Je rentre à l’instant de cette exposition, un peu moins belle qu’il y a deux ans, mais la photo ne montre malheureusement que la partie supérieure de la composition florale car la partie inférieure très aérée donnait à l’ensemble beaucoup de grâce.
J’ai trouvé les compositions beaucoup trop grandes mais j’ai retenu 2 réalisations plus minimales qui se trouvaient à l’entrée. La 1ère était une vasque réalisée en pommes de terre et recueillant des fleurs : superbe. La 2ème, des minies pipettes reliées par des coulées de bougies et quelques fleurs éparpillées comme en suspens : magnifique. La salle des mariages est, comme toujours, somptueuse. Cette année des pieds de vigne d’une grande hauteur et un parterre de fleurs.
Oui, mais c’est une photo instantanée.
Les fleurs sont éphémères , la toile subsistera !
Et finalement, un peu de douceur sur ce tableau qui montre un Napoléon à la fois conquérant et un peu … soucieux, ne me déplait pas.
Je pense qu’il est assez imprudent de placer ainsi des fleurs aussi près d’une toile.
En effet, des poudres colorées peuvent s’échapper des pistils et sont souvent indélébiles ( C’est le cas surtout pour ce qui concerne les lys).
Mescsalles sont tout de même je crois assez larges et les bouquets sont posés sur des tables qui sont d’après d’autres photos un peu éloignées des tableaux.
Le portrait de Bonaparte, Premier Consul que nous voyons ici et qui fait partie des collections du Musée de la ville de Bruxelles est le premier portrait connu dû à Charles Meynier, né à Paris en 1728, mort à Paris en 1832, membre de l’Académie des beaux-arts. Ce portrait date de 1804. C’est une huile sur toile de 225 x 160 centimètres qui fut commandée en 1803 avec d’autres par Bonaparte pour être offertes aux chefs-lieux des Flandres réunies depuis le traité de Lunéville du 9 février 1801.
Les artistes s’inspirèrent du portrait du Premier consul par Gros en 1802 et qui était un cadeau que Napoléon faisait à Cambacérès (aujourd’hui au Musée de la Légion d’honneur). Le 5 octobre 1803 le ministre de l’intérieur, ou plutôt Vivant Denon, désigna les artistes qui devaient s’inspirer de Gros et qui furent donc Robert Lefèvre pour Dunkerque, Meynier pour Bruxelles, Mme Marie-Guillemine Benoist pour Gand, Ingres pour Liège (aujourd’hui à Liège à La Boverie), Greuze pour Anvers (château de Versailles) et Joseph-Marie Vien le Jeune pour Bruges. Il y eut aussi les répliques pour Lille, Lyon, Rouen, Blois (par Fortuné Dufau). Dans le portrait de Lyon Bonaparte est également assis. En effet ces divers tableaux ne sont pas des copies mais des répliques.
Napoléon porte l’habit de consul (il en existe un autre cadeau de la ville de Lyon destiné aux grandes cérémonies, que l’on peut voir à Malmaison, Napoléon l’avait offert à Hortense la fille du grand maréchal Bertrand, plus tard Madame Amédée Thayer, pour qu’elle s’en fasse une robe ce dont heureusement elle s’abstint, elle en fit don au plus tard au prince Victor Napoléon dont le fils le céda à Malmaison en 1979), qui est en velours de soie uni rouge corail, brodé au passé or et argent, avec ici une culotte longue blanche. Ce n’est pas cependant l’habit quotidien, croisé, à col rabattu, et aux broderies moins riches.
Le consul est assis sur un fauteuil à l’antique et par la fenêtre on aperçoit la flèche de la cathédrale Sainte-Gudule et l’angle de vision permet de voir qu’il s’agit d’une fenêtre de l’hôtel de la préfecture de la Dyle où Bonaparte résida lors de son premier séjour à Bruxelles entre le 21 juillet et le 1er août 1803. Il tient dans une main une plume avec laquelle il vient de signer divers documents qui sont étalés devant lui, et de l’autre il tient un parchemin sur lequel on peut lire
« Jonction de la Meuse, du Rhin et de l’Escaut » c’est-à-dire la loi du 4 mai 1803 par laquelle le premier consul avait décidé de relier Bruxelles et Charleroi par un canal, ce qui favorisa considérablement le commerce.
