Dans un monde où, malgré la féminisation de plus en plus de professions, il y a encore beaucoup trop d’obstacles à l’accès des femmes aux plus hauts postes et à une simple justice : l’équité salariale, on ne peut que saluer l’accès de ce capitaine à ce poste de commandement.
Je ne vois pas le rapport. ;-)
Marie von un zu Liechtenstein née d’Orléans et Eugénie de Bourbon n’ont pas la moindre chance de monter un jour sur le trône de France, même si la loi salique été abolie au profit de l’aloi sucrique. ^^
Vu la belle saison, les ‘ casques coloniaux ‘ ont remplacé les toques en fourrure des gardes de la Reine.
Pourquoi pas une femme si elle peut aussi bien porter son costume militaire que ses collègues masculins? Elle est quand meme un peu petite !
En fait, la garde du palais de Buckingham a été confiée temporairement au Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), en hommage au 150ème anniversaire de la Confédération Canadienne. Ce régiment est déjà en charge de la garde des palais royaux sur le sol canadien et de fait, de la protection de la Reine lorsque celle-ci se trouve dans le pays. Cet uniforme (tunique rouge et casque colonial) est la tenue d’apparat du PPCLI, qui utilise par ailleurs trois autres tenues : service courant, combat et sortie.
De façon régulière, la garde est confiée à la Household Division, qui comprend plusieurs composantes dont les Foot Guards avec leurs bonnets à poils d’ours – femelle pour les officiers, mâle pour les sous-officiers et le corps de troupe. Le palais de Buckingham est surtout gardé par le régiment de Grenadiers, premier régiment (il y en a cinq). C’est toutefois variable.
Le bonnet à poils est de rigueur en toutes saisons.
Que ses subordonnés aussi sont canadiens comme le drapeau de la compagnie.
Cela explique aussi le casque colonial. De temps en temps, des troupes canadiennes assurent la garde de la reine pour quelques semaines.
Bon de savoir si ces femmes qui servent depuis une ou deux décennies ds les rangs des armées sont vraiment…………….. RESPECTEES comme elles devraient l’être par les machos qui les entourent
Les guerres sont des folies et les femmes, depuis toujours, y participent plus ou moins directement : en pleurant leurs fils, époux, pères ou frères ; en soignant les blessés, à la maison ou sur le champ de bataille ; en conduisant les ambulances ; en étant aussi -trois fois hélas- trop souvent violées par des belligérants ; en travaillant dans les usines d’armement, en étant journaliste de guerre, ou en faisant de la résistance. Quant à cette jeune femme, commandant de la garde, elle n’inaugure pas la présence des femmes aux combats puisque celle-ci est effective dans un certain nombre de pays, même si le nombre de femmes présentes sur le terrain est de loin inférieur à celui des hommes. À partir du moment où l’on permet à des femmes d’entrer dans l’armée, et que celles-ci s’engagent en connaissance de cause, il me semble juste qu’elles partagent les mêmes risques que leurs collègues masculins.
Ne s’extasie-t-on pas un peu trop ?
Nous ne sommes pas en manque de femmes à des postes importants :
Mme Merkel et May, les maires de Paris et de Lille , quelques ministres et nombre de députées en France, des présidentes de cours de justice, des ambassadrices, une amirale je crois et plusieurs générales , naguère une patronne du medef, d’innombrables dirigeantes d’entreprises de toutes tailles, des intellectuelles de renom, pour ne donner que quelques exemples.
Aussi qu’ une femme prenne la tête de la parade militaire sous les fenêtres d’une autre femme ne mérite pas ,à mon sens, l’émotion exprimée par nombre de commentaires de ce site.
Cordialement
JvR
Rappelons que la princesse Patricia de Connaught (1886-1974), était fille du prince Arthur, duc de Connaught et Strathearn, troisième fils de la reine Victoria et du prince Albert, et époux de la princesse Louise Margaret de Prusse. Elle voyagea beaucoup avec son père notamment en Inde puis au Canada quand il fut nommé gouverneur général et elle y acquit une grande popularité. Elle fut nommée colonel en chef du Princess Patricia Canadian Light Infantry en 1918 et le resta jusqu’à son décès.
