Les Amis du Musée Louis-Philippe du Château d’Eu, Association créée par la défunte Comtesse de Paris, vient d’acquérir aux enchères à Paris pour un montant de 4.160€ frais de vente compris une superbe miniature sur ivoire représentant Louis-Philippe, Roi des Français, en uniforme portant ses décorations.
La miniature, conservée dans son cadre d’origine ovale en vermeil bordé de perles de verre rouge, est signée Lizinka de Mirbel, une peintre en miniature fameuse élève de J.B. Augustin qui reçut une médaille d’or au salon de 1827. Il semble que la miniature acquise par le musée Louis-Philippe soit celle qui fut exposée au Salon de 1835 à Paris. (Merci à Charles – Copyright photo : Étude Leclere)
Actarus
22 décembre 2017 @ 09:10
Joyeux Noël, Charles. ;-)
Charles
22 décembre 2017 @ 12:18
C’est très gentil à vous Actarus,
Je vous souhaite également un très Joyeux Noel
MARC
23 décembre 2017 @ 12:26
Je constate, cher Charles que nous fréquentons les mêmes associations…
Je profite de ce post pour vous souhaiter un Saint et Joyeux Noêl .
Puisse la naissance de l’Enfant vous apporter ainsi qu’a tous les lecteurs et toutes les lectrices de N&R, et a sa créatrice, le bonheur et l’espoir.
Charles
23 décembre 2017 @ 23:35
Grand merci Marc pour vos souhaits.
J’ai l’intention de me recueillir à Notre Dame de Grâce de Passy à mon retour début janvier.
Bien à vous
Charles
DEB
22 décembre 2017 @ 09:21
Je suis heureuse d’apprendre que cette miature a pu être acquise et sera exposée au musée d’Eu.
clementine1
23 décembre 2017 @ 07:47
moi aussi !
Lorenz
22 décembre 2017 @ 09:29
Puisque il n’y a eu aucune communication à ce sujet, je pense que nous devons nous résigner à l’idée que ni le château d’Eu, ni d’autres musées ont profité de la vente de la collection du prince Philippe de Bourbon-Deux-Siciles.
Aramis
22 décembre 2017 @ 14:16
Hélas j’en tire la même conclusion. La vaisselle eut pourtant été de toute beauté, dressée sur une table à Eu.
Ah si j’etais Riche….
Mais si l’axquereur Lit N et R, il en Fera cadeau pour Noël à Eu …!
Kalistéa
22 décembre 2017 @ 09:46
Louis-Philippe avait un beau visage , malgré les caricatures que ses opposants avaient pu en faire .Il ressemblait beaucoup au roi Louis XIV , plusieurs fois son ancêtre .
Muscate-Valeska de Lisabé
22 décembre 2017 @ 22:27
…Qui était laid.^^
Mary
23 décembre 2017 @ 22:00
Bien dit ,Muscate !
Kalistéa
25 décembre 2017 @ 13:31
ça c’est un avis personnel .Les contemporains du roi Louis XIV étaient tous d’accord sur le fait qu’il était beau au contraire , et ses portraits de jeunesse nous le montrent .Après , à son époque , on vieillissait plus vite , il perdit notamment ses dents, il fut moins beau ,mais n’est-ce pas notre Destin à tous , de perdre sa beauté en vieillissant ?
Mary
27 décembre 2017 @ 03:49
Il mesurait un mètre soixante,il avait un gros nez et il puait des pieds : madame de Montespan s’inondait de parfum pour le supporter ! Perso,j’aurais passé mon tour…
Gérard
26 décembre 2017 @ 20:34
Il se tiendra le pour dit.
Margaux ?
23 décembre 2017 @ 09:30
Je pense que déjà à l’époque, les portraits étaient embellis par quelques procédés. C’est vrai que Louis-Philippe a des traits de Louis XIV, qui n’était en vérité et selon des témoignages de ses contemporains, pas aussi beau que ce qu’il était convenu de dire, et de voir sur les tableaux. ?
Baboula
24 décembre 2017 @ 09:31
C’est pour camoufler ses joues un peu trop rondes qu’il portait ces larges favoris.
Margaux ?
25 décembre 2017 @ 23:32
C’est vrai ! ?
