Un portrait de la duchesse Elisabeth « Sissi » en Bavière à cheval, offert par la future impératrice à François Joseph peu avant leur mariage, et qui était resté dans la chambre à coucher de l’empereur jusqu’à sa mort, a été adjugé par la maison de ventes Dorotheum de Vienne à 1,5 million d’euros alors qu’il avait été estimé à 300.000 euros. Cette toile ne peut sortir d’Autriche.(merci à Anne-PRNewsfoto/DOROTHEUM GmbH & Co. KG)
Anaissa
8 mai 2017 @ 06:13
J’ai horreur de photos/portrait/peintures faites comme ça : le toit et le coté droit son coupé,par contre il y a de l’espace à gauche et en bas. Soit tu montre tout,soit tu ne montre rien. La maison est surement très belle mais on la voit à moitié. 1,5million pour un bout de maison,grrrrrr
EvaEléonore
8 mai 2017 @ 12:23
Il s’agit du château de Possenhofen,situé au bord du lac de Starnberg ,résidence de la famille d’Elisabeth, duchesse en Bavière.
Gérard
8 mai 2017 @ 19:56
Oui mais si le peintre a mal cadré en quelque sorte son portrait ce fut à l’évidence pour montrer essentiellement la jeune duchesse qui était l’objet de la commande.
Hadrien-Marie
8 mai 2017 @ 21:29
D’autres, eux, ont horreur des fautes d’orthographe…
Alinéas
8 mai 2017 @ 09:32
Quel beau portrait. Dommage que cette œuvre soit frappée d’une interdiction de sortie du territoire autrichien.!
Caroline
8 mai 2017 @ 21:35
Alinéas,
J’en suis très contente, ce tableau appartient au patrimoine autrichien !
Philibert
9 mai 2017 @ 18:51
Caroline, je suis bien d’accord avec vous.
Et puis, à part le cheval, ce portrait est d’excellente facture.
Marcel
8 mai 2017 @ 10:12
Je ne savais pas qu’on pouvait vendre un tableau qui était installé au palais de Schonbrunn à Vienne. Je croyais que c’était une propriété de l’état.
Gérard
8 mai 2017 @ 20:03
Je suppose qu’il était un bien personnel de l’empereur et qu’il a dû passer à l’un de ses héritiers.
Myriam
8 mai 2017 @ 12:45
Si je ne me trompe pas il s’agit de Possenhofen, là où Sissi est née et où elle a vécu sa jeunesse. Le tableau est magnifique car j’aime beaucoup Sissi, mais je ne dépenserai pas une somme pareille pour ça..
Leonor
8 mai 2017 @ 13:42
Le tableau est une croûte.
La valeur atteinte en vente ne provient pas de sa qualité, mais de son environnement historique. Voire mythique, de surcroît, puisque c’est de » Sissi » qu’il s’agit.
Jean Pierre
8 mai 2017 @ 15:52
Bien vu Leonor, ce tableau est vraiment une croûte !
Que les autrichiens le laissent partir, leur patrimoine n’en sera pas diminué pour autant. Ils n’ont jamais aimé ni compris l’impératrice qui s’enfuyait de ce pays dés qu’elle pouvait.
Muscate-Valeska de Lisabé
8 mai 2017 @ 17:01
C’est incroyable que ce portrait sans intérêt ait atteint un tel prix.. où ça va se nicher,quand même. ..en plus,je l’avais déjà dit,le cheval est disproportionné.
C’est bien quand on a à jeter de l’argent par les fenêtres^^…
Jakob van Rijssel
8 mai 2017 @ 22:59
Pourquoi une croûte?
Il ne vous plait pas, ça ne veut pas dire qu’il est sans valeur artistique . C’est un travail plus qu »honnête, bien dans le goût de l’époque, comme ce que faisait d’Alfred de Dreux en France.
Ce n’est pas une oeuvre inoubliable, c’est une commande et donc une production commerciale cela ne l’empêche pas d’être plaisante et d »avoir un charme certain.
Quant à son prix, inutile d’en parler, il est sans rapport avec ses qualités artistiques. C’est d’ailleurs souvent le cas avec les oeuvres plastiques dont le marché est largement tributaire de la mode, du snobisme, de l’esprit de spéculation comme du besoin de faire circuler l’argent. Ce n’est pas le cas avec tous les arts : tout le monde peut avoir accès à la littérature ou musique pour quelques euros.
Et quant à l’acquéreur du tableau, peut-être aurait-il déboursé la même somme pour une paire de gants de Sissi, qui sait?
??????
Leonor
9 mai 2017 @ 12:37
Non, Jakob. J’ai bien lu votre argumentation, dans laquelle vous dites par ailleurs beaucoup de choses intéressantes auxquelles. je souscris.
