, duc d’Albany (1853-1884), quatrième fils de la reine Victoria, initié le 1er mai 1874, élu past grand maître en 1881, chevalier grand-croix et grand connétable des Chevaliers du Temple de 1880 à 1883,
16. Albert Victor, duc de Clarence et Avondale (1864-1892), fils aîné d’Édouard VII, initié le 17 mars 1885,
17. Édouard VIII, d’abord prince de Galles, puis duc de Windsor (1894-1972), fils aîné de George V, initié le 2 mai 1919, past grand maître en 1936, vice grand maître et gouverneur de l’ordre royal
d’ Écosse,
18. George VI, d’abord duc d’York (1895-1952), deuxième fils de George V, initié le 2 décembre 1919, past grand maître en 1937, past grand maître et chevalier grand-croix de l’Ordre des Chevaliers du Temple en 1937,
19. George, duc de Kent (1902-1942), quatrième fils de George V, initié le 12 avril 1928, grand maître de 1939 à 1942,
20. Son altesse royale le prince Arthur de Connaught (1883-1938), fils du duc de Connaught, initié le 25 mai 1911,
21. Philip, duc d’Édimbourg (1921), fils du prince André de Grèce et de Danemark, initié en 1952,
22. Edward, duc de Kent (1935), fils aîné de George, duc de Kent, initié le 16 décembre 1963, grand maître depuis 1967,
23. Son altesse royale le prince Michael de Kent (1942), fils cadet de George, duc de Kent, initié le 13 juin 1974.
La tradition était que les princes qui accédaient au trône cessaient toute appartenance à la franc-maçonnerie et ce depuis le prince régent futur George IV. Cependant George VI prit une part active à quatre réunions de la Grande loge sous son règne.
Comme Clémentine.
Gérard, où allez-vous chercher tout ça ?
En tout cas, merci.
C’est souvent » en différé » que je vous lis, me réservant vos textes pour des moments où le calme est assuré assez longtemps, pour pouvoir y plonger vraiment.
La franc-maçonnerie anglaise a peu avoir avoir la franc-maçonnerie française du type Grand Orient qui se mêle de politique. On parle plus de société philanthropique apolitique sous le haut patronnage d’un membre de la famille royale. Le trône est assez impressionnant surtout couronné…
La franc-maçonnerie française est marquée par l’anti-cléricalisme virulent des radicaux du début du XXe siècle, et donc son opposition à l’Eglise catholique, ou à toute forme de religion.
Ce n’est pas le cas en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Suède par exemple.
Nous dirons que voici des gens intelligents et présumerons que leur vie n’en est que plus sereine. En outre, mieux vaut cultiver avec harmonie ce type de relation que de développer un pouvoir de nuisance en s’accrochant à la chimère d’amour non partagé, ou plus partageable!
Les loges anglaise sont différentes des loges françaises. J’ai des amis anglais et français qui sont franc-maçons et je trouve qu’ils font beaucoup de choses pour le social.
La franc-maçonnerie est certainement différente selon les pays et les mœurs de chaque pays, Cependant tout groupe social a tendance à se protéger et à protéger les siens. Il faut certainement ce souvenir à cette égard du combat de Tony Blair et de son ministre de la justice Pour obliger les fonctionnaires de la justice et de la police à révéler leur appartenance éventuelle à la franc-maçonnerie. Il devait bien y avoir une raison.
Une telle mesure ne passerait jamais en France par exemple.
De la même manière qu’auparavant leur appartenance était le secret le plus sacré, aujourd’hui à l’inverse, ils se vantent d’êtres « frères » …N’importe quoi !!
Je vais poser juste une question qui pourra paraître ridicule, mais quels sont les fondements de la Franc-Maçonnerie, quels sont ses buts? Tout ceci est un bien grand mystère pour moi…
La Franc Maçonnerie semble remonter à la nuit des temps. Son organisation en Temple évoque le Temple de Salomon. Notion d’architecture retrouvée dans les symboles maçonniques : l’équerre, le compas, notion d’entraide et de fraternité, entre hommes (et femmes plus tard) « libres et de bonnes moeurs », : « A moi les enfants de la Veuve »
Longtemps tenus au secret, ils se reconnaissaient par divers signes : les trois points près de la signature, une certaine façon de se serrer la main etc
Aujourd’hui la notion de secret, est un peu mise de côté, nombre de nos hommes et femmes politiques ne se cachent pas d’appartenir à la Maçonnerie : Valls; Mélanchon, Le Drian, Guigou, Bertrand, Bartolone etc…
Les Nazis dénonçaient Juifs et Francs Maçons comme leurs ennemis intimes.
