Voici la carte postale de Strasbourg par Philippe Gain d’Enquin. « C’est de de Strasbourg hors sentiers battus, que je poste cette carte d’une ville que l’on pense connaître et qui se découvre et livre avec prudence ce qui en fait le charme sans cesse renouvelé. L’un des sites qui a ma préférence, qui fascine ou inquiète étant le Château Vaudou, auquel je suis heureux grâce à Noblesse et Royautés d’offrir ma modeste contribution, ses collections sont fascinantes et le lieu de leur présentation des plus inattendus. Espérant vous (re)donner l’envie de vous y perdre et promener lors de prochaines vacances. »
Danielle
27 août 2017 @ 09:29
Merci Philippe.
J’ai visité plusieurs fois cette belle ville, été comme hiver avec son marché de Noël, mais n’ai jamais pénétré dans ce musée aux oeuvres très originales.
Philippe Gain d'Enquin
27 août 2017 @ 11:07
Un conseil : retournez-y, vous ne serez pas déçue, en sus depuis cette année, les salons particulier du Kaiser Guillaume II sont visibles à la gare principale de cette ville, et si Léonore les as visitées, le coup d’œil vaut la peine!
Philippe Gain d'Enquin
27 août 2017 @ 11:07
particulier avec un « s »!!!
Philippe Gain d'Enquin
27 août 2017 @ 11:08
et visités sans doublon du « e » », la passion m’a aveuglé…
Leonor
28 août 2017 @ 18:40
Bonjour Philippe,
Merci d’avoir honoré » ma » ville d’un article. J’ajouterai volontiers quelques commentaires, puisqu’il me semble comprendre que vous me sollicitez; mais pas trop, car pas question de vous voler votre mérite.
Oui pour les salons particuliers du Kaiser Guillaume II à la Gare. .
On peut ajouter à cela, précisément, que la » Neustadt » de Strasbourg vient d’être inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco, en plus de la Grande-Ile, qui l’était déjà depuis 1988.
La Neustadt ( Trad° : Ville Neuve) est l’ensemble du quartier wilhelminien, construit après l’annexion de ‘l’Alsace en 1870. ; Ensemble énorme, avec grandes avenues, édifices d’administration, églises, université, hautes écoles, etc. Cela a été un formidable élargissement de la ville, et une montée en puissance, voulue.
La Gare ne fait pas exactement partie de la Neustadt, mais a aussi été construite pendant cette période, en 1883. Avec donc locaux d’accueil spécialement dédiés au Kaiser.
Jean Pierre
29 août 2017 @ 08:13
A la gare le salon a été crée pour le grand-père de Guillaume II, le kaiser Wilhelm I.
Alinéas
27 août 2017 @ 09:48
Merci pour ces quelques photos et commentaires sur ce site que je ne connaissais pas.!
Leonor
27 août 2017 @ 10:10
Hé hé, ma bonne ville …
Première photo :
les bâtiments dans lesquels se trouve actuellement ce » Musée vaudou » – musée privé – , sont une partie des bastions wilhelminiens qui enserraient la ville; ils se trouvent derrière la gare. Ils ont longtemps abrité des éléments de la Légion étrangère, et des éléments d’un Régiment de Transmissions. Une partie de ces bâtiments anciennement militaires sont maintenant des » ateliers d’artistes ».
Philippe Gain d'Enquin
27 août 2017 @ 11:02
Qui est après celle où je vis, Berlin, Paris, Naples, Bruxelles, Naples, Rome et Saigon, l’une des villes préférées. J’y serai probablement l’an prochain à même époque… A vous, PGE
Philippe Gain d'Enquin
27 août 2017 @ 11:04
le doublon de Naples est inutile, je voulais dire Budapest…
JAusten
27 août 2017 @ 20:36
ateliers d’artistes : architectes et tailleurs de pierre ? je comprends mieux les marteaux, compas, burins, règles et tenailles.
Leonor
28 août 2017 @ 18:52
Oui et non, JAusten,
La photo N°4 est celle d’une oeuvre récente, et récemment installée, au sol, sur la place dite du Château, entre le Palais Rohan et le côté sud de la Cathédrale, lors de la transformation , et minéralisation de la place .
L’objectif, en abattant les arbres qui s’y trouvaient, était de dégager la vue sur la cathédrale. Ce que prétend souligner cette sculpture, dont la pseudo-gargouille qui se dégage des couches de grès regarde la cathédrale , et s’appuie sur un bloc taillé portant marque de tailleur et compas.
Certes, la vue s’est trouvée dégagée. Mais je suis sceptique sur cette réalisation-là.
>Par contre, je n’identifie pas tout à fait les sujets des photos suivantes ( N° 5 & 6). Ces motifs se trouvent soit au palais du Rhin ( anciennement Palais de l’Empereur), soit, plus probablement à la gare, en tout cas sur un édifice wilhelmnien.
Et signifient clairement la volonté édificatrice de l’Empire allemand à Strasbourg.
