Le Secrétariat de Monseigneur le Comte de Paris tient à préciser ce qui suit : Le Prédicat de Fils et Filles de France : seuls les enfants légitimes nés des Chefs successifs de la Maison Royale de France portent ce Prédicat. L’aîné des fils du Chef de la Maison Royale de France est désigné sous le nom de Dauphin. L’actuel Dauphin est le Prince Jean de France, Duc de Vendôme.
Les enfants du Dauphin, ainsi que ceux du fils aîné du Dauphin, sont Fils et Filles de France et non Petits-Fils et Petites-Filles de France.
Les Petits-Fils et Petites-Filles de France sont uniquement les enfants légitimes d’un Fils de France autres que ceux du Dauphin et du fils aîné de ce dernier, comme il vient d’être rappelé.
Les Filles de France, une fois mariées, portent uniquement le nom de leur mari. Leurs enfants ne peuvent porter le Prédicat de Petit-Fils ou Petite-Fille de France. Elles peuvent porter à nouveau le Prédicat de Filles de France dès leur veuvage. (Merci à Anne)
Éric
1 février 2018 @ 03:53
Bienvenu en 1718…. deux siècles de retard ! Précision inutile… nous ne serons jamais plus concernés en France par ce type d’honneur… grâce aux comportements « exemplaires » de la famille banale de France tout espoir est terminé. Cette pseudo fausse famille qui ne s’aime pas n’intéresse plus les français
Vous connaissez le seul point commun de tous les frères et sœurs de l’actuel comte de Paris ?…
Comment faire de l’argent facilement !
Bernadette
1 février 2018 @ 19:13
Ils ne sont pas les seuls dans ce cas… je crois que certains élus de la république en font autant !
Margaux ?
2 février 2018 @ 10:20
L’échappatoire des élus de la République, c’est qu’ils ne prônent rien qui soit fondé sur la famille, à la différence des Orléans, Bourbon et assimilés. Ils peuvent se disputer autant qu’ils veulent, avec qui ils le souhaitent, les Français s’en fichent.
Actarus
5 février 2018 @ 17:46
Ce n’est pas tout à fait exact. Le principe dynastique est fortement enraciné dans la République. Pour ne citer que les Debré, voyez feu Michel (père de la Ve République), et son fils Jean-Louis qui a présidé jusqu’en 2016 le Conseil constitutionnel.
Nombreux sont les députés qui emploient leurs rejetons ou leur conjoint au sein de leur cabinet parlementaire. Voyez l’exemple qui a coûté cher à François Fillon. La tentative de moralisation de la vie publique ne change rien à l’affaire : faute de pouvoir employer leur parenté, les députés leur trouvent un point de chute dans le cabinet parlementaire d’un collègue. Je connais personnellement un cas d’école. ;-) Bref ils s’échangent leurs enfants comme les jeunes filles au pair dans le film « Les grandes vacances », et le tour est joué. ^^
philippe
8 février 2018 @ 13:43
vous avez raison mais cette famille de France ce doit d’etre exemplaire et c’est loin d’etre le cas
Cosmo
1 février 2018 @ 05:07
Tout cela semble bien compliqué et anachronique. Fils ou Filles de France ne signifie pas grand chose depuis 1830. Pourquoi ne pas laisser à l’histoire ce qui appartient à l’histoire ?
Niicole B
1 février 2018 @ 06:19
Voilà qui est très clair. Il est parfois utile de rappeler les règles.
Olivier d'Abington
1 février 2018 @ 06:22
Toujours cette discrimination de genre issue de la loi salique…
Il serait bon que la famille royale de France passe au XXIe siècle, comme d’autres familles régnantes européennes, qui plus est régnantes elles.
Bambou
1 février 2018 @ 06:23
Moi aussi je suis fille de France…! Et oh combien !!!
monica
2 février 2018 @ 18:48
Bambou ???
Pauline
1 février 2018 @ 07:49
Nostalgie d’un autre siècle… alors que cette famille ne règne plus,
Francois
1 février 2018 @ 07:53
Voilà qui est clair et qui clôt le debat
Laure2
1 février 2018 @ 08:12
Je pensais que les prédicats étaient les termes « son altesse royale » » sa majesté » etc … quelqu’un peut confirmer ou infirmer ?
C’est une manière d’annoncer officiellement la position du prince Jean après le décès de son frère ? cela parait très maladroit dans la forme et dans le fond. Vu l’affront public fait par le comte de Paris à son fils le minimum aurait été un communiqué par même voie de presse.
