Décès du prince Gholam Reza Pahlavi, demi-frère du shah d’Iran. Le prince était né en 1923 à Téhéran et s’est éteint à Paris où il résidait. (Merci à Florence)
Désolé de ne pas voir le co-auteur du livre, à gauche, sur cette photo tronquée !
Le prince Gholam-Reza était un être charmant, d’une grande politesse. La princesse sa femme, également. De cette période glorieuse de l’Iran, il ne reste plus que l’impératrice Farah.
J’ignorais que le Shah d’Iran avait un demi-frère encore en vie. Ce dernier était bien plus beau avec un nez droit. Que faisait-il à Paris ? Travaillait-il pour représenter son pays ?
Tout le monde n’est pas Philip d’Edimbourg, Gholam Reza avait 94 ans, il y a certainement longtemps qu’il ne travaillait plus (s’il a travaillé un jour) !
Une de mes amies françaises, à qui j’annonçais la nouvelle me racontait comment , mariée en Iran, elle fut kidnappée par la Savak , parce qu’elle donnait des cours de français à un grand commerçant de sa ville ,qui était suivi par le régime …Elle avait 20 ans , était mariée à un Iranien .C’est ainsi que les Pahlavi , par la Savak ,se firent des ennemis …L’homme quitta le pays, ses affaires avant même la révolution .
Il a fallu cette mort , que je lui annonçais ,pour qu’elle se »lâche »…
Il ne doit plus rester beaucoup de Pahlavi en France ,le jeune homme a l’air d’un Pahlavi , non ?
Le prince Gholam Reza Pahlavi épousa en premières noces en 1947 Homa Aalam (1931-1974), fille du docteur Amir Farau’llah Khan Aalam, qui fut ministre, et de la princesse Asfar ul-Mulk, fille de S.A.S. le prince Mirza Hasan Khan Vossugh, qui fut premier ministre. Ils divorcèrent en 1956. Elle se remaria avec l’architecte Ebte Hadj.
Le prince lui se remaria en 1962 avec S.A. la princesse Manijheh (née en 1941), fille du général S.A. Shahzada Mansur Djahanbani et de S.A. Shahzadi Lida, ex-épouse du sultan Ahmad Shah Qadjar, shahinshah de Perse, et fille du lieutenant-général S.A. Habibu’llah Djahanbani.
Le prince a eu deux fils et trois filles.
1/ S.A. la princesse Mehrnaz Pahlavi, née en 1949 (du premier lit), elle mourut à Paris d’une longue maladie en 1956.
2/ S.A. le prince Bahman Pahlavi né en 1950 (du premier lit), marié en 1977 à Shohreh Dowlati, née en 1952,
– D’où S.A. la princesse Nazbanu Pahlavi, née en 1979, écrivain et journaliste aux États-Unis.
3/ S.A. la princesse Azardokht Khadija Pahlavi, née en 1964 (du deuxième lit), mariée en 1992 à Dallas, Texas, avec Darab Ganji (né en 1964), important homme d’affaires texan, fils de Manouchehr Ganji et de Soraya Vossough,
– D’où Cyrus Pahlavi Ganji, né à Dallas en 1996,
. Et Darius Pahlavi Ganji, né à Dallas en 2000.
4/ S.A. la princesse Maryam Zahra Pahlavi, née en 1966 (du deuxième lit), mariée en 1988 à Londres avec Iraj Baghai,
– D’où Rustam Baghai, né en 1995.
5/ S.A. le prince Bahram Pahlavi, né en 1970 (du deuxième lit), cadre supérieur de banque aux États-Unis, marié en 1997 à Paris avec le docteur Iman Ali, ophtalmologiste égyptienne exerçant aux États-Unis,
– D’où S.A. le prince Kamran Pahlavi
– Et S.A. la princesse Dahlia Pahlavi.
