Il y a quarante ans disparaissait Maria Callas. Plus qu’une princesse ou une reine, elle était la Diva Assoluta. Aucune souveraine n’a jamais permis d’éprouver les émotions qu’elle a su nous donner, aucune souveraine n’a jamais été adulée comme elle l’a été, et peu ont subi autant de méchanceté qu’elle.
Elle a chanté devant les plus grands, à commencer par la reine Elizabeth, et devant les plus humbles. Elle a été l’amie de la princesse de Monaco qu’elle tutoyait et qui ne manquait jamais de lui envoyer des fleurs les soirs de gala.
Son public était élégant et populaire. A chacun d’entre nous, elle a communiqué une part de son bonheur de chanter et de sa joie de vivre. Elle a su nous emmener vers les hauteurs sublimes de son art. Sa voix nous a fait pénétrer au plus profond de notre être.
Qui ne se souvient de son « Casta Diva » dans Norma, de « Vissi d’art » dans Tosca ou de la « Habanera » de Carmen. Elle fut Violetta, Mimi, Cio-Cio-San et tant d’autres. Qui n’a pas partagé leur douleur en entendant la voix sublime de Maria Callas.
L’amour fut pour elle « un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser ». Elle aima et fut aimée mais jamais comme le désirait. Elle aurait donné tout son talent pour la joie de la maternité et une simple vie de famille. Mais cela lui fut refusé par le destin auquel elle avouait se soumettre sans révolte. Sophia Cecelia Kalos, après une enfance et une jeunesse sacrifiées, acceptait d’être devenue Maria Callas, unanimement admirée et célébrée.
Le film de Tom Volf qui vient de sortir nous emmène dans le monde de la Voix du Siècle, la Diva des couvertures de magazines, de l’artiste qui rayonnant appartenait à tous. Mais il témoigne aussi « de la femme fragile et de l’artiste acharnée de travail dont témoignent ceux qui l’ont connue dans l’intimité. Durant toute sa vie, elle s’est toujours sentie incomprise et aspirait à être entendue par ses propres mots. Elle disait d’elle-même qu’elle était une personnalité double, parfois même antagoniste : Maria et Callas. Ces deux facettes, Tom Wolf, les a réunies et permet de découvrir aujourd’hui la dernière des divas racontée pour la première fois à la première personne à travers des documents inédits, gardés secrets pendant plus de 40 ans par ses proches aux quatre coins du monde ». Ce film est à voir absolument. (Merci à Patrick Germain -Tous droits photographiques réservés)
Anna H
26 décembre 2017 @ 04:05
J’admire Maria Callas et j’ai donc vu ce film qui est très beau et émouvant. Je n’ai qu’un regret : on aperçoit le grand réalisateur Luchino Visconti quelques secondes seulement et son rôle important auprès de Maria Callas, pour ce qui concerne son jeu théâtral, aurait dû être mentionné.
Francois
26 décembre 2017 @ 06:28
La Callas eut une vie de tragédie antique
Partagée entre sa gloire et sa vie privée
Elle fut adulée par le public
Déclencha des polémiques inouïes
Mais ne put être aimée comme elle aima
Il demeure extrêmement difficile lorsqu’on devient
Diva assoluta de pouvoir concilier l’amour du public
et celui de la femme privée
Elle est partie jeune apres avoir tout donné
Son acharnement au travail
Son sens aigu du bien fait
Elle n’a pas pu les consacrer à l’envie de vivre
Elle a aussi appartenu à une epoque et l’a incarnée
Le monde acmvait changé
Déjà……
Je l’imagine mal de nos jours
JAY
26 décembre 2017 @ 06:42
Elle avait un écrin à bijoux digne d une souveraine !
Kalistéa
26 décembre 2017 @ 20:56
La diva méritait bien elle, qu’on l’appelle « la Callas » !( à bon entendeur: Salut!)
Muscate-Valeska de Lisabé
27 décembre 2017 @ 20:55
Là oui, on est d’accord…À bonne entendeuse….;-))
Kalistéa
28 décembre 2017 @ 15:31
L’écho est d’accord , alors tout va bien , ouf!
