Parution de ce livre sur la « dynastie » des Rothschild. En voici le descriptif : « Les Rothschild sont le symbole de la puissance et de la gloire. Aujourd’hui comme hier, ils fascinent par leur fortune, leurs fabuleuses collections d’art, leurs demeures fastueuses et leurs mariages people. Au commencement, il y a Mayer Amschel, le « premier des Rothschild », qui s’impose comme le banquier des princes et des empereurs.
Installés à Londres, Paris, Vienne, Naples et Francfort, ses descendants vont encore plus loin, en gagnant la confiance des souverains et en finançant les industries naissantes, comme le chemin de fer. D’un bout à l’autre de l’Europe, les Rothschild se font construire de somptueuses résidences, notamment le château de Ferrières en France, où James de Rothschild reçoit Napoléon III. Intimement liés à la famille royale anglaise, les Rothschild de Londres adoptent tous les codes des aristocrates, parvenant même à se faire élire à la Chambre des lords…
Amateurs d’art, les Rothschild réunissent quelques-unes des plus belles collections de toiles de maîtres, d’objets et de mobiliers d’exception. Philanthropes, ils financent la construction d’hôpitaux, de maisons de retraite et d’écoles. Mais les épreuves ne leur sont pas épargnées. Chassés d’Autriche par Hitler, ils sont spoliés de leurs biens en 1940, nationalisés en France en 1981 avant de se déchirer autour de l’utilisation de leur nom. Plein d’anecdotes, ce livre raconte la saga de l’une des dynasties les plus prestigieuses de la finance européenne. »
« La saga des Rothschild », Tristan Gaston-Breton, Tallandier, 2017, 336 p
Bambou
31 mai 2017 @ 05:51
Que devient la baronne Edmond de Rothschild, plus connue sous son prénom, Nadine. On ne la voit plus du tout sur les plateaux télé, mais je suppose que cela est dû à son grand âge.
Dorothée
31 mai 2017 @ 08:59
Aux dernières nouvelles, Nadine se trouvait dans son chalet à Megève (un petit qui lui appartient) afin de ne pas gêner…(ses mots) car elle ne s’entendrait pas trop avec sa belle-fille…et se serait opposée à sa nomination au sein de la Direction de la banque de Benjamin (son fils). Lu dans les Echos…
Il faut dire qu’Ariane est à l’opposé de sa belle-mère…sur tous les plans !
Quatre filles sont nées de l’union d’Ariane et Benjamin.
Bien sûr, son grand âge à présent (86 ans ?) l’éloigne des émissions de Tv.
bianca
31 mai 2017 @ 09:11
Elle semble apprécier la Bretagne où je l’ai vue à la piscine et sur le marché, je pense qu’elle aime y séjourner très discrètement !
bianca
31 mai 2017 @ 09:12
J’ajoute il y a quelques années !!!
Dorothée
31 mai 2017 @ 11:23
Oui parce qu’elle a vendu sa jolie maison de pêcheur bretonne achetée avec ses premiers cachets de comédienne.
bianca
31 mai 2017 @ 12:59
Merci Dorothée, en raison de son âge peut-être ? Nous ne pourrons plus partager la piscine de la Thalasso avec Elle !
Zeugma
31 mai 2017 @ 07:53
Puis-je faire observer que les membres de la chambre des Lords sont nommés par le roi (ou la reine) sur proposition du premier ministre ? Et non élus.
marie francois
31 mai 2017 @ 10:16
Livre sans aucun interet qui ne fait que de la compilation et n’apporte rien de nouveau à ce qui a déjà été écrit sur le sujet.
Zorro
31 mai 2017 @ 12:30
Un nouveau livre d’apologie qui va présenter cette famille sous le bon côté et occulter l’essentiel, à savoir : l’influence énorme de cette famille (dont les membres forment un véritable réseau d’influence dans les principales places financières dans le monde) sur la destinée des peuples depuis la fin du XVIIIe siècle.
Véritable Etat dans les Etats qui les abritent ((Angleterre, France, Autriche, Italie et Allemagne), les Rothschild ont imposé le système des emprunts d’Etat et par voie de conséquence la mainmise sur les politiques nationales des pays et des gouvernements qui faisaient appels à eux. Républicains ou révolutionnaires, bourgeois ou monarchistes, les gouvernements ont toujours besoin d’argent frais, et la caisse des Rothschild est toujours prête à rendre service. Au début du XIXe siècle, il n’y a pas d’épargne, et les banques de dépôts n’ont pas encore modifié la donne. L’appât du gain étant ce qui conduit cette famille de banquiers : si un régime peut augmenter ses bénéfices, alors il est consolidé ; sinon, lâché, un autre étant favorisé.