Dans le beau livre qu’il a consacré comme coauteur au prince notre ami Patrick Germain rapporte ce que le prince défunt Gholam disait à propos de ses droits successoraux : « Selon la loi iranienne, j’étais deuxième dans l’ordre de succession après mon frère Ali-Reza. J’étais également le dernier, car la Constitution iranienne interdisait que le souverain fût un descendant direct de l’ancienne dynastie. La dernière épouse de mon père, la princesse Esmate, était une princesse Qadjar et ses enfants ne pouvaient donc prétendre au trône. Mon cas était différent. Ma mère, alliée à la famille Qadjar, n’en était pas une descendante directe. Je figurais donc dans la ligne de succession au trône. Cette question ne fut soulevée qu’une seule fois, après le décès tragique [en 1954] de mon frère très aimé, le prince Ali-Reza. »
Lui-même avait épousé par deux fois des descendantes des Qadjars.
Le défunt prince n’eut pas obligatoirement la vie facile et eût, semble t’il, à batailler ferme, à ce qu’il parait rien ne lui était servi sur « le plateau du Gholam… »
Claudine Claire
9 mai 2017 @ 08:09
Je ne connaissais pas le prince Gholam Reza Pahlavi demi-frère du Shah d’Iran,
a t’il une épouse et des enfants. Condolèances à la famille.
JAusten
11 mai 2017 @ 19:37
http://www.gholamrezapahlavi.org/fr/index_fr.htm?mon_livre_signatures.htm~mainFrame
j’ai découvert ce prince tout comme vous.
Laurent F
9 mai 2017 @ 08:12
Il était le dernier des enfants de Reza Shah encore en vie.
Lars de Winter
9 mai 2017 @ 09:22
Si tragique le destin des Pahlevis!
beji
9 mai 2017 @ 09:25
C’est lui qui représentait le Shah au mariage du roi Baudouin et de la reine Fabiola.
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
9 mai 2017 @ 10:40
A ceux qui l’ont connu, sincères condoléances.
COLETTE C.
9 mai 2017 @ 12:04
L’Impératrice Farah avait-elle conservé des relations avec Lui ?
Mary
9 mai 2017 @ 12:11
Laisse-t-il des enfants ?
Cosmo
9 mai 2017 @ 12:38
Désolé de ne pas voir le co-auteur du livre, à gauche, sur cette photo tronquée !
Le prince Gholam-Reza était un être charmant, d’une grande politesse. La princesse sa femme, également. De cette période glorieuse de l’Iran, il ne reste plus que l’impératrice Farah.
Mayg
9 mai 2017 @ 14:13
Je ne savais pas que le Shah avait un demi-frère.
Severina
9 mai 2017 @ 15:48
Il ressemblais beaucoup à son demi-frère le shah.
Severina
9 mai 2017 @ 15:50
Ressamblait, pardon
Daniel
9 mai 2017 @ 16:53
Était il dynaste pour le trône du paon
Le prince ali patrick sa mère n était pas iranienne
Donc non dynaste
Sincère condoleance
À la famille imperiale
Marcel
9 mai 2017 @ 17:15
Sincères condoléances à la famille impériale d’Iran et à la famille du défunt. Je possède le livre qu’il a écrit sur son père et son frère.
Cosmo
10 mai 2017 @ 12:41
Dont votre serviteur fut le co-auteur !
Cordialement
Cosmo
Mayg
11 mai 2017 @ 18:19
Ah ?
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
11 mai 2017 @ 19:57
les « initiés » le savaient…
Caroline
9 mai 2017 @ 21:24
J’ignorais que le Shah d’Iran avait un demi-frère encore en vie. Ce dernier était bien plus beau avec un nez droit. Que faisait-il à Paris ? Travaillait-il pour représenter son pays ?
Cosmo
10 mai 2017 @ 12:43
Caroline,
Le prince Gholam-Reza vivait à Paris mais en aucun cas ne pouvait travailler et encore moins représenter son pays.
Pendant de nombreuses années, la vie des membres de la famille impériale a été en danger. Cela s’était atténué avec les années.
Amicalement
Cosmo
Laurent F
10 mai 2017 @ 12:49
Tout le monde n’est pas Philip d’Edimbourg, Gholam Reza avait 94 ans, il y a certainement longtemps qu’il ne travaillait plus (s’il a travaillé un jour) !
framboiz07
10 mai 2017 @ 00:45
Une de mes amies françaises, à qui j’annonçais la nouvelle me racontait comment , mariée en Iran, elle fut kidnappée par la Savak , parce qu’elle donnait des cours de français à un grand commerçant de sa ville ,qui était suivi par le régime …Elle avait 20 ans , était mariée à un Iranien .C’est ainsi que les Pahlavi , par la Savak ,se firent des ennemis …L’homme quitta le pays, ses affaires avant même la révolution .
