L’empereur François Joseph d’Autriche se levait tous les matins jusqu’à la fin de sa vie d’ailleurs à 04h. Il ne prenait que plus tard vers 7-8 heures un petit déjeuner assez copieux qui comptait entre autres un kouglof aux raisins.
Une recette alsacienne, qui va inspirer l’amis Leonor !
Il ressemble au gâteau mollet des Ardennes, qui lui n’a pas de raisins, ni de sucre glace …Tout simple , à goûter comme la tarte au sucre, si vous venez à Charleville ou Rocroi …La tarte est meilleure à mon avis ; dans mon enfance , aucune fête sans ces 2 produits locaux et un café en fin de repas …
Toujours prête a déguster une part de kouglof , chaque année en partance pour la région de Munster en Alsace , nous dégustons avec grand plaisir cette brioche très typique de cette contrée et d’autres pays de l Est .
Ps: Bonjour à l ‘Alsacienne .
Stéphane Bern a fait un excellent reportage sur cet endroit dans son émission sur la 2, qui a duré , jusque cet été, c’est sur YouTube :Rue Montorgueil =la Reine a visité , dépassé le temps prévu , chez Stohrer ,où elle a sa photo …A voir !
Merci, Danielle pour la brioche de Saulieu, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde …On trouve des panettone chez certains magasins style Lidl, ED ,pardon ce n’est pas une pub pour ces magasins , mais un tuyau pour avoir le panettone ,pour les amis !
Je me serais bien invitée à la table de son petit déjeuner…J’adore le Kouglof. Je n’ai jamais goûté au viennois, mais j’ai apprécié avec gourmandise les vrais kouglofs alsaciens faits maison !
Danielle, ce n’est pas un dessert.
On mange du kougelhopf au petit-déjeuner ou à l’apéritif, mais jamais en dessert.
Ce n’est que peu sucré , les ingrédients ne sont pas très riches.
En fait, c’est … une pâte à pain améliorée d’un peu de beurre, un peu de sucre , et d’une petite proportion d’oeufs. . C’est bien sûr plus doux que le pain, mais moins que la brioche française.
Ce n’est pas compliqué à faire, mais c’est … sportif !
Pétrir une pâte à kougelhopf à la main, ça vaut une bonne séance de poids et haltères. Il n’y a qu’une Alsacienne à avoir été capable d’inventer ça ! :-)
Ce qui est délicat, c’est de faire lever la pâte ( deux fois, en plus de la pousse de la levure). Si vous maîtrisez les pâtes levées, pas de problème. Si vous avez un bon gros Kàcheloffe (poêle en faïence), qui diffuse une bonne chaleur bien tiède, non plus ! Vous posez la pâte dessus, et ça monte tout seul , quoique… y’a des trucs, héhé….
Léonor,
Je n’ai pas ce poêle ,ni vos trucs…je me contenterai donc d’en commander un et j’en savourerai une tranche en pensant à vous , une autre en pensant à Maman Monique,une autre en pensant à Bianca…et le reste,mari et enfants s’en chargeront !
Belle journée à vous !
Sa Majesté avait bien raison.
Le Kougelhopf peut se déguster au petit déjeuner, à l’apéritif, au goûter avec thé ou café et aussi accompagné d’un verre de vin.
A noter, il existe également le kougelhopf version salée, garni de petits lardons, et/ou cerneaux de noix.
Il existe même une création d’un kougelhopf fourré de persillade et d’escargots.
P.S.Kouglof ou kougelhopf vient du mot allemand et autrichien Kugel, (boule en français) d’où la forme du gâteau.
Moi non plus Mary…je ne peux pas…Mais je me venge en faisant des moules préalablement cuites, décortiquées, en laissant une demi coquille avec un beurre d’escargot… Passées au four jusqu’à ce que le beurre fonde !
L’Alsacienne, oui, il existe maintenant, bien sûr, des » kougelhopfs » salés. Aux lardons, à ceci, à cela.
Ca fait fureur aux apéros, etc.
Mais pour moi, c’est une hérésie.
C’est ce qu’on veut, et ma foi, ça se mange, mais ce n’est plus un kougelhopf.
Aaaah, un bon vin blanc léger et fruité à l’apéritif, avec un VRAI kougelhopf….!
Absolument de votre avis Leonor une hérésie tout comme ds le sud quand je lis par exemple sur les menus « pizza aux magrets de canard » pour moi du grand n’importe quoi
C’est bon, c’est vrai mais je lui prefère, et de loin, une autre pâtisserie allemande, un baumkuchen (tree-cake), une friandise de mon enfance. Pas tellement facile à faire à la maison, hélas !