Les Rothschild, grands argentiers de la subversion, se sont assurés à partir du XIXe siècle, le contrôle du commerce de l’or, de l’argent, et des minerais précieux. Les économistes (et les historiens) le savent : qui contrôle la monnaie contrôle la politique.
A la fin du XIXe siècle, les Rothschild sont devenu le soutien bancaire de la principale société d’armement britannique, la Vickers, représentée par le célèbre Basil Zaharoff, le faiseur de guerres. Guerre étant synonyme de dette, et dette de raffermissement du pouvoir des créanciers sur les États… Revirement somme toute logique quand on a des intérêts dans le transport maritime, les métaux et la géopolitique.
250 ans après l’avènement du patriarche Mayer Amschel Bauer (devenu Rothschild), la banque d’affaires gérée aujourd’hui par David de Rothschild est au cœur du pouvoir politique, bancaire ou économique en France.
En 2011, David de Rothschild, contre toute attente, en pleine DSK-mania, mise sur le cheval Hollande, que personne ne voit gagnant. Ni même partant. Il lui adjoint une pointure, le jeune Emmanuel Macron, issu de la Maison, qui participe à son programme politique, et devient rapidement le numéro deux du gouvernement.
Aujourd’hui Macron est président de la république française et la boucle est bouclée.
Francois
31 mai 2017 @ 13:28
Très content de lire ceci
C’est exactement ça
Et de nos jours comme au XIX eme
Avec Macron mais aussi avec Georges Pompidou
Nous avons deux exemples types de l’influence de la grande finance
Mais sans les finances que faire ?
En tout cas pas vivre comme nous le faisons dans notre société moderne
Zorro
1 juin 2017 @ 09:56
Il y a finance et finance.
Depuis 1913, la Banque centrale américaine a été privatisée et confiée aux grands banquiers internationaux (précisémment un actionnariat d’institutions financières privées : Banque Rothschild, Goldman Sachs, etc.) pour former la FED « Réserve fédérale américaine » (qui n’est ni réserve, ni fédérale, ni même américaine …).
Toutes les banques centrales du monde —y compris la BCE— se sont inspirées de ce modèle maffieux qui vole la création monétaire aux puissances publiques, finance toutes les guerres et les arsenaux, et assujettit les peuples par la dette.
Patrick Germain
31 mai 2017 @ 17:18
Zorro,
Reprocheriez-vous aux Rothschild d’être intelligents et entreprenants ? Leur reprocheriez-vous d’avoir contribué au développement économique de l’Europe ?
Quant au financement des guerres, il n’a pas été besoin d’attendre l’intervention des Rothschild, les rois de France et de bien d’autres pays, ont emprunté partout où ils pouvaient pour porter la guerre là où ils le voulaient.
Le flair de David de Rothschild est tout-à-fait remarquable. Nous ne pouvons que l’en remercier et l’en féliciter.
Patrick Germain
Marie de Bourgogne
31 mai 2017 @ 21:26
Vous pouvez le féliciter si le cœur vous en dit ! Libre à d’autres de s’en garder ! Ou d’avoir des hauts de cœur !
Patrick Germain
1 juin 2017 @ 18:25
Mais parfaitement Marie de Bourgogne ! Je préfère notre président à la godiche que vous semblez regretter.
Et Dieu merci, je ne suis pas le seul en France.
Patrick Germain
Zeugma
1 juin 2017 @ 08:25
Patrick Germain, Le commentaire de Zorro est perfide et m’a rappelé de mauvais souvenirs d’une autre époque.
HRC
4 juin 2017 @ 11:15
à moi aussi.
Zorro
1 juin 2017 @ 09:46
Patrick Germain,
Il n’est nul question ici d’être apologète ou à l’inverse bêtement méchant envers la famille Rothschild. Entre le juif-Satan griffu qui possède la terre, et le juif-victime qui fait pleurer dans les chaumières, il y a un juste milieu, étayé par des sources historiques, économiques, et politiques.
Mon commentaire est critique envers la galaxie affairiste des Rothschild. Je ne leur reproche nullement d’êtres idiots. Ce que je leur reproche est indiqué précisément dans mon commentaire ci-dessus.
Les Rothschild ne sont pas fondamentalement antihumanistes, ou antifrançais, pour ne parler que du cas français ! En plus d’être intelligents et entreprenants, ils sont opportunistes et savent s’adapter (ou plutôt adapter le contexte à leurs intérêts).
Ainsi donc, cela peut mener au développement industriel de la première moitié du XIXe siècle, avec le financement du chemin de fer, des bassins miniers qui les produisent et des voies de communications entre eux. La Compagnie des Chemins de fer du Nord, fer de lance industriel des Rothschild sera d’ailleurs nationalisée en 1938 (pour former la SNCF).