En 1974 elle fut remplacée par sa filleule et cousine Patricia, lady Brabourne, depuis comtesse Mountbatten of Burma, qui vient de décéder, et le choix de ce régiment après le décès de la comtesse semble être un hommage à celle-ci.
On parla de la princesse Patricia comme reine d’Espagne ou comme princesse royale de Portugal ou grande-duchesse héritière de Mecklembourg-Strelitz ou grande duchesse Michel de Russie, mais elle préféra un simple gentilhomme.
Elle épousa celui qui devait être l’amiral l’honorable Alexander Ramsay (1881-1972), l’un des aides de camp de son père et qui était le troisième fils du 13e comte de Dalhousie. Ils eurent un fils Alexander Ramsay of Mar (1919-2000).
Elle avait été aussi un peintre de talent.
Son mari et elle reposent à Frogmore derrière le mausolée de la reine Victoria.
La comtesse Mountbatten n’était plus le colonel-en-chef de ce régiment. En 2007 elle avait annoncé qu’elle se démettait de cette position honorifique viagère. Le nouveau colonel-en-chef depuis le 17 mars 2007 est donc le troisième et c’est encore une femme, Adrienne Clarkson, ancien gouverneur général du Canada. C’est la première fois que le colonel-en-chef n’est pas un membre de la famille royale.
Le régiment utilise la devise non officielle « Once a Patricia, Always a Patricia », littéralement « Une fois une Patricia, toujours une Patricia », qui rappelle que la famille régimentaire inclut aussi les militaires retraités et ceux qui ont changé de métier dans les Forces.
La grande fête du régiment est le 17 mars, date anniversaire de la princesse Patricia. Le journal régimentaire a pour titre The Patrician. Ce régiment est le troisième dans l’ordre de préséance des régiments canadiens.
Le 2e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry monte la garde du 26 juin au 3 juillet 2017 dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire du Canada, il y a là 80 soldats du 2e Bataillon et 35 membres de la Musique de l’Artillerie royale canadienne.
Le capitaine Megan Couro n’est pas la première femme à diriger la garde royale mais la première femme issue de l’infanterie.
Merci de ces précisions, Gérard. Juste un apport. « Once a Patricia, Always a Patricia » signifie tout simplement « Patricia un jour, Patricia toujours ». Les membres de ce régiment étant surnommés « Patricias ». ?
adriana
28 juin 2017 @ 08:35
supe les moeurs évoluent favorablement
Pierre-Yves
28 juin 2017 @ 08:42
Une très jeune femme, qui plus est (24 ans). Mais si elle était la meilleure pour le poste, il n’y avait pas raison de ne pas le lui offrir.
Corsica
28 juin 2017 @ 08:56
Dans un monde où, malgré la féminisation de plus en plus de professions, il y a encore beaucoup trop d’obstacles à l’accès des femmes aux plus hauts postes et à une simple justice : l’équité salariale, on ne peut que saluer l’accès de ce capitaine à ce poste de commandement.
grossmann
28 juin 2017 @ 13:28
un autre obstacle est le maintient de la loi salique dans les familles royales française
Margaux ?
29 juin 2017 @ 12:15
Familles royales (au pluriel) ? ?
Actarus
29 juin 2017 @ 12:56
Je ne vois pas le rapport. ;-)
Marie von un zu Liechtenstein née d’Orléans et Eugénie de Bourbon n’ont pas la moindre chance de monter un jour sur le trône de France, même si la loi salique été abolie au profit de l’aloi sucrique. ^^
Actarus
29 juin 2017 @ 12:57
était* grrrrrr
C’est l’été, donc mon clavier ramollit. ;-)
bianca
30 juin 2017 @ 12:59
Pas votre esprit… c’est rassurant !!!
