Le Harry’s Bar véritable institution à Venise, situé près de la Place Saint Marc sur le Grand Canal. Il a été inauguré en 1931 par Giuseppe Cipriani. Ce dernier raconte qu’il avait prêté 10.000 Lires à un jeune Américain venu dans la Cité des Doges avec sa tante pour soigner son alcoolisme mais suite à une dispute familiale, se retrouva sans moyens que pour rentrer aux Etats-Unis. Cipriani qui était alors barman à l’hôtel Metropole lui prêta cette somme importante à l’époque.
Quelques temps plus tard, Harry Pickering revint à Venise et retrouva Cipriani à qui il rendit l’argent et bien davantage à savoir 30.000 Lires. Cette somme permit à Giuseppe Cipriani d’acheter un petit local pour ouvrir son propre bar.
Il confia la décoration, au baron Gianni Rubin de Cervin. Le Harry’s Bar dénommé ainsi en hommage à Harry Pickering, ne tarda pas à devenir un endroit fréquenté par les nobles vénitiens mais aussi les écrivains et les stars de cinéma.
Sur le site officiel du Harry’s Bar, Guiseppe Cipriani indique qu’il servit le même jour quatre membres du Gotha en 1935 mais n’est plus certain avec exactitude de la date. Une chose est certaine, il n’a pas pu servir le roi Alphonse XIII d’Espagne puisque celui-ci est décédé avant l’inauguration du Harry’s Bar, comme il le mentionne. Il précise que la reine Wilhelmine des Pays-Bas, le roi Pierre de Yougoslavie et le roi Paul de Grèce étaient là aussi ce même jour. Paul de Grèce n’était pas encore roi en 1935. Donc à prendre sous toutes réserves.
limaya
29 juin 2017 @ 04:23
Ernest Hemingway y est également venu chercher l’inspiration dit la petite histoire…….endroit sympa certes , mais tout de même pas la priorité à Venise
at
29 juin 2017 @ 07:33
Et c’est Giuseppe ( Cipriani) qui a inventé le carpaccio – carpaccio de boeuf. Plat ainsi nommé avec un bel humour en hommage aux étalages de viande fraîche de … Carpaccio – le peintre. ;-))
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Ah, le cycle de Saint-Georges, à la Scuola di San Giorgio degli Schiavoni . Dans cette histoire, un légendaire dragon avait fait de jolis carpaccios , bellement et complaisamment étalés au sol, avant que le grrrrrand Saint Georges vienne proprement l’estourbir.
Giuseppe avait de la culture, et/ou connaissait sa Venise sur le bout des doigts. Parce que la-dite Scuola, il faut la trouver, bien cachée qu’elle est . C’est tout près de San Marco, mais peu de touristes s’aventurent vers là, dans le lacis de ruelles et de petits quais.
Leonor
29 juin 2017 @ 20:55
Sorry. Faute de frappe dans mon précédent message ( carpaccio/Carpaccio).
Au lieu de « At », il fallait lire » Léonor ».
Laurent F
29 juin 2017 @ 07:34
Alphonse XIII est mort en 1941, 10 ans après l’inauguration !
Marie-Françoise
29 juin 2017 @ 10:00
hum ! les minis croques monsieur servis avec le célèbre apéritif Bellini du harry’s Bar, de très bons souvenirs dans ce lieu néanmoins surfait pratiquant des prix exorbitants adns son restaurant !
Caroline
29 juin 2017 @ 10:59
Merci pour l’histoire ‘ savoureuse ‘ sur les origines de Harry’s Bar à Venise !
Cosmo
29 juin 2017 @ 12:11
Est-ce le même Cipriani que le propriétaire de l’hôtel du même nom ?
Corsica
30 juin 2017 @ 00:31
Mon cher Cosmo,
C’est bien le même. Une petite trentaine d’années après son succès au Harry’s Bar, Guiseppe eut l’idée de construire un hôtel sur un terrain qu’il possédait sur l’île de la Guideccia et de s’associer avec les sœurs Guinness (la vicomtesse Patricia Boyd de Merton, lady Honor Channon et la princesse Brigid de Prusse) qui financèrent le projet en échange notamment d’une suite à leur nom. Guiseppe, en échange de son terrain et de son nom, hérita de 20 % des actions.
Amicalement
Corsica
nozzari
29 juin 2017 @ 15:48
La dernière fois que j’y suis allé, je me suis bien promis de ne plus y mettre les pieds. Les tables étaient serrées et nous étions régulièrement bousculés par les serveurs.
Mieux vaut, la carte étant identique, l’Harry’s Dolci sur la Giudecca, ou la Locanda Cipriani à Torcello.
Denis
29 juin 2017 @ 16:14
Alphonse XII est décédé à Rome en 1941, il a donc pu , en 1931 avoir été présent lors de l'(‘inauguration du bar…
Denis
29 juin 2017 @ 16:15
Alphonse XIII voulais-je écrire… fâcheux lapsus calami…