Mais :
La question n’est pas » est-ce que cela me plaît » ou non .
La question n’est pas non plus de savoir si c’est une oeuvre de commande ou non : jadis, la plupart des peintres travaillaient sur commande, dont les plus grands noms .
C’est vraiment une croûte. Avis non pas personnel, mais, disons, professionnel .
Muscate-Valeska de Lisabé
11 mai 2017 @ 14:23
Je plussoie,ma foi.;-)
beji
8 mai 2017 @ 13:51
Ce tableau me plaît beaucoup;c’est bien que le tableau ne puisse pas sortir d’Autriche,
ça le préserve de se retrouver chez l’un ou l’autre émir ou chinois.
Virginie bousson
8 mai 2017 @ 13:56
Élisabeth de wittelsbach est née à Munich et non a possenhoffen qui était la résidence d’été du duc max en Bavière, père de Sissi…la famille n’y vivait que pendant les mois d’été , sinon elle vivait à Munich…
Lionel
9 mai 2017 @ 17:30
Elle ne s’appelait pas « Elisabeth de Wittelsbach ». C’est le nom de la dynastie, pas des individus qui la composent. Elles’appelait Elisabeth duchesse en Bavière.
Francois
8 mai 2017 @ 20:35
Ce tableau a atteint un prix faramineux
Les souvenirs de ce genre ont le vent en poupe
Il appartenait certainement à un descendant de l’impératrice
Sa valeur réelle hors sentiment Sissi devenue une icône apres
la seconde guerre est quasiment nulle
Beacoup de familles en ce moment profitent de la valeur de ce genre
de choses .Maitre Osenat à Fontainebleau en fait de plus en plus
Gérard
10 mai 2017 @ 13:00
Ce qui je crois fait grandement la valeur de cette toile représentant à l’automne 1853 la future impératrice, Sissi, sur un cheval bai, en amazone, sa passion, à Possenhofen la résidence d’été de ses parents, sur la rive occidentale du lac de Starnberg, c’est qu’elle fut le cadeau de fiançailles et de Noël 1853 de la duchesse Élisabeth en Bavière à l’empereur François-Joseph et qu’il la conserva toute sa vie dans sa chambre de la Hofburg, au-dessus de son lit.
L’empereur était venu passer le réveillon de Noël à Munich et célébrer les 16 ans de sa fiancée et c’est à cette occasion là que le portrait qu’on avait pendu sur un mur du palais ducal lui fut remis la veille de Noël. Tous les deux étaient passionnés d’équitation. Lui-même avait tenu à mettre dans ses bagages un cadeau pour sa fiancée, son propre portrait équestre.
Le sujet est original car il était rare au milieu du XIXe siècle de voir le portrait d’une si jeune fille à cheval. Élisabeth fut aussi l’une des rares princesses de son temps à posséder les qualités d’une sportive professionnelle et particulièrement en équitation et en dressage de chevaux. Le duc Maximilien, grand cavalier, avait commandé la toile à deux artistes bavarois très réputés, Carl Theodor von Piloty (1826-1886) et Franz Adam (1815-1886).
Signée et datée en bas à droite, cette huile sur toile de 128 x 108 cm est dans son cadre original.
Carl était un peintre d’histoire très connu, professeur à l’Académie des Beaux-arts de Munich. Il fut le peintre préféré du roi Louis Ier de Bavière. Ses élèves ont formé l’École de Munich connue pour ses clairs-obscurs italianisants.
Franz Adam était un spécialiste des peintures de chevaux, le plus célèbre de son temps, et de batailles.
En Bavière la duchesse portait en amazone du vert ou du noir et plus tard surtout du noir.
Il en existe deux copies de l’œuvre, l’une un peu différente, chez sa sœur Hélène et sa descendance donc chez les princes de Tour et Taxis au château de Ratisbonne et une à la place de l’original dans la chambre de l’empereur.
Ce qu’on sait à propos de la dévolution successorale de ce tableau c’est qu’il alla à l’archiduchesse Marie Valérie.
Ce sont les descendants de Marie Valérie qui ont mis la toile en vente au palais Dorotheum.
La dernière enfant de l’empereur et de l’impératrice avait épousé l’archiduc François-Salvator d’Autriche-Toscane. Ils eurent 10 enfants.
AnneLise
10 mai 2017 @ 18:51
Sur ce portrait je ne dirai rien;
Mais en revanche, il m’en évoque un autre,celui de la Baronne Betty de Rotschild peint par Ingres en 1848, et base d’un roman historique de Pierre Assouline : « Le portrait ».
A travers ses tribulations (celles du portrait) le livre retrace l’histoire de la famille Rotschild jusqu’à nos jours.
Je crois qu’il a été édité par Gallimard.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé la trame, et j’ai trouvé le portrait fort beau.