Un banquet fut donné en février 1548 à Fontainebleau à l’occasion du baptême de la princesse Claude, septième enfant d’Henri II et de Catherine de Médicis. Comme on se trouvait en période de Carême, les cuisiniers durent contourner le problème de l’absence de viandes. On proposa donc aux convives des truites, des ombles, des anchois, des harengs, des lamproies, des tortues, des escargots, des pâtés de grenouille d’anguilles et de carpes, des artichauts et melons ainsi que divers gâteaux en dessert. (Source : « l’Histoire à table. Si la cuisine m’était contée », André Castelot, Perrin, réédition 2015)
Juliette d
14 février 2017 @ 04:40
Ce menu m’aurait plu. En lisant le début du texte, je n’attendais rien alors que bien apprêté, ça devait être dêlicieux.
Annmaule
14 février 2017 @ 06:18
Mais d ou venaient les melons au mois de fevrier 1548?
Chiffonnette
14 février 2017 @ 14:24
Il existe des variétés de melons qui se conservent une grande partie de l’ hiver comme les courges et autres cucurbitacées. En Provence le verdaou , vert et allongé, à la chair blanche extrêmement sucrée juteuse et parfumée, peut faire partie des 13 desserts de Noël. Il faut les conserver au frais dans une cave ou un cellier. Il devait en être de même au XVI eme siècle
Leonor
16 février 2017 @ 10:58
Très intéressant, je ne savais pas. Merci de cette information, Chiffonnette. Je me demande si on peut trouver ce verdaou ailleurs qu’en Provence.
Carole 007
14 février 2017 @ 15:07
Excellent !
Elise
14 février 2017 @ 06:26
N’oublions pas cette reine qui meurt d’épuisement , suite à ces 7 grossesses au XVI siècle , l’obstétrique étant inconnue à cette époque , je n’ose imaginer la souffrance .
Il nous reste d’elle , la prune Reine Claude si savoureuse .
Damien B.
14 février 2017 @ 13:11
Neuf grossesse Elise, dont des jumelles.
Damien B.
14 février 2017 @ 13:11
* grossesses bien entendu !
Damien B.
14 février 2017 @ 13:16
Non Elise, la reine Catherine n’est pas morte suite à ses accouchements, elle est décédée en 1589, soit 33 ans après la naissance de ses derniers enfants (des jumelles Victoire et Jeanne qui ne vécurent pas), ce qui ne minore bien entendu pas les difficultés engendrées par des couches à répétition.
monica
16 février 2017 @ 13:09
Claude est morte à 25ans
monica
16 février 2017 @ 13:13
Je voulais taper 27a
LALO71
14 février 2017 @ 13:49
Je crois que c’est plutôt la reine Claude, fille d’Anne de Bretagne et de Louis XII, épouse de François Ier, qui a donné son nom au fruit.
Henri III
14 février 2017 @ 13:50
« la prune Reine Claude » date de l’époque de la fille D’Anne De Bretagne.
C’est cette reine marié à François 1er, pas jolie, de mauvaise santé qui a donné le nom à ce fruit et non sa petite-fille.
Ca reste du bon sang de Valois, la plus grande famille royale de France.
Olivier Kell
14 février 2017 @ 15:56
Pour la prune vous confondez avec Claude de France épouse de François 1er et Reine de France
Denis
14 février 2017 @ 16:37
Erreur , on parle ici de Claude de France , duchesse de Lorraine ( 1547-1575 ) , fille d’Henri II et de Catherine de Médicis , la prune » reine Claude » doit son nom à Claude de France ( sa grand’mère ) ( 1499-1524 ) fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne , femme de François Ier en l’honneur de qui ce fruit fut baptisé.
Anna Claudia
14 février 2017 @ 19:35
C’est la reine Claude de France, fille de Louis XII et épouse de François 1er qui est morte d’épuisement. Toujours sur le point d’accoucher on disait cruellement de cette petite reine, qu’elle était » aussi large que haute. ».
