Le prince William était au au nouveau cimetière de Willesden (Londres) avec des écoliers pour la semer des graines dans le cadre du projet « centenary fields » et le souvenir de la Grande Guerre. (Copyright photos : getty images)
Ces jours-ci est mort au mali un soldat français, du régiment du Train basé à Angoulême.
Son véhicule a sauté sur une mine.
En a-t-on beaucoup entendu parler en France ?
Y aura-t-il une haie d’honneur spontanée de citoyens lambda auprès de l’aéroport et jusqu’à son lieu d’inhumation, au retour de sa dépouille en France ?
Non. Il arrivera à sa famille de s’entendre dire, entre autres horreurs : » Il était payé pour ça. ».
De toute façon, si vous essayez de faire une allusion à cette guerre auprès d’enfants de sept ans, ils ne situent pas la période historique concernée dans la chronologie.
Evidemment un enfant de sept ans ! ! ! ! mais nos ados , malgré certains doutes et surtout après les commémorations successives depuis 2014 ont semblé motivés et intéressés
C’est normal, la frise chronologique est au programme du CE 2 (8 ans). Et chaque famille ayant été touchée,c’est aux grands-parents d’en parler au sein de la famille.
Les grands parents? Mais un enfant de 8 ans a toutes les chances d’avoir des grands parents qui sont nés bien après la Première Guerre mondiale. C’est à peine s’ils ont quelque chose à dire de la Seconde. Arrières grands-parents plutôt, s’ils sont toujours là.
Exactement. Et c’est très faisable.
Je l’ai fait, l’an dernier.
J’ai emmené mes petites à la cérémonie au Monument aux Morts.
A l’issue de la cérémonie, elles sont allées d’elles-mêmes caresser les fleurs des gerbes . C’est le moyen qu’elles avaient spontanément trouvé pour dire leur sentiment.
Et bin pas du tout,
Il a eu droit à la haie d’honneur sur le pont Alexandre III a une cérémonie aux invalides puis dans son régiment…
Donc, vous vous trompez!
eve45
–Ce n’est pas à la société d’éduquer les enfants mais un rôle de la famille .
j’ai expliqué la « Grande guerre à nos petits-enfants » entre 9 et 14 ans Ils ont des arrières-arrières grands-pères qui ont fait 7ans ( 3 de service militaire et 4 de guerre) des blessures ,des gazés et des disparitions dans les fratries Nous avons même une croix de la Légion d’honneur dans ma famille mais sans ostentation Je leur ai expliqués que cet honneur devait être celle de tous les participants militaires et victimes civiles .
L’éducation nationale a sensibilisé les plus jeunes: visite aux monuments aux morts et lecture à haute voix des noms gravés Le plus grand au collège a eu des cours sur la période 14-18
Bien de votre avis lepage evelyne c’est bien aux familles de faire ce travail de souvenirs comme bien d’autres d’ailleurs et ne pas sans cesse se défouler sur l’éducation nationale pour se donner bonne conscience et se dédouaner lorsqu’il y a ratage ds l’élevage des enfants
cela n’empéche pas de leur montrer qq souvenirs comme c’est le cas aujourd’hui dans la petite mairie de mon village breton….il est vrai que les « grands » rassemblements c’est terminés…chez nous, les Britanniques ne manquent jamais ces commémorations
En France aussi, des actions sont faites pour sensibiliser les jeunes à la souffrance des anciens , dans les écoles & chez les militaires , j’ai des exemples, ici, dans la Marne et la TV ,au moment où j’écris , montre un porte -drapeau de 10 ans, qui a déjà 92 cérémonies ,à son actif !(Antenne 2, actualités )
Les enseignants ,Lorraine ,savent ce qui leur reste à faire ! et au lieu tous les soirs de demander sur RTL leur point de vue aux enfants sur des sujets qui ne sont pas pour eux et qui les dépassent , apprenons-leur d’abord l’histoire de leur pays
Pas que les enseignants, Clément.
Les enseignants ne peuvent pas tout faire.
C’est au sein des familles que els choses peuvent être dites, expliquées, racontées, que le sens de la gratitude, de l’honneur, de la responsabilité peuvent être inculqués.
Et ca commence par emmener ses enfants, si petits qu’ils soient, dans l’isoloir . Le moment de leur expliquer ce qu’est la démocratie, et que chacun est responsable de l’ensemble.
