C’est le 10 juin 1799 que fut célébré le mariage de Marie Thérèse, fille des défunts roi Louis XVI et reine Marie-Antoinette de France avec son cousin le prince Louis Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême, neveu du roi Louis XVIII et fils du roi Charles X.
La cérémonie eut lieu dans l’une des salles du palais des ducs de Courlande à Mittau (aujourd’hui en Jelgava en Lettonie) où le roi Louis XVIII vivait en exil.
Le mariage fut empreint d’une grande émotion. Il fut célébré par le cardinal de Montmorency, grand aumônier de la Cour assisté de l’abbé Marie et de l’abbé Edgeworth qui fut le confesseur du roi Louis XVI avant l’échafaud.
On notait aussi la présence de cent gardes du corps qui avaient été blessés au moment de défendre le 6 octobre 1789 la reine Marie-Antoinette lors de l’assaut de Versailles. Tout un symbole. (Source : Louis XIX, duc d’Angoulême, François de Coustin, Perrin, 2017, p. 76)
Francois
17 janvier 2018 @ 04:04
Toujours très émouvante Madame Royale
Sa vie fut une tragédie et triste jusqu’à la in
Elle portait le deuil de l’histoire
gonauber
17 janvier 2018 @ 12:42
D’autant plus, quelle époque, qu’elle n’a pas bénéficié de l’aide d’une cellule psychologique.
Francois
17 janvier 2018 @ 17:34
Ha bon vous en êtes sûr !!
En effet c’est bien de notre époque que
d’installer des cellules psychologiques au ciel
sur la terre en tous lieux
Bambou
17 janvier 2018 @ 06:12
Joli tableau de la Duchesse d’Angoulême. Ce rouge du velours de la robe. On a l’impression qu’on pourrait le toucher…La Duchesse ressemblait beaucoup à sa mère, Marie-Antoinette.
DELESTRE
12 février 2019 @ 13:00
Cette histoire me fait toujours pleurer . Je les porte dans mon coeur nos Rois et Reines martyrisés par le peuple ivre de sang .
Leonor
17 janvier 2018 @ 08:41
Je ne me souviens plus comment il s’est fait que Louis XVIII atterrissââât ( ben oui) en Courlande. J’ai lu ça un jour quelque part , mais la mémoire me fait défaut.
Quelqu’un peut me rafraîchir le souvenir , siouplaît ?
aux
17 janvier 2018 @ 12:27
Ca doit être le Tsar qui a mis cette résidence à la disposition du Roi de jure
Jean Pierre
17 janvier 2018 @ 13:29
Je pense que le pauvre bougre allait où on voulait bien l’accueillir. Embarrassant en Autriche, je pense que l’empereur de Russie lui offrit alors sa “protection”.
Gérard St-Louis
17 janvier 2018 @ 14:54
Le château de Jelgava (Lettonie) avait été mis à la disposition de Louis XVIII et de sa suite par le duc de Courlande. L’exil y fut long, ennuyeux et on y gela royalement.
Frédéric
17 janvier 2018 @ 15:22
Le roi louis XVIII n était plus a l époque le bienvenu en Grande-Bretagne du faitcde relations reprises entre Bonaparte et le Royaume-Uni paix d Amiens
Il sera de nouveau chassé par le tsar pour des propos tenu dans sa correspondance en 1804 et attirera en grande Bretagne ou le regent
De l époque lui dira ici votre majesté est roi de France
Gatienne
17 janvier 2018 @ 15:27
http://gillesenlettonie.blogspot.fr/2010/10/jelgava-sur-les-traces-de-louis-xviii.html
Merci tonton Google !
ciboulette
17 janvier 2018 @ 19:23
Non , Léonor , je crois que c’est atterrît , car c’est un verbe du 2ème groupe , comme finir . Donc irrégulier . Pas possible d’avoir une forme en iss – comme les verbes réguliers du 1er groupe .
Je vous donne un truc : pour former le subjonctif imparfait , partir du passé simple de l’indicatif .
Quant à Louis XVIII en Courlande , je ne sais . Je croyais qu’il s’était réfugié à Gand , ce qui lui valut d’être surnommé » notre père de Gand » quand il reprit le pouvoir ….
Mary
18 janvier 2018 @ 16:46
Atterrir n’est pas irrégulier, il est juste 2ème groupe.
Mary
18 janvier 2018 @ 01:38
Léonor,
Je crains que vous ne fassiez une petite confusion : atterrir ( 2 ème groupe ) fait son imparfait du subjonctif 3 ème personne en ît ,qu’il atterrît.