Philippe Gain d'Enquin
1 février 2018 @ 16:51
Avec une majuscule, oui.
Clément II
1 février 2018 @ 20:47
Les prédicats sont effectivement : Sa Majesté (simplement ou impériale ou royale), Son Altesse (simplement ou avec toutes les déclinaisons que nous connaissons), Sa Grâce, Son Excellence, Son Éminence et Sa Sainteté – pour ceux que l’on rencontre en Europe.
On s’adresse aux concernés en disant Votre Majesté/Altesse/etc. Seuls les cardinaux sont directement appelés Monseigneur.
Dans un contexte plus direct, on dit : Sire aux monarques (sauf exception), Saint-Père ou Père au Pape, Monseigneur aux princes, ainsi qu’aux ducs lorsqu’ils ont le prédicat d’altesse, Monsieur pour tout autre nobles, ainsi que pour toute personnalité ayant le prédicat d’Excellence.
Fils/Fille de France est comme marquis de Sade ou vicomte de la Panouse, c’est un titre nobiliaire même s’il est propre à la « famille royale » de France. Ceci dit, la France n’étant plus une monarchie et n’ayant pas vocation à le redevenir dans les prochaines années, il n’y a pas lieu de faire un pataquès autour de ce titre. Aucun des princes de France ne sera appelé « N, Fils/Fille de France », dans une réception officielle. Altesse royale sera déjà pas mal.
Lionel
1 février 2018 @ 08:17
Ouf ! Le monde attendait cette mise au point avec impatience.
Laurent F
1 février 2018 @ 08:17
Nous voilà soulagés !
DUCHESSE
1 février 2018 @ 08:29
Ces précisions sont les bienvenues.
L’évocation des « filles de France » lors de la présentation sur le site de l’article ou la comtesse arborait le peigne de mariage en pendentif, avait suscité des réactions « amusees ».
Simple constatation de ma part.
Auberi
1 février 2018 @ 08:40
Houla ! Ok. Bien compris. C’est noté. C’était logique auparavant mais merci au secrétariat de Monseigneur le Comte de Paris. Le coup de règle est donné. C’est un message aussi pour qui ?
david tomaszyk
1 février 2018 @ 09:09
il est ici question d’appellations et non de prédicats….
tous les princes portent le prédicat d’Altesse Royale
Leonor
1 février 2018 @ 09:50
Tout ça est abscons, et hors de toute réalité.
Ils n’ont vraiment pas autre chose à faire que de se regarder le nombril ainsi ?
Jean Pierre
1 février 2018 @ 09:54
Sans qu’il soit nécessaire d’examiner le fond de ce communiqué très « Saint-Simon », en droit positif il ne relève que de conventions familiales qui ne sont donc pas d’ordre public.
Elles peuvent apparaître vaines aux temps que nous vivons ou alors cette remise des pendules à l’heure par notre « gardien de la couronne » s’adresse à quelqu’un en particulier. A ses sœurs peut-être.
FIgaro
1 février 2018 @ 10:12
Je suis soulagé, enfin la terre tourne mieux ce matin dans notre République française. Information surtout importante pour les associations de protection des mammifères marins qui viennent d’apprendre qu’il y a une illustre espèce de plus à protéger : le dauphin à nez blanc fleurdelisé. Espèce que l’on trouve seulement dans l’hexagone.
Clément II
1 février 2018 @ 20:49
« Dauphin à nez blanc fleurdelisé »… Bien joué !
Ellen
1 février 2018 @ 10:24
Que d’histoires pour rien !
La France est une république
Gatienne
1 février 2018 @ 10:25
Il est certain qu’une large majorite de français (qui s’arrogeait le droit de se considérer comme « fils et filles de France » de par leur nationalité) vont prendre un coup sur la casquette suite à cette mise au point…lapidaire ;-)
Clément II
1 février 2018 @ 20:52
Il va y avoir du monde dans les geôles de Dreux – puisque la prison de la Bastille n’existe plus et que le donjon de Vincennes sert dorénavant de réjouissances à la populace ! Je suis impatient de recevoir ma lettre de cachet.
Pierre21
1 février 2018 @ 10:25
J’aurais dit que ce sont des titres ou des dignités, mais pas des prédicats… “altesse royale” et “monseigneur” sont des prédicats. Je me trompe peut-être.
Clément II
1 février 2018 @ 20:55
Monseigneur est une appellation et effectivement, si l’on veut être puriste, Fils/Fille de France est une dignité plus qu’un titre, comme prince royal (par exemple). La simplicité voulant qu’on le rapporte à un titre, aligné sur les princes, ducs, etc. ?