L’origine allemande du Baumkuchen (Salzwedel, 1790) est très discutée. C’est surtout un gâteau montagnard, sur une base de pâte 4/4, que chacun adapte comme il veut une fois cuit, en saupoudrant d’amandes ou noisettes (à chaud), ou de sucre glace, ou bien encore en le glaçant avec du chocolat ou autre préparation de confiseur. Et c’est vrai que quelque soit l’origine, c’est délicieux !
Je crois que nous ne parlons pas du même gâteau car le baumkuchen est bien d’origine allemande et toutes les sources concordent. Je cite WIKIPEDIA : « une tradition l’attribue au maître pâtissier du roi de Prusse qui l’aurait créé dans les années 1790 ». Très connu, il est confectionné un peu partout aujourd’hui, même dans des pays lointains et avant tout au Japon où il est très apprécié ! Qu’elle que soit son origine, c’est un élégant dessert et tellement bon que l’on peut le consommer (presque…) sans modération.
Nous parlons bien du même, un gâteau fait à la broche et « en forme de sapin ». Wikipédia dit exactement ceci : « L’origine du gâteau à la broche est très discutée : une tradition l’attribue au maître pâtissier du roi de Prusse qui l’aurait créé dans les années 1790 à Salzwedel. » Et en préambule, ceci : « Il est produit dans de nombreuses régions d’Europe, en particulier dans les zones de montagne. » ?
« Baumkuchen
Baumkuchen is a German variety of spit cake. It is a traditional pastry of many European countries throughout, and also a popular snack and dessert in Japan. Wikipedia
Place of origin: Germany
Variations: Schichttorte, Trdelnik, Gâteau à la broche, Spettekaka »
j’ai tapé sur Gougoule et j’ai trouvé. Effectivement pas pratique à faire à la maison, mais donne une idée pour les crèpes un peu épaisses :) ; on doit aussi pouvoir contrôler les sucres par exemple. Pratique finalement. A tenter.
Ma question est pour Leonor et L’Alsacienne. Une de nos amies qui vit à Strasbourg fait chaque jour des gâteaux pour qu’au petit-déjeuner sa famille et ses amis aient toujours le choix entre trois gâteaux, notamment un Kouglof. Lors de notre première visite, j’ai pensé qu’elle les avait fait spécialement pour nous, mais non, à l’année longue, ils ont le choix. Cela m’avait épaté tandis que mon cher et tendre, fortement impressionné, regardait Irène avec les yeux de l’amour, ceux d’un gourmand au bec sucré. Malgré tout, je me suis toujours demandée si cette profusion sucrée était propre à Iréne ou commune à toutes les Alsaciennes ? Bon, sur ce je vais souper.
Bonjour Corsica,
Le kougelhopf était préparé principalement le samedi pour être servi le dimanche matin au petit-déjeuner.
Evidemment, lorsqu’une visite était attendue, ou jour de fête, on préparait également un kougelhopf, servi avec un verre de vin ou thé ou café.
La version « kougelhopf salé » est récente et se sert à l’apéritif ou au goûter.
Le kougelhopf « persillade aux escargots » (invention de traiteur) est une fantaisie qui se sert chaud.
Votre amie doit gâter sa famille et invités en servant tous les jours 3 gâteaux différents.
Merci l’Alsacienne pour votre réponse. Le Kouglof salé doit être sympa mais je me demande si celui servi chaud avec des escargots n’est pas un peu lourd à digérer.
Ma maman alsacienne ne m’a jamais préparé 3 gâteaux chaque matin, et à bien y réfléchir je crois que vous venez de mettre le doigt sur un réel manque ;-) On avait un kougelhopf pour les fêtes et quand on avait de la visite. Je vais de ce pas l’avertir de l’existence de femmes comme Irène en espérant, en bonne fille indigne, la culpabiliser ;-)
Corsica, votre amie strasbourgeoise est une pure héroïne, Mais elle doit être unique en son genre !
Je confirme les dires de l’Alsacienne et de Sarita : traditionnellement, on prépare ( ou… on préparait …) un kougelhopf le samedi, pour qu’il orne la table du petit déjeuner le dimanche.
Expliquez-le bien à votre époux ! ;-)
Ah, merci les amies, je vais pouvoir expliquer à mon cher tendre que ce n’est pas la peine qu’il rêve aux Alsaciennes ! Quoiqu’ à vous lire avec votre trentaine de moules, je me dis que … Signée une très très petite joueuse !
vous pouvez aussi lui offrir un plein panier de sachets de levure :) je vous laisse le choix du texte …. j’ai quelques idées, mais ça va choquer les oreilles chastes du site :)
Ah pas tous les jours quand on a le malheur d etre diabetique.