Clément II
18 janvier 2018 @ 01:52
C’est effectivement le tsar Paul Ier qui lui offrira l’hospitalité en 1798, dans ce palais, ancienne résidence des ducs de Courlande (terre annexée par la Russie en 1795). La garde de Louis (XVIII) était alors entretenue au frais du tsar, qui versait par ailleurs une pension à son hôte. Toutefois, en 1801, les écarts de langage de l’entourage royal (et non du roi de jure lui-même) résignèrent le tsar à expulser son hôte vers Varsovie qui dépendait alors du royaume de Prusse. La famille royale errera alors durant trois ans, entre Prusse, Lettonie et Lituanie (Blankenfeld) avant de revenir à Mittau ou elle séjournera jusqu’en 1807, et le départ du roi et de sa suite vers l’Angleterre.
Le palais abrite dorénavant l’université d’agriculture de Lettonie.
Leonor
18 janvier 2018 @ 18:34
D’accord, d’accord, d’accord, les amis, pour l’imparfait du subjonctif. J’avais omis de consulter mon bien-aimé Bescherelle, même si un vague doute tentait de faire surface dans mon esprit.
Merci aussi pour toutes les réponses sur le pourquoi du comment de Louis XVIII en Courlande, particulièrement, bien sûr à Clément II et Gatienne.
Quand je dis aux sceptiques et aux pisse-froid qu’on apprend plein de choses sur N&R !
Sila
17 janvier 2018 @ 08:48
Pauvre Princesse. Aura t’elle connu un peu de bonheur après avoir été emprisonnée, vu son père, ensuite sa mère et sa tante guillotinés, séparée de son petit frère et vivre seule dans cette tour du temple. Un bien cruel destin.
Francois
17 janvier 2018 @ 13:38
Peut être un peu à t elle eu un peu de réconfort
en éduquant le Duc de Bordeaux Comte de Chambord
Et sa nièce Louise
Mais autrement…
Quand on pense qu’arrivée en Autriche on lui a pris ses bijoux
pour réglementé sa pension
Francois
17 janvier 2018 @ 13:38
Règlement
sugerss11
17 janvier 2018 @ 19:29
oui elle a surtout enlever le duc de bordeau et sa soeur de Louise de leur mère la duchesse de berry par ce QUE cette dernier c’est remarié !
Leonor
18 janvier 2018 @ 18:39
Dites, Sugerss11, ça vous arrive d’écrire autrement qu’en charabia vaguement phonétique ?
Vous écrivez » le duc de bordeau ». Sublime !
Un bordeau, c’est un bordel, en vieux français
Francois
19 janvier 2018 @ 21:05
À cette époque une Princesse enceinte qui épousait
Un vague comte italien ne risquait pas d’élever l’héritier
du trône de France le plus prestigieux tout de même
On ne peut juger une époque à l aune de la nôtre
A ce moment là la monarchie française avait toutes ses chances
Même en l’absence de la duchesse d’Angoûleme le Duc de Bordeaux
eût été élevé dans la famille des Bourbon
La duchesse de Berry du reste très agreable etait un peu fantasque
Leonor
17 janvier 2018 @ 14:09
Survivre à des choses pareilles …
Il est vrai que nombre de gens sur cette terre ont dû survivre à des choses au moins aussi terribles; mais en la matière, comparer n’a, il est vrai, guère de sens.
Aujourd’hui, dès qu’il y a un pet de travers quelque part, on vous envoie une escouade de psys pour traiter votre stress post-traumatique. Remarquez, ça peut être utile, même si on en fait peut-être un peu trop.
Francois
17 janvier 2018 @ 17:37
Elle a eu un enfance heureuse une mere aimante
Et un père et une tante ..
Sa mere l’appelait Mousseline la serieuse
Mais elle avait une volonté et und foi intenses qui lui
ont permis de s’en sortir
Alors qu’elle fut le personnage le plus malheureux de l’histoire
Selon André Castelot
Erato
17 janvier 2018 @ 08:55
Ce portrait de la Princesse, montre bien sa détermination son sérieux et son caractère fort.
Dommage que la loi salique l’ait empêchée de devenir une Reine à part entière.
Valerie R.
17 janvier 2018 @ 09:02
Les spécialistes du site pourront peut-être m’éclairer : ce mariage fut-il consommé ou non ? La biographie romancée « Mousseline la sérieuse » assure que oui et que Marie-Thérèse fut enceinte à plusieurs reprises alors qu’il me semblait avoir lu le contraire auparavant.