Caroline
28 juin 2017 @ 09:43
Vu la belle saison, les ‘ casques coloniaux ‘ ont remplacé les toques en fourrure des gardes de la Reine.
Pourquoi pas une femme si elle peut aussi bien porter son costume militaire que ses collègues masculins? Elle est quand meme un peu petite !
Margaux ?
29 juin 2017 @ 12:59
En fait, la garde du palais de Buckingham a été confiée temporairement au Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), en hommage au 150ème anniversaire de la Confédération Canadienne. Ce régiment est déjà en charge de la garde des palais royaux sur le sol canadien et de fait, de la protection de la Reine lorsque celle-ci se trouve dans le pays. Cet uniforme (tunique rouge et casque colonial) est la tenue d’apparat du PPCLI, qui utilise par ailleurs trois autres tenues : service courant, combat et sortie.
De façon régulière, la garde est confiée à la Household Division, qui comprend plusieurs composantes dont les Foot Guards avec leurs bonnets à poils d’ours – femelle pour les officiers, mâle pour les sous-officiers et le corps de troupe. Le palais de Buckingham est surtout gardé par le régiment de Grenadiers, premier régiment (il y en a cinq). C’est toutefois variable.
Le bonnet à poils est de rigueur en toutes saisons.
Danielle
28 juin 2017 @ 10:17
Félicitations à cette femme.
Actarus
28 juin 2017 @ 11:49
Précisons qu’il s’agit d’une Canadienne.
JE
28 juin 2017 @ 13:42
Que ses subordonnés aussi sont canadiens comme le drapeau de la compagnie.
Cela explique aussi le casque colonial. De temps en temps, des troupes canadiennes assurent la garde de la reine pour quelques semaines.
Juliette d
28 juin 2017 @ 14:51
Elle est de l’Infanterie légère canadienne de la Princesse Patricia.
Marie1
28 juin 2017 @ 13:16
Félicitations, en plus très jeune (24 ans)
Gérard
28 juin 2017 @ 20:54
Et voilà, les femmes commandent à des hommes, vous verrez qu’un jour elles finiront par devenir reines.
Mary
29 juin 2017 @ 17:01
Ahah Gérard…
Ne sommes-nous pas déjà reines dans nos foyers ?
:-)))
Gérard
30 juin 2017 @ 20:55
Et dans nos cœurs.
Alinéas
28 juin 2017 @ 21:28
Toutes nos félicitations à cette jeune femme.!
Jakob van Rijsel
29 juin 2017 @ 00:27
Les guerres sont des folies.
Que les femmes prennent les armes est-il vraiment à saluer comme un progrès?
limaya
29 juin 2017 @ 08:18
Bon de savoir si ces femmes qui servent depuis une ou deux décennies ds les rangs des armées sont vraiment…………….. RESPECTEES comme elles devraient l’être par les machos qui les entourent
Corsica
29 juin 2017 @ 10:18
Les guerres sont des folies et les femmes, depuis toujours, y participent plus ou moins directement : en pleurant leurs fils, époux, pères ou frères ; en soignant les blessés, à la maison ou sur le champ de bataille ; en conduisant les ambulances ; en étant aussi -trois fois hélas- trop souvent violées par des belligérants ; en travaillant dans les usines d’armement, en étant journaliste de guerre, ou en faisant de la résistance. Quant à cette jeune femme, commandant de la garde, elle n’inaugure pas la présence des femmes aux combats puisque celle-ci est effective dans un certain nombre de pays, même si le nombre de femmes présentes sur le terrain est de loin inférieur à celui des hommes. À partir du moment où l’on permet à des femmes d’entrer dans l’armée, et que celles-ci s’engagent en connaissance de cause, il me semble juste qu’elles partagent les mêmes risques que leurs collègues masculins.
Dominique-Gibbs ?
