…. et que Staline dont les armées étaient toutes proches a laissé réprimer sans bouger, c’est très important pour les Polonais, et vous avez bien raison de répondre, Jausten
Pourquoi ? le 1er août le peuple de Varsovie, les résistants, se sont bien soulevés contre l’occupant allemand.
Leur combat a duré jusqu’en octobre 1944.
Alors les termes, « soulèvement » « insurrection » qu’importe, les faits ont parlé.
N’était ce pas l’essentiel ?
L’Insurrection de Varsovie (du 1er août au 2 octobre 1944) fut un soulèvement armé contre l’occupant allemand organisé par la résistance polonaise (Armia Krajowa) dans le cadre du plan militaire national « action Tempête » (Burza en polonais). Il s’accompagna de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l’État clandestin ainsi que de l’établissement des institutions de l’État polonais sur le territoire de Varsovie libre.
Côté militaire, le soulèvement a été dirigé contre les forces allemandes, mais le but de ce plan était l’ultime essai de préserver la souveraineté de la Pologne face à l’avancée de l’Armée rouge et la position ambiguë des Alliés occidentaux vis-à-vis des intentions de l’Union soviétique.
Les armées soviétiques ont franchi l’ancienne frontière polonaise en janvier 1944 et en juillet s’approchent de Varsovie. Dans cette situation, la résistance polonaise est placée devant la décision de déclencher le soulèvement pour pouvoir accueillir les libérateurs en position de force. L’urgence d’une action spectaculaire devient claire après quelques tentatives de collaboration militaire avec l’Armée rouge dans la libération des villes polonaises. Par exemple à Wilno où, après la prise de la ville, le NKVD, qui suivait le front, emprisonna les résistants conviés à célébrer la victoire avec leurs frères d’armes, pour les exécuter sommairement ou pour les envoyer aux goulags.
Les Soviétiques en avançant sur le territoire de la Pologne commencèrent à organiser les structures politiques en s’appuyant sur leurs affidés, les communistes polonais qui avant la guerre n’étaient pas une force politique significative dans le pays. À la suite de la découverte du charnier des officiers polonais massacrés par le NKVD à Katyn, le gouvernement polonais en exil a rompu ses relations diplomatiques avec Staline responsable de ce crime sur les prisonniers de guerre, il n’est donc pas partie dans les négociations entre les grands Alliés…………..
Le soulèvement commence à 17 h 00 (l’heure W) le 1er août 1944 par l’explosion d’une bombe dans le quartier général de la Gestapo. Certains considèrent ce début des combats en cours de journée comme une erreur. Même si les Allemands n’ont pas remarqué d’activité militaire extraordinaire et n’ont pas élaboré de plans pour contrecarrer les résistants, ils ont reçu des informations une heure avant le début des hostilités et ont réussi à partiellement organiser la réponse. Le manque d’effet de surprise associé au manque d’expérience des insurgés dans les combats en plein jour contribuent à la faillite de la prise d’un certain nombre de cibles stratégiques. Les deux premiers jours de l’insurrection se révèlent capitaux pour la suite des combats puisque la ligne de front établie dans la ville a déterminé le déroulement de la bataille.
Les plus gros succès militaires sont accomplis dans le centre, dans la vieille ville et dans une partie du quartier Wola où presque l’ensemble des objectifs est atteint, confirmant que cette bataille serait un gigantesque combat urbain. À Wola, les Allemands tiennent néanmoins toujours les places fortifiées et leurs fortes pertes obligent les insurgés à battre en retraite. Dans les autres parties de la ville, comme à Mokotów, les résistants ont presque complètement manqué leurs objectifs. Sur la rive droite de la Vistule (partie est de Varsovie), la concentration en troupes allemandes se révèle si forte que les résistants se voient rapidement contraints de regagner leurs cachettes. Les unités locales n’ont pas réussi à garder de liens, aussi les sections combattent isolément, empêchant une coordination polonaise des combats au niveau de la ville.