Ce dont la ville a largement bénéficié. Ceci dit ici hors tout propos nationaliste, qu’il soit allemand-impérial ou français-républicain. C’est un fait, évident.
DEB
27 août 2017 @ 10:11
Endroit insolite dans un ancien Château d’Eau et présentant des costumes inhabituels.
Merci à Philippe Gain d’Enquin pour avoir su éveiller ma curiosité.
Promis, j’irai voir ce musée !
Philippe Gain d'Enquin
27 août 2017 @ 11:03
Lequel lorsque vous revenez par le train d’Obernai se présente quelque peu différemment…
Pierre-Yves
27 août 2017 @ 11:06
Moi qui crois connaître assez bien Strasbourg, où je suis allé de très nombreuses fois, j’ignorais jusqu’à l’existence-même de lieu. Donc, merci à Philippe de nous le faire découvrir.
Damien B.
27 août 2017 @ 11:33
Merci pour votre contribution originale qui présente un visage méconnu de la ville de Strasbourg que je connais pourtant très bien étant aussi Alsacien.
J’aime bien les sujets qui s’éloignent des clichés : Bruxelles sans ses gaufres et Strasbourg sans son marché de Noël. Ces villes méritent tellement mieux !
Leonor
28 août 2017 @ 18:53
Ah oui, que ces villes méritent mieux. Merci Damien.
Même si le Marché de Noël était, jadis, féérique.
Alsacien » aussi » , Damien ?
Jean Pierre
27 août 2017 @ 13:46
Ho la la Philippe….ce n’est pas le musée Vaudou mais Vodou….jeu de mots.
Faire attention au radar situé sur le feu rouge en face du musée….arrêtez vous à l’orange et ainsi vous pourrez lire le nom exact du musée…remarquable au demeurant.
Philippe Gain d'Enquin
28 août 2017 @ 18:42
Cher Jean-Pierre, vous avez raison, cette phote d’inatansion ait un pare donable (lol) veuillez n’y lire que ma passion pour cette ville et ce qu’elle contient. Cordialement vôtre Philippe.
Leonor
28 août 2017 @ 18:54
Oui, mais le Musée curieusement nommé » Vodou » est quand même un musée qui présente … le vaudou. Enfin, une facette de vaudou.
Margaux ?
27 août 2017 @ 14:04
Ce musée est insolite et amusant mais reste somme toute très commun. En outre, le vaudouisme est propre à l’ancien royaume du Dahomey (actuel Bénin) et ce musée présente des pièces afférent à la magie au sens large, ce qui laisse dubitatif à propos des sources sur lesquelles s’appuie le propriétaire. Il y a beaucoup d’autres endroits tout aussi étranges et marrants à Strasbourg et dans les alentours, plus sérieux sur ce qu’ils présentent et dans la manière dont ils le présentent.
Frédéric GENSE
27 août 2017 @ 14:08
Merci ! J’adore cette ville ! J’y retournerai un jour ou un soir grâce à vous et en pensant à vous ! Votre regard sur Strasbourg me la rend encore plus belle ! Salutations !
Juliette d
27 août 2017 @ 14:59
Musée qu semble très intéressant mais qu’on ne nous a pas proposé et dont on n’a pas entendu parler lors de notre visite dans la magnifique ville de Strasbourg.
Leonor
28 août 2017 @ 19:00
Ce lieu ne fait pas partie des musées municipaux, et a été pas mal critiqué lors de son ouverture. A tort ou à raison.
Philippe G. d’E. a ici le grand mérite de montrer une facette peu connue des visiteurs de la ville, dont le quartier et les bâtiments dans lesquels est ouvert ce musée. Ils font partie intégrante de la vie de beaucoup de vrais Strasbourgeois.
Je m’en voudrais donc de » casser la baraque » à Philippe, même si je ne fais pas non plus partie des fans du Vodou-vaudou.
Pour les fans de Strasbourg : LA pépite, c’est le musée de l’Oeuvre Notre-Dame. Cela n’ôte rien aux autres musées et autres lieux, mais l’OND, c’est LA pépite. Détails pour qui veut.
Leonor
28 août 2017 @ 19:01
Euh… seconde pépite après la Cathédrale, bien sûr.
Cathédrale bien-aimée… De Ménsterzipfel.