Charles
22 décembre 2017 @ 09:53
Belle acquisition pour le Musée Louis-Philippe du château d’Eu qui enrichit ses collections au fil des mois et des opportunités. Cette miniature, signée d’une grande artiste, aura toute sa place au musée Louis-Philippe au coté des autres souvenirs des Princes d’Orléans et de la Monarchie de Juillet.
Alinéas
22 décembre 2017 @ 10:08
Superbe miniature dont la bordure de perles de verre rouge la met particulièrement en valeur..!
Muscate-Valeska de Lisabé
22 décembre 2017 @ 22:26
J’avais espéré que c’étaient des rubis…^^
Est-ce portable en pendentif,est-ce un bijou, ou bien un tableau?. .. »miniature », c’est vague.
Baboula
24 décembre 2017 @ 09:27
Peut être était-ce porté sur les cordons, comme cela l’est toujours pour les cours de Suède, Grande Bretagne etc..
Muscate-Valeska de Lisabé
24 décembre 2017 @ 17:47
Oui,je le crois aussi.Je n’aime pas vraiment ce genre de bijoux, très prisé par les royaux suédois.
Heureux Noël à vous,Baboula mia.♡
Baboula
26 décembre 2017 @ 15:01
Je réponds trop tardivement pour Noël,Donc Heureux soient tous vos jours ( et vos nuits) de l’année ,ma petite Muscatine .
Danton
22 décembre 2017 @ 12:20
Cela fait un moment que nous n’avons pas eu de nouvelles de Louis XX….
Aramis
22 décembre 2017 @ 14:17
En effet, mais il n’a pas désarmé pour autant !
Eric
22 décembre 2017 @ 19:40
Louis de Bourbon qui vit en Espagne a jeté l’éponge
Sigismond
24 décembre 2017 @ 13:11
C’est ce que vos amis nous serinent en vain depuis 28 ans :-)))
Ce sont les Orléans qui vont devoir jeter l’éponge, les rangs de leurs partisans se clairsèment de jour en jour !
Gérard
27 décembre 2017 @ 19:14
Louis laisse publier un ou deux fois par an des déclarations écrites par ses conseillers sous son nom pour expliquer ce que la France doit être…
Margaux ?
23 décembre 2017 @ 09:31
Les vœux arrivent.
Francois
22 décembre 2017 @ 16:14
Enfin un objet sauvé
Cela devient rare
Elizabeth II
22 décembre 2017 @ 16:50
Bien bourgeois que tout cela !
Matthias
22 décembre 2017 @ 17:39
Madame aurait été ravie d’une telle acquisition.
Kalistéa
22 décembre 2017 @ 17:46
Cher Danton , demandez à Robespierre, il doit en avoir des nouvelles .Comment ne s’intéresserait-il pas à lui?
Leonor
22 décembre 2017 @ 18:01
L’avait de jolies bouclettes, Louis-Philippe.
Muscate-Valeska de Lisabé
23 décembre 2017 @ 16:25
Oui,coiffé comme une star de cinéma made in Hollywood dans les années’50,en boucles molles et flottantes ;’)).
Guy Coquille
22 décembre 2017 @ 18:05
Vous remarquerez que Louis-Philippe porte côte-à-côte les rosettes de l’ordre de Saint Louis et de la Légion d’Honneur. Malheureusement, la croix de Saint Louis est dépouillée de ses fleurs de lys. Les émeutiers de juillet avaient exigé en effet que ces emblèmes fussent supprimées partout, même sur les armes royales, qui étaient devenues « d’azur aux tables de la loi au naturel, chargées du mot « charte ». Louis-Philippe négocia le droit pour les décorés de l’ordre militaire de Louis XIV de continuer à le porter, mais il fallait en arracher les fleurs de lys. Les révolutionnaires ont toujours été mesquins.
Padraig
23 décembre 2017 @ 12:09
Cher Charles,
Je profite de cette publication concernant le château d’Eu dont je sais qu’il vous tient particulièrement à coeur pour vous souhaiter un bon Noël !
PS : Pourriez vous nous écrire comment il est possible d’adhérer aux Amis du Musée Louis-Philippe du Château d’Eu ?
Charles
23 décembre 2017 @ 15:36
Padraig
Merci pour vos souhaits.
Je vous souhaite également un très Joyeux Noël.