Pierre21
2 février 2018 @ 11:51
Merci Clément ?
mary 71
1 février 2018 @ 10:40
On ne peut pas faire plus simple ?
Margaux ?
2 février 2018 @ 10:22
Pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliqué ?
Milenà K
1 février 2018 @ 10:43
Précisions d ‘une importance capitale,evidemment!
Antoine
1 février 2018 @ 11:08
Une veuve redevient donc jeune fille de France à la mort du mari ? Cela tient du miracle…
JAusten
1 février 2018 @ 19:40
comme les apanages : retour à la couronne
Clément II
1 février 2018 @ 20:56
L’Esprit Saint fait de belles choses.
aubert
1 février 2018 @ 11:12
Je ne savais pas jusqu’ici que la qualité de Fils ou Fille de France était un prédicat. Je croyais que Majesté, Altesse, etc étaient des prédicats.
Toutefois, je suis bien évidemment moins compétent en la matière que le comte de Paris aussi devrais-je réviser mes connaissances.
Un spécialiste veut-il bien me dire si je dois le faire.
En commentaire j’ajouterai que les préoccupations du comte de Paris ne doivent pas être celles de beaucoup de français.
aubert
1 février 2018 @ 12:05
…je confonds peut-être traitement et prédicat ?
Pierre21
1 février 2018 @ 16:46
Non je pense que c’est ça, traitement (tratamiento) est la façon espagnole de dire prédicat. Ce sont des titres ou des dignités.
Clément II
1 février 2018 @ 20:56
Traitement et prédicat sont une même chose. ?
MARC
1 février 2018 @ 11:31
Mon Dieu !!!!!!!
Mais pas de Majesté comme en Roumanie !!!!! Je vois que Monseigneur est très occupé . Nous, nous savons et respectons….mais lire cet article est parfaitement ridicule dans notre République. Les titres, n’ont aucun sens….tous les feux monarchiques se sont eteints avec les déces des anciens Comte de Paris. De leur vivant, et particulièrement celui de la Comtesse de Paris, les Français connaissaient encore la Famille dite « royale « , mais aujourd’hui plus personne ne sait qui ils sont…jusqu’à nos dirigeants…allez demander a nos Ministres qui est qui ? ….. Je le regrette, mais suis obligé de le reconnaitre.
Gérard
1 février 2018 @ 22:23
Allez demander aux Français qui sont les ministres…
aubert
2 février 2018 @ 20:04
Ce qui est le plus regrettable n’est pas que les français ignorent le nom de leurs ministres c’est qu’à l’inverse de Gérard ils ignorent que le duc de Vendôme est capable de régler les grandes questions du moment: chômage, dette, déficit, prisons, hôpitaux, migrants, fonctionnaires, pouvoir d’achat…. sans faire appel ce qui serait banale, terriblement démocratique et républicain, à une majorité parlementaire et à un gouvernement.
A moins que dans la royauté rêvée par Gérard son champion soit, comme partout en Europe, destiné aux inaugurations et aux dépôts de gerbe ce qui réduit sérieusement l’utilité de lui donner un trône.
Gérard
4 février 2018 @ 14:52
Vous aimez les idées simples Aubert. L’ange blanc…
Anna
1 février 2018 @ 11:54
Voilà des précisions utiles intéressantes
garance
1 février 2018 @ 12:48
houlà ! ça augure une belle confrontation de points de vue !!
Je veux être aux premières loges.
Margaux ?
1 février 2018 @ 12:52
Monseigneur, il me semble qu’un prédicat correspond à une formule de politesse, venant avant les titres et le nom. Ainsi en est-il : Son Excellence, Sa Majesté, Son Altesse…
Dès lors, il m’apparaît imparfait de dire « Fils de France Gaston », la formule la plus logique étant « Son Altesse, Gaston (d’Orléans), Fils de France », comme l’on dit « Sa Majesté, Elizabeth II, reine de Grande-Bretagne, d’Irlande du Nord, etc. »
Fils de France est un titre, que chacun peut qualifier comme bon lui semble, de noblesse, d’apparat ou autre, mais un titre et seulement cela, ce qui est déjà beaucoup.
Vous avouerez qu’il est difficile de demander à des contributeurs de blog d’avoir une rigueur terminologique que vous-même (votre secrétariat) n’avez (n’a) pas.
Mes hommages.
Olivier d'Abington
2 février 2018 @ 06:57
Tout à fait d’accord avec vous, chère Margaux!