Le problème c’est que cette banque transnationale s’est enrichie grâce aux emprunts d’Etat. Les rentes dont on parle à l’époque (première moitié du XIXe) sont des emprunts perpétuels qui supposent le versement d’intérêts réguliers. La « Haute Banque » finance donc les besoins des gouvernements, par exemple pour la guerre, ou un investissement industriel. Qui prête 100, récupère 110. Et on arrive à une mainmise supranationale et non-démocratique de la politique et de l’économique d’Etats qui sont de moins en moins souverains. Le remboursement des emprunts se fait sur les impôts que prélèvent ces mêmes Etats de plus en endettés.
Les Etats endetté ne sont plus maîtres de leurs investissement, les banques qui leur prêtent cherche d’abord la rentabilité et le retour sur investissement.
Enfin, les rois de France (sous l’Ancien Régime) qui étaient très loins d’êtres idiots n’ont jamais fait appel aux banques transnationales (à l’époque exclusivement judéo-protestantes) pour financer leurs guerres. Ils levaient des impôts ce qui permettait à la France de mener une politique indépendante conforme à ses intérêts et aux intérêts à long terme pour le peuple français.
La révolution française préparée par les Lumières (en fait la franc-maçonnerie anglaise et la finances judéo-protestante basée dans la City de Londres) a signifié la fin de l’indépendance de la France et par ce fait de son hégémonie démographique, militaire et culturelle en Europe.
Patrick Germain
1 juin 2017 @ 22:48
Zorro,
Je vous signale pour le cas où vous l’auriez oublié que bien avant les Rothschild, il y eut les Médicis, qui ont donné trois papes à l’Eglise et deux reines à la France. Et que faisaient les Médicis ? Ils prêtaient de l’argent aux rois et aux empereurs.
Et les Fugger, qui furent créés princes du Saint-Empire que faisaient-ils ? Ils prêtaient de l’argent aux rois et aux empereurs.
Vous oubliez toutes les grandes familles génoises, florentines ou vénitiennes qui ont largement contribué au développement économique de l’Europe. Et j’ajouterai les dynasties flamandes et hanséatiques.
Bref, tout ce que vous dites sur l’influence supposée des dynasties juives relève de la propagande antisémite de base car si les dynasties juives ont joué un rôle important dans le développement industriels du XIXe siècle, il y eut aussi les Wendel, les Schneider, les Krupp, les Thyssen, et plus tard les Agnelli. Aucune de ces familles n’était juive.
Patrick Germain
Zorro
2 juin 2017 @ 09:57
Evidemment je me trouve en terrain miné parce qu’on critique le système bancaire mis au point par une famille qui se trouve être juive, je suis directement qualifié d’« antisémite ». C’est une façon bien commode pour confisquer le débat en l’enfermant dans un schéma tout fait, dichotomique et culpabilisateur. Mais ça ne marche pas avec moi.
Je ne critique pas la finance ni le système de la banque, ni même les banques mixtes (c’est-à-dire une banque de dépôt qui investit dans l’industrie). Ce que je critique c’est le fait qu’une banque privée (ou un consortium de banques privées) prête à un Etat. La puissance publique devient alors l’otage de la dette. Un Etat devrait emprunter à sa banque centrale, banque centrale contrôlée par la puissance publique qui est également maîtresse de la monnaie qui est en circulation dans le pays. C’est un système qui garantit l’indépendance et la souveraineté des Etats.
Ceci étant clarifié une fois pour toute, je l’espère. J’aimerai quand même revenir sur l’histoire de la banque et de l’usure en Europe avant la Révolution française.
Pour répondre à votre commentaire concernant le système bancaire qui prévalait à la renaissance.
La législation juive ancienne a interdit le prêt à intérêt, mais l’interdiction était restrictive. L’interdiction disait : « Tu ne prêteras pas à ton frère, intérêt d’argent ou intérêts de nourriture ou de toute chose qui se prête à intérêt. » La restriction, vous l’aurez compris, c’est la restriction à ton frère, donc celui qui n’est pas ton frère, tu peux lui prêter à intérêt.
L’Eglise catholique quant à elle a toujours interdit le prêt à intérêt. Le « Notre-Père », prière fondamentale du monde chrétien enseignée par Jésus, dit clairement dans sa version latine : « et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris » : « Remets-nous de nos dettes, comme nous-même nous remettons leurs dettes à nos débiteurs ». Jésus développe cette demande dans la parabole du « Serviteur impitoyable » (Matthieu 18.21-35).
Deux conciles ont condamné le prêt à intérêt comme usure : le Concile de Latran (1315) et le Concile de Paris (1532). En 1745 (début de l’Encyclopédie), l’Encyclique « Vix pervenit » dénonce de nouveau le prêt à intérêt.