Après quelques heures de combats, la plupart des unités adopte une tactique plus défensive tandis que la population civile érige les barricades dans toute la ville. Le jour des plus grands succès militaires des résistants, le 4 août, a été aussi le jour de l’envoi des renforts nazis. Le général SS Erich von dem Bach se voit nommé commandant et aussitôt, élabore, puis lance rapidement une contre-attaque destinée à relier les poches de résistance allemande dans la ville et couper les insurgés de la Vistule. Le 5 août a été marqué par la reprise des terrains de l’ancien ghetto et par le massacre de Wola où les nazis exécutent environ 50 000 civils dans des scènes d’une rare sauvagerie.
La stratégie allemande consiste à saper le moral des combattants polonais pour reprendre la ville sans avoir à engager de combats de rue : jusqu’à fin septembre, chaque combattant capturé était exécuté sur place. Les vols et viols sur les civils constituent la règle. Hôpitaux et hôpitaux de campagne sont anéantis, les blessés achevés sur place et les soignants fusillés ou mitraillés. Plus tard, cette stratégie évolue, le commandement allemand ayant conclu qu’elle renforçait la détermination des résistants. Ainsi, vers la fin de septembre les insurgés capturés commencent à être traités comme des prisonniers de guerre.
Résistants polonais dans Varsovie le 5 septembre 1944.
Le 7 août le corps punitif renforcé par l’arrivée des compagnies panzer engage des combats dans la ville (la population civile est alors utilisée comme bouclier humain dans les offensives allemandes). Les Allemands cherchent des succès spectaculaires afin de montrer à l’AK que la poursuite des combats est inutile. Néanmoins, ils échouent à reprendre rapidement les quartiers aux mains des résistants. Entre le 9 et le 18 août, les combats font rage. La Vieille Ville tient jusqu’à la fin du mois d’août. Le 2 septembre les combattants de la vieille ville passent par les égouts pour se retirer dans les autres parties de la ville. Quelques bastions (notamment la Grand-Poste, place Napoléon, au centre-ville) sont défendus par les insurgés jusqu’à la capitulation.
Voila, gene, c’est seulement une part de l’histoire du Soulevemet de Varsovie: histoire de valeur et tragique, faut-il pas la rappeler à ses hostes britannique? Qu’est-ce que vous convainc pas?
Je viens de voir la visite des ducs de Cambridge au Stutthof sur le site BritishMonarchy , il est rare que je critique la tenue vestimentaire de Kate Middleton mais on l’occurrence , cette petite robe fleurie dans ce lieu me choque .
Ce voyage morose était déjà sous le signe de la tristesse,Catherine a bien fait d’oser la couleur.
Que de visites morbides qui donnent une image sinistre de la Pologne.
Lars de Winter
18 juillet 2017 @ 08:12
Le couple princier comme superbe « Brexit Ambassador »!
gene
18 juillet 2017 @ 08:13
Musée du soulèvement ? le terme n’est pas convaincant !
JAusten
18 juillet 2017 @ 11:36
1944 soulèvement contre l’occupation allemande – armes rendues au bout de 96j
Ghislaine-Perrynn
18 juillet 2017 @ 16:58
Merci Jausten.
Caroline
18 juillet 2017 @ 21:33
Gene et JAusten,
Je pense que c’est aussi le Musée de l’ Insurrection de Varsovie ! A vérifier !
HRC
19 juillet 2017 @ 08:50
…. et que Staline dont les armées étaient toutes proches a laissé réprimer sans bouger, c’est très important pour les Polonais, et vous avez bien raison de répondre, Jausten
ambre
18 juillet 2017 @ 12:17
Le terme en anglais est uprising si je me rappelle bien, donc c’est plutôt « insurrection ».
AnneLise
18 juillet 2017 @ 19:21
Pourquoi ? le 1er août le peuple de Varsovie, les résistants, se sont bien soulevés contre l’occupant allemand.
Leur combat a duré jusqu’en octobre 1944.
Alors les termes, « soulèvement » « insurrection » qu’importe, les faits ont parlé.