On peut en manger une portion raisonnable au dessert a la place du féculent et en prevoyant le bolus adequat (bolus =dose d insuline ultra rapide sous pompe(mon cas) ou injections.
Le dimanche soir est le jour du dessert appetant et sucré pour moi en portion raisonnable bien entendu ,le reste de la semaine niet.
J’aime beaucoup les origines supposées de ce gâteau.
Les historiens peinent à reconstituer l’histoire du Kouglof car peu d’écrits en font mention avant le XIXe siècle. Il est en tout cas certain que le Kougelhopf existait déjà au XVIIIe siècle, date des moules les plus anciens que l’on ait retrouvés3,4.
Il existe plusieurs légendes qui permettraient d’expliquer l’origine du kouglof.
L’une d’elles provient de Ribeauvillé, et prétend que cette pâtisserie fut confectionnée pour la première fois par les Rois Mages pour remercier un pâtissier local du nom de Kugel de son hospitalité, et que la forme est celle de leurs turbans. Marie-Antoinette aurait mis à la mode à la cour de France ce gâteau populaire en Autriche.
Une autre affirme que la brioche alsacienne serait originaire de Bethléem. Un roi mage, en sortant de la crèche, y aurait oublié son chapeau, un turban en fil d’or serti de diamants en forme d’amande. À son retour de croisade, ce couvre-chef se serait retrouvé chez un pâtissier strasbourgeois, qui s’en serait servi comme moule. Ainsi serait né le « Kugelhopf », qui signifierait « turban » en alsacien5.
On raconte également que le kouglof serait le père du baba au rhum. Stanislas Leczynski (1677-1766), roi de Pologne et beau-père de Louis XV, avait installé sa cour à Lunéville, en Lorraine. Il trouvait le kouglof local un peu trop sec. Pour le satisfaire, sa pâtissière fait alors tremper le kouglof dans un sirop de sucre additionné de rhum. Un siècle plus tard, le pâtissier George importe le kouglof de Strasbourg, tandis que son collègue Stoher fait du baba la spécialité de sa boutique au Palais-Royal5.
L’origine du mot Kouglof viendrait de Gugelhupf (Gugel signifiant cagoule chaperon en français à la mode au Moyen Âge en Allemagne et Hupf venant peut être de Hefe signifiant levure). Certains pensent que la transition vient du mot Kugelhut (kugel signifiant boule et hut chapeau), qui était le chapeau des parlementaires de Strasbourg à l’époque.
Le kougelhopf est emblématique.
Oui, d’accord, bien sûr. La preuve, je suis à la tête d’une … trentaine de moules, de toutes tailles ! Le plus grand nécessite une pâte de 2 kgs de farine …
Mais, s’il est le plus célèbre des » Kaffekuchen » ( gâteaux en pâte levée, à manger avec le café du matin ou de l’après-midi), il n’est pas le seul.
+ Il y a aussi le Streusel ( pâte levée, surmontée d’une sorte de crumble à la cannelle);
+ et le Zopf ( tresse), glacé au sucre glace + amandes ;
+ et le chinois. Ciel, le chinois…. J’adôôôre faire – et manger- un chinois. Pâte levée qu’on étale > découpe en bandes largeur ~7 cm > qu’on badigeonne de beurre fondu > lesquelles on saupoudre d’un mélange sucre/cannelle/raisins secs / puis qu’on enroule, chaque bande sur elle-même comme un escargot > qu’on redresse > puis on dispose tous els » escargot »s redressés dans le moule > au four > glaçage au sucre à la sortie.
+ et le Mélichwécke ( pain au lait)
+ et les Stolle ( petits pains de pâte levée au lait)
+ et… et ….
D’ailleurs la saison de ces délices commence. Mes cubes de levure sont prêts . :-)
Merci pour cette escapade culinaire, Leonor, !
L’Alsace est le pays de la gourmandise par excellence, pour ma part, n’étant pas « bec sucré » je me cantonne au kougelhopf et au chinois qu’il est vrai j’aime beaucoup surtout avec un petit Pinot gris…
Je préfère le salé, choucroute, jarret, baeckehoffe, presskopf etc
Je me souviens aussi des « mannele » je crois appelés aussi « bonhommes de la Saint Nicolas » que j’ai essayé de faire en suivant fidèlement la recette, je dis bien « essayé » mais mes petits-enfants, bien élevés ? ont tout dévoré.
Encore un mot.
En alsacien, on prononce quelque chose comme [ keu – y- lonpff ]. La voyelle de la dernière syllabe n’existe pas en français, elle ne peut donc être transcrite qu’approximativement.