Licorne
14 février 2017 @ 21:20
Je pense que vous confondez la reine Claude, épouse du roi François I (celle de la prune^^), avec sa petite fille Claude, épouse du duc Charles III de Lorraine. D’après le portrait, je crois que c’est de cette dernière dont il est question ici…
Marc
14 février 2017 @ 22:10
Elise,
il ne faut pas confondre la reine Claude (1499-1524), qui a donné son nom à la prune, et sa petite-fille dont-il est ici question, Claude de France (1547-1575).
La première est la mère du roi Henri II alors que la seconde est sa fille.
Christian
15 février 2017 @ 22:14
Vous confondez Claude de France, duchesse de Bretagne, fille de Louis XII et Anne de Bretagne, épouse de François Ier et qui donna son nom à la prune, avec… sa petite-fille. Cette princesse, fille d’Henri II et Catherine de Médicis, fut l’épouse de Charles III de Lorraine. C’est une aïeule de l’actuel prétendant aux trône d’Autriche et de Hongrie.
Wally
14 février 2017 @ 22:23
ne serait-ce pas la reine Claude, épouse de François Ier et non sa petite fille qui laissa son nom à la prune??
Bambina
15 février 2017 @ 01:29
Il me semble que la prune concerne plutôt la reine Claude, femme de François 1 er.
Damien B.
14 février 2017 @ 06:39
La princesse Claude de France (1547-1575) était la troisième (et non la septième) des dix enfants d’Henri II et de Catherine de Médicis.
Laurene
14 février 2017 @ 07:18
Du melon en fevrier?
Gérard
15 février 2017 @ 03:50
Il y a le melon d’hiver. C’était alors sans doute les débuts du melon en France.
Gérard
15 février 2017 @ 03:56
Le melon d’hiver existe et devait exister déjà à cette époque qui était celle des débuts du melon en France. Ce melon est semé tard et peut se conserver jusqu’à en février.
Muscate-Valeska de Lisabé
14 février 2017 @ 10:10
On est content de ne pas avoir été invité. …sait-on si tous les convives ont survécu? ;-))
AnneLise
14 février 2017 @ 14:25
Aujourd’hui, je pense qu’ils ne seraient plus de ce monde, banquet ou pas !
Je ris bien sûr
Cela dit, les grenouilles et les tortues, très peu pour moi.
Mes grenouilles dorment sous les nénuphars de l’étang, enfin je crois car c’est au mois de juin qu’a lieu le grand festival amoureux
Quant à ma tortue qui fêtera ses 90 ans dans quelques mois, elle hiberne dans son carton au sous-sol et ne risque pas le court-bouillon ou autre torture.
Muscate-Valeska de Lisabé
15 février 2017 @ 16:48
Bravo,Annelise,pour votre post tendre et drôle!♡
Leonor
16 février 2017 @ 11:01
Salutations à votre Dame Tortue, AnneLise. Nous en avions une jadis chez mes parents, nommée … Trottinette !
AnneLise
16 février 2017 @ 21:08
Muscate, Leonor, ma tortue se nomme Sophie, c’est un tortue de Hermann, offerte à ma mère en 1927. pour son anniversaire, elle avait 8 ans, ma mère pas la tortue, c’est pourquoi je lui donne 90 ans au mois de décembre prochain.
Elle est partie en exode en 1940, est revenue, est passée de génération en génération jusqu’à aujourd’hui
Vers le mois d’avril, mai elle va se réveiller et foncer vers les plants de salade qui vont verdir de peur et les fraisiers qui vont rougir pour notre plus grand plaisir.
Amicales pensées botaniques et animales à vous deux
Leonor
17 février 2017 @ 10:17
Alors, longue vie à Sophie, et encore beaucoup de printemps à elle !
Kalistéa
14 février 2017 @ 10:14
s’agit-il de la princesse Claude? On dirait plutôt sa mère , la reine Catherine !
Pierre-Yves
14 février 2017 @ 11:31
Des tortues ????
Et des melons en plein hiver ????