Marie de Bourgogne
29 décembre 2017 @ 08:53
Surtout que le « la » devant un prénom n’a absolument rien de péjoratif. Dans la campagne profonde où je suis née il est très courant de mettre un « la » devant le prénom. Il semblerait que certaines posteuses de N&R se croient sorties de la cuisse de Jupiter (?) pour pouvoir se permettre de dénigrer la manière de parler de ceux qu’elles doivent considérer comme de petites gens (bref, la populace).
DUCHESSE
29 décembre 2017 @ 15:43
Oui…mais il s’agit d’un terme vraiment rural et quasiment tombé en désuétude.
Kalistéa
30 décembre 2017 @ 20:35
je le remets à la mode Duchesse .
Marie de Bourgogne
31 décembre 2017 @ 09:20
Ce n’est absolument pas tombé en désuétude car toujours utilisé.
Muscate-Valeska de Lisabé
29 décembre 2017 @ 18:16
Marie,ça me surprend toujours de voir comme en maints propos,vous vous trompez souvent.^^
Marie de Bourgogne
31 décembre 2017 @ 09:21
@ Muscate
Venant de vous je le prends comme un compliment ?
Muscate-Valeska de Lisabé
31 décembre 2017 @ 21:11
C’est vous qui voyez.;’))
Marie de Bourgogne
2 janvier 2018 @ 08:18
Mais qui a dit le contraire ? ?
Juliette
29 décembre 2017 @ 22:11
Kalistéa,
Rappelez-nous: en grec ancien et sans doute moderne, kalistéa signifie bien « la plus belle » et kallas « la belle »? C’es
Kalistéa
30 décembre 2017 @ 20:39
Je pense que j’étais au moins aussi savante que vous chère Juliette lorsque j’ai choisi mon pseudo avec une nuance en plus .Je regrette de vous paraître présomptueuse (mais peut-être pas plus que vous qui vous targuez d’être la belle et célèbre Juliette!)
Juliette
31 décembre 2017 @ 19:32
Je ne saisis pas très bien votre commentaire. Je n’ai jamais parlé d’être hautaine, je rebondissais sur votre remarque. Peut-être étiez-vous ironique. Qui est la « belle et célèbre Juliette »?
Robespierre
4 janvier 2018 @ 01:28
Juliette Recamier je suppose
framboiz 07
27 décembre 2017 @ 12:52
Elle s’est payé , elle -même , ses bijoux, du temps d’Onassis …
Kalistéa
28 décembre 2017 @ 15:32
Si c’est vrai Framboiz 07 , c’est tout à son honneur et , elle en avait les moyens .
Kalistéa
3 janvier 2018 @ 18:56
Juliette? Mais c’est la belle de Vérone , voyons!
clementine1
26 décembre 2017 @ 07:37
comme je ne m’intéressais pas du tout à la musique classique à l’époque, je suis passée à côté de la plus grande voix qui ait jamais existée, ce que je regrette profondément aujourd’hui encore.
Ghislaine-Perrynn
26 décembre 2017 @ 18:37
oh oh oh un bémol s’il vous plaît , écoutez l’air des Clochettes interprété par Mado Robin et vous verrez une certaine différence .
Nicole
27 décembre 2017 @ 21:45
Pour moi aussi, la plus belle voix est celle de Mado Robin.
Kalistéa
28 décembre 2017 @ 15:36
Pour moi aussi Nicole et Ghyslaine-P.
Quelle pureté dans cette voix « la plus haute du monde ». Un contre-ut jamais mieux atteint .
bianca
28 décembre 2017 @ 15:07
Inoubliable Mado Robin une voix magnifique, tant admirée à l’poque de mon adolescence !
nozzari
29 décembre 2017 @ 10:31
On a fait des comparaisons plus ou moins heureuses entre cantatrices. Mais un duel Callas / Robin (que par ailleurs j’admire beaucoup); c’est une idée pour le moins étrange, pour dire la chose aimablement.
Kalistéa
29 décembre 2017 @ 17:45
Qui parle de duel ?
nozzari
30 décembre 2017 @ 18:28
Bien sûr le terme « duel » n’était qu’un trait d’humour. Mais presque justifié si on commence à dire que l’une des deux a une plus belle voix. J’admire ces 2 chanteuses et je possède, je crois, tous leurs enregistrements mais on ne peut les comparer. Si on veut comparer Mado Robin, ce peut être à Mady Mesplé, Elisabeth Vidal, Natalie Dessay ou plus récemment Sabine Devieilhe. Quant à Callas… on adore ou on déteste mais elle est demeure incomparable.
m-lou
26 décembre 2017 @ 08:30
Je m’en réjouis…!
ml
Pierre-Yves
26 décembre 2017 @ 09:28
Ce documentaire, dont la voix française est celle de Fanny Ardant, qui a incarné Maria Callas au théâtre il y a une vingtaine d’années (Master Class, de Terence Mc Nally), complète l’exposition organisée à la Seine Musicale cet automne, dont Tom Wolfe était le commissaire.