L’écriture » kouglof » est un abâtardissement pénible aux oreilles . :-(
framboiz 07
16 septembre 2017 @ 05:54
Une recette alsacienne, qui va inspirer l’amis Leonor !
Il ressemble au gâteau mollet des Ardennes, qui lui n’a pas de raisins, ni de sucre glace …Tout simple , à goûter comme la tarte au sucre, si vous venez à Charleville ou Rocroi …La tarte est meilleure à mon avis ; dans mon enfance , aucune fête sans ces 2 produits locaux et un café en fin de repas …
framboiz 07
17 septembre 2017 @ 06:17
Pardon, l’amiE Leonor …
Pierre-Yves
16 septembre 2017 @ 08:26
Leonor, vous avez la parole !
Leonor
19 septembre 2017 @ 03:26
Merci ,Pierre-Yves, mais j’arrive après la bataille. Mon week-end a été fort occupé par … la cuisine médiévale ! ;-)
L’Alsacienne a déjà apporté les bonnes précisions. Je vais quand même essayer d’y mettre mon grain de sel, ne serait-ce qu’un tout petit peu.
ladycat's
16 septembre 2017 @ 08:46
un pur bonheur
Elise
16 septembre 2017 @ 09:25
Toujours prête a déguster une part de kouglof , chaque année en partance pour la région de Munster en Alsace , nous dégustons avec grand plaisir cette brioche très typique de cette contrée et d’autres pays de l Est .
Ps: Bonjour à l ‘Alsacienne .
l'Alsacienne
16 septembre 2017 @ 16:38
Bonjour Elise et merci.
Je voudrais ajouter que : après avoir bien beurré et fariné le moule, on dispose des amandes dans le fond sur chaque côte.
Leonor
19 septembre 2017 @ 03:28
Oui. Et, certes la pâte est agrémentée de raisins secs, mais pas autant, en principe, que sur la photo.
Alinéas
16 septembre 2017 @ 09:39
Cela doit bien tenir au corps en attendant le déjeuner.!!
Zeugma
16 septembre 2017 @ 10:04
Que c’est bon un bon Kouglof ! J’en achète quelquefois un mini chez Stohrer (Paris 2ème – rue Montorgueil) pour mon quatre heures.
bianca
16 septembre 2017 @ 14:45
Une adresse pour ma prochaine promenade dans ce quartier de Paris, Merci Zeugma !
Bon dimanche !
JAusten
16 septembre 2017 @ 15:06
je les aime bien mini aussi avec un maxi thé.
framboiz 07
17 septembre 2017 @ 06:28
Stéphane Bern a fait un excellent reportage sur cet endroit dans son émission sur la 2, qui a duré , jusque cet été, c’est sur YouTube :Rue Montorgueil =la Reine a visité , dépassé le temps prévu , chez Stohrer ,où elle a sa photo …A voir !
Merci, Danielle pour la brioche de Saulieu, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde …On trouve des panettone chez certains magasins style Lidl, ED ,pardon ce n’est pas une pub pour ces magasins , mais un tuyau pour avoir le panettone ,pour les amis !
MMDehove
16 septembre 2017 @ 10:41
Je me serais bien invitée à la table de son petit déjeuner…J’adore le Kouglof. Je n’ai jamais goûté au viennois, mais j’ai apprécié avec gourmandise les vrais kouglofs alsaciens faits maison !
JACKES
16 septembre 2017 @ 10:52
Ca me rappelle les bons séjours en Alsace. Il ne manque que le chocolat chaud avec la chantilly pour se régaler.
Muscate-Valeska de Lisabé
16 septembre 2017 @ 10:54
L’alsace aime aussi…de toute façon, c’est bon.
Danielle
16 septembre 2017 @ 11:43
J’adore ce dessert, de même que le paneton.
A Saulieu, en Bourgogne, il existe la brioche royale, un délice que je m’offre souvent !
bianca
16 septembre 2017 @ 14:46
Un peu comme la brioche italienne !
Leonor
19 septembre 2017 @ 03:33
Danielle, ce n’est pas un dessert.
On mange du kougelhopf au petit-déjeuner ou à l’apéritif, mais jamais en dessert.
Ce n’est que peu sucré , les ingrédients ne sont pas très riches.
En fait, c’est … une pâte à pain améliorée d’un peu de beurre, un peu de sucre , et d’une petite proportion d’oeufs. . C’est bien sûr plus doux que le pain, mais moins que la brioche française.
maman monique
16 septembre 2017 @ 12:48
Le kouglof est un gâteau que j ai toujours du plaisir à taire pour ma famille ou amis.
bianca
16 septembre 2017 @ 14:48
Je ne me suis jamais hasardée à en faire un mais je me venge en faisant des brioches !
