Pas moyen qu’ils la laissent dormir tranquille, j’espère au moins que cet engouement post-assassinat la console,plus de deux siècles après. ..c’est presque une revanche.Les contemporains qui la portent aux nues ne l’ont jamais connue,et n’ont jamais eu à subir son influence au sein de du royaume et de l’État.
Nos aïeux qui l’ont décapitée, si.
Les derniers la voyaient comme une sorcière.
Les premiers en ont fait une fable,lucrative et sans fin.
C’était une femme très ordinaire sur tous les plans,selon moi,qui ne mérite ni l’un ni l’autre des traitements qui lui ont été infligés.
Chère Muscate, en tant que magistrate,j’ai toujours combattu la peine de mort, quel que soit le crime commis.
Nos aîeux, mais pas tous, l’ont condamnée à être décapitée, c’est fait on n’y peut plus rien.
Elle fut femme, ordinaire, peut être, mais femme, mère.
Comme beaucoup d’autres.
Sorcière ?
Fable ?
Si elle vivait aujourd’hui, elle ferait la une de nos commentaires, comme d’autres.
Mais à la différence près, que les moyens de communication étant ce qu’ils sont aujourd’hui elle serait plus à même d’être au fait de l’état de son pays. Ce qui n’est pas, je vous l’accorde, un gage de compréhension des problèmes.
On lui a prêté bien des formules « a posteriori » qui ne sont pas vérifiées, certes elle a été insouciante, autres temps, autres moeurs.
Je ne l’absous pas, elle a commis des erreurs, mais qui n’en commet pas ?
Elle a payé comme le Roi pour des siècles d’absolutisme que nous ne comprenons plus aujourd’hui.
Aujourd’hui, nous vivons ici en France, une forme d’absolutisme qui soumet des millions de personnes à la précarité, et nous n’envisageons pas Dieu merci, de réinstaller la guillotine sur la place de la Concorde.
Mettre à mort les tyrans ou supposés tels n’a jamais résolu les problèmes du peuple, mais les a soumis à une autre forme de tyrannie et nous ne sommes pas « sortis de l’auberge »,pardonnez moi cette expression.
Isabelle Pasco fut Roselyne dans Roselyne et les lions de Beineix .Elle s’entraîna six moi , avec des fauves , pour ce film …L’idée conférence et théâtre est intéressante ° signature au buffet .Sympathique .Mme Lever est une habituée des soirées de S Bern .
Voyez vous , nous avons tendance à avoir nos préférences , nous n’avons jamais connu la théorie de nos rois et reines et n’en savons que ce qu’ont bien voulu nous communiquer les historiens et romanciers spécialistes . Toutefois , nous avons notre panthéon , comme sur NR , je ne connais pas les intervenants mais avec le temps certains prennent un relief tout spécial par leur partage de connaissances et la simplicité , en général, qu’ils mettent dans le déroulé de leur sujet , ce qui nous met , nous , à portée de notre Histoire .
Alors bien sur je n’ai jamais eu la possibilité de décapiter qui que ce soit et croyez bien que parfois j’ai comme un sentiment de frustration à cet égard.
Mais pour ce qui concerne le sujet , à savoir Marie-Antoinette , j’ai eu une émotion toute particulière .
Quelque temps auparavant avant qu eje n’accède au Petit Trianon , deux anglaises avaient été retrouvées en état de choc dans le par de Rambouillet , le motif de leur émotion étant qu’elles avaient vu la Reine !
Evidemment , deux anglaises , tout un chacun eut un sourire en coin.
Mais ce jour là avec mon mari , nous nous promenions ) et avions décidé de porter nos pas vers le Petit Trianon.
Hélas il était en réfection et non accessible à la visite .
Nous le regrettions et le maître du chantier devant notre air dépité , nous indiqua qu’il montait dans la chambre de la reine et que nous pouvions l’accompagner pour un aperçu de quelques instants .
