Nicolas Foyot était chef de cuisine auprès du roi Louis-Philippe mais à la chute de la monarchie, il se retrouve sans emploi. Il décide alors d’acheter un hôtel particulier à l’angle des rues de Tournon et de Vaugirard dans le 6ème arrondissement à Paris. Il en fait un restaurant qui devient rapidement très prisé.
La comtesse Emanuela Potocka y avait ses quartiers avec les gens de son salon mondain. Le restaurant fit faillite en 1938 puis fut rasé.
Elise
31 janvier 2017 @ 09:38
Proche du palais du Luxembourg sa clientèle de sénateurs appréciaient les pieds de mouton poulette, les pigeons Foyot, la sauce Foyot, les pommes de terre Ernestine et surtout les côtes de veau Foyot, grande spécialité de la maison, qui est demeurée un classique.
Prendre une belle côte de veau, la tremper dans des œufs battus, la cuire avec des échalotes, la saupoudrer de chapelure et de parmesan râpé . Cette recette succulente est désormais une des spécialités du restaurant « Le Train Bleu » de la gare de Lyon à Paris !
graillot
3 février 2017 @ 21:34
bonjour et merci ,mais les pommes ernestines se font comment?
Marine2
31 janvier 2017 @ 09:50
Les sénateurs y avaient leurs habitudes. Je me souviens ( pour l’avoir lue et non d’expérience! ) de la fameuse côte de veau Foyot.
Extrait d’une coupure de journal de l’époque : « Prendre une belle côte de veau, la tremper dans des œufs battus, la cuire avec des échalotes, la saupoudrer de chapelure et de parmesan râpé ». Cette recette succulente est désormais une des spécialités du restaurant « Le Train Bleu » de la gare de Lyon.
JAusten
31 janvier 2017 @ 20:01
Intéressant cette recette, merci Marine2 : mais Est-ce bien dans cet ordre ?
Elise
31 janvier 2017 @ 11:12
Nous avons les mèmes lectures Marine2 !!
AnneLise
31 janvier 2017 @ 16:57
Merci aux deux, pour la recette. Et on la cuit comment ? à la poêle, au four ?
Oui, je sais je suis peut être un peu niaise, mais bon. On commence par la cuire à la poêle et puis une fois saupoudrée de chapelure et de parmesan sous le grill ?
Quant au Train Bleu, une véritable évasion à défaut de prendre l’Orient Express.
marielouise
31 janvier 2017 @ 11:47
Cette merveilleuse rie de Tournon!
ml
Marine2
31 janvier 2017 @ 14:09
Oui, magnifique rue..j’ai habité le quartier il y a longtemps ( mai 1968 en particulier! ) il y avait un très joli hotel ( le Scandinavia), le couturier Jean Louis Scherrer, une caserne de làGarde Républicaine, ….de belles librairies…pardonnez ma nostalgie, quelqu’un a t il d’autres souvenirs?
Marine2
31 janvier 2017 @ 13:59
Eh oui! J’ai tenu à confirmer mes souvenirs?.
D’ailleurs je suis contente d’apprendre par cet article que le restaurant Foyot se situait au coin de la rue de Tournon et de la rue de Vaugirard. Sans doute à l’emplacement du square actuel. J’ai longtemps pensé qu’il s’agissait du petit restaurant jouxtant le centre culturel allemand et je pensais à la côte de veau à chacun de mes passages.! …aucune importance bien sûre mais j’aime la précision.Merci Régine! Amicalement à vous deux
Marine2
31 janvier 2017 @ 14:05
« Bien sûr »…,évidemment
Kalistéa
31 janvier 2017 @ 15:46
ce n’était pas plut^ot « Fayot » ?(Plus logique).
COLETTE C.
31 janvier 2017 @ 18:25
Heureusement, la photographie existe, ce qui nous permet de voir ce célèbre restaurant !
Caroline
31 janvier 2017 @ 22:59
Merci pour cette photo d’archives!
Si vous aimez les curiosités de Paris, on peut apprendre des choses étonnantes dans le blog ‘ Paris ZigZag’ via Facebook !
Gérard
31 janvier 2017 @ 23:58
Ce 33 de la rue de Tournon était l’ancien meublé de Tréville qui devint ensuite donc l’hôtel Foyot jusqu’en 1937.
Les lieux furent marqués auparavant par la visite incognito à Paris de l’empereur Joseph II, sous le nom de comte de Falkenstein, entre le 18 avril et le 30 mai 1777, il logeait chez le comte de Mercy-Argenteau ambassadeur du Saint-Empire à Paris au Petit-Luxembourg. C’était avant que ne soit construit l’année suivante l’hôtel de Mercy-Argenteau au 16 boulevard Montmartre.
Mais la suite de l’empereur, qui était donc venu pour conseiller conjugalement sa sœur et son beau-frère, la suite était logée à l’hôtel de Tréville où il dînait quelquefois.
Et plus tard ce lieu fut le lieu où mourut de la typhoïde le 12 décembre 1923 à l’âge de 20 ans Raymond Radiguet, veillée par sa compagne Bronia Perlmutter, mannequin chez Poiret et qui était la future épouse du cinéaste René Clair.
Joseph Roth, l’auteur et journaliste autrichien (1894-1939) habita dans cet hôtel de 1927 à sa destruction en 1937 où il s’installa à l’hôtel Paris-Dinard puis à l’hôtel de la Poste qui était situé en face de l’hôtel Foyot au numéro 18.
j21
1 février 2017 @ 19:00
Question idiote: Pourquoi ce beau bâtiment a-t-il été détruit?
Gérard
5 février 2017 @ 14:27
Il faudrait vérifier mais je suppose qu’on a construit un immeuble plus élevé à la place avec donc plus de rendement possible.
Gérard
5 février 2017 @ 14:29
Je me suis en effet posé la même question J21 et dès lors je ne l’ai pas trouvée idiote…
Gérard
5 février 2017 @ 14:30
Il faudrait vérifier sur Google Earth.
Gérard
8 février 2017 @ 19:06
Mais Marine dit que ce doit à l’emplacement du square actuel.