Biographie du normand Jacques d’Yauville (1711-1784), qui servit la vénerie royale à Versailles pendant 58 ans et fut nommé premier veneur par Louis XV. Il est également l’auteur du très célèbre Traité de vénerie, publié en 1788 à la demande de Louis XVI.
Ce passionnant portrait, rédigé par Philippe Dulac, ancien président de la Société de vénerie, avec la collaboration de Marie de Lestapis, est aussi une étude qui explique avec clarté l’organisation et la pratique de la vénerie royale au XVIIIe siècle à Versailles et dans les grandes forêts d’Ile-de-France. Il est illustré de nombreux documents d’époque en couleurs.
« D’Yauville. Une vie au service du Roi », Philippe Dulac, La Croix du Loup, 2017, 292 p.
DEB
3 novembre 2017 @ 08:57
En Belgique, la chasse à courre est interdite depuis 1995.
Quelques équipages, enregistrés de longue date, ont encore pu chasser jusqu’en 2.000.
Pascal
4 novembre 2017 @ 10:45
Je me suis laissé dire qu’en Belgique on ne pouvait même pas promener son chien en liberté dans la campagne .
Est-ce vrai ?
DEB
4 novembre 2017 @ 12:08
J’ai une chienne fugueuse donc je la promène toujours en laisse à la campagne et franchement je ne sais pas.
À Bruxelles, les chiens doivent être en laisse même dans les parcs, mais quelques uns comme le cinquantenaire,le woluwe, l’elisabeth , le roi Baudouin et le parc Duden ont des zones de liberté .
Erato
3 novembre 2017 @ 12:39
Bien que pas du tout adepte de la vénerie et de la chasse en général, je trouve intéressant de connaître aussi cet aspect de l’histoire de nos rois et nos ancêtres pour qui cette activité avait un attrait et une importance certaines.
Catoneo
3 novembre 2017 @ 16:27
Les chasses à courre d’ancien régime étaient un art et un sport (dangereux), ce qui fit lui préférait la chasse à tir par Louis XVI.
Cet art reconnaît la collaboration de l’homme, de l’animal et de la nature en une unité de lieu et de temps dans le plus grand espace de liberté qui soit. Le gibier n’est pas tiré par surprise, à l’affût, ni piégé d’aucune façon. Il doit participer. L’intérêt fut toujours d’égaliser les chances de chacun, en confiant à l’homme ce qui restait propre à son génie particulier, la présomption, le pronostic et le codex. (source : https://royalartillerie.blogspot.fr/2007/04/chasse-courre.html )
Les journées bredouilles étaient nombreuses. Mais les choses changèrent quand le bourgeois maître de forge décida de faire le noble devant ses invités et clients. Il fallait un tableau pour finir la journée avant que de « bouffer ».
Puis vinrent les Land-Rover qui permirent de transporter les chiens fringants pour leur donner l’avantage sur le cerf perdant ses forces. Et on ramena les femmes de ces messieurs en voiture pour voir la curée de la tripaille sanglante !
La chasse à courre des parvenus d’aujourd’hui est à vomir.
D’ailleurs aucun de ces dégénérés ne sonne de la trompe.
JAusten
4 novembre 2017 @ 21:16
oui mais tout ce que font les parvenus quand ils veulent imiter est à vomir :) le mot « sport » a tout un sens qui se perd.
Je n’ai pas vraiment d’avis sur la chasse à cour, elle a été utile en d’autres temps pour d’autre mœurs ; aujourd’hui j’imagine qu’elle a/aurait toujours son intérêt mais elle traîne des relents de privilégiés d’ancien régime et gène un peu
Catoneo
3 novembre 2017 @ 16:28
*préférer*
Pascal
4 novembre 2017 @ 10:44
Je comprends que l’on aime pas la chasse à courre , je ne l’aime pas particulièrement mais je ne souhaite pas qu’on l’interdise et j’aime beaucoup les sonneries de trompe , le cérémonial etc. auquel ce livre fait sans doute une large place.