Est-ce plus compliqué que ce gâteau ?
Mary
17 septembre 2017 @ 00:03
Génial ! N’est -ce pas trop compliqué ? Dans la ville voisine, une pâtisserie en fait sur commande : un délice !
Leonor
19 septembre 2017 @ 03:37
Ce n’est pas compliqué à faire, mais c’est … sportif !
Pétrir une pâte à kougelhopf à la main, ça vaut une bonne séance de poids et haltères. Il n’y a qu’une Alsacienne à avoir été capable d’inventer ça ! :-)
Ce qui est délicat, c’est de faire lever la pâte ( deux fois, en plus de la pousse de la levure). Si vous maîtrisez les pâtes levées, pas de problème. Si vous avez un bon gros Kàcheloffe (poêle en faïence), qui diffuse une bonne chaleur bien tiède, non plus ! Vous posez la pâte dessus, et ça monte tout seul , quoique… y’a des trucs, héhé….
Mary
20 septembre 2017 @ 10:18
Léonor,
Je n’ai pas ce poêle ,ni vos trucs…je me contenterai donc d’en commander un et j’en savourerai une tranche en pensant à vous , une autre en pensant à Maman Monique,une autre en pensant à Bianca…et le reste,mari et enfants s’en chargeront !
Belle journée à vous !
Trianon
20 septembre 2017 @ 20:38
Moi je mets à lever dans mon lave vaisselle, quand il vient juste de terminer et qu’il y fait encore tres chaud.
Ca monte du tonnerre !!
Sarita
22 septembre 2017 @ 13:33
Alors ça c’est une bonne idée! Moi je la met dans le four eteint avec un bol d’eau chaude, mais je vais essayer votre truc!
l'Alsacienne
16 septembre 2017 @ 13:43
Sa Majesté avait bien raison.
Le Kougelhopf peut se déguster au petit déjeuner, à l’apéritif, au goûter avec thé ou café et aussi accompagné d’un verre de vin.
A noter, il existe également le kougelhopf version salée, garni de petits lardons, et/ou cerneaux de noix.
Il existe même une création d’un kougelhopf fourré de persillade et d’escargots.
P.S.Kouglof ou kougelhopf vient du mot allemand et autrichien Kugel, (boule en français) d’où la forme du gâteau.
bianca
16 septembre 2017 @ 14:48
Quelle bonne idée que la version salée !
clémentine1
16 septembre 2017 @ 15:57
une tranche de Kougelhopf tartinée de confiture de quetsches, le tout fait maison, n’est pas mal non plus.
l'Alsacienne
16 septembre 2017 @ 17:16
Clémentine1, J’adhère.
Parole de gourmande.
bianca
16 septembre 2017 @ 19:53
Bien sûr clémentine1 !
Danielle
16 septembre 2017 @ 19:38
l’Alsacienne, merci pour les infos sur les différents kouglofs, j’essaierai d’en trouver aux marchés de Noël.
Mary
17 septembre 2017 @ 00:05
Je n’ai jamais mangé d’escargots !
bianca
17 septembre 2017 @ 12:04
Moi non plus Mary…je ne peux pas…Mais je me venge en faisant des moules préalablement cuites, décortiquées, en laissant une demi coquille avec un beurre d’escargot… Passées au four jusqu’à ce que le beurre fonde !
Muscate-Valeska de Lisabé
17 septembre 2017 @ 19:49
Sur la brioche,sur les moules…vous vous vengez beaucoup,Bianca^^ ;-)).
Mary
18 septembre 2017 @ 10:06
Un beurre d’escargots ,qu’est-ce que c’est ,Bianca ?
Margaux ?
18 septembre 2017 @ 17:41
C’est du « beurre d’ail ». Ça vous avance n’est-ce pas ? ?
http://www.marmiton.org/recettes/recette_beurre-d-escargot_25887.aspx
Carole 007
18 septembre 2017 @ 14:36
Je connais cette recette Bianca, c’est délicieux ?
Pour les amateurs pressés, Picard en propose une version correcte, si on surveille bien la cuisson.
Leonor
19 septembre 2017 @ 03:40
L’Alsacienne, oui, il existe maintenant, bien sûr, des » kougelhopfs » salés. Aux lardons, à ceci, à cela.
Ca fait fureur aux apéros, etc.
Mais pour moi, c’est une hérésie.
C’est ce qu’on veut, et ma foi, ça se mange, mais ce n’est plus un kougelhopf.