Ne jamais oublier, respectons ces hommes qui se sont dévoués corps et âme pour sauver leur patrie.
Je suis Québécoise, chaque année lors de voyage dans votre beau pays, je ne manque pas de m’incliner face aux monuments aux morts. Je suis toujours très émue lors de ces visites.
J’ai été très surprise de découvrir à quel point vous honoriez vos chers disparus et ces héros oubliés.
le mois de Novembre, est le mois du Souvenir : pour bien des pays. Il s’accompagne d’une météo qui annonce l’hiver. Il débute par la Toussaint, et le lendemain du Jour des Morts.
Ensuite les cérémonies du 11 Novembre 1918, qui scelle la fin du 1er conflit mondial, où l’Europe a souffert , avec des populations décimées, des paysages affreux, et des frontières nouvelles DECIDEES au traité de Versailles : qui allaient entrainer 20 ans plus tard, le début de la seconde guerre mondiale.
C’est vrai : la Grande Bretagne met un point d’honneur à célébrer ses souvenirs là, la reconnaissance des hommes qui se sont battus pour leur pays, et la liberté.
Nous n’avons pas la même culture de ce souvenir patriotique, cela bouge un peu, mais c’est curieux de ne pas ressentir les mêmes émotions.
Quand aux petites graines plantées ici, celles des jardins de mémoire, la symbolique est à la portée des jeunes enfants. Encore un beau geste.
lorraine 1
11 novembre 2016 @ 09:55
Les Britanniques savent, eux, honorer les morts de la Grande Guerre.
Leonor
11 novembre 2016 @ 21:16
Les morts de toutes les guerres, Lorraine 1.
Ces jours-ci est mort au mali un soldat français, du régiment du Train basé à Angoulême.
Son véhicule a sauté sur une mine.
En a-t-on beaucoup entendu parler en France ?
Y aura-t-il une haie d’honneur spontanée de citoyens lambda auprès de l’aéroport et jusqu’à son lieu d’inhumation, au retour de sa dépouille en France ?
Non. Il arrivera à sa famille de s’entendre dire, entre autres horreurs : » Il était payé pour ça. ».
lorraine 1
11 novembre 2016 @ 09:57
De toute façon, si vous essayez de faire une allusion à cette guerre auprès d’enfants de sept ans, ils ne situent pas la période historique concernée dans la chronologie.
limaya
11 novembre 2016 @ 10:12
Evidemment un enfant de sept ans ! ! ! ! mais nos ados , malgré certains doutes et surtout après les commémorations successives depuis 2014 ont semblé motivés et intéressés
francesca
11 novembre 2016 @ 11:43
C’est normal, la frise chronologique est au programme du CE 2 (8 ans). Et chaque famille ayant été touchée,c’est aux grands-parents d’en parler au sein de la famille.
Jacqueline
11 novembre 2016 @ 19:42
Les grands parents? Mais un enfant de 8 ans a toutes les chances d’avoir des grands parents qui sont nés bien après la Première Guerre mondiale. C’est à peine s’ils ont quelque chose à dire de la Seconde. Arrières grands-parents plutôt, s’ils sont toujours là.
Jacqueline
11 novembre 2016 @ 19:43
A la réflexion, arrière-arrière-grand parent même
Leonor
11 novembre 2016 @ 21:20
Exactement. Et c’est très faisable.
Je l’ai fait, l’an dernier.
J’ai emmené mes petites à la cérémonie au Monument aux Morts.
A l’issue de la cérémonie, elles sont allées d’elles-mêmes caresser les fleurs des gerbes . C’est le moyen qu’elles avaient spontanément trouvé pour dire leur sentiment.
Claudia
11 novembre 2016 @ 12:43
J’ai entendu un reportage où on demandait à des enfants ce que leur évoquait le 11 novembre…..CONSTERNANT.
Dagobert 1er
12 novembre 2016 @ 16:43
Et bin pas du tout,
Il a eu droit à la haie d’honneur sur le pont Alexandre III a une cérémonie aux invalides puis dans son régiment…
Donc, vous vous trompez!
lepage evelyne
11 novembre 2016 @ 11:12
eve45
–Ce n’est pas à la société d’éduquer les enfants mais un rôle de la famille .
j’ai expliqué la « Grande guerre à nos petits-enfants » entre 9 et 14 ans Ils ont des arrières-arrières grands-pères qui ont fait 7ans ( 3 de service militaire et 4 de guerre) des blessures ,des gazés et des disparitions dans les fratries Nous avons même une croix de la Légion d’honneur dans ma famille mais sans ostentation Je leur ai expliqués que cet honneur devait être celle de tous les participants militaires et victimes civiles .