La vie de Maria Callas est en effet fascinante, et ses enregistrements bouleversants. La captation de Tosca, en 1964 au Covent Garden, dans la mise en scène de Zefirelli, en est un exemple absolument saisissant.
Cosmo
26 décembre 2017 @ 13:50
Fanny Ardant a été aussi Callas dans le film de Zeffirelli « Callas for ever ».
Bonnes fêtes de fin d’année
Cosmo
Muscate-Valeska de Lisabé
27 décembre 2017 @ 20:57
Notre Fanny a une voix envoûtante. J’adore la femme et la voix.
m-lou
29 décembre 2017 @ 07:03
Du même avis que vous, Muscate!
ml
Leonor
27 décembre 2017 @ 11:22
La Tosca à Covent Garden, qu’évoque Pierre-Yves . Extrait : Vissi d’arte
https://www.youtube.com/watch?v=Nk5KrlxePzI
nozzari
30 décembre 2017 @ 18:36
Je me souviens de cette pièce. J’étais partie pendant la représentation quand il avait été question des organes génitaux d’Onassis (le terme employé était nettement plus cru).
Le livre sorti en parallèle avec le film présente l’intérêt de transcrire des interviews de Callas que je n’avais lu dans aucun ouvrage. J’imagine que ce sont ces interviews que lit Fanny Ardant.
Marnie
26 décembre 2017 @ 10:02
J’ai vu ce film et je peux le recommander aux amoureux de la Callas aussi bien qu’à ceux qui ne la connaissaient que peu comme moi, étant née peu avant sa mort et n’étant pas vraiment fan d’opéra. On découvre une femme très belle, très élégante (au niveau du trio magique pour moi Hepburn/Kelly/Kennedy-Onassis), libre, sensible, moderne, franche et honnête dans son travail quitte à se faire une réputation de « diva » au mauvais sens du terme. Et le gros point positif c’est que les airs chantés par la Callas sont présentés in extenso, ce qui est rare dans un documentaire.
bianca
26 décembre 2017 @ 10:44
Pourtant quelle triste fin de vie que la sienne, solitaire, sans époux, sans enfant !
Caroline
26 décembre 2017 @ 22:59
Bianca,
Parce qu’elle était désespérement amoureuse de Aristote Onassis ! C’était une tragédie grecque pour elle !
bianca
28 décembre 2017 @ 10:25
C’est bien dommage pour Elle, je ne sais si elle était réellement amoureuse de A. Onassis ou de ce qu’il représentait aux yeux du monde, j’ai du mal à être convaincue de sa passion pour Lui. Bonne fin d’année Caroline ! bianca
Kalistéa
28 décembre 2017 @ 15:38
Elle devait alors avoir aussi « du goùt pour la peinture » !c’est évident!
Marie de Bourgogne
29 décembre 2017 @ 08:59
Elle avait 35 ans lorsqu’elle a rencontré Onassis. Rien (à part, peut être, la nature) ne l’empêchait d’avoir un enfant avant (avec son mari par exemple ?)
val
5 janvier 2018 @ 16:16
Marie de Bourgogne ,
Elles atteignent un tel paroxysme de pretention, de suffisance elles sont noyées dans leur petite personne encouragé par leur talent, elles se reveillent trop tard pour un enfant , l’âge à parlé , heureusement maintenant les divas sont plus realists.
Jean Pierre
26 décembre 2017 @ 11:05
Diva assoluta !
bianca
26 décembre 2017 @ 12:45
Elle avait « pour rivale » Renata Tebaldi, tout aussi talentueuse, une magnifique femme !
Severina
26 décembre 2017 @ 11:26
Merci, Patrick Germain, pour moi Callas est la VOIX qui transmet des émotions comme pas d’autre.
chicarde
26 décembre 2017 @ 11:27
Un vrai duel de chic, d’élégance (photo n° 1) !!
bianca
26 décembre 2017 @ 11:55
Nostalgie, Nostalgie, Chère Chicarde, de plus en plus …. Hélas !
