Il y a 150 ans, ils régnaient sur l’Europe : Victoria d’Angleterre , Guillaume III des Pays-Bas (père de la reine Wilhelmine), tsar Alexandre II de Russie, Victor-Emmanuel d’Italie, la famille impériale française de Napoléon III , Louis II de Bavière, François-Joseph et Sissi d’Autriche, l’empereur de Turquie, Guillaume Ier de Prusse , Louis Ier du Portugal et Isabelle d’Espagne. (merci à Caroline VM – Source : Bibliothèque nationale de France)
AnneLise
27 octobre 2016 @ 07:32
Intéressant ce tableau des Souverains européens à la manière des images d’Epinal.
Notons la présence de l’Empereur de Turquie sur ce document « européen » alors que le roi de Danemark et le Rois des Belges n’y figurent pas …de quoi relancer la polémique sur l’appartenance de la Turquie à l’Europe ou non.
Mais ce n’est pas le sujet ici.
Naucratis
27 octobre 2016 @ 09:44
À l’époque, l’empire ottoman s’étendait sur tout le sud-est de l’Europe, presque la totalité des Balkans, (petite) Grèce exclue.
Aujourd’hui, la situation est différente et la Turquie est à 90% asiatique.
AnneLise
27 octobre 2016 @ 13:24
Oui, et une toute petite partie appelée « Turquie d’Europe », mais ayant un rôle clé dans les drames humains que nous vivons.
Comme le dit Naucratis, les Souverains représentés ici, peuvent être considérés comme ceux qui menaient le monde au XIXè siècle et hélas ceux aussi qui l’ont mené au XXè avec tout ce que cela a impliqué.
Cela dit sans critique stérile.
AnneLise
27 octobre 2016 @ 07:33
Pardon le Roi, sans « s », des Belges.
Laurent F
27 octobre 2016 @ 07:55
Il doit y avoir d’autre pages car il manque pas mal de souverains, Suède, Danemark, Belgique, Saxe, Wurtemberg, Grèce, Roumanie et j’en oublie
Amusant de constater que c’est la famille impériale française de Napoléon III qui règne sur la France.
Naucratis
27 octobre 2016 @ 09:46
Ceux que vous citez sont très secondaires par rapport à ceux qui sont présentés. Je ne vois pas d’autre explication à leur absence.
Bienveillance
27 octobre 2016 @ 19:08
Certes pour la plupart. Néanmoins, malgré sa célébrité de nos jours, je ne pense pas que Louis II de Bavière régnait sur une monarchie de premier plan.
Gibbs ?
27 octobre 2016 @ 12:40
Laurent F,
Je rejoins votre commentaire.
Raccourci assez surprenant.
JAY
27 octobre 2016 @ 07:59
Pourquoi n y sont ils pas tous? Quel était le but d un tel document ?
Certain avec oiu sans femme.
Le Turc ne m’était pas sa femme au premier plan …..
Naucratis
27 octobre 2016 @ 09:45
Apparemment il n’y a que les grandes puissances.
Laurent F
27 octobre 2016 @ 13:33
C’est la mère du Sultan,la sultane Validé, qui était la « première femme » de l’Empire. Aucune de ses Kadines n’avait de position particulière
Laurent F
27 octobre 2016 @ 13:58
Pour faire pendant au sultan turc, on a omis la reine de Prusse née Augusta de Saxe-Weimar ! et les consorts ibériques sont également passés à la trappe. On trouve la photo en grand format sur Gallica.bnf.fr (taper souverains de l’Europe et filtrer uniquement les images), les portraits ne sont guère ressemblant pour certains. Il y a une autre planche où les manquants apparaissent
Caroline
27 octobre 2016 @ 22:48
Jay,
On ignorait qui fait partie du harem de l’Empereur de Turquie ou mieux du Sultan Ottoman. Il avait six femmes et 13 enfants.
Laurent F
28 octobre 2016 @ 13:02
Fils du Sultan Mahmoud II, Abdul-Aziz était aussi le cousin germain du Khédive Ismaïl d’Egypte, leurs deux mères Pertevriyal et Kochiar étaient soeurs.
Naucratis
27 octobre 2016 @ 09:49
Je reviens d’un périple « Second Empire » avec les expositions « Spectaculaire Second empire » au musée d’Orsay et « Franz-Xaver Winterhalter » au Palais impérial de Compiègne (ainsi qu’un petit tour au château de Pierrefonds). Je recommande à tous ceux qui le pourront d’y aller !
Cette image illustre bien la place qu’avait la France sous Napoleon III. Il y a de quoi avoir des regrets…
AnneLise
27 octobre 2016 @ 13:33
Oui, Naucratis, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire sur d’autres sujets, on ne retient trop souvent de Napoléon III que Sedan, alors que sous son règne, de nombreuses avancées en matière d’environnement, d’urbanisme, de technique notamment ont eu lieu.
Sur le plan économique également, les grands magasins, le système bancaire etc
Et puis ce que l’on a appelé « la Fête Impériale » qui ne s’est pas limité aux crinolines et à Offenbach, mais également à la littérature, aux arts plastiques, à la peinture etc
Mais l’histoire officielle transmise a souvent ses « têtes de Turc » (sans allusion à ce que j’ai dit précédemment) et ne retient de certains que le négatif que l’on monte en épingle, laissant de côté le positif qui serait trop contraire à la pensée unique.