Il serait très long et difficile d’entrer dans les détails de la Franc Maçonnerie ici, il faut noter également que nombre de Francs Maçons, sont également membres d’associations comme le Lions Club, le Rotary etc
Je tiens à préciser que je n’appartiens pas à la Franc Maçonnerie, mais que j’ai eu à m’y intéresser pour des raisons professionnelles.
Bon dimanche
L’origine historique de la franc-maçonnerie n’a pas grand chose à voir avec ce qu’elle est devenue.
Au Moyen-Age, les membres des différents corps de métiers dans les villes ( à partir du XIIIe siècle ~) devaient obligatoirement résider dans la ville où ils travaillaient.
Seuls les métiers du bâtiment étaient dispensés de cette obligation. Donc les tailleurs de pierre et les » massons », essentiellement.
Car, devenus compagnons après leur apprentissage , ils devaient accomplir leur tour de France voire d’Europe, sur les différents chantiers et auprès de différents maîtres, afin de parfaire leurs connaissances, et se tenir au courant de l’évolution de ‘larchitecture et de ses techniques. Ils ne pouvaient donc pas être tenus de rester en un seul endroit : ils étaient » francs » de cette obligation ( affranchis de ) ===> les francs massons.
Ils emmenaient donc avec eux les compétences et savoirs de chaque maître, les » secrets » du métier.
Différents en cela des autres métiers, ils développèrent par la force des choses une sorte de confrérie peu ouverte aux autres.
Comme ils possédaient également des savoirs théologiques voire ésotériques issus des chantiers des églises et cathédrales, on en vint à considérer ces hommes du bâtiment comme une sorte de confrérie para-religieuse.
Le terme » loge », lui, vient également de là. Sur els chantiers des cathédrales, la » loge » était d’abord l’équivalent de la roulotte de chantier, le » logis ». Puis , sur les grands chantiers, devint en quelque sorte le siège social du chantier, avec hôtellerie, salle des plans, salle de réunion, pièce-forte ( trésorerie) etc.
Il existe encore quatre Loges de Chantier fonctionnant en Europe , officiellement. Dont celle de Strasbourg. Bien sûr, les modalités ont changé. Mais les tailleurs de pierre sont toujours à l’oeuvre, dans le cadre de la Loge.
Cet édifice se visite : Musée de l’Oeuvre Notre-Dame. http://www.oeuvre-notre-dame.org/
La franc-maçonnerie actuelle n’a plus rien à voir avec ces réelles Loges de chantier tout droit venues du Moyen-Age.
Mais elle en est issue..
La franc-maçonnerie avait en effet une tradition du secret mais il faut reconnaître que ce secret était souvent nécessaire car elle fut persécutée parfois et l’on se souvient en particulier de ce qu’il en fut sous l’occupation.
Cependant dans bien des pays beaucoup de Chrétiens surtout les convertis doivent être discrets et leurs évêques le leur recommandent car ils risquent leur vie et celle des leurs.
oui, j’arrive un peu tard dans les commentaires, mais quid des Chrétiens d’Orient ? En ce moment ils semblent vouloir rejoindre ceux du début de la Chrétienté et souffrent dans un silence assez assourdissant !
Difficile d’être catholique et franc maçon, ils sont toujours excommuniés, mais… » il arrive que les hommes soient bien meilleurs que les doctrines auxquelles ils adhèrent » Mgr Brincart Evêque du Puy en Velay
Par conséquent, on peut penser qu’en tant que francs maçons ils ne peuvent appartenir à la communauté chrétienne, mais qu’en tant qu’hommes ils puissent s’en rapprocher.
La franc maçonnerie est dans son essence même contraire au catholicisme. Jésus ne prêchait -il pas à tous ? Les derniers de ce monde n’étaient ils pas les premiers appelés ? Bref, le contraire de l' »idéal » franc-maçon, qui tient plus du reliquat de l’anglicisme, un des deux fondateurs étant un pasteur anglican que du catholicisme. Anglicans dirigés par la reine d’Angleterre. C’est dire la véritable intelligence avec l’ennemi que nos maçons français, surtout la Gldf, font. Mais ce type de comportement malsain est consubstantiel à la franc-maçonnerie
Muscate-Valeska de Lisabé
30 septembre 2016 @ 11:08
Les francs-maçons ne sont plus ce qu’ils étaient.Ils ratissent un peu n’importe qui dans leurs rangs,maintenant. J’ai connus des spécimens qui valaient le détour. ..Alcooliques,adultères. ..ces derniers ont même tenté le prosélytisme sur ma personne…c’est dire! ;-)))
Antoine
30 septembre 2016 @ 11:53
Pour être franc-maçon ou chrétien, Muscate, on n’en est pas moins homme… Au vu de votre photo, je comprends que certains aient tenté de vous entraîner à l’adultère… Ceci dit il existe des loges (surtout dans le rite écossais) où l’on travaille vraiment et qui ne sont pas exclusivement des aréopages voués au business ou aux mondanités.
aubert
30 septembre 2016 @ 12:58
voulaient-ils vous faire boire ou vous draguer ?