N’était ce pas l’essentiel ?
ambre
20 juillet 2017 @ 11:07
Oui, vous avez raison.
Severina
19 juillet 2017 @ 08:42
L’Insurrection de Varsovie (du 1er août au 2 octobre 1944) fut un soulèvement armé contre l’occupant allemand organisé par la résistance polonaise (Armia Krajowa) dans le cadre du plan militaire national « action Tempête » (Burza en polonais). Il s’accompagna de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l’État clandestin ainsi que de l’établissement des institutions de l’État polonais sur le territoire de Varsovie libre.
Côté militaire, le soulèvement a été dirigé contre les forces allemandes, mais le but de ce plan était l’ultime essai de préserver la souveraineté de la Pologne face à l’avancée de l’Armée rouge et la position ambiguë des Alliés occidentaux vis-à-vis des intentions de l’Union soviétique.
Les armées soviétiques ont franchi l’ancienne frontière polonaise en janvier 1944 et en juillet s’approchent de Varsovie. Dans cette situation, la résistance polonaise est placée devant la décision de déclencher le soulèvement pour pouvoir accueillir les libérateurs en position de force. L’urgence d’une action spectaculaire devient claire après quelques tentatives de collaboration militaire avec l’Armée rouge dans la libération des villes polonaises. Par exemple à Wilno où, après la prise de la ville, le NKVD, qui suivait le front, emprisonna les résistants conviés à célébrer la victoire avec leurs frères d’armes, pour les exécuter sommairement ou pour les envoyer aux goulags.
Les Soviétiques en avançant sur le territoire de la Pologne commencèrent à organiser les structures politiques en s’appuyant sur leurs affidés, les communistes polonais qui avant la guerre n’étaient pas une force politique significative dans le pays. À la suite de la découverte du charnier des officiers polonais massacrés par le NKVD à Katyn, le gouvernement polonais en exil a rompu ses relations diplomatiques avec Staline responsable de ce crime sur les prisonniers de guerre, il n’est donc pas partie dans les négociations entre les grands Alliés…………..
Le soulèvement commence à 17 h 00 (l’heure W) le 1er août 1944 par l’explosion d’une bombe dans le quartier général de la Gestapo. Certains considèrent ce début des combats en cours de journée comme une erreur. Même si les Allemands n’ont pas remarqué d’activité militaire extraordinaire et n’ont pas élaboré de plans pour contrecarrer les résistants, ils ont reçu des informations une heure avant le début des hostilités et ont réussi à partiellement organiser la réponse. Le manque d’effet de surprise associé au manque d’expérience des insurgés dans les combats en plein jour contribuent à la faillite de la prise d’un certain nombre de cibles stratégiques. Les deux premiers jours de l’insurrection se révèlent capitaux pour la suite des combats puisque la ligne de front établie dans la ville a déterminé le déroulement de la bataille.
Les plus gros succès militaires sont accomplis dans le centre, dans la vieille ville et dans une partie du quartier Wola où presque l’ensemble des objectifs est atteint, confirmant que cette bataille serait un gigantesque combat urbain. À Wola, les Allemands tiennent néanmoins toujours les places fortifiées et leurs fortes pertes obligent les insurgés à battre en retraite. Dans les autres parties de la ville, comme à Mokotów, les résistants ont presque complètement manqué leurs objectifs. Sur la rive droite de la Vistule (partie est de Varsovie), la concentration en troupes allemandes se révèle si forte que les résistants se voient rapidement contraints de regagner leurs cachettes. Les unités locales n’ont pas réussi à garder de liens, aussi les sections combattent isolément, empêchant une coordination polonaise des combats au niveau de la ville.
Après quelques heures de combats, la plupart des unités adopte une tactique plus défensive tandis que la population civile érige les barricades dans toute la ville. Le jour des plus grands succès militaires des résistants, le 4 août, a été aussi le jour de l’envoi des renforts nazis. Le général SS Erich von dem Bach se voit nommé commandant et aussitôt, élabore, puis lance rapidement une contre-attaque destinée à relier les poches de résistance allemande dans la ville et couper les insurgés de la Vistule. Le 5 août a été marqué par la reprise des terrains de l’ancien ghetto et par le massacre de Wola où les nazis exécutent environ 50 000 civils dans des scènes d’une rare sauvagerie.