Ce fut bref effectivement et de mon fait , la pièce donnait l’impression qu’elle l’avait quittée quelques instants auparavant , mon mari , lui, ne ressentit rien mais moi , il me semblait qu’une main me pourrait vers un grand miroir , j’eus l’impression que j’allais franchir ce miroir et me diluer dans un autre temps . Je vous garantis que je suis sortie à une allure certaine , que j’ai dévalé le bel escalier quatre à quatre et que les autres compagnons qui oeuvraient dans le hall se sont demandés qu’est-ce que j’avais bien pu voir . J’eus quelque peine à retrouver mon calme sous l’oeil étonné de toutes les personnes masculines qui étaient là , dont mon mari .
Mais lui même après m’a dit qu’il ne c’était pas senti à son aise dans cette pièce .
C’est une simple anecdote mais je ne considère pas cette femme comme ordinaire , je suis allée depuis cet épisode à sa recherche longuement . Question dignité , elle a été royale .
Un point,cependant:Même si cette chambre fut celle de Marie-Antoinette,il ne faut pas omettre les nombreuses personnes qui peuvent aussi hanter ces lieux…parfois, on s’attache au souvenir d’une célébrité,mais les autres aussi ont droit à leur ectoplasme.
On a voulu voir le fantôme de Lincoln sur un chantier de la Maison-Blanche…il se pourrait fort bien que ce soit celui d’un employé,voire d’un ouvrier,dont la photo retrouvée est troublante de ressemblance.
Peut être le spectre d’une femme de chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon?Ou d’une autre époque…on parle alors de Temps Complet,en paranormal,qui veut que le Passé,le Présent et le Futur se jouent simultanément…Qui sait. ..en ce domaine, tout est possible. Je crois sincèrement en votre ressenti, je serais bien à mal de le nier.
Marie ANtoinette a été tout sauf ordinaire . d’abord par rapport à son rang et ensuite de par sa destinée.
Elle qui a connu les fastes et le luxe les plus inouïs a su être admirable de courage et de dignité dans le plus grand dénuement. Et un de ses plus grand chagrin a sans doute été celui d’être privée de son fils.
Muscate-Valeska de Lisabé
9 janvier 2017 @ 09:33
Pas moyen qu’ils la laissent dormir tranquille, j’espère au moins que cet engouement post-assassinat la console,plus de deux siècles après. ..c’est presque une revanche.Les contemporains qui la portent aux nues ne l’ont jamais connue,et n’ont jamais eu à subir son influence au sein de du royaume et de l’État.
Nos aïeux qui l’ont décapitée, si.
Les derniers la voyaient comme une sorcière.
Les premiers en ont fait une fable,lucrative et sans fin.
C’était une femme très ordinaire sur tous les plans,selon moi,qui ne mérite ni l’un ni l’autre des traitements qui lui ont été infligés.
AnneLise
12 janvier 2017 @ 23:26
Chère Muscate, en tant que magistrate,j’ai toujours combattu la peine de mort, quel que soit le crime commis.
Nos aîeux, mais pas tous, l’ont condamnée à être décapitée, c’est fait on n’y peut plus rien.
Elle fut femme, ordinaire, peut être, mais femme, mère.
Comme beaucoup d’autres.
Sorcière ?
Fable ?
Si elle vivait aujourd’hui, elle ferait la une de nos commentaires, comme d’autres.
Mais à la différence près, que les moyens de communication étant ce qu’ils sont aujourd’hui elle serait plus à même d’être au fait de l’état de son pays. Ce qui n’est pas, je vous l’accorde, un gage de compréhension des problèmes.
On lui a prêté bien des formules « a posteriori » qui ne sont pas vérifiées, certes elle a été insouciante, autres temps, autres moeurs.
Je ne l’absous pas, elle a commis des erreurs, mais qui n’en commet pas ?
Elle a payé comme le Roi pour des siècles d’absolutisme que nous ne comprenons plus aujourd’hui.
Aujourd’hui, nous vivons ici en France, une forme d’absolutisme qui soumet des millions de personnes à la précarité, et nous n’envisageons pas Dieu merci, de réinstaller la guillotine sur la place de la Concorde.
Mettre à mort les tyrans ou supposés tels n’a jamais résolu les problèmes du peuple, mais les a soumis à une autre forme de tyrannie et nous ne sommes pas « sortis de l’auberge »,pardonnez moi cette expression.
framboiz 07
9 janvier 2017 @ 13:12
Isabelle Pasco fut Roselyne dans Roselyne et les lions de Beineix .Elle s’entraîna six moi , avec des fauves , pour ce film …L’idée conférence et théâtre est intéressante ° signature au buffet .Sympathique .Mme Lever est une habituée des soirées de S Bern .