Baboula
30 septembre 2016 @ 13:16
Mais ma chère cette déchéance date de l’ouverture aux femmes ! N’en doutez pas ! ?
AnneLise
1 octobre 2016 @ 11:35
Les femmes sont entrées progressivement dans la Franc-Maçonnerie , mais cela fait quand même un moment ! la Princesse de Lamballe, Joséphine de Beauharnais (côté adultère, là on peut dire « qu’elle en connaissait un rayon ») et …Louise Michel.
Cela étant dit, j’en connais quelques uns (unes) dans le cadre professionnel qui ne font pas de prosélytisme, d’autres qui s’affichent comme partout !
Dans le monde politique il faut reconnaître que cette appartenance a servi de marche pied à beaucoup ! et sert encore !
Pierre-Yves
30 septembre 2016 @ 18:29
Moi j’en connais des très bien. Des amis de longue date, très fiables et très intéressants. Et ils n’ont jamais cherché à »m’enrôler », se contentant de répondre le plus précisément possible aux questions qu’il m’est arrivé de leur poser sur le sujet. Comme quoi …
clementine1
1 octobre 2016 @ 16:52
Moi aussi !
Corsica
1 octobre 2016 @ 18:15
Pierre-Yves, moi aussi j’en connais de très bien qui « planchent » fort et s’investissent plus pour le bien commun que le leur. Bien qu’il y ait des différences entre les pays et les obédiences, je trouve dommage le procès d’intention quasi systématique qui leur est fait.
Comme anecdote qui me pousserait plus à pleurer qu’à rire, lors de la préparation de la messe de funérailles de mon père, la responsable paroissiale des funérailles et de l’animation liturgique m’a dit que dans l’église, elle ne voulait pas de Mozart car il était franc maçon. À la rigueur du Bachs quoiqu’il était protestant ! Ça s’est passé à Lyon, en février 2016 et son « quoique » a fait couac ! Je n’en revenais pas, je n’ai pas voulu polémiquer car les circonstances ne s’y prêtaient pas mais je n’en suis toujours pas revenue.
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @ 10:21
Vous étiez tombée sur une »sacrée », chère Corsica…mais une sacrée quoi,ça?. ..je vous laisse finir ma phrase.
Bien à vous.
Corsica
3 octobre 2016 @ 17:44
Ma chère Muscate, dans ma tête il y a plein de mots qui pourraient remplacer votre point d’interrogation mais la bonne éducation m’empêchent de les êcrire ici. Heureusement, tous les catholiques et tous les responsables d’animation liturgique ne sont pas ainsi. Cordialement.
Leonor
3 octobre 2016 @ 21:00
Chère Corsica, votre interlocutrice était ignare, stupide et non-chrétienne !
Pour vous, et à la mémoire de votre père :
https://www.youtube.com/watch?v=neDnpgZPPvY
Requiem de Mozart, intégrale, rencontres Musicales de Vézelay.
L’une des plus belles prières à Dieu que je connaisse, sinon la plus belle.
« ….. Exaudi, exaudi orationem meam….. »
« ….. Dona eis requiem aeternam … »
« …. Et lux perpetua luceat eis. «
Corsica
4 octobre 2016 @ 15:14
Chère Leonor, merci infiniment pour ce merveilleux requiem que mon père aimait tant et qui, comme vous pouvez l’imaginer, fut mon premier argument. Cette personne était effectivement stupide, ignare et d’une sécheresse de cœur et de corps qui m’ont d’autant plus fait frissonner qu’on ne l’attend, ni dans une église, ni dans de telles circonstances.
Leonor
5 octobre 2016 @ 10:44
Je vous ai lue, Corsica.
Bonne journée à vous,
et que Mozart joue à Dieu, à votre père, à tous ceux du paradis sa musique divine, pour l’éternité.
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @ 08:33
Chers amis qui m’avez répondu, assurément, il y a des gens bien partout,même chez les francs-maçons…mais j’aurais aimé pouvoir dire SURTOUT chez eux….dans l’idée populaire des non-initiés qui était la mienne, je supposais qu’il s’agissait d’une « élite ». ..ben en fait, non.Il faut se méfier des idées reçues en ce domaine aussi….Sûrement cela doit-il exister,mais pas chez les trois que j’ai rencontré(dont une femme Grand-Maître de Loge).
Peut être redoutent-ils un manque d’effectif,et sont-ils moins sélectifs, plus laxiste dans leur accueil,comme chez les prêtres de l’Église Catholique? (Toutes proportions gardées…)
Merci et bon Dimanche à tous.