Clément II
18 janvier 2018 @ 02:07
Il est vaguement question de fausses couches mais, personnellement, j’émets un doute là-dessus car aucun témoignage contemporain ne révèle une grossesse chez Marie-Thérèse.
Cosmo
17 janvier 2018 @ 09:52
Napoléon disait de la duchesse d’Angoulême qu’elle était le seul homme de la famille. A voir ce portrait on comprend pourquoi.
CAROLINE VM
17 janvier 2018 @ 10:20
Ont ils une descendance ?
Régine
17 janvier 2018 @ 11:23
Non
Caroline
17 janvier 2018 @ 10:24
Ce beau couple n’avait pas d’enfants . Marie-Thérèse de France avait une jolie couronne ‘ empanachée ‘ de plumes d’autruche si c’est exact !
Jérôme
17 janvier 2018 @ 10:32
Quid de « l’enfant perdu » en 1813 évoqué par Jul à l’occasion de l’article consacré à la biographie du duc d’Angoulême ? Quelqu’un en sait-il davantage ? Merci.
Clément II
18 janvier 2018 @ 02:08
Aucun témoignage contemporain ne permet de confirmer que Marie-Thérèse fut enceinte à un moment de sa vie. Les évocations en ce sens sont à prendre avec toutes les précautions utiles.
Jérôme
18 janvier 2018 @ 10:10
Merci Clément II.
JAusten
17 janvier 2018 @ 10:34
très beau portrait de la duchesse !
Jérôme
17 janvier 2018 @ 11:13
Toujours à propos de la biographie du duc d’Angoulême, Lionel écrivait « (…) Le prince ne s’appelait pas « Louis-Antoine de Bourbon », (…) Il est né Mgr N. d’Artois, duc d’Angoulême et baptisé Louis-Antoine dix ans plus tard. Pas de « Louis-Antoine de Bourbon ». »
Quelqu’un saurait-il expliquer pourquoi le futur comte de Chambord et sa soeur étaient appelés « d’Artois » et non « de Berry » ? Merci.
Clément II
18 janvier 2018 @ 02:25
Charles X fut comte d’Artois avant d’être roi de France, et fut toujours appelé par cet apanage. Il a donc naturellement transmis ce patronyme à ses enfants, nés avant son accession au trône. En toute logique, né Charles-Ferdinand d’Artois et connu sous ce nom durant toute sa vie, le père du comte de Chambord a transmis ce patronyme à ses enfants, à son tour.
Les Artois ne se sont (effectivement) jamais fait appeler Bourbon.
La logique de transmission du nom d’apanage, ès qualité de patronyme s’est aussi appliquée aux Orléans. Ce principe est en grande partie à la base au refus par la justice française d’accorder au feu comte de Paris, de porter le nom de Bourbon. Les Artois auraient certainement écopé du même refus, tous aînés de la dynastie soient-ils (ce qui n’est pas le cas des Orléans au surplus).
Jérôme
18 janvier 2018 @ 10:15
Merci pour cette réponse Clément II mais j’avoue qu’elle ne « satisfait » pas ma curiosité. Les enfants du duc de Berry étant nés sous le règne de Louis XVIII, j’avoue ne pas comprendre pourquoi ils n’ont pas été nommés Louise de Berry et Henri de Berry. Bien à vous.
Sigismond
18 janvier 2018 @ 13:48
Tout simplement parce qu’on ne changeait pas le nom à chaque génération. On prenait le nom de l’apanage éponyme de l’ancêtre fils de France, et on s’y tenait pour des siècles, jusqu’à extinction de la branche ou jusqu’à son avènement au trône le cas échéant (comme ce fut le cas pour la branche aînée des « de Bourbon », devenue « de France » en 1589 avec Henri IV).
C’est le contraire en Grande-Bretagne, où les enfants de Charles sont des Galles et les enfants de William sont des Cambridge : chaque génération a un nom différent. En France, on ne pratiquait pas ce système-là. Chaque fils de France cadet donnait à ses descendants le nom de son apanage, et ceux-ci le conservaient indéfiniment (à moins de devenir la branche aînée, comme ce fut le cas pour les « d’Artois », devenus « de France » en 1844 mais en exil, donc seulement « de jure »).