Toutefois il n’y a guère de différences pour le cerf ou le chevreuil qu’il soit chassé par une meute de chiens ou une meute de loups, et malgré les trompes , les boutons des équipages , tout ce merveilleux lexique du veneur qui est souvent passé dans la langue courante , ce sont les chiens qui chassent .
Et je n’admets pas qu’on puisse être contre la chasse à courre et pour la réintroduction du loup en France .
D’ailleurs il semblerait (José Bové dixit) que nombre de loups présents sur notre territoire soient des hybrides de chiens et de loups et leur manière de se comporter n’a rien à voir avec celle de l’animal sauvage idéalisé par certains et à quelles fins ?
Marcel
4 novembre 2017 @ 12:57
Jacques Le Fournier d’Yauville, né en 1711 en Normandie, attaché pendant 56 ans à la vénerie du Roi qu’il commandait lorsque il mourut en 1784. En 1788 fut publié, pour la première fois, son Traité de Vénerie. Cet ouvrage présente les différents aspects de la vénerie du cerf, et l’organisation de la vénerie royale. Sa réédition de 1929 est illustrée d’œuvres de Jean-Baptiste Oudry.
Officier de la maison du duc de Penthièvre alors grand veneur, il forme notamment le prince souverain de Dombes
frambroiz 07
4 novembre 2017 @ 23:00
Contre les loups, contre la chasse à courre ,il semblerait que Nicolas Hulot veuille la supprimer .
Dans l’Aisne ou l’Oise , un cerf est mort chez des gens ,ça suffit .
On est en 2017 , non ?
Pascal
6 novembre 2017 @ 12:19
« On est en 2017 , non ? »
On peut justifier bien des stupidités avec une telle phrase .
Vous aurez compris que je n’ai pas la religion , voire le fanatisme du « prôooogrès » ce qui est néanmoins fort à la mode en ce moment en France.
Raison de plus !
Luc Martin
6 novembre 2017 @ 17:26
J’en ai un peu assez de lire des niaiseries sur la venerie particulièrement le deuxieme paragraphe de Catoneo… Ou a- t-il vu des land rover poursuivre un cerf ? les chiens ne prendront jamais un animal si ils sont conduits en voiture sur la voie de l’animal qui d’ailleurs leur echappera sans aucun problème en livrant un autre animal
Catoneo fait allusion aux relais de chiens frais qui étaient de règle pour la venerie royale, mal necessaire à l’époque, car on chassait en toute saison, et dont l’usage est totalement abandonné depuis longtemps.
Je ne souhaite pas polémiquer inutilement sur ce site que j’apprécie beaucoup
Concernant la chasse il faut rétablir beaucoup de verités
La première qui est une loi basique de la nature : tous les herbivores ( à l’exception des éléphants et rhinocéros ) finissent sous la dent des carnivores.
La venerie prélève très peu d’animaux 0.1% oui moins de 1% ! des chevreuils moins de 5 % des cerfs pour les tableaux de chasse somptueux ce n’est pas vraiment ça …
Vous seriez étonnés de l’absence de Land rover lors des chasses, vous pourriez y noter la présence de tres nombreux suiveurs en vélo ou a pied.
Pour les personnes qui pourraient être intéressées je suggère la consultation du site
venerie.org qui a une rubrique » chasse aux idées reçues » et à l’ouvrage des Pinçon Charlot couple de chercheurs socioloques du CNRS et qui démontre combien la venerie est populaire
elle ne l’a d’ailleurs jamais autant été car il y a plus de 400 equipages en France ( dont 30 spécialisés sur le cerf)
Catoneo
30 décembre 2017 @ 11:40
Ayant sonné en vènerie (ça commence à faire longtemps !) je les ai vues les Land Rover. Elles ne « couraient » pas le cerf ?!! Mais transportaient dames excitées et chiens frais.