AnneLise
1 octobre 2016 @ 11:11
Ah Muscate hélas ! si l’alcoolisme et l’adultère étaient l’apanage des seuls francs-maçons, la Sécurité Sociale se porterait mieux et les Tribunaux seraient en partie désengorgés !
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @ 10:23
Bien exprimé,Annelise!
MOULIN
8 octobre 2016 @ 16:45
;Serge de Beketch disait »les francs maçons,une multitude d’imbéciles manipulés par une bande de salopards
Je crois qu’on devrait enlever la cédille
Mary
30 septembre 2016 @ 11:18
Jamais intéressée par ce truc : déteste être embrigadée !
Peux même pas supporter les scouts !
aubert
30 septembre 2016 @ 13:00
…les scouts, laissez-les aux aumôniers !
Mary
1 octobre 2016 @ 09:00
Supporte encore moins ce type d’aumôniers…
Corsica
1 octobre 2016 @ 18:17
Aubert, votre humour est malheureusement et tragiquement noir…
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @ 08:38
Super,Aubert!…les faits sont terribles mais le rapport d’idées est excellent…bravo!
*Gustave de Montréal
30 septembre 2016 @ 21:43
elle est bonne, ah! ah !
AnneLise
1 octobre 2016 @ 11:37
Ouais, les victimes rient peut-être moins !
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @ 10:19
Ce sont les bourreaux ici qui sont visés par la flèche d’Aubert,chère Annelise…ne nous méprenons surtout pas,nous partageons tous la même opinion à ce sujet.
Bon Dimanche à vous.
AnneLise
3 octobre 2016 @ 07:58
Merci Muscate, j’avais bien compris, mais ce genre d’humour me laisse toujours un goût amer, car si nous l’interprétons tel qu’il est émis, d’autres hélas n’en font pas de même et les victimes elles le ressentent douloureusement, croyez moi !
AnneLise
3 octobre 2016 @ 08:25
Sans compter que tous les aumôniers ne sont pas non plus des pervers sexuels !
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @ 08:35
Oui,c’est clair que chez moi aussi,ils avaient »frappé à la mauvaise porte »…bon Dimanche, chère Mary.
framboiz 07
30 septembre 2016 @ 12:07
Lui, maçon & son épouse , convertie au catholicisme …
clementine1
1 octobre 2016 @ 16:53
l’un n’empêche pas l’autre !
jo de st vic
30 septembre 2016 @ 13:01
et Mozart…
AnneLise
1 octobre 2016 @ 11:37
La Flûte Enchantée ?
Leonor
3 octobre 2016 @ 21:08
Oui, Mozart était maçon.
Et chrétien.
Et croyant.
De tels prières dans sa musique, de tels élans, comment pourrait -on seulement penser qu’il s’agit d’autre chose que de l’aspiration à la transcendance ?
En écrivant ici, je continue à écouter son Requiem, indiqué plus tôt à l’intention de Corsica.
Chanté cent fois. Comme la Messe du Couronnement. Comme la Messe en Ut. Comme l’Ave verum.
Quand on sort de cette écoute, ou de cette exécution, on a du mal à reprendre ses esprits, à redescendre sur terre , à remettre les pieds dans le quotidien : on était ailleurs, dans un autre univers de lumière, d’espérance .
Mozart.
Corsica
4 octobre 2016 @ 15:19
Ma chère amie, votre commentaire m’émeut car Mozart est, depuis toujours, l’un des grands compagnons de ma vie et souvent, j’ai eu cette sensation d’être dans un autre monde, une sorte de paradis qui me permet de tout oublier. Merci d’avoir mis en mots ce que je ressens souvent. Cordialement.
Leonor
5 octobre 2016 @ 10:45
Amitiés, Corsica.
Kayleen
30 septembre 2016 @ 14:46
Oh il a une tête à faire peur
*Gustave de Montréal
1 octobre 2016 @ 16:25
c’est bientôt l’ Hallowe’en
clementine1
2 octobre 2016 @ 10:32
délit de faciès !
Ontheroadagain
30 septembre 2016 @ 16:09
Je n’aurais pas imaginé que le Duc de Kent était franc-maçon ! Je n’aime pas trop cette institution à tendance sectaire qui s’infiltre un peu partout…
Leonor
3 octobre 2016 @ 21:10
La maçonnerie française est très spécifique; différente de celles d’autres pays.
Augustine
30 septembre 2016 @ 17:16
No comments !