AUDOUIN
18 janvier 2018 @ 15:05
Le comte Chambord est né en 182O quand régnait encore Louis XVIII. Le premier successible était alors le frère puîné du Roi, le Comte d’Artois, futur Charles X qui avait comme successeur son fils aîné le duc d’Angoulême. Le second Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry étant un cadet son fils posthume naquit naturellement d’Artois et le resta jusqu’à l’accession au trône de son grand-père qui, comme le veut la règle abandonna son apanage pour devenir « de France » comme son fils aîné .le duc d’Angoulême. A la mort de ce dernier en 1844, son neveu, le Comte de Chambord, cadet jusque là, devint l’aîné et cessa d’être d’Artois pour être à son tour « de France ». Ce qui explique qu’il se maria en 1846 sous le nom de Bourbon et non pas d’Artois….
La branche d’Artois n’aurait pu prospérer qu’à la double condition que le duc d’Angoulême et son neveu ait chacun une descendance…
AUDOUIN
Sigismond
18 janvier 2018 @ 10:35
Parfaite explication, Clément II. Effectivement, si Chambord avait eu une descendance mâle jusqu’à nos jours, ils s’appelleraient « d’Artois ». Quant aux descendants de Philippe V, ils ne s’appellent « de Bourbon » que parce que son fils Charles III avait pris arbitrairement le nom « de Bourbon et Farnèse », quand il est devenu duc régnant de Parme en 1731. Le nom est resté depuis à ses descendants, contre l’avis de la cour de France qui leur a toujours refusé ce nom jusqu’en 1830 (État présent de la Maison de Bourbon, édition 2012, pages 20-21). Descendants d’un duc d’Anjou, ils devraient s’appeler « d’Anjou », sauf la branche aînée qui « de jure » est « de France » (le duc d’Anjou et ses trois enfants).
AUDOUIN
18 janvier 2018 @ 14:18
Le comte de Chambord se disait chef de la Maison de Bourbon, comme son grand oncle Louis XVIII avant son accession au trône, comme son oncle le comte de Marnes à partir de 1836. Le Comte de Chambord s’est marié sous le nom d’Henri de Bourbon.Et s’il avait eu des descendants, ils se seraient appelés Bourbon et sûrement pas Artois qui est est le patronyme d’une branche cadette devenue aînée. Depuis Louis XIV, le nom de Bourbon, comme vous le savez parfaitement est celui de la Maison de France.
AUDOUIN
Mayg
18 janvier 2018 @ 16:43
Merci Clément II pour ces précisions.
framboiz 07
17 janvier 2018 @ 13:37
Comment a -t- elle pu garder ses bijoux ? Quelle fut la fonte de leur fortune en pourcentage ? Le sait-on ?
AnneLise
17 janvier 2018 @ 20:46
Je doute fort qu’au Temple on lui ait laissé quelque bijou que ce soit !
Francois
20 janvier 2018 @ 13:01
Elle avait des bijoux partis en Autriche
Et aux pays bas ou cette région
Envoyés par Marie Antoinette
Une partie avant Varenne
Elle eut ensuite des bijoux récupérés etc
Sa fortune etait considérable et alla aux Bourbon Parme
Mayg
17 janvier 2018 @ 14:53
Ils étaient donc cousins germains, enfants de 2 frères…
Sila
17 janvier 2018 @ 18:31
Mais ils ne sont pas les seuls dans ce cas. Elisabeth (Sissi) et François-Joseph étaient également cousins germains. Et tant d’autres…. Ce que je n’ai jamais compris c’est la demande faite au Pape pour octroyer systématiquement l’accord du mariage, alors que la consanguinité est flagrante.
Mayg
18 janvier 2018 @ 16:54
Je sais bien qu’ils n’étaient pas les seuls (Louis XIV et Marie-Thérése d’Autriche étaient doublement cousins germains). Il y en a même qui ont épouser leur nièce (Philippe IV d’Espagne a épousé en seconde noce, sa nièce Marie-Anne d’Autriche…) Mais désolée, je n’arrive pas à m’y faire.
COLETTE C.
17 janvier 2018 @ 15:01
Le diadème porté ici par Marie-Thérèse est-il celui que l’on peut voir au Louvre ?
AnneLise
17 janvier 2018 @ 20:49
Il me semble que celui que l’on peut voir au Louvre est de diamants et émeraudes et fut porté également par l’Impératrice Eugénie.
Alinéas
17 janvier 2018 @ 17:05
La duchesse est très belle sur ce portrait ; cette robe de velours rouge lui sied fort bien..!
Sylve
17 janvier 2018 @ 23:33
À l’église Saint Paul Saint Louis dans le Marais on voit l’autel de marbre blanc offert par la richesse d’Angoulême.