Je vous espère en bonne forme dans cet après Noël !!!
chicarde
26 décembre 2017 @ 15:59
Oui, chère Bianca, je le suis, et j’espère de tout coeur, vous aussi ! A notre prochain rendez-vous, toujours nostalgique, de l’élégance raffinée – à très bientôt donc, sur ce merveilleux site !
bianca
28 décembre 2017 @ 10:26
Merci Chère Chicarde, toujours un plaisir de vous lire…bianca
Roxane
26 décembre 2017 @ 12:45
Elle a été traitée comme une moins que rien, comme une femme-objet par Onassis, à qui elle a sacrifié plusieurs années de sa vie, et qui la laissa ensuite tomber comme une vieille chaussette pour fricoter avec la soeur de Jackie Kennedy puis avec la veuve du président elle-même. Elle eut le coeur brisé quand son homme épousa Jackie, mais elle lui resta attachée et allait même lui rendre visite à l’hôpital à la fin de sa vie.
Maria Callas était une petite fille blessée par un manque d’amour et de reconnaissance, et même devenue adulte elle traîna ces blessures d’enfance toute sa vie…
m-lou
29 décembre 2017 @ 07:06
C’est si justement écrit, Roxane…une petite fille toujours en quête de reconnaissance…elle a eu, malgré tout, une vie parfois brillante et est arrivée au sommet de son art…mais toute vie passionnément vécue à son revers, hélas, parfois!
ml
GUY
26 décembre 2017 @ 12:53
Je n’ai pas vu le film, mais assisté a son tout dernier récital a Paris au Th des Champs Elysées en 73, elle nous a quitté en 75, bien jeune encore, mais si seule, et sa voix commençait a la quitter, ce qui a du être terrible pour cette si grande Diva
Lorsqu’il m »arrive de passer a pied devant son domicile de l’Av Georges Mandel ou elle est décédée, je léve toujours les yeux vers ses fenêtres du 3eme étage
Elle a été incinérée au Pére Lachaise dans une urne qui fut volée , puis retrouvée , et ses supposées vraies cendres ont finalement étées dispersées dans les eaux Grecques
Heureusement qu’il nous reste ses disques.
GUY
26 décembre 2017 @ 13:15
J’ai fait une erreur de frappe, le décès ‘est en 1977 en Septembre
nozzari
26 décembre 2017 @ 16:00
Hélas il n’y a aucun extrait de Callas sur scène qu’on ne connaisse déjà. Sa vie privée ne présente aucun intérêt.
Muscate-Valeska de Lisabé
26 décembre 2017 @ 16:11
Divine…la passion d’Onassis.La passion à l’état pur.Une écorchée vive…
J’aime la photo avec Grace,où l’amitié de la princesse est visible.
J’aime Maria Callas.
Attention…Fragile.
ciboulette
26 décembre 2017 @ 17:13
La première photo est vraiment très belle , elle reflète l’amitié entre ces deux grandes dames , aussi belle l’une que l’autre .
Ghislaine-Perrynn
27 décembre 2017 @ 15:14
le cygne blanc et le cygne noir .
et pour l’une et l’autre le chant du cygne trop tôt .
Kalistéa
29 décembre 2017 @ 17:49
Oui mais , si pour une raison obscure on préfère le cygne blanc , il ne faudrait pas le proclamer , ce serait aller au lynchage .
Michèle Lobre
26 décembre 2017 @ 17:19
Magnifique Maria la plus absolue des divas. Pour moi un cran au-dessus de Renata Tebaldi sa grande rivale. Onassis lui a brisé le cœur… et sa vie aussi . Il pouvait bien aller traîner sous ses fenêtres avenue Kléber le mal était fait quel odieux bonhomme.
Baboula
27 décembre 2017 @ 13:47
Michéle ,deux voix différentes ,une plus dramatique l’autre plus classique .C’est trés bien d’avoir différentes interprétations ,on avoir une préférence ou pas .
DEB
26 décembre 2017 @ 18:30
Ah si elle n’avait pas rencontré Onassis, cet homme tellement infatué qui avait fait taire la plus belle voix du temps !
Abandonnée pour satisfaire l’ego de monsieur qui s’attaquait à l’icône du moment, la veuve de John Kennedy !