Gérard
30 septembre 2016 @ 17:21
Les grands maîtres ont été :
1. le prince Augustus Frederick, duc de Sussex, sixième fils de George III, de 1813 à 1843,
2. Thomas Dundas, deuxième comte de Zetland, de 1844 à 1870,
3. George Robinson, troisième comte de Grey et deuxième comte de Ripon et à partir de 1871 premier marquis de Ripon, de 1870 à 1874, il fut plus tard vice-roi des Indes,
4. Albert Edward, prince de Galles, futur roi Édouard VII, de 1874 à 1901,
5. le prince Arthur, duc de Connaught et Strathearn, troisième fils de la reine Victoria, de 1901 à 1939,
6. le prince George, duc de Kent, quatrième fils de George V et père de l’actuel duc, de 1939 à 1942,
7. Henry Lascelles, sixième comte de Harewood, époux de la princesse royale Mary, de 1942 à 1947,
8. Edward Cavendish, 10e duc de Devonshire, de 1947 à 1950,
9. le général Roger Lumley, 11e comte de Scarbrough, de 1951 à 1967,
10. le prince Edward, duc de Kent, depuis 1968.
Quand le grand maître est un membre de la famille royale il est de coutume de nommer un pro grand maître qui remplit les devoirs de sa tâche lorsque le grand maître en est empêché par ses devoirs royaux.
Ce fut le cas du temps du prince de Galles avec successivement Henri Herbert, quatrième comte de Carnarvon, Edward Bootle-Wilbraham, premier comte de Lathom et William Amherst, troisième comte Amherst.
Ce fut le cas du temps du prince Arthur avec le même comte Amherst puis avec Oliver Russell, deuxième baron Ampthill.
Ce fut le cas du temps du présent duc de Kent avec successivement Fiennes Cornwallis, troisième baron Cornwallis, puis avec Barry Maxwell, 12e baron Farnham, puis avec Spencer Compton, septième marquis de Northampton,
et c’est le cas actuellement depuis 2009 avec Peter Geoffrey Lowndes.
La Grande Loge unie a juridiction sur l’Angleterre et le Pays de Galles.
Le duc est également président notamment de la Scout Association.
framboiz 07
1 octobre 2016 @ 11:10
Scout & …franc maçon ??
Gérard
3 octobre 2016 @ 20:59
Ben oui…
M.G.
18 octobre 2018 @ 23:16
Le fondateur du Scoutisme, Baden Powell, était franc-maçon.
Plusieurs rituels des scouts ont des points communs avec ceux de la Franc-Maçonnerie. La Chaîne d’Union qui clôture certaines réunions en est un.
Cosmo
30 septembre 2016 @ 17:30
La Franc-maçonnerie n’a pas la même réputation au Royaume-Uni qu’en France. Il y a souvent eu à sa tête un membre majeur de la famille royale. Certaines loges françaises se réclament du rite écossais mais ont-elles la même rigueur morale ? L’aspect officiel des choses ne permet sans doute pas certains petits arrangements entre amis.
Berthold
30 septembre 2016 @ 18:11
No comment
JAusten
30 septembre 2016 @ 19:50
le premier membre de la famille royale élu grand-maître de la franc-maçonnerie anglaise fut Frederick Louis, Prince de Galles en 1737. Depuis tous les membres masculins sont initiés. Les princes William et Harry ont été introduits il y a quelques années à la Royale Society dont les liens avec la franc-maçonnerie ne sont pas à démontrer.
Cette … secte de castes … nous fait croire aujourd’hui qu’elle est « transparente » mais on sait que quand certains groupes secrets sont révélés au grand jour c’est que d’autres plus puissants et encrés dans une ombre plus dense encore sont nés entre temps.