Aaaah, un bon vin blanc léger et fruité à l’apéritif, avec un VRAI kougelhopf….!
Limaya
20 septembre 2017 @ 10:58
Absolument de votre avis Leonor une hérésie tout comme ds le sud quand je lis par exemple sur les menus « pizza aux magrets de canard » pour moi du grand n’importe quoi
COLETTE C.
16 septembre 2017 @ 14:17
Un gâteau délicieux !
Mélusine
16 septembre 2017 @ 15:40
C’est bon, ça ! J’ajoute toujours beaucoup de sucre glace. Pour moi, il doit être blanc comme neige.
Leonor
19 septembre 2017 @ 03:40
Oui.Moi aussi. Dessus, le sucre glace, bien sûr.
Marguerite
16 septembre 2017 @ 15:48
C’est bon, c’est vrai mais je lui prefère, et de loin, une autre pâtisserie allemande, un baumkuchen (tree-cake), une friandise de mon enfance. Pas tellement facile à faire à la maison, hélas !
Margaux ?
17 septembre 2017 @ 09:33
L’origine allemande du Baumkuchen (Salzwedel, 1790) est très discutée. C’est surtout un gâteau montagnard, sur une base de pâte 4/4, que chacun adapte comme il veut une fois cuit, en saupoudrant d’amandes ou noisettes (à chaud), ou de sucre glace, ou bien encore en le glaçant avec du chocolat ou autre préparation de confiseur. Et c’est vrai que quelque soit l’origine, c’est délicieux !
Marguerite
17 septembre 2017 @ 19:49
Je crois que nous ne parlons pas du même gâteau car le baumkuchen est bien d’origine allemande et toutes les sources concordent. Je cite WIKIPEDIA : « une tradition l’attribue au maître pâtissier du roi de Prusse qui l’aurait créé dans les années 1790 ». Très connu, il est confectionné un peu partout aujourd’hui, même dans des pays lointains et avant tout au Japon où il est très apprécié ! Qu’elle que soit son origine, c’est un élégant dessert et tellement bon que l’on peut le consommer (presque…) sans modération.
Margaux ?
18 septembre 2017 @ 17:45
Nous parlons bien du même, un gâteau fait à la broche et « en forme de sapin ». Wikipédia dit exactement ceci : « L’origine du gâteau à la broche est très discutée : une tradition l’attribue au maître pâtissier du roi de Prusse qui l’aurait créé dans les années 1790 à Salzwedel. » Et en préambule, ceci : « Il est produit dans de nombreuses régions d’Europe, en particulier dans les zones de montagne. » ?
JAusten
18 septembre 2017 @ 19:55
Celui qui ressemble à une pile de crêpes et qu’on positionne en rond autour d’un morceau de bois ?
Marguerite
20 septembre 2017 @ 14:27
Grosso modo c’est ça ! Dommage qu’il n’est pas possible de joindre une photo.
Marguerite
20 septembre 2017 @ 14:35
« Baumkuchen
Baumkuchen is a German variety of spit cake. It is a traditional pastry of many European countries throughout, and also a popular snack and dessert in Japan. Wikipedia
Place of origin: Germany
Variations: Schichttorte, Trdelnik, Gâteau à la broche, Spettekaka »
JAusten
20 septembre 2017 @ 21:04
j’ai tapé sur Gougoule et j’ai trouvé. Effectivement pas pratique à faire à la maison, mais donne une idée pour les crèpes un peu épaisses :) ; on doit aussi pouvoir contrôler les sucres par exemple. Pratique finalement. A tenter.
Corsica
16 septembre 2017 @ 19:31
Ma question est pour Leonor et L’Alsacienne. Une de nos amies qui vit à Strasbourg fait chaque jour des gâteaux pour qu’au petit-déjeuner sa famille et ses amis aient toujours le choix entre trois gâteaux, notamment un Kouglof. Lors de notre première visite, j’ai pensé qu’elle les avait fait spécialement pour nous, mais non, à l’année longue, ils ont le choix. Cela m’avait épaté tandis que mon cher et tendre, fortement impressionné, regardait Irène avec les yeux de l’amour, ceux d’un gourmand au bec sucré. Malgré tout, je me suis toujours demandée si cette profusion sucrée était propre à Iréne ou commune à toutes les Alsaciennes ? Bon, sur ce je vais souper.
l'Alsacienne
17 septembre 2017 @ 15:43
Bonjour Corsica,
Le kougelhopf était préparé principalement le samedi pour être servi le dimanche matin au petit-déjeuner.
Evidemment, lorsqu’une visite était attendue, ou jour de fête, on préparait également un kougelhopf, servi avec un verre de vin ou thé ou café.
