Mise en vente du sabre dit » à la Turque » qui a appartenu au roi Léopold I, premier roi des Belges et que le souverain portait le jour de sa prestation de serment le 21 juillet 1831. Le sabre a ensuite été transmis de génération en génération dans la descendance du secrétaire du roi Léopold I, Gustave Greiner. Cliquez ici pour plus de détails. (merci à M.)
Damien B.
29 avril 2017 @ 08:14
Chère Régine, il s’agit de Gustave Greiner et non Grenier.
Il est issu de cette famille d’origine allemande – les Greiner – dont plusieurs membres furent au service de la famille royale et notamment de Philippe comte de Flandre.
Bien cordialement,
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
29 avril 2017 @ 22:08
Que cette correction serait dommage, à suivre Régine ce que je faisais avec plaisir, l’on avait une impression de « vide grenier » somme toute assez proche de la réalité…
Severina
29 avril 2017 @ 08:21
Il faudrait fair un crowdfunding pour racheter ce vestige et éviter qu’il aille en… Chine. Mais je ne suis pas belge.
framboiz07
30 avril 2017 @ 01:13
Oui, Severina , sinon c’est un scandale…
COLETTE C.
29 avril 2017 @ 14:09
Curieux qu’il ne soit pas dans la famille royale belge. Le roi avait sans doute voulu témoigner ainsi son affection à son secrétaire.
Leonor
29 avril 2017 @ 17:31
Kiliç ou yatagan : ?
Le descriptif dans le lien indique que la poignée est en ivoire , et que le fourreau est compris. Ca semble être davantage une arme d’apparat qu’autre chose; mais la photo n’en laisse pas voir le tranchant, et celle du lien n’est pas bonne. Si quelqu’un a davantage d’infos, et peut suivre la vente ?
Je ne suis pas une spécialiste, mais ça vient, ça vient … Suis en train de traduire un traité d’escrime médiévale du XVIe siècle , V.O. en ancien haut-allemand ( althochdeutsch) pour les copains escrimeurs. Y’a des fous partout. Dire qu’il y a des gens qui s’embêtent !
Licorne
30 avril 2017 @ 11:23
En fait Leonor, en France, on ne parle pas de « sabres à la turque », mais plus volontiers de « sabre de mamelouk » ou de « sabre à la mamelouk » qui sont deux choses différentes:
Les premiers sont de véritables sabres ottomans rapportés par les officiers français après la campagne d’Egypte. Les officiers arboraient fièrement ces armes un peu « exotiques », et ces armes sont ainsi devenues très à la mode, sous l’empire, puis sous la restauration, et c’est ainsi que sont nés les « sabres à la mamelouk », ils ont toute l’apparence des sabres ottomans, mais étaient bien fabriqués dans les manufactures françaises afin de répondre à la demande. Différence de taille entre les deux: les sabres dits « à la mamelouk » fabriqués en Europe ont une lame de type occidentale, et c’est le cas du sabre du premier roi des Belges!
Leonor
1 mai 2017 @ 08:41
Merci , beaucoup, Licorne, pour vos précisions. J’apprends, j’apprends.
framboiz07
30 avril 2017 @ 14:27
Bon courage, chère Leonor , dans votre entreprise !
Combien de pages et d’heures ?J’espère qu’après ,ils utiliseront vraiment votre travail , dites-nous ce que vous y apprenez !
Vous êtes unique sur ce site , multi-talents et polyglotte , archéoglotte, même ! Amitiés sincères .
Leonor
1 mai 2017 @ 09:13
488 pages, Framboiz !
J’ai pour l’instant privilégié la traduction-description des armes, des positions, des coups, des gardes, des pas. Puis , en cours, la traduction du travail au dussack.
Le dussack est une sorte d’épée courte ( à la différence de l’arme dite « épée longue ») , légèrement courbe. le terme vient du tchèque » tesák » . Il s’agissait d’une arme de chasse à l’origine.
Oh oui, les copains, utiliseront , et utilisent déjà mes traductions.
Exemple : B., le maître-escrimeur, cherchait à comprendre ce que pouvait bien être » die Stierhut ».