Gérard
1 octobre 2016 @ 11:05
Selon The Library and Museum of Freemasonry ont été ou sont francs-maçons dans la famille royale britannique (dernière liste publiée en mars 2014) :
1. Frederick Lewis, prince de Galles (1707-1751), fils aîné de Georges II, initié le 5 novembre 1737,
2. William Augustus, duc de Cumberland (1721-1765), troisième fils de Georges II, qui aurait été initié en Allemagne,
3. Edward Augustus, duc d’York (1739-1767), deuxième fils du prince de Galles Frédéric Louis et frère de George III, initié à Berlin en 1765, élu past grand maître de la première Grande loge d’Angleterre en 1767,
4. William Henry, duc de Gloucester (1743-1805), troisième fils de Frédéric Louis et frère de George III, initié le 16 février 1766, élu past grand maître de la première Grande loge en 1767,
5. Henry Frederick, duc de Cumberland (1745-1790), quatrième fils de Frédéric Louis et frère de George III, initié le 9 février 1767, élu grand maître en 1782,
6. George IV, d’abord prince régent (1762-1830), fils aîné de George III, initié le 6 février 1787, élu grand maître en 1790 et qui le demeura jusqu’en 1813 où il accepta le titre de grand patron de l’Ordre,
7. Frederick Augustus, duc d’York (1763-1827), deuxième fils de George III, initié le 21 novembre 1787, élu past grand maître de la première Grande loge le 28 novembre,
8. Guillaume IV, d’abord duc de Clarence (1765-1837), troisième fils de George III, initié le 9 mars 1786, élu past grand maître de la première Grande loge en mai 1787,
9. Edward Augustus, duc de Kent (1767-1820), quatrième fils de George III et père de la reine Victoria, initié le 5 août 1789, élu grand maître provincial pour le Bas Canada sous les Antients Grand Lodge en 1792, et grand maître en 1813, il proposa le duc de Sussex son frère comme grand maître de la nouvelle Grande loge unie, il fut aussi grand maître des Chevaliers du Temple puis grand patron,
10. Ernest Augustus, duc de Cumberland (1771-1851), cinquième fils de George III, qui devint roi de Hanovre, initié le 11 mai 1796, élu past grand maître de la première Grande loge le même jour, il devint grand maître de la nouvelle Grande loge de Hanovre en 1828,
11. Augustus Frederick, duc de Sussex (1773-1843), sixième fils de George III, initié le 20 décembre 1798 à Berlin, élu past grand maître de la première Grande loge en 1805, vice grand maître en 1812, grand maître en 1813, avec son frère le duc de Kent il travailla à l’union des deux anciennes Grandes loges et fut élu grand maître de la Grande loge unie en 1813, il fut grand maître des Chevaliers du Temple de 1812 à 1843,
12. William Frédéric, duc de Gloucester (1776-1834), fils de William Henry, duc de Gloucester et gendre de George III, initié le 12 mai 1795, élu past grand maître de la première Grande loge en 1796,
13. Albert Edward, prince de Galles (1841-1910), futur Édouard VII, fils aîné de la reine Victoria, initié
le 20 décembre 1868 au palais royal de Stockholm par le roi Charles XV de Suède et de Norvège, dans le rite suédois, élu past grand maître en 1869 et grand maître en 1874, il le demeura jusqu’à son accession au trône en 1901 où il devint protecteur of the Craft (artisanat), il fut grand maître des Chevaliers du Temple de 1873 à 1901,
14. Arthur, duc de Connaught et Strathearn (1850-1942), troisième fils de la reine Victoria, initié le 24 mars 1874, élu past grand maître en 1891 et grand maître en 1901, il le demeura jusqu’en 1939, grand maître des Chevaliers du Temple de 1901 à 1938,
15. Leopold, duc d’Albany (1853-1884), quatrième fils de la reine Victoria, initié le 1er mai 1874, élu past grand maître en 1881, chevalier grand-croix et grand connétable des Chevaliers du Temple de 1880 à 1883,
16. Albert Victor, duc de Clarence et Avondale (1864-1892), fils aîné d’Édouard VII, initié le 17 mars 1885,
17. Édouard VIII, d’abord prince de Galles, puis duc de Windsor (1894-1972), fils aîné de George V, initié le 2 mai 1919, past grand maître en 1936, vice grand maître et gouverneur de l’ordre royal
d’ Écosse,
18. George VI, d’abord duc d’York (1895-1952), deuxième fils de George V, initié le 2 décembre 1919, past grand maître en 1937, past grand maître et chevalier grand-croix de l’Ordre des Chevaliers du Temple en 1937,
19. George, duc de Kent (1902-1942), quatrième fils de George V, initié le 12 avril 1928, grand maître de 1939 à 1942,
20. Son altesse royale le prince Arthur de Connaught (1883-1938), fils du duc de Connaught, initié le 25 mai 1911,
21. Philip, duc d’Édimbourg (1921), fils du prince André de Grèce et de Danemark, initié en 1952,
22. Edward, duc de Kent (1935), fils aîné de George, duc de Kent, initié le 16 décembre 1963, grand maître depuis 1967,
23. Son altesse royale le prince Michael de Kent (1942), fils cadet de George, duc de Kent, initié le 13 juin 1974.
La tradition était que les princes qui accédaient au trône cessaient toute appartenance à la franc-maçonnerie et ce depuis le prince régent futur George IV. Cependant George VI prit une part active à quatre réunions de la Grande loge sous son règne.
clementine1
2 octobre 2016 @ 10:37
que dire sinon merci pour vos pages d’histoire que j’apprécie.
Gérard
3 octobre 2016 @ 21:00
Merci à vous Clémentine.
Leonor
4 octobre 2016 @ 09:41
Comme Clémentine.
Gérard, où allez-vous chercher tout ça ?
En tout cas, merci.
C’est souvent » en différé » que je vous lis, me réservant vos textes pour des moments où le calme est assuré assez longtemps, pour pouvoir y plonger vraiment.
Gérard
4 octobre 2016 @ 20:00
Vous me faites trop d’honneur Léonor !
Danielle
30 septembre 2016 @ 20:38
Je ne savais pas que le duc était franc maçon.