Je vous invite à m’adresser un mail et je vous donnerai la marche à suivre pour adhérer à l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe. Je crois me souvenir que le Président de l’Association était à notre table lors des 50 ans du Duc de Vendôme.
Bien à vous
Charles
Danielle
23 décembre 2017 @ 18:16
Félicitations à ce musée pour cette acquisition ! j’espère qu’il y en aura d’autres.
Gérard
23 décembre 2017 @ 23:12
Association des amis du musée Louis-Philippe du château d’Eu
76260 Eu ou par Internet.
La cotisation individuelle ou de couple n’est pas très onéreuse.
La carte de vœux de cette année nous présente une image que nous avons vue ici, grâce à une préemption de l’État au bénéfice de la Ville d’Eu pour le Musée Louis Philippe, acquisition rendue possible au financement de l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe et à la Fondation Geneviève Get.
Le 8 août 1846 le roi Louis Philippe Ier présente à son auguste sœur Madame la princesse Adélaïde l’obélisque qu’il a fait ériger dans la forêt d’Eu avec le bas-relief en marbre représentant Sainte Adélaïde sur la face au levant, et l’inscription suivante sur la face au couchant.
« Le roi Louis Philippe Ier ayant donné à cette forêt le nom de sa sœur bien aimée Madame la Princesse Adélaïde a fait ériger cet obélisque, pour consacrer ce souvenir d’amitié fraternelle.
MDCCCXLVI »
L’aquarelle de 1846 est de Pierre-Léonard Fontaine et nous voyons au verso une autre acquisition : un volume de la Notice historique des peintures et des sculptures du palais de Versailles, Exemplaire au chiffre du roi Louis-Philippe portant mention de la bibliothèque du Palais-Royal, Révolution de 1848. Don du père Hervé Rabel au Musée Louis-Philippe. Photo d’Alban Duparc.
Merci à Charles et joyeux Noël à tous.
Gérard
24 décembre 2017 @ 20:13
Lizinska de Mirbel née Rue naquit en 1796 à Cherbourg d’un père qui était fonctionnaire de la Marine.
Elle mourut du choléra en 1849 à Paris au cours de cette épidémie qui causa à la mort de 400 000 personnes en France.
Le roi Louis XVIII dont elle était très proche lui fit épouser Charles-François Brisseau de Mirbel, un éminent botaniste, membre récent de l’Académie des sciences et veuf, c’était en 1824.
Sa mère était d’une famille riche, Eulalie Zoé Bailly de Monthion, sœur d’un général. Son père Gilles Marie Georges Rue mourut de bonne heure après des difficultés professionnelles mais elle fut alors recueillie par son oncle et reçut la meilleure éducation.
C’était alors une très jolie fille douée pour la peinture. Elle fut l’élève du miniaturiste Jean-Baptiste Augustin l’un des grands spécialistes de la miniature cet art très français.
Elle devait devenir peintre de la maison de Louis XVIII puis de celle de Charles X (peintre en miniatures de la chambre de Sa Majesté). Elle fit partie d’ailleurs de celles qu’on appelait les maîtresses de Louis XVIII. Il s’agissait certainement de relations platoniques sauf pour peut-être avec Zoé du Cayla la favorite, mais il aimait la conversation des dames alors que son cœur battit plutôt pour quelques hommes d’une manière également platonique.
Elle habitait un bel hôtel du faubourg Saint-Germain mais le roi lui fit réserver un appartement à Saint-Cloud à proximité du sien.
Le journal L’Artiste qualifiera ce portrait de Louis-Philippe de « petit, mesquin chef d’œuvre trop vanté » et ce avec regret car il admirait l’artiste.
On connaît d’elle aussi des portraits en miniature de Walter Scott, de Prosper Mérimée, d’Ingres, de la baronne de Rothschild, du peintre et critique Étienne-Jean Delécluze, du duc Decazes dont elle fut l’amie très proche et ce fut l’un de ses portraits les plus réussis, de François Guizot (1844) auquel elle aurait sauvé la vie lors de la révolution et qui l’aimait beaucoup, du comte Anatole Demidoff, de 1834, lui aussi très réussi.