La version « kougelhopf salé » est récente et se sert à l’apéritif ou au goûter.
Le kougelhopf « persillade aux escargots » (invention de traiteur) est une fantaisie qui se sert chaud.
Votre amie doit gâter sa famille et invités en servant tous les jours 3 gâteaux différents.
Corsica
17 septembre 2017 @ 18:26
Merci l’Alsacienne pour votre réponse. Le Kouglof salé doit être sympa mais je me demande si celui servi chaud avec des escargots n’est pas un peu lourd à digérer.
Sarita
17 septembre 2017 @ 21:48
Ma maman alsacienne ne m’a jamais préparé 3 gâteaux chaque matin, et à bien y réfléchir je crois que vous venez de mettre le doigt sur un réel manque ;-) On avait un kougelhopf pour les fêtes et quand on avait de la visite. Je vais de ce pas l’avertir de l’existence de femmes comme Irène en espérant, en bonne fille indigne, la culpabiliser ;-)
Carole 007
18 septembre 2017 @ 14:47
Sarita, espérons que votre maman ne se mette pas à pleurer comme une madeleine :-)
Sarita
19 septembre 2017 @ 22:25
Bon…ça lui fera au moins un gâteau de fait ;-) Et si je me sens tarte après ça, on en aura deux ;-)
Corsica
20 septembre 2017 @ 06:04
Sarita, clin d’œil :):):
Allo maman bobo,
Maman comment tu m’as pas de gâteau,
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Corsica
20 septembre 2017 @ 15:31
Zut, je n’avais pas encore bu mon litre de thé, fallait lire : maman comment tu m’as pas fait de gâteau.
Sarita
20 septembre 2017 @ 20:54
Chiche…une chanson de Souchon par jour ;-)
Leonor
19 septembre 2017 @ 03:51
Corsica, votre amie strasbourgeoise est une pure héroïne, Mais elle doit être unique en son genre !
Je confirme les dires de l’Alsacienne et de Sarita : traditionnellement, on prépare ( ou… on préparait …) un kougelhopf le samedi, pour qu’il orne la table du petit déjeuner le dimanche.
Expliquez-le bien à votre époux ! ;-)
Corsica
20 septembre 2017 @ 06:08
Ah, merci les amies, je vais pouvoir expliquer à mon cher tendre que ce n’est pas la peine qu’il rêve aux Alsaciennes ! Quoiqu’ à vous lire avec votre trentaine de moules, je me dis que … Signée une très très petite joueuse !
JAusten
20 septembre 2017 @ 21:06
vous pouvez aussi lui offrir un plein panier de sachets de levure :) je vous laisse le choix du texte …. j’ai quelques idées, mais ça va choquer les oreilles chastes du site :)
Corsica
21 septembre 2017 @ 16:46
Merci pour le four rire. Il pourra ainsi voir la vie en rose.
ciboulette
16 septembre 2017 @ 19:46
J’adore le kouglof à toute heure , surtout avec un bon café !
massi
17 septembre 2017 @ 09:57
Est-ce que c’est recommander pour les diabétiques?
JACKES
17 septembre 2017 @ 11:32
massi,
Vous pouvez faire la recette sans sucre et si vous achetez , mangez le en dessert.
bianca
17 septembre 2017 @ 12:07
Peut-être pas…Mais quitte à périr autant faire péché de gourmandise de temps en temps !
Jordania
17 septembre 2017 @ 13:24
Ah pas tous les jours quand on a le malheur d etre diabetique.
On peut en manger une portion raisonnable au dessert a la place du féculent et en prevoyant le bolus adequat (bolus =dose d insuline ultra rapide sous pompe(mon cas) ou injections.
Le dimanche soir est le jour du dessert appetant et sucré pour moi en portion raisonnable bien entendu ,le reste de la semaine niet.
Margaux ?
17 septembre 2017 @ 13:28
Si vous n’ajoutez pas de sucre dessus, ça ne devrait pas poser de soucis. Les raisins secs sont compatibles avec le diabète.
l'Alsacienne
17 septembre 2017 @ 15:45
Bonjour Massi,
Le kougelhopf reste une pâtisserie, mais pas trop sucrée, excepté pour le saupoudrage final.
Baboula
18 septembre 2017 @ 15:25
La stevia est la solution pour les gâteaux sucrés sans sucre.
Clément II
20 septembre 2017 @ 20:49
Beurk.
massi
17 septembre 2017 @ 19:48
Merci les amies je vais essayer ?
Yannick
18 septembre 2017 @ 19:33
J’aime beaucoup les origines supposées de ce gâteau.