Clément II
6 février 2018 @ 01:15
Lorsqu’il s’agit de relever le comique du prince Henri d’Orléans, vous êtes là et vous participez de bon coeur. En revanche, pour pointer les âneries de Madame Duda, née de Roumanie, là vous faites marche arrière…
Actarus
1 février 2018 @ 12:55
C’est la première fois que je lis que « Fils » ou « Fille de France » est un prédicat. Avec Mgr Henri d’Orléans on est dans l’innovation permanente ! ^^
Philippe Gain d'Enquin
1 février 2018 @ 16:53
Il y a tellement de Fils de La Veuve Poignet…
Clément II
1 février 2018 @ 20:57
??
Antoine
2 février 2018 @ 00:33
Autant que de filles, PGE…
Philippe Gain d'Enquin
2 février 2018 @ 16:54
Les dames du Plantin ???
Naucratis
4 février 2018 @ 11:35
???
Mayg
1 février 2018 @ 13:04
Ma parole, mais il nous prend vraiment pour des imbéciles ???!
Je réitère encore ce que j’ai écrit il y a quelques jours:
« Dauphin, est le titre porté par le fils ainé du roi de France. Il désigne l’héritier de la couronne, jusqu’à son sacre, ou son décès.
Le premier prince français à avoir porté le titre de dauphin, c’est Charles V le Sage, aîné des petits-fils de Philippe VI. Le dernier fut le fils aîné de Charles X, Louis-Antoine, duc d’Angoulême , qui renonça à ses droits en faveur de son neveu le duc de Bordeaux, en même temps que Charles X abdiqua la couronne, le 2 août 1830.
D’une part, il n’y a plus de roi en France puisque nous sommes en République. Par conséquence, il n’y a plus de dauphin !
D’autre part, l’héritier du chef de la Maison d’Orléans, se nome Jean d’Orléans, portant le titre de courtoisie de duc de Vendôme., et rien d’autre ! »
Et je rajouterais, que la Maison d’Orléans n’est pas la Maison de France ! C’est une branche cadette de la dynastie Capétienne. La branche ainée étant la Maison de Bourbon, représentée par son chef Louis de Bourbon.
Mais étant donné que nous sommes en République (et ce n’est pas prêt de changer)
Ni le fils ainé du chef de la Maison de Bourbon, ni celui du chef de la Maison d’Orléans ne sont dauphin de France ! Ils sont simplement les héritiers de leur Maison respective !
Alienor
1 février 2018 @ 18:02
Bien dit.
Cosmo
1 février 2018 @ 18:44
Mayg,
Une fois n’étant pas coutume, je partage votre opinion sur le sujet. Je préfère vous lire dans une argumentation logique que dans des réactions épidermiques.
Une branche cadette, si elle reste cadette par rapport à l’aînée, peut aussi être appelée au trône. La monarchie n’est pas qu’une dévolution, elle est aussi, et surtout, l’alliance entre le monarque et son peuple. En 1883, le peuple monarchiste aurait sans hésitation choisi le comte de Paris, les Bourbons d’Espagne, même aînés, étant totalement inconnus de la majorité et leur montée sur le trône aurait dressé les Français contre un étranger. Branche aînée ou branche cadette n’avait plus alors aucune signification. Et vu le contexte nationaliste de l’époque, aucun député ou sénateur n’aurait voté en leur faveur. Ils n’ont même pas soutenu le comte de Chambord dans sa tentative de restauration. Il avait fini par devenir lui-même un étranger à son pays qu’il ne comprenait pas. Le comte de Paris, plus au fait de la réalité politique de la France, semblait devenir un prétendant sérieux, en 1886, il fut exilé par ceux qui le craignaient. Il avait sans doute lui aussi, au bout du compte, manqué un épisode de l’évolution de l’esprit politique du pays.
La République doit son existence à deux princes, l’un aîné, Chambord, et l’autre cadet, Paris. On peut donc les en remercier tous les deux.
Cosmo
Mayg
2 février 2018 @ 16:08
Cosmo,
Mais 1883, le peuple n’a pas fait ce choix concernant le comte de Paris. D’où une République durablement ancrée dans le paysage politique français. Alors parler de dauphin dans une République est quelque peu absurde.
Cosmo
2 février 2018 @ 16:33
Mayg,
En effet, en 1883 si la monarchie avait été rétablie dix ans avant, le comte de Paris serait devenu roi de France, sans que le peuple ait été consulté mais la monarchie aurait été rétablie par une assemblée représentant le peuple français en 1873. Cela ne s’est pas fait ainsi. Il n’y a pas à le regretter car, tôt ou tard, la monarchie aurait été abolie. Combes, Clemenceau, Jaurès et bien d’autres auraient trouvé un moyen.