Corsica
14 février 2017 @ 15:42
Pierre-Yves, j’avoue humblement en avoir mangé du temps où ce n’était pas interdit. J’adorais le steak de tortue qui, aux Antilles, était bien plus courant que notre bavette. Curieusement, cette viande délicieuse n’était pas blanche mais rouge.
Esquiline
14 février 2017 @ 17:34
En Italie on a des melons d’hiver à la chair presque blanche.
Pas très goûteux mais très juteux.
Caroline
14 février 2017 @ 22:30
Pierre-Yves,
Je suis aussi étonnée que vous!
Leonor
15 février 2017 @ 09:48
Tortues : on en faisait de la soupe à la tortue, mets de choix jusque dans la première moitié du XXe siècle. Voir aussi dans » Le festin de Babette » , et ici : http://www.marmiton.org/forum/theme-coin-salon/d-soupe-a-la-tortue-54591.aspx
Mais j’ignore si, lors du festin dont il est question dans l’article, c’est de soupe qu’il s’agissait, ou de la viande mangée comme telle.
Evidemment, je ne prêche pas pour.
AnneLise
15 février 2017 @ 12:29
« Le festin de Babette » un chef d’oeuvre, à mon sens.
Leonor
16 février 2017 @ 11:04
Oui, un chef d’oeuvre, AnneLise, à mon sens aussi. Je le regarde au moins une fois par an, autour de Noël; une sorte de rituel . Mais l’amontillado, c’est assez difficile à trouver.
AnneLise
16 février 2017 @ 21:12
Oui, un jour à Cadix, mais ici !
Et puis hors papilles gustatives, une Stéphan Audran au top chef !
Leonor
17 février 2017 @ 10:19
Ah oui, ah oui, une Stéphane Audran fabuleuse, qu’on n’aurait pas attendue dans ce rôle.
Anna Claudia
14 février 2017 @ 11:45
Une grande période de renouveau pour la cuisine française, sous l’influence de la cuisine italienne, alors beaucoup plus raffinée. Merci à Catherine de Médicis.
Leonor
15 février 2017 @ 09:51
C’est aussi à Catherine de Médicis qu’on attribue l’introduction de la fourchette à table, en France.
Catherine ou pas, c’est à cette époque que la fourchette arriva sur les grandes tables. Mais cela prit encore bien du temps avant que l’usage ne s’en répande.
Corsica
14 février 2017 @ 12:53
Je suis toujours amusée de voir les trésors d’imagination que les gens, de toutes religions, déploient pour contourner ou adoucir les interdits de leurs religions. Et cela va du banquet sans viande mais riches en victuailles aquatiques du carême à l’erouv qui délimite des zones dans laquelle certaines activités, normalement interdites lors du chabbat et des fêtes juives, peuvent quand même être faites par les juifs pratiquants..
Aramis
14 février 2017 @ 13:13
L’homme est fertile en imagination d’interdits de toutes sortes qu’il attribue à ses dieux. L’un doit porter chapeau, l’autre pas ; l’un boire du vin, l’autre pas ….
Heureusement l’homme est tout aussi fertile pour se trouver les moyens de se soustraire aux obligations qu’il s’est lui même creees ….
Muscate-Valeska de Lisabé
14 février 2017 @ 17:08
Très pertinent, Aramis,trop vrai. ..bien exprimé. Il faudrait que ce soit plus souvent dit…on se regarde et on en rougit.Ça rend humble,de se voir réfléchi.
…Humaine comédie, triste folie,juste pour oublier le mortifère Ennui!
Bambina
15 février 2017 @ 01:32
Bravo Aramis !
BEAUMANOIR
14 février 2017 @ 14:29
Il y a eu une autre Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, épouse de François Ier. Claude de France à qui l’on doit la prune !!! et non pas à la fille de Catherine de Médicis.