Les historiens peinent à reconstituer l’histoire du Kouglof car peu d’écrits en font mention avant le XIXe siècle. Il est en tout cas certain que le Kougelhopf existait déjà au XVIIIe siècle, date des moules les plus anciens que l’on ait retrouvés3,4.
Il existe plusieurs légendes qui permettraient d’expliquer l’origine du kouglof.
L’une d’elles provient de Ribeauvillé, et prétend que cette pâtisserie fut confectionnée pour la première fois par les Rois Mages pour remercier un pâtissier local du nom de Kugel de son hospitalité, et que la forme est celle de leurs turbans. Marie-Antoinette aurait mis à la mode à la cour de France ce gâteau populaire en Autriche.
Une autre affirme que la brioche alsacienne serait originaire de Bethléem. Un roi mage, en sortant de la crèche, y aurait oublié son chapeau, un turban en fil d’or serti de diamants en forme d’amande. À son retour de croisade, ce couvre-chef se serait retrouvé chez un pâtissier strasbourgeois, qui s’en serait servi comme moule. Ainsi serait né le « Kugelhopf », qui signifierait « turban » en alsacien5.
On raconte également que le kouglof serait le père du baba au rhum. Stanislas Leczynski (1677-1766), roi de Pologne et beau-père de Louis XV, avait installé sa cour à Lunéville, en Lorraine. Il trouvait le kouglof local un peu trop sec. Pour le satisfaire, sa pâtissière fait alors tremper le kouglof dans un sirop de sucre additionné de rhum. Un siècle plus tard, le pâtissier George importe le kouglof de Strasbourg, tandis que son collègue Stoher fait du baba la spécialité de sa boutique au Palais-Royal5.
L’origine du mot Kouglof viendrait de Gugelhupf (Gugel signifiant cagoule chaperon en français à la mode au Moyen Âge en Allemagne et Hupf venant peut être de Hefe signifiant levure). Certains pensent que la transition vient du mot Kugelhut (kugel signifiant boule et hut chapeau), qui était le chapeau des parlementaires de Strasbourg à l’époque.
(Soure wikipédia)
Leonor
19 septembre 2017 @ 04:06
Le kougelhopf est emblématique.
Oui, d’accord, bien sûr. La preuve, je suis à la tête d’une … trentaine de moules, de toutes tailles ! Le plus grand nécessite une pâte de 2 kgs de farine …
Mais, s’il est le plus célèbre des » Kaffekuchen » ( gâteaux en pâte levée, à manger avec le café du matin ou de l’après-midi), il n’est pas le seul.
+ Il y a aussi le Streusel ( pâte levée, surmontée d’une sorte de crumble à la cannelle);
+ et le Zopf ( tresse), glacé au sucre glace + amandes ;
+ et le chinois. Ciel, le chinois…. J’adôôôre faire – et manger- un chinois. Pâte levée qu’on étale > découpe en bandes largeur ~7 cm > qu’on badigeonne de beurre fondu > lesquelles on saupoudre d’un mélange sucre/cannelle/raisins secs / puis qu’on enroule, chaque bande sur elle-même comme un escargot > qu’on redresse > puis on dispose tous els » escargot »s redressés dans le moule > au four > glaçage au sucre à la sortie.
+ et le Mélichwécke ( pain au lait)
+ et les Stolle ( petits pains de pâte levée au lait)
+ et… et ….
D’ailleurs la saison de ces délices commence. Mes cubes de levure sont prêts . :-)
AnneLise
20 septembre 2017 @ 10:38
Merci pour cette escapade culinaire, Leonor, !
L’Alsace est le pays de la gourmandise par excellence, pour ma part, n’étant pas « bec sucré » je me cantonne au kougelhopf et au chinois qu’il est vrai j’aime beaucoup surtout avec un petit Pinot gris…
Je préfère le salé, choucroute, jarret, baeckehoffe, presskopf etc
Je me souviens aussi des « mannele » je crois appelés aussi « bonhommes de la Saint Nicolas » que j’ai essayé de faire en suivant fidèlement la recette, je dis bien « essayé » mais mes petits-enfants, bien élevés ? ont tout dévoré.
Dorothée
19 septembre 2017 @ 19:59
Il faut la santé pour manger tout cela ou ne plus l’avoir et s’en fiche…mais la morphologie doit etre là aussi…non merci !
Leonor
19 septembre 2017 @ 22:41
Encore un mot.
En alsacien, on prononce quelque chose comme [ keu – y- lonpff ]. La voyelle de la dernière syllabe n’existe pas en français, elle ne peut donc être transcrite qu’approximativement.
L’écriture » kouglof » est un abâtardissement pénible aux oreilles . :-(