29 juin 2017 @ 15:15
Je ne le pense pas Jakob van Rijsel même si je salue qu’une femme méritante accède à un poste important.
Jakob van Rijsel
1 juillet 2017 @ 14:50
Ne s’extasie-t-on pas un peu trop ?
Nous ne sommes pas en manque de femmes à des postes importants :
Mme Merkel et May, les maires de Paris et de Lille , quelques ministres et nombre de députées en France, des présidentes de cours de justice, des ambassadrices, une amirale je crois et plusieurs générales , naguère une patronne du medef, d’innombrables dirigeantes d’entreprises de toutes tailles, des intellectuelles de renom, pour ne donner que quelques exemples.
Aussi qu’ une femme prenne la tête de la parade militaire sous les fenêtres d’une autre femme ne mérite pas ,à mon sens, l’émotion exprimée par nombre de commentaires de ce site.
Cordialement
JvR
Gérard
29 juin 2017 @ 11:23
Rappelons que la princesse Patricia de Connaught (1886-1974), était fille du prince Arthur, duc de Connaught et Strathearn, troisième fils de la reine Victoria et du prince Albert, et époux de la princesse Louise Margaret de Prusse. Elle voyagea beaucoup avec son père notamment en Inde puis au Canada quand il fut nommé gouverneur général et elle y acquit une grande popularité. Elle fut nommée colonel en chef du Princess Patricia Canadian Light Infantry en 1918 et le resta jusqu’à son décès.
En 1974 elle fut remplacée par sa filleule et cousine Patricia, lady Brabourne, depuis comtesse Mountbatten of Burma, qui vient de décéder, et le choix de ce régiment après le décès de la comtesse semble être un hommage à celle-ci.
On parla de la princesse Patricia comme reine d’Espagne ou comme princesse royale de Portugal ou grande-duchesse héritière de Mecklembourg-Strelitz ou grande duchesse Michel de Russie, mais elle préféra un simple gentilhomme.
Elle épousa celui qui devait être l’amiral l’honorable Alexander Ramsay (1881-1972), l’un des aides de camp de son père et qui était le troisième fils du 13e comte de Dalhousie. Ils eurent un fils Alexander Ramsay of Mar (1919-2000).
Elle avait été aussi un peintre de talent.
Son mari et elle reposent à Frogmore derrière le mausolée de la reine Victoria.
Gérard
29 juin 2017 @ 14:05
La comtesse Mountbatten n’était plus le colonel-en-chef de ce régiment. En 2007 elle avait annoncé qu’elle se démettait de cette position honorifique viagère. Le nouveau colonel-en-chef depuis le 17 mars 2007 est donc le troisième et c’est encore une femme, Adrienne Clarkson, ancien gouverneur général du Canada. C’est la première fois que le colonel-en-chef n’est pas un membre de la famille royale.
Le régiment utilise la devise non officielle « Once a Patricia, Always a Patricia », littéralement « Une fois une Patricia, toujours une Patricia », qui rappelle que la famille régimentaire inclut aussi les militaires retraités et ceux qui ont changé de métier dans les Forces.
La grande fête du régiment est le 17 mars, date anniversaire de la princesse Patricia. Le journal régimentaire a pour titre The Patrician. Ce régiment est le troisième dans l’ordre de préséance des régiments canadiens.
Le 2e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry monte la garde du 26 juin au 3 juillet 2017 dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire du Canada, il y a là 80 soldats du 2e Bataillon et 35 membres de la Musique de l’Artillerie royale canadienne.
Le capitaine Megan Couro n’est pas la première femme à diriger la garde royale mais la première femme issue de l’infanterie.
Margaux ?
29 juin 2017 @ 19:37
Merci de ces précisions, Gérard. Juste un apport. « Once a Patricia, Always a Patricia » signifie tout simplement « Patricia un jour, Patricia toujours ». Les membres de ce régiment étant surnommés « Patricias ». ?
Gérard
30 juin 2017 @ 20:58
Merci et en effet Margaux.