Ghislaine
9 janvier 2017 @ 15:00
Voyez vous , nous avons tendance à avoir nos préférences , nous n’avons jamais connu la théorie de nos rois et reines et n’en savons que ce qu’ont bien voulu nous communiquer les historiens et romanciers spécialistes . Toutefois , nous avons notre panthéon , comme sur NR , je ne connais pas les intervenants mais avec le temps certains prennent un relief tout spécial par leur partage de connaissances et la simplicité , en général, qu’ils mettent dans le déroulé de leur sujet , ce qui nous met , nous , à portée de notre Histoire .
Alors bien sur je n’ai jamais eu la possibilité de décapiter qui que ce soit et croyez bien que parfois j’ai comme un sentiment de frustration à cet égard.
Mais pour ce qui concerne le sujet , à savoir Marie-Antoinette , j’ai eu une émotion toute particulière .
Quelque temps auparavant avant qu eje n’accède au Petit Trianon , deux anglaises avaient été retrouvées en état de choc dans le par de Rambouillet , le motif de leur émotion étant qu’elles avaient vu la Reine !
Evidemment , deux anglaises , tout un chacun eut un sourire en coin.
Mais ce jour là avec mon mari , nous nous promenions ) et avions décidé de porter nos pas vers le Petit Trianon.
Hélas il était en réfection et non accessible à la visite .
Nous le regrettions et le maître du chantier devant notre air dépité , nous indiqua qu’il montait dans la chambre de la reine et que nous pouvions l’accompagner pour un aperçu de quelques instants .
Ce fut bref effectivement et de mon fait , la pièce donnait l’impression qu’elle l’avait quittée quelques instants auparavant , mon mari , lui, ne ressentit rien mais moi , il me semblait qu’une main me pourrait vers un grand miroir , j’eus l’impression que j’allais franchir ce miroir et me diluer dans un autre temps . Je vous garantis que je suis sortie à une allure certaine , que j’ai dévalé le bel escalier quatre à quatre et que les autres compagnons qui oeuvraient dans le hall se sont demandés qu’est-ce que j’avais bien pu voir . J’eus quelque peine à retrouver mon calme sous l’oeil étonné de toutes les personnes masculines qui étaient là , dont mon mari .
Mais lui même après m’a dit qu’il ne c’était pas senti à son aise dans cette pièce .
C’est une simple anecdote mais je ne considère pas cette femme comme ordinaire , je suis allée depuis cet épisode à sa recherche longuement . Question dignité , elle a été royale .
Muscate-Valeska de Lisabé
10 janvier 2017 @ 10:57
Je vous crois,Ghislaine.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 janvier 2017 @ 17:53
Un point,cependant:Même si cette chambre fut celle de Marie-Antoinette,il ne faut pas omettre les nombreuses personnes qui peuvent aussi hanter ces lieux…parfois, on s’attache au souvenir d’une célébrité,mais les autres aussi ont droit à leur ectoplasme.
On a voulu voir le fantôme de Lincoln sur un chantier de la Maison-Blanche…il se pourrait fort bien que ce soit celui d’un employé,voire d’un ouvrier,dont la photo retrouvée est troublante de ressemblance.
Peut être le spectre d’une femme de chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon?Ou d’une autre époque…on parle alors de Temps Complet,en paranormal,qui veut que le Passé,le Présent et le Futur se jouent simultanément…Qui sait. ..en ce domaine, tout est possible. Je crois sincèrement en votre ressenti, je serais bien à mal de le nier.
Ghislaine
9 janvier 2017 @ 15:03
Rectification lire : parc
me poussait
ce que j’avais bien pu voir
veuillez bien m’en excuser
Antinéa
10 janvier 2017 @ 17:52
Marie ANtoinette a été tout sauf ordinaire . d’abord par rapport à son rang et ensuite de par sa destinée.
Elle qui a connu les fastes et le luxe les plus inouïs a su être admirable de courage et de dignité dans le plus grand dénuement. Et un de ses plus grand chagrin a sans doute été celui d’être privée de son fils.