Gérard St-Louis
30 septembre 2016 @ 21:05
La franc-maçonnerie anglaise a peu avoir avoir la franc-maçonnerie française du type Grand Orient qui se mêle de politique. On parle plus de société philanthropique apolitique sous le haut patronnage d’un membre de la famille royale. Le trône est assez impressionnant surtout couronné…
Bernadette
1 octobre 2016 @ 11:44
Et comment ! En France toutes les lois portant sur la société sont faites par eux ce qui explique bien des choses !
Leonor
3 octobre 2016 @ 21:14
La franc-maçonnerie française est marquée par l’anti-cléricalisme virulent des radicaux du début du XXe siècle, et donc son opposition à l’Eglise catholique, ou à toute forme de religion.
Ce n’est pas le cas en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Suède par exemple.
Bernadette
6 octobre 2016 @ 17:29
Exact Leonor !
ELLEN
30 septembre 2016 @ 21:07
Est ce vrai que lui et son épouse vivent séparés ?
Danielle
1 octobre 2016 @ 11:14
Ellen, ils sont séparés et ne se retrouvent que lors de grands évènements.
Philippe Gain d'Enquin
2 octobre 2016 @ 22:40
Nous dirons que voici des gens intelligents et présumerons que leur vie n’en est que plus sereine. En outre, mieux vaut cultiver avec harmonie ce type de relation que de développer un pouvoir de nuisance en s’accrochant à la chimère d’amour non partagé, ou plus partageable!
england
30 septembre 2016 @ 21:40
Les loges anglaise sont différentes des loges françaises. J’ai des amis anglais et français qui sont franc-maçons et je trouve qu’ils font beaucoup de choses pour le social.
Gérard
1 octobre 2016 @ 17:55
La franc-maçonnerie est certainement différente selon les pays et les mœurs de chaque pays, Cependant tout groupe social a tendance à se protéger et à protéger les siens. Il faut certainement ce souvenir à cette égard du combat de Tony Blair et de son ministre de la justice Pour obliger les fonctionnaires de la justice et de la police à révéler leur appartenance éventuelle à la franc-maçonnerie. Il devait bien y avoir une raison.
Une telle mesure ne passerait jamais en France par exemple.
mary71
1 octobre 2016 @ 07:46
le duc a un visage émacié : est-il malade ? Il faut dire que l’on parle peu de lui dans les médias.
Gérard
1 octobre 2016 @ 16:13
Il a toujours été très mince.
Hélène f
1 octobre 2016 @ 08:46
De la même manière qu’auparavant leur appartenance était le secret le plus sacré, aujourd’hui à l’inverse, ils se vantent d’êtres « frères » …N’importe quoi !!
Muscate-Valeska de Lisabé
2 octobre 2016 @ 08:37
Vrai Hélène!…j’avais été surprise aussi.
beji
1 octobre 2016 @ 13:37
Le duc vieillit mal,c’est le moins que l’on puisse dire ;pour le reste ça ne m’intéresse pas.
Claude-Patricia
1 octobre 2016 @ 14:48
Bonjour à tous,
Je vais poser juste une question qui pourra paraître ridicule, mais quels sont les fondements de la Franc-Maçonnerie, quels sont ses buts? Tout ceci est un bien grand mystère pour moi…
AnneLise
2 octobre 2016 @ 13:50
La Franc Maçonnerie semble remonter à la nuit des temps. Son organisation en Temple évoque le Temple de Salomon. Notion d’architecture retrouvée dans les symboles maçonniques : l’équerre, le compas, notion d’entraide et de fraternité, entre hommes (et femmes plus tard) « libres et de bonnes moeurs », : « A moi les enfants de la Veuve »
Longtemps tenus au secret, ils se reconnaissaient par divers signes : les trois points près de la signature, une certaine façon de se serrer la main etc
Aujourd’hui la notion de secret, est un peu mise de côté, nombre de nos hommes et femmes politiques ne se cachent pas d’appartenir à la Maçonnerie : Valls; Mélanchon, Le Drian, Guigou, Bertrand, Bartolone etc…
Les Nazis dénonçaient Juifs et Francs Maçons comme leurs ennemis intimes.
Il serait très long et difficile d’entrer dans les détails de la Franc Maçonnerie ici, il faut noter également que nombre de Francs Maçons, sont également membres d’associations comme le Lions Club, le Rotary etc
Je tiens à préciser que je n’appartiens pas à la Franc Maçonnerie, mais que j’ai eu à m’y intéresser pour des raisons professionnelles.
Bon dimanche
Claude-Patricia
3 octobre 2016 @ 08:30
Bonjour AnneLise,
Merci beaucoup pour vos explications. En effet cela a l’air un peu compliqué de s’y retrouver. Mais je regarderai ce que Google peut en dire.