LPJ
27 octobre 2016 @ 19:22
Le Second Empire a fait l’objet d’un tel ostracisme pendant des décennies qu’il est heureux que l’on (re)découvre l’œuvre accomplie. La France occupait alors une place politique centrale.
Quel dommage qu’une erreur géopolitique majeure et l’incurie de certains soi disant stratèges militaires aient conduit à la fin du régime impérial et privé ainsi la France d’une dynastie moderne.
Albane
31 octobre 2016 @ 23:31
Je suis en complet accord avec tous les commentaires et j’ajoute qu’au collège, on évoque à peine la période qui s’étend du congrès (ou traité ?) de Vienne jusqu’à la fin du règne de l’empereur Napoléon III. Dommage : c’est à ce moment – là que la France put connaître plus de tranquillité pour développer son rayonnement sur l’Europe et se faire respecter.
Albane
31 octobre 2016 @ 23:32
Au lycée non plus.
chantal B
27 octobre 2016 @ 13:13
que reste t’ il de nos jours de ces empires et royaumes : 3 seulement
GB qui semble tranquille à souhait, tant que vit Elizabeth
Espagne Pays- bas où republicains ou populistes reclamentde temps à autre une république
et quand cela commence ainsi on peut se dire qu’un jour ou l’autre cela se produira,
– histoire oblige le XXI siècle est un siècle de républiques et non plus de monarchies
qui d’ailleurs ont tellement perdues d’éclats et de brillance que cela en devient fort monotone!
Actarus
27 octobre 2016 @ 13:38
Étrange que le roi des Pays-Pas semble être « en couple » avec la reine Victoria. Image d’Épinal bien française, avec des omissions. Il serait intéressant de voir si le roi de Hanovre figure sur le reste (s’il existe d’autres pages), étant donné que c’est précisément en 1866 que son royaume a été absorbé par la Prusse…
*Gustave de Montréal
27 octobre 2016 @ 16:56
Manquent Monaco, Liechtenstein, Saxe Coburg, Hanovre, Saxe-Weimar, Reuss, Anhalt, Schwarzburg, Lippe, Oldenburg, Mecklemburg, etc…etc..
ciboulette
27 octobre 2016 @ 22:48
Amusante procession !
Jean Pierre
28 octobre 2016 @ 09:42
Il manque surtout Hortense Schneider, la vraie reine du second empire et grande duchesse de Geroslstein.
Pierre-Yves
28 octobre 2016 @ 12:50
Est-ce bien elle qu’on surnommait »le passage des princes » ?
Jean Pierre
29 octobre 2016 @ 11:45
Oui
Et le passage des princes à la moulinette c’est chez Régine maintenant !
Pierre-Yves
29 octobre 2016 @ 17:29
Pas faux ! Cependant, on est supposé les aimer. Qu’est-ce que ce serait si on ne les aimait pas !
*Gustave de Montréal
28 octobre 2016 @ 17:14
Ah que j’aime les militaires, les militaires j’aime, les militaires j’aime……tra la la la
Philippe Gain d'Enquin
28 octobre 2016 @ 18:56
Les quelques souverains qui nous demeurent, exceptés, il serait amusant, sachant que tout se doit d’être actualisé et/ou réactualisé, d’imprimer de telles planches intitulées : « Les rigolos européens en 2016 », n’omettant pas leurs potentiels successeurs. L’Union sacrée se ferait au moins sur un point : à prix modeste, tout ceci s’arracherait comme des petits pains, et beaucoup en seraient ch…..t !
Anita
28 octobre 2016 @ 19:50
Les portraits de Franz Josef et Sissi ne sont vraiment pas – mais alors vraiment pas – ressemblants !
Image de propagande napoléonïde sans doute, sinon quel intérêt de placer un cousin de l’Empereur sur ce tableau ?!
Philippe Gain d'Enquin
29 octobre 2016 @ 18:37
Vous, vous le savez et nous tous aussi, mais croyez-vous que dans les campagnes, à une époque où la photographie n’existait pas, du moins pas à une échelle similaire à celle que nous lui connaissons, voire même les villes – petites ou grandes – l’on se souciait du « vrai », du « réel » ? Vous êtes informée (nous tous aussi) vous êtes cultivée (nous aussi) mais réalisez donc la chance – ou le malheur – qui est la/le nôtre, nous savons tout des comédons, ridules, bourrelets, liposuccions, gras de chevelures, de ceux qui nous dirigent, nous gouvernent, en demandions nous autant en souhaitant – sur le lot – les reconnaître, à défaut de les connaître – ? Photoshop a remplacé l’approximatif des images d’Epinal ? La belle affaire…
Camille
5 novembre 2016 @ 09:54
En 1856, la photographie n’était pas généralisée, les illustrateurs faisaient avec les portraits qu’on voulait bien leur fournir (s’il y en avait !); c’est plutôt dans les années 1860 que la plupart des souverains seront connus en vrai avec le développement de cette technique révolutionnaire. Et ça ne concerne d’ailleurs pas que l’Europe : j’ai déjà vu des estampes japonaises datant de 1862, représentant le Tzar, et la ressemblance est assez superficielle mais amusante (surtout pour son épouse qui ressemble davantage à une Japonaise qu’à une Européenne) !