Dimanche dernier, la reine Elizabeth a présidé la finale de Queen’s Cup de polo que sponsorise la maison Cartier. Il faisait très beau et l’accessoire le plus recherché était un éventail. Dans une robe très florale, la reine Elizabeth a remis la coupe aux vainqueurs sous les applaudissements des « beautiful people » conviés sur le terrain. Une image de l’Angleterre éternelle. (Merci à Bertrand Meyer)
Corsica
21 juin 2017 @ 10:21
Je sais que c’est le style de la reine mais je m’habituerai jamais à ses robes fleuries et à ses gants blancs de coton portés avec des chaussures noires. Non seulement ce gant m’évoque toujours ceux que l’on achète en pharmacie mais je les trouve inélégants car leur blanc immaculé contraste trop fortement avec sa tenue. Ils devraient être coordonnés à cette dernière comme le bord de ses parapluies et être en fine peausserie. Sauf que le cuir ne se fait pas bouillir. D’ailleurs je me suis toujours posée la question, pourquoi la reine porte-t-elle deux gants, un seul suffirait pour éviter une éventuelle contamination de sa royale main lorsqu’elle devrait entrer en contact avec une autre ou plusieurs mains.
Corsica
21 juin 2017 @ 13:39
Pardon, il fallait lire je NE m’habituerai jamais.
Dorothée
21 juin 2017 @ 16:54
Elle ne peut pas porter qu’un seul gant sinon elle ressemblerait à Mikael Jackson ! LOL !
Pierre-Yves
21 juin 2017 @ 17:14
Tout pareil pour moi !
Alinéas
21 juin 2017 @ 10:36
Quelle toilette très fleurie et fraîche pour la reine qui a laissé tomber le manteau mais tout en conservant les gants. J’en ai une poussée de chaleur.!!!
Ghislaine-Perrynn
21 juin 2017 @ 14:37
La Reine semble fatiguée , il fait très chaud également en Angleterre et ce n’est pas raisonnable compte tenu de l’âge de la Reine et du Prince Philip qu’ils sortent ainsi.
Haut-Landaise
21 juin 2017 @ 15:18
hors sujet, sauf ce temps caniculaire qui me rappelle ce poème que je dédie à tous les intervenants et à Régine et son équipe bien sûr, à l’occasion du passage à l’été
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
Midi
Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d’argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L’air flamboie et brûle sans haleine ;
La Terre est assoupie en sa robe de feu.
L’étendue est immense, et les champs n’ont point d’ombre,
Et la source est tarie où buvaient les troupeaux ;
La lointaine forêt, dont la lisière est sombre,
Dort là-bas, immobile, en un pesant repos.
Seuls, les grands blés mûris, tels qu’une mer dorée,
Se déroulent au loin, dédaigneux du sommeil ;
Pacifiques enfants de la Terre sacrée,
Ils épuisent sans peur la coupe du Soleil.
Parfois, comme un soupir de leur âme brûlante,
Du sein des épis lourds qui murmurent entre eux,
Une ondulation majestueuse et lente
S’éveille, et va mourir à l’horizon poudreux.
Non loin, quelques boeufs blancs, couchés parmi les herbes,
Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais,
Et suivent de leurs yeux languissants et superbes
Le songe intérieur qu’ils n’achèvent jamais.
Homme, si, le coeur plein de joie ou d’amertume,
Tu passais vers midi dans les champs radieux,
Fuis ! la Nature est vide et le Soleil consume :
Rien n’est vivant ici, rien n’est triste ou joyeux.
Mais si, désabusé des larmes et du rire,
Altéré de l’oubli de ce monde agité,
Tu veux, ne sachant plus pardonner ou maudire,
Goûter une suprême et morne volupté,
Viens ! Le Soleil te parle en paroles sublimes ;
Dans sa flamme implacable absorbe-toi sans fin ;
Et retourne à pas lents vers les cités infimes,
Le coeur trempé sept fois dans le Néant divin.
HL
Danielle
21 juin 2017 @ 16:40
Jolie robe fleurie pour la reine, qui pour une fois, sort sans manteau.
Corsica, comme vous, je ne m’habituerai jamais aux chaussures noires mal assorties aux gants blancs.
Caroline
21 juin 2017 @ 19:35
La reine est pimpante avec sa robe fleurie et son chapeau assorti, a-t-elle oublié son sac noir ?
Dommage qu’elle n’ait pas porté une paire de chaussures confortables et blanches!
Mister M
21 juin 2017 @ 21:14
Et bien oui, la reine Elizabeth qui fut élégante quand elle était jeune est désormais une vieille dame toujours habillée des éternelles nappes fleuries aux couleurs impossibles, des mêmes souliers noirs, toujours les mêmes et du même sac à main qu’elle traîne comme on traîne sa misère ! Quant aux gants, et bien Elizabeth ne conçoit pas de toucher la main de qui que ce soit, ou plutôt, elle ne conçoit pas qu’on puisse la toucher ! Alors toujours ces gants blancs épais et plissés, affreux, sont comme une prophylaxie en quelque sorte qui la protège du monde sordide des gens ordinaires. Dans sa tête Elizabeth est encore au 19 ème siècle et elle ne déroge guère des règles de convenance et du protocole de son aïeule la reine Victoria ! Un peu de changement à la tête de la monarchie Anglaise ne ferait de mal à personne, je pense !
lidia
22 juin 2017 @ 04:40
La Reine fidèle à elle-même et dans le respect des traditions anglaises. Je m’incline profondément.
Blouin
22 juin 2017 @ 18:43
Merci pour ce magnifique poème que j’avais oublié et que j’ai relu avec un grand plaisir.
Bambou
23 juin 2017 @ 06:56
Le personnel qui sert la reine chaque jour ne doit pas rigoler tous les jours. Ce doit être ambiance du film les vestiges du jour, soumission et yeux baissés…
Haut-Landaise
23 juin 2017 @ 19:15
Quel beau film ! vu et revu. HL