Tant de gâchis et de souffrance dans sa vie !
Zorro
27 décembre 2017 @ 14:07
Maria Callas n’avait pas à proprement parlé une « belle » voix.
En revanche, elle était une grande tragedienne et une technicienne hors pair.
bianca
31 décembre 2017 @ 21:04
Je suis de votre avis Zorro !
Muscate-Valeska de Lisabé
27 décembre 2017 @ 21:00
Que voulez-vous,DEB…elle l’aimait.Et lui aussi.Mais les hommes sont parfois tardifs à se rendre compte.
Anna Claudia
26 décembre 2017 @ 18:50
Diva sublime dont la voix, pour notre enchantement, demeure présente à jamais, au delà de la perte, et du chagrin.
marie francois
26 décembre 2017 @ 20:44
Le film est interessant bien que ce ne soit pas véritablement pas un film mais un un documentaire fait à partir d’archives inédites se concentrant un peu trop sur sa vie privée et sur sa relation avec Onassis.
L’exposition à la Seine Musicale était plus interessante parce plus centrée sur sa carriere de cantatrice.
Jakob van Rijsel
26 décembre 2017 @ 22:11
D’une élégance qu’on ne voit plus guère
Sila
26 décembre 2017 @ 23:11
J’aime Maria Callas. J’ai énormément de films, clichés, films la concernant.. Femme de caractère , mais qui lui est venu , un peu comme toutes les personnes un peu seules dans leur enfance, de sa tenacité, de sa lutte contre son « embompoint ».Bref, lisez sa vie. Très attachante avec ses amours, son mari, et son grand amour Grec Onassis. Il faut l’entendre, juste écouter et l’émotion est là.
Et cette fois, je dirai juste Merci Madame Callas
framboiz 07
27 décembre 2017 @ 06:04
La cantatrice du XXème siècle …Votre présentation reflète la réalité .
Leonor
27 décembre 2017 @ 11:22
Merci infiniment, Cosmo.
Maria Callas était UNE REINE.
Leonor
27 décembre 2017 @ 11:31
Ici, l’intégrale de « NORMA » de Bellini, version dirigée par Tullio Serafin à la Scala de Milan.
https://www.youtube.com/watch?v=tGy0ZDoVIR0
Pour le » Casta DIva », aller directement à la minute 33.20.
NB : Casta Diva signifie » chaste déesse », c’est l’hymne à la déesse dont Norma est la prêtresse.
Leonor
27 décembre 2017 @ 11:47
La voix de Maria Callas était puissante, d’un timbre » sombre » , timbre qu’on trouve habituellement plutôt chez les mezzo-sopranos. Mais autant Maria était capable de descendre bas dans la tessiture ( = amplitude de la voix) de mezzo, autant elle montait haut dans les aigus de la tessiture de soprano ( soprano lyrique, soprano spinto).
Son amplitude allait du Fa dièze 2 ( bas) au Mi 5 ( haut) : mezzo + soprano.
Certes, elle était dotée d’une voix naturelle, mais cela a aussi été le résultat d’un travail acharné.
Ici, une étude sur la technique vocale de Maria Callas, par un chercheur du CNRS. Attention, c’est plutôt … technique :
https://www.afpc-evta-france.com/wp-content/uploads/sites/10/2015/02/2-voix-de-callas-scotto.pdf
Ghislaine-Perrynn
27 décembre 2017 @ 15:15
oui mais je ne pense pas collorature .
Leonor
28 décembre 2017 @ 14:22
Non, pas colorature. Spinto.
Leonor
27 décembre 2017 @ 11:55
Un peu de psychologie, de bazar sans doute, mais …
Je suis frappée par tous ces gens qui » deviennent quelqu’un « , d’abord parce qu’il y a eu un manque grave dans leur enfance : Johnny Halliday, Maria Callas entre autres, même combat. Cet art , ce drame de la scène; ce chant qui est un cri, un appel; ce besoin désespéré d’être regardé, voulu, aimé, adulé d’un public … Tout ce qui ne remplacera jamais ce père qui n’a pas été là, cette mère qui détestait …
Psychologie de bazar, oui, d’accord. mais c’est probablement vrai quand même. On sait que la mère de Maria la sifflait, sa fille, au milieu d’une salle qui l’applaudissait à tout rompre. Comment vivre, quand un père vous ignore, quand une mère vous met plus bas que terre, la mère qui aurait dû donner la vie, l’élan vital ? Chanter encore plus haut, encore mieux, devant encore plus d’adorateurs ?
