Le 30 septembre prochain, dans le cadre de l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe, Monsieur Charles-Eloi Vial, docteur en histoire à l’université Paris IV, va donner une conférence intitulée « La cour de Louis-Philippe, entre tradition et réinvention » au théâtre du château d’Eu.
Le conférencier, archiviste paléographe à l’École nationale des Chartes et conservateur au service du département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale de France est l’auteur de plusieurs ouvrages dont celui publié récemment « Les derniers feus de la Monarchie ». A l’issue de la conférence, Monsieur Charles-Eloi Vial dédicacera son dernier ouvrage.
Le sujet est illustré par un tableau de François Dubois conservé au château de Versailles représentant l’anniversaire de Louis-Philippe dans la cour du Palais-Royal à Paris. On reconnaît au centre le Roi des Français et ses cinq fils les Princes Ferdinand-Philippe, Duc d’Orléans, Louis, Duc de Nemours, François, Prince de Joinville, Henri, Duc d’Aumale et Antoine, Duc de Montpensier qui reçoivent les hommages de la Garde Nationale.
Le château d’Eu conserve depuis peu une esquisse préparatoire de ce tableau acquise grâce à la générosité des Amis du Musée Louis-Philippe, association créée par la défunte Comtesse de Paris. (merci à Charles – Photo DR)
Damien B.
15 septembre 2017 @ 08:47
Charles-Éloi Vial est un vrai biographe qui se nourrit exclusivement de sources pour écrire ses ouvrages à la fois plaisants et érudits. Cette conférence est donc certainement passionnante.
Charles
15 septembre 2017 @ 09:02
Ce tableau est très intéressant puisqu’il permet d’admirer l’architecture du Palais-Royal, on peut apercevoir sur le balcon la Reine Marie-Amélie, Madame Adélaide et les Princesses Louise, Marie et Clémentine qui observent la scène.
On note également que le toit du palais est en cours de travaux, sinon l’endroit délicieux est inchangé depuis, seules les colonnes de Buren viennent casser l’harmonie du lieu.
Zeugma
16 septembre 2017 @ 18:40
Les colonnes de Buren ne détruisent pas du tout l’harmonie des lieux, pas plus que la superbe fontaine avec les grosses boules argentées.
Le Palais royal a changé depuis le temps (lointain) de ma jeunesse.
C’était un lieu désert avec des boutiques poussiéreuses ; ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Il y a quelques cafés et restaurants très agréables, surtout quand il fait beau.
Lars de Winter
15 septembre 2017 @ 09:08
Tres interessant!
COLETTE C.
15 septembre 2017 @ 11:42
En ce moment, je lis son livre, MARIE-LOUISE, très bien documenté.
Jean Pierre
15 septembre 2017 @ 11:57
Louis Philippe et la Garde Nationale, La Fayette le faiseur de roi.
Louis Philippe un roi élu.
Pour la cour sous la monarchie de Juillet lire et encore relire les Mémoires de Madame de Boigne.
Anna Claudia
15 septembre 2017 @ 14:50
Excellent conseil Jean-Pierre, ces Mémoires sont une mine d’or.
ciboulette
15 septembre 2017 @ 18:35
Merci pour ces conseils de lecture .
Cosmo
15 septembre 2017 @ 20:26
Il a dû être difficile à Louis-Philippe de constituer une cour car essentiellement l’héritage de son ancêtre Louis XIV, la notion de cour est aussi opposé à la tradition bourgeoise dont il se réclamait…tradition bourgeoise toutefois limitée car jamais il n’eût songé à marier un de ses enfants à l’héritier ou l’héritière d’une tradition industrielle ou bancaire.
Guy Coquille
17 septembre 2017 @ 09:01
C’était en effet une gageure et finalement un essai avorté. Ainsi le Duc de Mortemart, dernier Premier ministre de la monarchie légitime, qui s’était pourtant rallié à la monarchie de juillet, refusa d’être témoin du mariage de Ferdinand avec Hélène de Mecklembourg, ce qui fut pour le « roi des français » une humiliation profonde. Que reste t-il de cet essai de syncrétisme entre la révolution et la monarchie? Pas grand-chose en vérité.
Gérard
16 septembre 2017 @ 16:54
On peut tout de même dire que la vie de cour véritable n’a repris que sous le Second Empire pour finir avec lui.