Marrante, cette photo, du roi Juan-Carlos assis sous le portrait du roi en exercice, son fils. C’est un peu le monde à l’envers, par rapport à ce qu’on pouvait voir autrefois. Evolution des moeurs. Concernant ces moeurs-là, c’est bien, à mon sens.
Léonor, c’est exactement ce que je voulais écrire avant de lire votre commentaire. Cela fait bien voir que certains souverains comprennent quand il est temps de passer la main.
Je ne pense pas que quiconque ait du dédain pour cette branche, mais il y a à rendre justice à la mémoire du prince des Asturies et de l’infant Jacques, ostracisés comme des malpropres par leur père et par leur frère puîné, sous le prétexte d’une santé fragile dont ils n’étaient, bien évidemment les malheureux, en aucun cas responsables (le journaliste Juan Balansó-Amer, pourtant inféodé à l’infant Jean, n’hésita pas à écrire que la famille royale déchue abandonna le prince des Asturies comme un chien : « murió como un perro abandonado por los suyos ») ! L’attitude d’Alphonse XIII envers le prince et la princesse des Asturies rappelle tristement celle de Ferdinand de Roumanie envers Ioana Lambrino et celle de Carol II envers son frère Nicolae et l’épouse de celui-ci, ou encore celle du Kaiser François-Joseph envers la duchesse de Hohenberg.
L’héroïque prince Jacques sut néanmoins défendre ses droits, mais son fils aîné lui fit de la peine en ne portant pas la Toison d’or qu’il lui avait conférée, ou plutôt en ne la portant que dans ses armoiries.
C’est certes pour nous Français le monde à l’envers, mais les Espagnols sont coutumiers du fait. Il y eut chez eux un roi père de 1556 à 1558 (Charles Quint), un autre en 1724 (Philippe V), un autre de 1808 à 1819 (Charles IV), un autre de 1874 à 1885 (François d’Assise, roi grand-père ensuite ! jusqu’en 1902), et chez les carlistes de 1845 à 1855 (Charles V), et de 1868 à 1887 (Jean III).
Désolée de mon commentaire, mais aucune compensation pour lui, il est un destructeur des éléphants pour son plaisir, alors que notre monde est en péril pour ce mode animal
et pour tous ces taureaux qu’il saccarifie.
Leonor
9 novembre 2017 @ 13:20
Marrante, cette photo, du roi Juan-Carlos assis sous le portrait du roi en exercice, son fils. C’est un peu le monde à l’envers, par rapport à ce qu’on pouvait voir autrefois. Evolution des moeurs. Concernant ces moeurs-là, c’est bien, à mon sens.
Caroline
9 novembre 2017 @ 21:56
Leonor,
Bien vu !
Juan Carlos d’Espagne devait logiquement accrocher un portrait de son prédécesseur !
HRC
10 novembre 2017 @ 21:37
Caroline……
giha
9 novembre 2017 @ 14:18
Léonor, c’est exactement ce que je voulais écrire avant de lire votre commentaire. Cela fait bien voir que certains souverains comprennent quand il est temps de passer la main.
HRC
9 novembre 2017 @ 14:22
Vive le Roi ! et vive le Roi !
Puigdemont a levé toutes mes inhibitions d’ex-soixantehuitarde.
Muscate-Valeska de Lisabé
9 novembre 2017 @ 14:35
Il a eu raison d’abdiquer en faveur de la nouvelle génération.
Danielle
9 novembre 2017 @ 17:41
Belle photo d’une « ascension ».
Martine
9 novembre 2017 @ 19:39
Même réflexion que Leonor…….!!!
Jul
9 novembre 2017 @ 20:24
Superbe image
Heureux de voir que le roi-père soit toujours sollicité pour prêter main forte à son fils.
J’aime cet esprit d’équipe dans la Maison de Bourbon.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 novembre 2017 @ 17:36
Oui Jul,superbe image. ..surtout en haut! ;-))
Jul
11 novembre 2017 @ 12:38
C’est le conjugaison des deux que je trouve superbe, pas le physique/la jeunesse de celui en haut.
père et fils, dans le même uniforme, solidaires.
Muscate-Valeska de Lisabé
12 novembre 2017 @ 19:23
On ne peut pas rire avec vous,Jul.;-))
Gérard
10 novembre 2017 @ 20:28
Même s’ils sont des cadets Cher Jul…
Jul
11 novembre 2017 @ 12:41
Gérard, ne me prêtez pas un dédain que je n’ai pas.
Les rois d’Espagne sont depuis plus de 300 ans issus d’une branche cadette de la Maison de France. Cela est en bon ordre ainsi.
Jul
11 novembre 2017 @ 12:45
D’ailleurs,
Les cadets, jusqu’aux derniers d’entre eux de notre dynastie nationale auront toujours un place à part pour les royalistes, que personne ne conteste.
Sigismond
12 novembre 2017 @ 17:38
Je ne pense pas que quiconque ait du dédain pour cette branche, mais il y a à rendre justice à la mémoire du prince des Asturies et de l’infant Jacques, ostracisés comme des malpropres par leur père et par leur frère puîné, sous le prétexte d’une santé fragile dont ils n’étaient, bien évidemment les malheureux, en aucun cas responsables (le journaliste Juan Balansó-Amer, pourtant inféodé à l’infant Jean, n’hésita pas à écrire que la famille royale déchue abandonna le prince des Asturies comme un chien : « murió como un perro abandonado por los suyos ») ! L’attitude d’Alphonse XIII envers le prince et la princesse des Asturies rappelle tristement celle de Ferdinand de Roumanie envers Ioana Lambrino et celle de Carol II envers son frère Nicolae et l’épouse de celui-ci, ou encore celle du Kaiser François-Joseph envers la duchesse de Hohenberg.
L’héroïque prince Jacques sut néanmoins défendre ses droits, mais son fils aîné lui fit de la peine en ne portant pas la Toison d’or qu’il lui avait conférée, ou plutôt en ne la portant que dans ses armoiries.
Sigismond
10 novembre 2017 @ 08:57
C’est certes pour nous Français le monde à l’envers, mais les Espagnols sont coutumiers du fait. Il y eut chez eux un roi père de 1556 à 1558 (Charles Quint), un autre en 1724 (Philippe V), un autre de 1808 à 1819 (Charles IV), un autre de 1874 à 1885 (François d’Assise, roi grand-père ensuite ! jusqu’en 1902), et chez les carlistes de 1845 à 1855 (Charles V), et de 1868 à 1887 (Jean III).
jo st vic
11 novembre 2017 @ 14:49
ex soixante huitarde ….on a du se croiser entre deux pavés !
HRC
12 novembre 2017 @ 13:03
j’étais en province, on a beaucoup discuté, y compris avec nos profs, et on a rendu les locaux propres sans un carreau cassé……
Nicole
15 novembre 2017 @ 23:57
Désolée de mon commentaire, mais aucune compensation pour lui, il est un destructeur des éléphants pour son plaisir, alors que notre monde est en péril pour ce mode animal
et pour tous ces taureaux qu’il saccarifie.
HRC
16 novembre 2017 @ 13:41
compassion ou compensation ?