L’hôtel de la préfecture de la Dylan avait été construit en 1784 pour le ministre plénipotentiaire de l’empereur germanique et c’est là que s’assembla en 1790 le congrès des États Belgiques unis avant qu’il ne devienne sous la république et l’empire l’hôtel de la préfecture. Napoléon y logea encore en 1807 avec Joséphine et en 1810 avec Marie-Louise (en effet le palais du Coudenberg avait été détruit par un incendie accidentel en février 1731). De l’autre côté de la rue Héraldique se trouvait l’hôtel de la secrétairerie d’État et le roi Guillaume plus tard fit relier ces deux hôtels pour former une partie de l’actuel palais royal.
Même si sur cette photo nous voyons Napoléon Bonaparte lorsqu’il n’était que Premier Consul, en ce 15 août, je veux quand-même crier : Vive l’Empereur !
Florence
Alinéas
13 août 2017 @ 09:49
Vraiment de belles fleurs blanches mais qui cachent en partie cette toile de Napoléon.!
Danielle
13 août 2017 @ 10:34
Ou l’on met en valeur les fleurs, ou l’on met la toile, mais cette juxtaposition n’est pour moi pas réussie.
Roselila
13 août 2017 @ 16:11
Je rentre à l’instant de cette exposition, un peu moins belle qu’il y a deux ans, mais la photo ne montre malheureusement que la partie supérieure de la composition florale car la partie inférieure très aérée donnait à l’ensemble beaucoup de grâce.
J’ai trouvé les compositions beaucoup trop grandes mais j’ai retenu 2 réalisations plus minimales qui se trouvaient à l’entrée. La 1ère était une vasque réalisée en pommes de terre et recueillant des fleurs : superbe. La 2ème, des minies pipettes reliées par des coulées de bougies et quelques fleurs éparpillées comme en suspens : magnifique. La salle des mariages est, comme toujours, somptueuse. Cette année des pieds de vigne d’une grande hauteur et un parterre de fleurs.
André (Qc-Canada)
13 août 2017 @ 22:20
Très d’accord!
Caroline
13 août 2017 @ 22:38
Cette représentation florale est ratée si elle ne met pas en valeur le tableau historique de Napoléon !
Jakob van Rijsel
14 août 2017 @ 07:31
Il s’agit d’une exposition temporaire, on n’a donc sans doute pas déménagé le mobilier ni refait la décoration pour l’occasion .
Régine
14 août 2017 @ 11:06
Oui Flowertime c’est jusque demain
Ghislaine-Perrynn
13 août 2017 @ 11:02
Napoléon ou Bonaparte ?
Gérard
14 août 2017 @ 15:29
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte…
Claude-Patricia
13 août 2017 @ 13:56
C’est joli comme effet. Un Napoléon entouré de fleurs.
AnneLise
13 août 2017 @ 14:10
Oui, mais c’est une photo instantanée.
Les fleurs sont éphémères , la toile subsistera !
Et finalement, un peu de douceur sur ce tableau qui montre un Napoléon à la fois conquérant et un peu … soucieux, ne me déplait pas.
COLETTE C.
13 août 2017 @ 14:48
De qui est cette toile et que fait-elle à Bruxelles ?
clémentine1
13 août 2017 @ 15:26
Ce »temps des fleurs » est superbe.
ciboulette
13 août 2017 @ 15:50
Les fleurs sont magnifiques , Napoléon n’a pas l ‘ air mal , mais , comme vous , je pense qu’il fallait choisir .
Denis
13 août 2017 @ 16:13
C’est plutôt Bonaparte 1er consul , sur ce portrait …
Ghislaine-Perrynn
14 août 2017 @ 11:25
Merci Denis c’est ce que je pensais .
DUCHESSE
14 août 2017 @ 06:50
Je pense qu’il est assez imprudent de placer ainsi des fleurs aussi près d’une toile.
En effet, des poudres colorées peuvent s’échapper des pistils et sont souvent indélébiles ( C’est le cas surtout pour ce qui concerne les lys).
Gérard
14 août 2017 @ 15:39
Mescsalles sont tout de même je crois assez larges et les bouquets sont posés sur des tables qui sont d’après d’autres photos un peu éloignées des tableaux.
Gérard
15 août 2017 @ 10:21
Les tables sont…
Gérard
14 août 2017 @ 08:33
On ne pouvait pas faire autrement en raison de ce qu’il y a une exposition temporaire précisément dans les murs de l’hôtel de ville.