Francois
20 janvier 2018 @ 13:04
Très bel autel
Saint Paul à ete ma paroisse
Et j’ai toujours regardé cet autel avec émotion
Sylve
17 janvier 2018 @ 23:33
Duchesse et non richesse bien sûr…..
Cosmo
18 janvier 2018 @ 12:42
Le marbre blanc coûte très cher. Donc vous ne vous êtes pas trompée de beaucoup.
bernadette
19 janvier 2018 @ 18:23
il y a longtemps, j’ai lu quelque part que ce mariage avait été « arrangé » et qu’il était de notoriété publique que le duc d’Angoulême ne pouvait avoir d’enfants….Donc pas de descendance possible pour Marie Thérèse qui était quelque peu « embarrassante »…. Tout le monde y trouvait son compte, sauf les intéressés… Une hypothèse a prendre naturellement avec des pincettes…Il faut espérer qu’elle a quand même connu quelques joies…
Amelie
23 janvier 2018 @ 17:13
L’un des destins les plus tragiques…
leobon maritherese
16 septembre 2019 @ 17:37
j’ai lu quelque part qu’après son retour en France la duchesse d’angoulème avait été reine de France de droit qqs heures seulement ayant abdiqué en faveur de son oncle ,frère de son père lois xv111 .vrai faux ? merci
La Fresnaye
3 février 2022 @ 16:28
Bonjour, en effet la Duchesse d’Angoulème fut reine de France juridiquement durant un quart d’heure environ Cela se passa à Rambouillet dans les premiers jours d’Aout 1830, le Roi Charles X s’étant éloigné de Paris avec sa famille et sa cour en raison de la Révolution de Juillet et de l’ébullition qui gagnait tout le pays.
Les défections militaires, politiques, l’incapacité du roi a répondre rapidement aux circonstances l’amenèrent en quelques jours à passer de son rêve de monarchie absolue à l’abdication pure et simple.
Selon les règles françaises de dévolution du trône, il abdiqua en faveur de son fils encore vivant, dauphin de France, Duc d’Angoulème devenu sur le champ Louis XIX.
Mais Charles X ne le considérait pas capable de régner il lui imposa d’abdiquer à son tour en faveur de son petit fils le Duc de Bordeaux enfant du frère ainé du Duc d’Angoulème Charles, assassiné en 1820
En réalité les Angoulème ne semblant pas capables biologiquement d’avoir d’enfants, le roi voulait donner une chance d’avenir à sa descendance. Le jeune Duc de Bordeaux âgé de 10 ans était le dernier espoir d’une continuité..
Lors de sa naissance quelques mois après l’assassinat de son père on l’avait surnommé « l’enfant du miracle »
Le Duc d’Angoulème s’inclina rapidement bien qu’avec réticence au profit de son neveu devenu de ce fait Henri V.
Le règne de Louis XIX et de son épouse ne dura donc qu’un bon quart d’heure dans une ambiance de tragédie
En une heure de temps, la France avait juridiquement connu 3 rois !
Henri V eut une réelle chance de régner sur la France après la guerre de 1870/71.
Une république provisoire avait été proclamée mais les élections legislatives envoyèrent à la chambre une majorité royaliste
Ces élus ayant le sens politique voulaient un régime acceptable par le peuple Français donc parlementaire , le drapeau tricolore qui depuis plus de 40 ans avait traversé tant d’épreuves et de guerre étant le symbole de la nation.
Le Duc de Bordeaux également Comte de Chambord, qui avait passé toute sa vie en exil, vivant dans la nostalgie de la monarchie de droit divin de son grand père feu le roi Charles X exigea le drapeau blanc à fleur de lys
Durant 2 ou 3 années le parti monarchique multiplia les contacts, les déplacements
auprès du Comte de Chambord dans son exil Autrichien
Henri V ne céda jamais
En 1875, lassée, l’assemblée monarchiste vota la constitution de la 3° république en donnant au président de la république un rôle représentatif qui aurait été celui d’un roi constitutionnel
Le comte de Chambord mourra 8 ans plus tard dernier représentant de la branche ainée des Bourbons qui par son « légitimisme ultra » aura par deux fois perdu son trône en 1830 et en 1875
MARTIN
3 juin 2022 @ 08:11
POUR INFO : si vous voulez en savoir plus sur le Duc d’Angoulême et Marie-Thérèse de France ( Madame Royale)
lisez : « » MARIE-THERESE DE FRANCE , l’orpheline du temple « »
de HELENE BECQUET