On connaît un portrait de Charles X, un du duc de Fitz-James en 1827, un de la princesse de Chalais, de la reine des Belges en 1835, du comte de Paris, de la danseuse Fanny Essler en 1839, du général Gourgaud en 1841, de Madame Guizot, de Madame Martin du Nord en 1844, de la duchesse de Trévise en 1845, de la maréchale de Reggio en 1847, d’Émile de Girardin en 1848, de Madame Doulet (au Louvre), de Monsieur Fichel (Louvre), de Pauline Boyer (dont elle avait fait un grand portrait à la harpe en 1819, aujourd’hui au Louvre), du baron Gérard, du président Amy, de Monsieur Prévost (1840, portrait présumé de Monsieur Prévost, Louvre), de Peronnet, chevalier, valet de Louis XVIII.
On lui doit quatre portraits du duc d’Orléans fils de Louis-Philippe dont un est au Musée Condé à Chantilly provenant des collections du duc d’Aumale, un de 1844 qui est au Musée Calvet Avignon, un de 1843 qui a été acquis la même année par le garde-meuble royal et qui a été placé dans les appartements de la duchesse d’Orléans aux Tuileries puis a été évacué lors de la révolution par Prosper Mérimée et le comte de Laborde à la demande du gouvernement provisoire. Cette miniature sur ivoire est passée en vente publique en 2011 ce qui a donné lieu à un record mondial pour l’artiste de 11 153 € et l’œuvre provenait de la succession du duc de Nemours mort en 1970 et de la duchesse.
On connaît également de ce peintre des portraits dans d’autres formats.
Gérard
26 décembre 2017 @ 20:36
Lizinska avait notamment peint au début de la Restauration un portrait en 1818 de Louis XVIII qui entraîna la commande d’un grand portrait de Louis XVIII en 1819 (Wallace Collection, Londres) où le roi porte les insignes de Saint-Louis, de la Légion d’honneur et les plaques du Saint-Esprit et de Saint-Lazare. Le roi devait lui faire beaucoup de cadeaux et donc lui attribuer à Saint-Cloud l’appartement du duc de Gramont, voisin du sien.
L’époux qu’il lui trouva plus tard avait été en 1803 intendant des jardins de Malmaison, puis suivit Louis Bonaparte en Hollande en 1806. On lui doit la découverte de la nature de la cellule végétale.
Correspondant de l’Institut le 16 mars 1807, il en devint membre le 31 octobre 1808. Il fut vice-président de l’Académie des Sciences en 1828 et président en 1829. Il avait la Légion d’honneur.
Il eut une fille d’un premier mariage Élisabeth Brisseau de Mirbel, née vers 1805 qui bien après la mort de sa mère vers 1810 devait être comme la fille de Lizinska et épouser en 1823 son ami Pierre Élisée Decazes (1793-1870), baron Decazes en 1818, chevalier en 1819 puis officier de la Légion d’honneur en 1834, consul général de France, cousin germain d’Élie.
Les miniatures du Président Amy, d’Ingres et de Gérard sont au Louvre.
Une des miniatures de Ferdinand duc d’Orléans est de en 1837, celle qui est à Chantilly le représente les épaules nues.
Parmi les autres miniatures : Harriet Gardiner née Blessington (1789-1849) en 1839, Madame Bouclier, deux du duc de Duras portant le Saint-Esprit, Xavier Vincent Feuillant (1838), Adélie de Grenouville, marquise de Châteaumor peinte vers 1832-1835, et divers portraits non identifiés et des portraits présumés comme celui du comte de Pajol en buste (1847) ou celui d’un enfant royal.
Madame de Mirbel est morte chez elle 74 rue Saint-Dominique.
brigitte et christian
25 décembre 2017 @ 12:25
bonjour à tous.
Nous sommes heureux d’appartenir aux Amis du château Louis Philippe de Eu et cela grâce à Charles que nous remercions beaucoup. Nous avons donc aidé à l’achat de cette miniature du Bon Roi Louis Philippe.
Merci à Charles pour tous ces reportage qui nous donnent des nouvelles de notre famille Royale.
Saintes fêtes de Noël à Charles et à tous les lecteurs de cette note
Amitiés du sud ouest sous un soleil timide et un vent glacial
Charles
25 décembre 2017 @ 18:25
Merci Brigitte et Christian pour votre mot si gentil, je vous souhaite également une Sainte Fête.
Vous espérant tous les deux en excellente santé
Bien à vous
Charles