Teresa 2424
27 août 2017 @ 15:17
Gracias!! No lo conozco pero me asombra la cantidad de símbolos masones
Corsica
27 août 2017 @ 15:53
Merci Philippe, je suis allée plusieurs fois à Strasbourg et dans cette merveilleuse région qu’est l’Alsace mais je n’ai jamais eu connaissance de ce musée qui doit être intéressant à visiter. Il y a une bonne trentaine d’années, un ami haïtien de mon époux nous avait emmené assister à une cérémonie vaudou pas très loin de Port-au-Prince, et en dehors du bruit des tambours, des danses, des transes et de l’égorgement du coq, nous avions surtout été frappés par la grande ferveur religieuse des participants. L’officiant, un houtan, était un homme qui avait fait des études universitaires en France, dixit notre hôte.
dradomir
27 août 2017 @ 16:40
A Strasbourg….. il y a des alsaciens…………………….. :)
Leonor
28 août 2017 @ 19:02
Va falloir vous explicipliquer, Dradomir ! :-)))
dradomir
13 septembre 2017 @ 19:16
Si vous saviez…. MDR
ciboulette
27 août 2017 @ 17:08
Merci , PGE, je redécouvre ici cette ville qui n’est pas très loin de chez moi , mais où je n’ai plus guère l’occasion d’aller , dommage !
Merci pour ces clichés insolites et bonnes vacances !
bianca
27 août 2017 @ 17:13
Merci pour ces photos d’une ville, d’une région que j’apprécie ! bianca
clem
27 août 2017 @ 20:07
merci, j’ai vécu 2 ans à Stras mais j’ignorais tout de ce musée.
JAusten
27 août 2017 @ 20:42
Merci Monsieur d’Enquin. Savez vous par quel hasard ce qui justifierais l’existence un musée vaudou à Strasbourg ?
Philippe Gain d'Enquin
28 août 2017 @ 18:39
La passion d’un couple de collectionneur le justifie…
Philippe Gain d'Enquin
28 août 2017 @ 18:39
ils sont 2 donc collectionneurS…
Leonor
28 août 2017 @ 19:06
Pbilippe aura peut-être une autre réponse que moi.
Pour ce que j’en sais, c’est purement et simplement une initiative privée. Stg n’a pas de rapport particulier avec les cultes vaudou, bien que cité largement oecuménique depuis des siècles.
JAusten
28 août 2017 @ 21:41
ok merci bien à tous les deux pour vos réponses.
Gilles de Bise
27 août 2017 @ 21:13
Je croyais connaître cette ville, mais en effet pas certaines de ses particularités, dont ce Château Vaudou. Merci Philippe Gain d’Enquin de nous avoir proposé ce reportage! Ce site est noté pour une prochaine visite!
Ghislaine-Perrynn
28 août 2017 @ 08:14
Original , avec un soupçon d’étrange . Cette belle ville m’a intéressée mais j’y ai souffert de la chaleur !
Merci à vous .
Leonor
28 août 2017 @ 19:05
Strasbourg en été est un four.
Les vrais Steckelburger ( Strasbourgeois en V.O.) se marrent comme des baleines à voir les touristes suer sang et eau à ingurgiter une choucroute – plat d’hiver s’il en est – , sur la place de la Cathédrale, en plein cagnard, au mois d’août !
Climat continental.
Bien que, là comme ailleurs, le réchauffement climatique nous prive de neige et de froid l’hiver.
Margaux ?
29 août 2017 @ 11:56
« (…) touristes suer sang et eau à ingurgiter une choucroute – plat d’hiver s’il en est – , sur la place de la Cathédrale, en plein cagnard, au mois d’août ! »
C’est aussi ce type de touriste qui va s’enfermer dans des musées très secondaires, comme celui-ci. Après, c’est amusant et ça fait marcher le commerce local. ?
Ghislaine-Perrynn
29 août 2017 @ 07:53
Effectivement leonor pour mon mari ce fut un bakerhof(je crois que vous avez vous strasbourgeois une autre orthographe) et pour moi une tarte flambée !
rire
Margaux ?
29 août 2017 @ 11:57
Il y a des plats d’été en Alsace. ?
Leonor
29 août 2017 @ 15:33
Bonjour Ghislaine,
» Un Baeckeoffe « , prononcer { béckeu – offeu), ce qui signifie » four du boulanger », car ces terrines étaient jadis préparées par les femmes les veilles de jour de lessive, puis portées à l’aube chez le boulanger, qui les glissait dans son four après la cuisson des pains. Les terrines mijotaient doucement pendant des heures, dans le four qui tiédissait.
C’est un plat roboratif et convivial, super-pratique quand on est nombreux .
La tarte flambée n’était jadis de coutume que dans les campagnes. Il y fallait un four à bois, et les seuls ingrédients sont ce qu’on trouvait dans toutes les fermes : pâte à pain, crème, fromage blanc, oignons et lardons.
Comme elle doit être fine, croustillante et brûlante, mangée immédiatement à la sortie du four, Il y a une manière spécifique de la servir quand on est en groupe. La serveuse apporte une « tarte » pour tout le groupe, qu’on découpe et partage . Le premier plat de bois reste sur la table. Ensuite, la serveuse continue à apporter tarte flambée sur tarte flambée, qu’elle glisse à chaque fois sur le plat de bois, mais l’une après l’autre, jusqu’à ce qu’on lui dise qu’on n’en peut plus !
Si vous ne dites rien, la valse continue !
Ravie que vous ayez apprécié, Ghislaine.