Olivier Kell
14 février 2017 @ 16:00
Elle aurait été la fille préférée de Catherine de Médicis
Cette dernière a d’ailleurs gardé et élevé une de ses filles après son décès : Christine de Lorraine.
clement
14 février 2017 @ 16:50
A ne pas confondre cette petite Claude,fille de Henri II et de Catherine qui plus tard épousera le duc Charles III de Lorraine , et la reine Claude ,mère de Henri II femme de François I et fille du roi Louis XII
clement
14 février 2017 @ 16:51
Cette dernière ayant laissé son nom à la prune jaune !
clement
14 février 2017 @ 16:54
Catherine de Médicis est morte d’une infection pulmonaire en janvier 1589 .
Elise
14 février 2017 @ 17:55
Damien je me permets de rectifier vos dires , Claude de France a bien eue 7 enfants , les jumelles sont SES SŒURS aux prénoms de Victoire et Jeanne décédées à leurs naissance comme vous le précisiez . Elle rendit l’âme dans sa 27 année .
Bien à vous .
ciboulette
14 février 2017 @ 18:10
Il me semble que la prune » Reine Claude » a été nommée ainsi en l’honneur de la première épouse de François 1er , fille d’Anne de Bretagne .
AnneLise
14 février 2017 @ 20:28
Attendez, là, on ne sait plus où l’on en est.
Il ne s’agit pas de la Reine Claude, fille de Anne de Bretagne et de Louis XII, mais de la fille de Henri II et de Catherine de Médicis, mariée au Duc de Lorraine, morte à 27 ans après avoir mis au monde une dizaine d’enfants.
Cela dit la « reine Claude » est une excellente prune !
Danielle
14 février 2017 @ 21:42
Ce banquet se déroula t il le 15 février, jour de la st Claude ?
mousseline
14 février 2017 @ 22:36
C » est bien le portrait de Claude, fille d’ henry II et Catherine de Médicis.
Claude épousa Charles III de Lorraine à 11 ans et est morte (en couches) à 27 ans. Elle mit au monde neuf enfants, dont sept survécurent à l’âge adulte. (wikipedia). Sa grand mère paternelle, la Reine Claude meurt d’ épuisement de par ses grossesses successives et la tuberculose. C ‘est de sa grand mère que vient le nom de la prune reine claude
Ellen
15 février 2017 @ 14:52
Je fais assez souvent des cuisses de grenouille (tout le monde adore ça à la maison), est-ce considéré comme de la viande ou du poisson ? (Grosse dispute à la maison à cause de ça, qui va nous départager ?°
Ghislaine
15 février 2017 @ 18:52
Ah Merci Beaumanoir , je ne voulais pas encore une fois être un grain de sable dans un magnifique rouage . Si je puis me permettre , il me semble que la prune portant le nom de ma Duchesse-en-Sabots est verte . (Pour Clément)
On se trompe de Claude , on se trompe de prune
bref il y a de la tarte dans l’air .
AnneLise
16 février 2017 @ 13:41
Oui, vous avez raison, la reine-claude est verte, mais il existe une variété, appelée la « reine claude dorée » qui a des reflets jaunes.
Mais sans rapport avec les prunes jaunes qui, à mon avis, n’ont aucun goût, enfin je le répète, c’est mon avis.
Leonor
17 février 2017 @ 10:23
Rien n’est simple,tout se complique ! :-))
J’adore ça, quand sur N&R, à propos d’un article, on arrive à discuter de choses aussi variées que … les variétés de prunes.
Va falloir un chapitre sur les marrons ; sur les pêches dans la poire ; sur les fraises qu’on sucre ou pas ; sur les coings et les faces de coing ; sur les noisettes de l’Ecureuil … A compléter.
AnneLise
17 février 2017 @ 21:20
Mais c’est ce qui fait le charme du site, ainsi nous avons parlé du « festin de Babette » que peut-être certains amis ne connaissaient pas et qu’ils visionneront !
Pour les fruits, après les avoir passés en revue, il nous restera à mettre la cerise sur le gâteau et le tableau à la Arcimboldo sera complet.
Leonor
18 février 2017 @ 11:37
Je suis bien d ‘accord, AnneLise.