Un sien copain, qui sait un petit peu d’allemand, lui avait dit que c’était une histoire de boeuf et de chapeau, ce qui laissait tout le monde perplexe dans la salle d’armes.
J’ai éclaté de rire.
J’ai d’abord expliqué à mes bonshommes la différence entre un boeuf ( Ochs, prononcer ox) , et un taureau ( Stier, prononcer Chtîîr)… !
Et puis ceci : en allemand, DER Hut (dèrr hout) = le chapeau, alors que DIE Hut ( dî Hout) = la protection, la précaution, autrement dit la garde en termes d’escrime.
On est partis là-dessus, et hop, me voilà investie de la mission de traduite le machin en entier. Ben voyons, je vous aime, les copains …!
Il s’agit d’une troupe d’escrime médiévale. Ils participent ( nous participons) à toutes sortes de manifestations dites « de reconstitution historique » . A la tête de notre troupe, un maître d’escrime professionnel. Lequel s’est, par passion, spécialisé , donc, en escrime médiévale.
Ce qui signifie que l’entraînement et les combats se font selon les règles très codifiées des traités d’escrime dite médiévale; ce ne sont pas du tout des combats de pan-pan fantaisistes.
Ces ouvrages très précis ont été rédigés et illustrés en toute fin de Moyen-Age, voire début de Renaissance. Ils sont en langue allemande, italienne ou anglaise, langue de l’époque bien sûr.
Le groupe fait partie des AMHE, » Arts Martiaux Historiques Européens », ensemble qui s’occupe autant de combattre, de faire connaître, et de faire des recherches.
Vous m’avez tentée, Framboiz , mais je crains d’être trop longue, car je suis inépuisable sur le sujet ! ;-) . Vous me lancez des fleurs, amie Framboiz, je vous en remercie, bien sûr. Mais surtout … je m’amuse ! Il y a tant de choses passionnantes dans la vie , à voir, apprendre, faire, à vivre !
Belle journée, Framboiz.
Leonor
1 mai 2017 @ 09:17
Pardon. J’ai oublié de noter la conclusion de mon 3e § :
Il s’agissait donc, non du chapeau du boeuf (!) , mais de » la garde du taureau », terme technique dûment répertorié, qui a cette fois immédiatement » parlé » à Maître B. !
THIERRY GREINER
2 mai 2017 @ 10:24
Je puis vous envoyer des images du sabre si vous le souhaitez.
Merci à tous pour votre intérêt !
J’espère effectivement que cette pièce restera dans notre pays.
Ce sabre a été offert à mon ancêtre Gustave GREINER par S. M. le Roi Léopold 1er en reconnaissance pour son intégrité, fidélité et services rendus…
Thierry Greiner
Leonor
2 mai 2017 @ 22:56
Monsieur Greiner, merci de votre offre aimable et intéressante. Juste une ou deux images du sabre dans son entier, et si possible de son » fil » ?
Gérard
30 avril 2017 @ 12:15
Le catalogue dit qui s’agit du sabre que le roi aurait porté le jour de sa prestation de serment, ce qui laisse supposer qu’on n’en est pas absolument sûr.
Leonor
1 mai 2017 @ 08:44
Oui, la notice indique : » vermoedelijk gedragen » , = probablement porté. Encore plus exactement, quoique l’expression ne soitpas belle en français : » possiblement » porté .
THIERRY GREINER
2 mai 2017 @ 11:10
Le Roi Léopold 1er avait certainement des choses importantes à faire au moment de son trépas; auquel seul mon ancêtre Gustave Greiner (son confident) a été autorisé d’assister et d’accompagner le Roi dans ses derniers instants.
Un document signé de sa main, me semble incongru voir inutile !
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
4 mai 2017 @ 15:01
La Libre indique ce jour, jeudi 4 mai que le sabre vient d’être vendu 6.300 euros; l’acheteur serait belge.
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
4 mai 2017 @ 22:01
Vérification faite : 6.600 euros.
Dugardyn
28 juin 2017 @ 17:04
Ha les médias!!! Que de mauvaises informations ont circulé notamment en TV RTL ou le prix de vente estimé était de 30.000 à 300.000 euros ! De quoi décourager les amateurs éventuels. Pour rappel le résultat: 6600 euros