Cette remarque n’enlève rien, oh que non, à l’art formidable de Johnny et de la Callas. Entre autres.
Lili.M
27 décembre 2017 @ 16:39
Entièrement d’accord ; c’est le regard aimant et bienveillant d’un parent père ou mère qui forge votre assurance et construit une personnalité forte devant les épreuves de la vie. Et ceux qui arrivent à se construire en dépit de cette carence affective ont beaucoup de mérite !
Muscate-Valeska de Lisabé
27 décembre 2017 @ 21:07
Chère Léo,j’ai été très aimée par mes parents,petite,alors je ne sais pas,je ne peux pas dire…j’ai eu beaucoup de chance, jusqu’ici,j’ai été aimée toute ma vie.Je suis très encline à la psychologie, mais je pense qu’il faut vivre les choses pour bien les connaître. Alors comme j’essaie de ne parler que de ce que je sais,là,je me tais.
Leonor
28 décembre 2017 @ 14:30
Oui, Muscate, vous avez raison, et il est bon de vous entendre dire que vous avez été et êtes tant aimée. Savourez cette chance, car c’en est une.
Sans entrer dans le détail, on va dire simplement que je ne l’ai pas eue. Et ça oblige à une lutte permanente, quotidienne, pour tenter de vivre , alors que l’élan vital initial vous a été refusé.
Mais la vie est belle, elle vaut la peine. Beaux jours de Noël , l’amie.
A Lili M. aussi, qui a si bien compris.
Muscate-Valeska de Lisabé
29 décembre 2017 @ 18:28
Oui,ma Léo,c’est une chance immense,et je n’en ai pas toujours eu conscience. Ce qui semble acquis est souvent considéré,à tort,comme un droit inaliénable. L’Amour des parents n’est pas automatique ni juste,parfois, pourtant. Je connais des fratries qui n’ont pas entre eux cet équilibre équitable, du fait de préférences trop marquées.
framboiz 07
30 décembre 2017 @ 05:31
Je vous comprends, Léonor , après on a tout faux et on »rame » , surtout, si vos frères vous sont préférés …
Kalistéa
29 décembre 2017 @ 12:49
ouf! (si ça pouvait durer!)
Muscate-Valeska de Lisabé
29 décembre 2017 @ 18:23
Kalistea,je sais bien que d’entendre votre voix résonner sans écho vous affligerait,petit chat.
;-))
Kalistéa
30 décembre 2017 @ 20:43
figurez-vous Muscate que je n’imagine pas que vous laisseriez le dernier mot à quelqu’un un jour et que ce jeu ne m’intéresse pas .
Muscate-Valeska de Lisabé
31 décembre 2017 @ 21:14
Tout le plaisir est pour moi,Kalistéa.;-))
Marie de Bourgogne
2 janvier 2018 @ 08:21
@ Muscate
Si ce n’est que cela votre définition du « plaisir » ?
m-lou
29 décembre 2017 @ 07:17
Sans vouloir m’étendre, mais vous le dites si bien Leonor et Lili.M…j’ai vécu, enfant, ce genre de situation-père ignorant-mère peu soutenante-l’argent, croyait-ils, comblerait tout…les dégâts, des années et des années, pourtant ,plus tard ,sont extrêmement fragilisants!
Veuillez excuser cette confidence mais je comprends tant le manque de la Callas et de beaucoup d’autres!
ml
marianne
27 décembre 2017 @ 19:24
Fourrures et postiches complètement démodés qui marquent cette époque .
Dorothée
27 décembre 2017 @ 20:08
Je ne trouve pas que ce soit de la psychologie de « bazar » mais un constat évident, un peu différente la mère de Johnny mais ce père qui rejetait… absolument exact. Tellement déchirant pour un enfant ce manque d’amour.
Juliette
29 décembre 2017 @ 20:29
Merci à Patrick Germain pour cette information. Un film très intéressant pour les amateurs d’opéra et les autres, tant la Callas est entrée dans la légende.
val
5 janvier 2018 @ 17:09
Ce site deviendrait il un ring pour femmes du monde ??? au vu des derniers commentaires sur divers sujets