La stratégie allemande consiste à saper le moral des combattants polonais pour reprendre la ville sans avoir à engager de combats de rue : jusqu’à fin septembre, chaque combattant capturé était exécuté sur place. Les vols et viols sur les civils constituent la règle. Hôpitaux et hôpitaux de campagne sont anéantis, les blessés achevés sur place et les soignants fusillés ou mitraillés. Plus tard, cette stratégie évolue, le commandement allemand ayant conclu qu’elle renforçait la détermination des résistants. Ainsi, vers la fin de septembre les insurgés capturés commencent à être traités comme des prisonniers de guerre.
Résistants polonais dans Varsovie le 5 septembre 1944.
Le 7 août le corps punitif renforcé par l’arrivée des compagnies panzer engage des combats dans la ville (la population civile est alors utilisée comme bouclier humain dans les offensives allemandes). Les Allemands cherchent des succès spectaculaires afin de montrer à l’AK que la poursuite des combats est inutile. Néanmoins, ils échouent à reprendre rapidement les quartiers aux mains des résistants. Entre le 9 et le 18 août, les combats font rage. La Vieille Ville tient jusqu’à la fin du mois d’août. Le 2 septembre les combattants de la vieille ville passent par les égouts pour se retirer dans les autres parties de la ville. Quelques bastions (notamment la Grand-Poste, place Napoléon, au centre-ville) sont défendus par les insurgés jusqu’à la capitulation.
Voila, gene, c’est seulement une part de l’histoire du Soulevemet de Varsovie: histoire de valeur et tragique, faut-il pas la rappeler à ses hostes britannique? Qu’est-ce que vous convainc pas?
HRC
19 juillet 2017 @ 08:45
renseignez-vous un peu avant d’écrire.
monica
19 juillet 2017 @ 18:45
Très joli ensemble
Dominique-Gibbs ?
18 juillet 2017 @ 08:34
Voici la célèbre première dame de Pologne !!
La jupe de Catherine n’est pas arrondie.
Ceci est de plus en plus fréquent.
Baboula
18 juillet 2017 @ 12:19
Ma chère c’est du prêt à porter .:-))
Dominique-Gibbs ?
19 juillet 2017 @ 13:11
Merci chère de me le préciser car cela m’avait échappé ! :-))
Nicole
19 juillet 2017 @ 14:00
ça existe, les couturières qui retouchent le prêt à porter…
Très élégante, la première dame de Pologne!
vero
18 juillet 2017 @ 09:45
Radiose , magnifique!
mamsuiss
18 juillet 2017 @ 10:38
Je suis déçue, quand viendront-ils en Suisse ! je serai avec mon drapeau pour les accueillir
Corsica
18 juillet 2017 @ 13:24
Malheureusement la Suisse n’étant pas un état membre de la Communauté Européenne, vous serez privée de visite de séduction post Brexit.
Alinéas
18 juillet 2017 @ 13:41
La Première dame de Pologne a beaucoup d’allure.!
Dame Rose
18 juillet 2017 @ 16:18
J’aime le regard du vieux soldat et de la jeune Duchesse, elle sait être en relation avec l’autre quel qu’il soit cela saute aux yeux.
Ghislaine-Perrynn
18 juillet 2017 @ 17:38
Je viens de voir la visite des ducs de Cambridge au Stutthof sur le site BritishMonarchy , il est rare que je critique la tenue vestimentaire de Kate Middleton mais on l’occurrence , cette petite robe fleurie dans ce lieu me choque .
Muscate-Valeska de Lisabé
19 juillet 2017 @ 14:08
Ce voyage morose était déjà sous le signe de la tristesse,Catherine a bien fait d’oser la couleur.
Que de visites morbides qui donnent une image sinistre de la Pologne.