En près de 850 pages, voici l’histoire de la dynastie des Romanov, avec ses tsars et tsarines, personnages tonitruants, autocrates nés touchés par le génie ou la folie. Cette captivante épopée est signée Simon Sebag Montefiore, historien britannique réputé, grand spécialiste de la Russie et très ami avec le prince Charles.
Un livre foisonnant d’anecdotes qui raconte comment les Romanov ont construit leur empire de manière impitoyable, au gré de conspirations, de rivalités familiales et d’extravagances sexuelles. L’auteur entremêle petite et grand histoire et nous fait revivre les grands moments qui ont ponctué la légende des Romanov.
« Les Romanov. 1613-1918 », Simon Sebag Montefiore, Editions Calman-Lévy, 2016
Eos
20 octobre 2016 @ 10:12
J’ai lu une interview de ce monsieur, récemment. Il expliquait ne jamais s’être censuré pendant le processus de rédaction du livre, malgré l’histoire parfois sulfureuse des Romanov, sauf à un moment : lors du récit de l’exécution de la famille du tsar Nicolas II, tant les détails qui ont pu lui parvenir étaient cruels et sordides.
Je me doutais que l’épisode avait été un carnage, mais de le voir attesté par un historien, cela m’a fait mal au coeur, une nouvelle fois.
Je sais combien les tsars ont pu commettre de massacres au cours de l’histoire, et que le régime politique russe était particulièrement inégalitaire etc. Mais était-il nécessaire de faire payer toute la famille ? Et tuer Nicolas II pour ensuite avoir Staline est-ce bien un progrès ?
Camille
25 octobre 2016 @ 10:43
J’ai lu le récit non-censuré du massacre quand j’avais entre 12 et 13 ans, et même si c’est dur je ne pense pas que ça le soit davantage que d’autres exécutions d’enfants qui ont eu lieu depuis les débuts de la Russie impériale. Je pense que l’auteur parle principalement de la mort du jeune Alekseï, voir un gamin de 14 ans se faire massacrer ainsi peut choquer plus d’un lecteur. Je comprends donc sa démarche.
Sinon de mon côté, j’ai déjà les biographies complètes de Jean des Cars et Michel de Saint-Pierre, qui me sont suffisantes (bien qu’un peu datées). J’ai quand même feuilleté l’ouvrage sur place et les sources me paraissent assez sérieuses (après, l’auteur semble surtout avoir eu accès à des sources françaises ou traduites, ce qui donne l’impression d’un point de vue franco-européen).
Caroline
20 octobre 2016 @ 11:14
L’auteur est-il un descendant ‘ indirect ‘ du célèbre philantrophe juif anglais, Sire Moses Montefiore d’origine italienne, apparenté aux Rothshild par sa femme ? Je crois qu’il est décédé très agé sans descendance.
Jérôme J.
20 octobre 2016 @ 18:57
Il appartient en effet à la même famille que Sir Moses.
Caroline
21 octobre 2016 @ 09:29
Jérome J.,
Merci pour votre réponse!
Il est intéressant de lire sa biographie en anglais chez Uncle Google!
ambre
21 octobre 2016 @ 09:45
Super nouvelle ! C’est un auteur passionnant. J’aime plus ses livres d’histoire que ses romans, ils sont vraiment parfaits pour pénétrer dans des mondes disparus.
La BBC collabore avec lui sur des séries dédiées aux grandes périodes, dynasties de l’histoire, c’est paraît-il captivant ! A quand sur Arte…
Claude-Patricia
21 octobre 2016 @ 11:41
Bonjour Ambre,
D’accord!! Indian Summers me manque déjà. Sacrée Cynthia!!
ambre
21 octobre 2016 @ 11:52
Pardon, des séries de documentaires : pour l’instant, il y a l’Espagne, Vienne et les Habsbourg, et Jérusalem.
*Gustave de Montréal
21 octobre 2016 @ 16:40
Montefiore très ami avec le prince Charles, ça change tout.