L’éducation nationale a sensibilisé les plus jeunes: visite aux monuments aux morts et lecture à haute voix des noms gravés Le plus grand au collège a eu des cours sur la période 14-18
limaya
12 novembre 2016 @ 11:24
Bien de votre avis lepage evelyne c’est bien aux familles de faire ce travail de souvenirs comme bien d’autres d’ailleurs et ne pas sans cesse se défouler sur l’éducation nationale pour se donner bonne conscience et se dédouaner lorsqu’il y a ratage ds l’élevage des enfants
emy
12 novembre 2016 @ 14:01
« Education », vouliez-vous dire :))) On élève des enfants, et pourtant je n’ai jamais entendu parler de « l’élevage » des enfants.
jo de st vic
11 novembre 2016 @ 11:21
cela n’empéche pas de leur montrer qq souvenirs comme c’est le cas aujourd’hui dans la petite mairie de mon village breton….il est vrai que les « grands » rassemblements c’est terminés…chez nous, les Britanniques ne manquent jamais ces commémorations
Leonor
11 novembre 2016 @ 21:21
Oui. Ce matin, au village, les Britanniques étaient là, le poppy au col.
Danielle
11 novembre 2016 @ 11:57
Une très bonne idée.
framboiz 07
11 novembre 2016 @ 13:06
En France aussi, des actions sont faites pour sensibiliser les jeunes à la souffrance des anciens , dans les écoles & chez les militaires , j’ai des exemples, ici, dans la Marne et la TV ,au moment où j’écris , montre un porte -drapeau de 10 ans, qui a déjà 92 cérémonies ,à son actif !(Antenne 2, actualités )
clement
11 novembre 2016 @ 13:22
Les enseignants ,Lorraine ,savent ce qui leur reste à faire ! et au lieu tous les soirs de demander sur RTL leur point de vue aux enfants sur des sujets qui ne sont pas pour eux et qui les dépassent , apprenons-leur d’abord l’histoire de leur pays
Leonor
11 novembre 2016 @ 21:24
Pas que les enseignants, Clément.
Les enseignants ne peuvent pas tout faire.
C’est au sein des familles que els choses peuvent être dites, expliquées, racontées, que le sens de la gratitude, de l’honneur, de la responsabilité peuvent être inculqués.
Et ca commence par emmener ses enfants, si petits qu’ils soient, dans l’isoloir . Le moment de leur expliquer ce qu’est la démocratie, et que chacun est responsable de l’ensemble.
marie-claude
11 novembre 2016 @ 17:05
Ne jamais oublier, respectons ces hommes qui se sont dévoués corps et âme pour sauver leur patrie.
Je suis Québécoise, chaque année lors de voyage dans votre beau pays, je ne manque pas de m’incliner face aux monuments aux morts. Je suis toujours très émue lors de ces visites.
J’ai été très surprise de découvrir à quel point vous honoriez vos chers disparus et ces héros oubliés.
Honneur à vous !
Bonne fin de journée !
Sylvie-Laure
12 novembre 2016 @ 07:35
le mois de Novembre, est le mois du Souvenir : pour bien des pays. Il s’accompagne d’une météo qui annonce l’hiver. Il débute par la Toussaint, et le lendemain du Jour des Morts.
Ensuite les cérémonies du 11 Novembre 1918, qui scelle la fin du 1er conflit mondial, où l’Europe a souffert , avec des populations décimées, des paysages affreux, et des frontières nouvelles DECIDEES au traité de Versailles : qui allaient entrainer 20 ans plus tard, le début de la seconde guerre mondiale.
C’est vrai : la Grande Bretagne met un point d’honneur à célébrer ses souvenirs là, la reconnaissance des hommes qui se sont battus pour leur pays, et la liberté.
Nous n’avons pas la même culture de ce souvenir patriotique, cela bouge un peu, mais c’est curieux de ne pas ressentir les mêmes émotions.
Quand aux petites graines plantées ici, celles des jardins de mémoire, la symbolique est à la portée des jeunes enfants. Encore un beau geste.