Bonne journée à vous!
Leonor
3 octobre 2016 @ 21:31
L’origine historique de la franc-maçonnerie n’a pas grand chose à voir avec ce qu’elle est devenue.
Au Moyen-Age, les membres des différents corps de métiers dans les villes ( à partir du XIIIe siècle ~) devaient obligatoirement résider dans la ville où ils travaillaient.
Seuls les métiers du bâtiment étaient dispensés de cette obligation. Donc les tailleurs de pierre et les » massons », essentiellement.
Car, devenus compagnons après leur apprentissage , ils devaient accomplir leur tour de France voire d’Europe, sur les différents chantiers et auprès de différents maîtres, afin de parfaire leurs connaissances, et se tenir au courant de l’évolution de ‘larchitecture et de ses techniques. Ils ne pouvaient donc pas être tenus de rester en un seul endroit : ils étaient » francs » de cette obligation ( affranchis de ) ===> les francs massons.
Ils emmenaient donc avec eux les compétences et savoirs de chaque maître, les » secrets » du métier.
Différents en cela des autres métiers, ils développèrent par la force des choses une sorte de confrérie peu ouverte aux autres.
Comme ils possédaient également des savoirs théologiques voire ésotériques issus des chantiers des églises et cathédrales, on en vint à considérer ces hommes du bâtiment comme une sorte de confrérie para-religieuse.
Le terme » loge », lui, vient également de là. Sur els chantiers des cathédrales, la » loge » était d’abord l’équivalent de la roulotte de chantier, le » logis ». Puis , sur les grands chantiers, devint en quelque sorte le siège social du chantier, avec hôtellerie, salle des plans, salle de réunion, pièce-forte ( trésorerie) etc.
Il existe encore quatre Loges de Chantier fonctionnant en Europe , officiellement. Dont celle de Strasbourg. Bien sûr, les modalités ont changé. Mais les tailleurs de pierre sont toujours à l’oeuvre, dans le cadre de la Loge.
Cet édifice se visite : Musée de l’Oeuvre Notre-Dame.
http://www.oeuvre-notre-dame.org/
La franc-maçonnerie actuelle n’a plus rien à voir avec ces réelles Loges de chantier tout droit venues du Moyen-Age.
Mais elle en est issue..
Claude-Patricia
4 octobre 2016 @ 09:27
Bonjour Léonor,
Merci beaucoup!! Je comprend mieux d’où cela vient.
Amicalement,
Claude
Gérard
1 octobre 2016 @ 17:58
La franc-maçonnerie avait en effet une tradition du secret mais il faut reconnaître que ce secret était souvent nécessaire car elle fut persécutée parfois et l’on se souvient en particulier de ce qu’il en fut sous l’occupation.
Bernadette
2 octobre 2016 @ 10:49
L »Église aussi à été souvent persécutée et elle n’a rien de secret au contraire !
Gérard
3 octobre 2016 @ 21:06
Cependant dans bien des pays beaucoup de Chrétiens surtout les convertis doivent être discrets et leurs évêques le leur recommandent car ils risquent leur vie et celle des leurs.
AnneLise
4 octobre 2016 @ 19:10
oui, j’arrive un peu tard dans les commentaires, mais quid des Chrétiens d’Orient ? En ce moment ils semblent vouloir rejoindre ceux du début de la Chrétienté et souffrent dans un silence assez assourdissant !
Gérard St-Louis
2 octobre 2016 @ 13:34
Sont-ils toujours « de facto » excommuniés par l’Eglise catholique romaine ?
Trianon
3 octobre 2016 @ 19:44
Oui
AnneLise
4 octobre 2016 @ 19:30
Difficile d’être catholique et franc maçon, ils sont toujours excommuniés, mais… » il arrive que les hommes soient bien meilleurs que les doctrines auxquelles ils adhèrent » Mgr Brincart Evêque du Puy en Velay
Par conséquent, on peut penser qu’en tant que francs maçons ils ne peuvent appartenir à la communauté chrétienne, mais qu’en tant qu’hommes ils puissent s’en rapprocher.
Bogui
27 octobre 2021 @ 20:36
La franc maçonnerie est dans son essence même contraire au catholicisme. Jésus ne prêchait -il pas à tous ? Les derniers de ce monde n’étaient ils pas les premiers appelés ? Bref, le contraire de l' »idéal » franc-maçon, qui tient plus du reliquat de l’anglicisme, un des deux fondateurs étant un pasteur anglican que du catholicisme. Anglicans dirigés par la reine d’Angleterre. C’est dire la véritable intelligence avec l’ennemi que nos maçons français, surtout la Gldf, font. Mais ce type de comportement malsain est consubstantiel à la franc-maçonnerie