Il a fallu cette mort , que je lui annonçais ,pour qu’elle se »lâche »…
Il ne doit plus rester beaucoup de Pahlavi en France ,le jeune homme a l’air d’un Pahlavi , non ?
Cosmo
10 mai 2017 @ 12:40
framboise7,
Le jeune homme n’est pas un Pahlavi, il s’agit du co-auteur avec moi-même, du livre en question.
Cordialement
Cosmo
Gérard
10 mai 2017 @ 19:01
Le prince Gholam Reza Pahlavi épousa en premières noces en 1947 Homa Aalam (1931-1974), fille du docteur Amir Farau’llah Khan Aalam, qui fut ministre, et de la princesse Asfar ul-Mulk, fille de S.A.S. le prince Mirza Hasan Khan Vossugh, qui fut premier ministre. Ils divorcèrent en 1956. Elle se remaria avec l’architecte Ebte Hadj.
Le prince lui se remaria en 1962 avec S.A. la princesse Manijheh (née en 1941), fille du général S.A. Shahzada Mansur Djahanbani et de S.A. Shahzadi Lida, ex-épouse du sultan Ahmad Shah Qadjar, shahinshah de Perse, et fille du lieutenant-général S.A. Habibu’llah Djahanbani.
Le prince a eu deux fils et trois filles.
1/ S.A. la princesse Mehrnaz Pahlavi, née en 1949 (du premier lit), elle mourut à Paris d’une longue maladie en 1956.
2/ S.A. le prince Bahman Pahlavi né en 1950 (du premier lit), marié en 1977 à Shohreh Dowlati, née en 1952,
– D’où S.A. la princesse Nazbanu Pahlavi, née en 1979, écrivain et journaliste aux États-Unis.
3/ S.A. la princesse Azardokht Khadija Pahlavi, née en 1964 (du deuxième lit), mariée en 1992 à Dallas, Texas, avec Darab Ganji (né en 1964), important homme d’affaires texan, fils de Manouchehr Ganji et de Soraya Vossough,
– D’où Cyrus Pahlavi Ganji, né à Dallas en 1996,
. Et Darius Pahlavi Ganji, né à Dallas en 2000.
4/ S.A. la princesse Maryam Zahra Pahlavi, née en 1966 (du deuxième lit), mariée en 1988 à Londres avec Iraj Baghai,
– D’où Rustam Baghai, né en 1995.
5/ S.A. le prince Bahram Pahlavi, né en 1970 (du deuxième lit), cadre supérieur de banque aux États-Unis, marié en 1997 à Paris avec le docteur Iman Ali, ophtalmologiste égyptienne exerçant aux États-Unis,
– D’où S.A. le prince Kamran Pahlavi
– Et S.A. la princesse Dahlia Pahlavi.
Dans le beau livre qu’il a consacré comme coauteur au prince notre ami Patrick Germain rapporte ce que le prince défunt Gholam disait à propos de ses droits successoraux : « Selon la loi iranienne, j’étais deuxième dans l’ordre de succession après mon frère Ali-Reza. J’étais également le dernier, car la Constitution iranienne interdisait que le souverain fût un descendant direct de l’ancienne dynastie. La dernière épouse de mon père, la princesse Esmate, était une princesse Qadjar et ses enfants ne pouvaient donc prétendre au trône. Mon cas était différent. Ma mère, alliée à la famille Qadjar, n’en était pas une descendante directe. Je figurais donc dans la ligne de succession au trône. Cette question ne fut soulevée qu’une seule fois, après le décès tragique [en 1954] de mon frère très aimé, le prince Ali-Reza. »
Lui-même avait épousé par deux fois des descendantes des Qadjars.
Gérard
11 mai 2017 @ 10:31
Dalia et Kamran sont jumeaux nés en 2005.
Alinéas
11 mai 2017 @ 16:30
Sincères condoléances.!
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
11 mai 2017 @ 20:00
Le défunt prince n’eut pas obligatoirement la vie facile et eût, semble t’il, à batailler ferme, à ce qu’il parait rien ne lui était servi sur « le plateau du Gholam… »