Dans le monde catholique, le prêt usuraire étant interdit, un moyen détourné sera mis en place pour prêter de l’argent :
J’ai une somme d’argent dont je ne me sers pas. Tu as besoin d’une somme d’argent parce que tu veux le faire fructifier. Tu vas donc me demander de te prêter cet argent. Comme l’Eglise m’interdit de prêter à intérêt, je te le donne. Et toi, dans ta grande générosité, tu vas me verser une rente gratuitement. Sous l’Ancien Régime et dans le monde catholique, on contournait l’interdit en aliénant le capital en échange d’une rente (parfois viager, jusqu’à la mort). C’était très mauvais pour le patrimoine qui partait en petit bout.
C’était le système qui était appliqué par les Medicis. La Banque des Medicis, qui n’a pas duré dans le temps (tout au plus 50 ans grosso modo de 1400 à 1450), interdisait d’ailleurs le prêt aux princes et aux Etats. Les Medicis donnaient de l’argent en échange de rentes et à des particuliers uniquement.
HRC
4 juin 2017 @ 19:47
et Samuel Bernard, protestant converti, banquier de Louis XIV ?
et comment fonctionnait la Ferme Générale, qui avançait au roi l’argent des impôts, qu’elle collectait directement, très avantageusement, sinon comme des banques à taux discrétionnaire ? très catholiquement, elle a fait sa fortune et mis en difficulté Louis XVI, avec l’issue qu’on connait. enfin…. qu’un bon lycéen connait, pas Zorro.
ce serait ridicule si ce n’était malsain, très malsain.
Leonor
1 juin 2017 @ 10:03
Patrick, inutile de discuter.
Zorro tient pour les théories conspirationnistes, et, quand on est sujet (!) à ce genre de croyance, c’est de l’ordre d’un article de foi, oeillères y compris.
Dans le même ordre d’idées, mais à l’autre bout de la ligne, à l’Est, tout le monde il est beau , tout le monde il est gentil. Bien sûr.
Ne perdez pas votre salive – ou votre encre, Patrick. ;-)
Naucratis
1 juin 2017 @ 17:34
Merci P. Germain.
Certains commentaires sont à désespérer car leur auteurs n’ont rien appris de l’histoire qu’ils connaissent si mal.
Marie de Bourgogne
31 mai 2017 @ 21:24
bien d’accord avec vous Zorro. cette famille est assez…Comment dire…Rien. internet est ouvert à tout ceux qui voudront se faire une opinion !
Arielle de T
1 juin 2017 @ 07:12
Bizarrement ça ne me surprend pas de trouver un commentaire de vous sur cette page.
Je peux vous suivre à l’odeur, vous fleurez bon l’antisémitisme.
Vous et Zorro n’êtes que deux zéros.
Naucratis
1 juin 2017 @ 17:35
Exactement Arielle, d’autant plus qu’internet est une très mauvaise source car les sites et vidéos négationnistes y pullulent hélas !
Marie de Bourgogne
2 juin 2017 @ 16:37
Désolée, mais je ne vois absolument pas qui vous êtes ! ?
Patrick Germain
1 juin 2017 @ 22:22
Je ne pensais pas un jour arriver à éprouver de la pitié pour vous, Marie de Bourgogne. Et je ne pense pas être le seul sur ce site.
Marie de Bourgogne
2 juin 2017 @ 16:38
Et que voulez vous que cela me fasses ? ?
Patrick Germain
31 mai 2017 @ 12:17
Les Rothschild, s’ils sont les plus connus, n’ont pas été les seuls banquiers juifs, philanthropes, mécènes et grands amateurs d’art. On peut citer le baron Maurice de Hirsch et le comte de Camondo, sans oublier les Bischoffsheim et bien d’autres.
Ces grand bourgeois juifs ont non seulement apporté beaucoup à notre culture mais aussi, et surtout, ont contribué au fabuleux développement industriel du XIXe siècle.
Naucratis
1 juin 2017 @ 17:39
Au sujet de l’héritage artistique que ces familles de mécènes ont permis de nous laisser, je recommande particulièrement la visite de l’hôtel Nissim de Camondo à Paris et le château de Champs-sur-Marne qui a appartenu au Cahen d’Anvers. Deux merveilles. La France peut leur être reconnaissante.
Mayg
31 mai 2017 @ 14:16
J’ai lu un livre sur la dynastie des Rothschild il y a quelques années, qu’est ce que celui là pourrait m’apprendre de plus ?
Severina
1 juin 2017 @ 08:09
Vôtres commentaires me donnent des frissons et me rappellent le Protocol des Sages de Sion et le complot plutocrate juive masson, ou comme l’on dit ça en français! Merci Patrick Germain pour vôtres mots équilibrés.
Naucratis
1 juin 2017 @ 17:39
Severina, vous avez raison. C’est à pleurer !
JAusten
1 juin 2017 @ 21:25
Une famille qui a su … comment dire … comment y faire.
La réussite suscite toujours les convoitises, mais ils ont de la ressource ; ils n’oublient jamais qui ils sont et d’où ils viennent.