Gérard
14 août 2017 @ 13:22
Le portrait de Bonaparte, Premier Consul que nous voyons ici et qui fait partie des collections du Musée de la ville de Bruxelles est le premier portrait connu dû à Charles Meynier, né à Paris en 1728, mort à Paris en 1832, membre de l’Académie des beaux-arts. Ce portrait date de 1804. C’est une huile sur toile de 225 x 160 centimètres qui fut commandée en 1803 avec d’autres par Bonaparte pour être offertes aux chefs-lieux des Flandres réunies depuis le traité de Lunéville du 9 février 1801.
Les artistes s’inspirèrent du portrait du Premier consul par Gros en 1802 et qui était un cadeau que Napoléon faisait à Cambacérès (aujourd’hui au Musée de la Légion d’honneur). Le 5 octobre 1803 le ministre de l’intérieur, ou plutôt Vivant Denon, désigna les artistes qui devaient s’inspirer de Gros et qui furent donc Robert Lefèvre pour Dunkerque, Meynier pour Bruxelles, Mme Marie-Guillemine Benoist pour Gand, Ingres pour Liège (aujourd’hui à Liège à La Boverie), Greuze pour Anvers (château de Versailles) et Joseph-Marie Vien le Jeune pour Bruges. Il y eut aussi les répliques pour Lille, Lyon, Rouen, Blois (par Fortuné Dufau). Dans le portrait de Lyon Bonaparte est également assis. En effet ces divers tableaux ne sont pas des copies mais des répliques.
Napoléon porte l’habit de consul (il en existe un autre cadeau de la ville de Lyon destiné aux grandes cérémonies, que l’on peut voir à Malmaison, Napoléon l’avait offert à Hortense la fille du grand maréchal Bertrand, plus tard Madame Amédée Thayer, pour qu’elle s’en fasse une robe ce dont heureusement elle s’abstint, elle en fit don au plus tard au prince Victor Napoléon dont le fils le céda à Malmaison en 1979), qui est en velours de soie uni rouge corail, brodé au passé or et argent, avec ici une culotte longue blanche. Ce n’est pas cependant l’habit quotidien, croisé, à col rabattu, et aux broderies moins riches.
Le consul est assis sur un fauteuil à l’antique et par la fenêtre on aperçoit la flèche de la cathédrale Sainte-Gudule et l’angle de vision permet de voir qu’il s’agit d’une fenêtre de l’hôtel de la préfecture de la Dyle où Bonaparte résida lors de son premier séjour à Bruxelles entre le 21 juillet et le 1er août 1803. Il tient dans une main une plume avec laquelle il vient de signer divers documents qui sont étalés devant lui, et de l’autre il tient un parchemin sur lequel on peut lire
« Jonction de la Meuse, du Rhin et de l’Escaut » c’est-à-dire la loi du 4 mai 1803 par laquelle le premier consul avait décidé de relier Bruxelles et Charleroi par un canal, ce qui favorisa considérablement le commerce.
L’hôtel de la préfecture de la Dylan avait été construit en 1784 pour le ministre plénipotentiaire de l’empereur germanique et c’est là que s’assembla en 1790 le congrès des États Belgiques unis avant qu’il ne devienne sous la république et l’empire l’hôtel de la préfecture. Napoléon y logea encore en 1807 avec Joséphine et en 1810 avec Marie-Louise (en effet le palais du Coudenberg avait été détruit par un incendie accidentel en février 1731). De l’autre côté de la rue Héraldique se trouvait l’hôtel de la secrétairerie d’État et le roi Guillaume plus tard fit relier ces deux hôtels pour former une partie de l’actuel palais royal.
Danielle
14 août 2017 @ 15:10
Merci à tous pour vos explications, maintenant je comprends mieux.
Roselila, votre description sur les fleurs me fait rêver.
clement
14 août 2017 @ 17:41
Je verrais mieux Napoléon entouré de canons plutôt que de fleurs ,cela dit le tableau est réussi !
Gérard
15 août 2017 @ 15:34
Des violettes…
Florence
15 août 2017 @ 12:54
Même si sur cette photo nous voyons Napoléon Bonaparte lorsqu’il n’était que Premier Consul, en ce 15 août, je veux quand-même crier : Vive l’Empereur !
Florence