Le prince Harry est aujourd’hui très impliqué dans la fondation de la santé mentale auprès du duc et de la duchesse de Cambridge. Depuis plusieurs mois, il n’hésite pas à parler de son propre vécu que pour encourager celles et ceux qui sont dans la détresse émotionnelle. Dans un entretien au Telegraph, le prince avoue que jusqu’à ses 28 ans (il fêtera ses 33 ans en septembre prochain), il avait décidé de pratiquer la politique de l’autruche quant à la mort de sa mère la princesse Diana.

Le prince explique que repenser à cette tragédie, ne l’aurait quand même pas ramenée à la vie et que dès lors il a préféré enfouir cela au plus profond de lui jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que « quelque chose ne tournait plus rond en lui« . Il a alors cherché un accompagnement et soutien psychologique, aidé par son frère le prince William. La pratique de la boxe lui a aussi été très profitable à cette époque délicate de sa vie.

Et le prince de résumer que ces longues années muré dans son silence furent suivies par deux années « de chaos », avant de pouvoir à présent parler de sa mère et de poursuivre les engagements caritatifs qui lui tenaient tant à coeur.

Le prince déclare ne pas trop savoir comment il est possible de rester « sain » lorsque vous avez une telle pression médiatique et de concéder qu’il a probablement été plusieurs fois à la limite de la dépression. On imagine sans peine la difficulté que représentait pour le prince la « gestion de l’après Diana » alors que les uns se répandaient en déclarations, d’autres publiaient des ouvrages « vérité » et que l’on ne cessait de supputer sur l’accident du pont de l’Alma.

Etant lui-même passé par une douloureuse période, le prince est aujourd’hui d’autant plus à l’aise que pour évoquer les programmes au bénéfice de la santé mental et faire tomber les tabous.