Je partage votre opinion sur l’emploi du terme de Dauphin aujourd’hui.
Cosmo
Naucratis
4 février 2018 @ 11:39
Encore un message bien trop péremptoire tout en étant écrit au conditionnel… Cosmo n’est pas à une contradiction près.
Gérard
2 février 2018 @ 18:48
Il y a des dauphins partout, dans la Méditerranée, dans les parcs d’attraction, dans les concours sportifs, chez les mannequins, chez les hommes politiques et personne ne trouve absurde ce terme qui au vrai ne désigne que le fils du roi et nos amis marins.
Il y a longtemps à la télévision le comte de Paris était invité en même temps qu’un humoriste. Celui-ci à la fin dit au prince qu’il aimerait bien faire la connaissance de son fils. Le prince lui demanda s’il avait une raison particulière et il répondit oui, j’aimerais bien nager avec lui.
Actarus
4 février 2018 @ 14:57
Ce terme peut aussi être un nom de famille, ou patronymique. Il ne désigne pas que des animaux aquatiques ou un l’héritier présomptif du trône s’il est le fils du roi (ce qui ne se fait plus depuis le 2 août 1830). ;-)
Gérard
7 février 2018 @ 16:23
Comme vous le savez Actarus le terme de dauphin vient du prénom Dauphin. Plusieurs comtes d’Albon avaient comme deuxième prénom Dauphin, qui est d’ailleurs évidemment le masculin de Delphine ou Dauphine, depuis Guigues IV Dauphin, Guigo Delphinus, comte d’Albon de 1133 à 1142, mais que l’on trouve sous ses deux prénoms depuis 1110. Il semblerait selon Georges de Manteyer (Les Origines du Dauphiné de Viennois. La première race des comtes d’Albon 843-1228 ? – 1925) que ce prénom ait déjà été donné dans la même famille au début du XIe siècle. Le fils et successeur de Guigues IV, Guigues V, fut le premier à se faire appeler du titre de dauphin de Viennois.
Ce prénom de Dauphin ou Dauphine vient du grec δελφίς, delphís, et du latin delphinus et dès lors du mammifère marin. Saint Delphin (mort vers 403) fut le premier évêque certain de Bordeaux. Il affirma la doctrine chrétienne face à la confession arienne du royaume wisigoth. Il jouit d’une grande réputation dans cette crise de l’hérésie arienne. Il participa aux conciles de Saragosse et de Bordeaux en 383/384, il évangélisa l’Aquitaine et organisa son diocèse. On conserve de lui les lettres qu’il écrivit à son ami saint Paulin de Nole qui avait reçu de lui le baptême et à saint Ambroise de Milan. On le fête le 24 décembre.
Pascal
3 février 2018 @ 07:54
Excellente mise au point Cosmo , qui explique parfaitement ce que je pense .
Qu’on le veuille ou non depuis la mort du comte de Chambord c’est la famille d’Orléans que la majorité des monarchistes français a regardée comme celle des prétendants légitimes.
Naucratis
4 février 2018 @ 11:40
Et alors ? Cela ne prouve rien du tout.
Cosmo
5 février 2018 @ 16:59
Et vous, Naucratis, que prouvez-vous en ânonnant votre credo ? Vous oubliez les faits, la réalité sociologique et politique, l’histoire d’un pays et de son peuple. Vous vous contentez d’affirmer sans analyser.
Gérard
4 février 2018 @ 14:56
Merci à Cosmo et à Pascal pour les vérités qu’ils énoncent que l’on soit ou non monarchiste.
Gérard
1 février 2018 @ 22:27
Mayg passons sur vos considérations bien connues sur la personne du roi mais si l’on parle du gentil dauphin pour Charles VII dont le trône était si peu assuré, le dauphin devient roi dès la mort de son père et non pas le jour du sacre.
Mayg
2 février 2018 @ 16:03
« Mes considérations bien connues sur la personne du roi ??? » C’est à dire ? Quel roi ?
Nemausus
1 février 2018 @ 13:06
Cette question existentielle était en effet primordiale (sic)… quoi d’autres pour que les français aillent mieux ?
Tonton Soupic
1 février 2018 @ 13:11
« Elles peuvent porter à nouveau le Prédicat de Filles de France dès leur veuvage. » Monseigneur a bien raison, mais n’est-ce pas une poussocrim de la part de Monseingneur pour les maris qui ne voudraient pas que leurs femmes ne redeviennent jamaiss les filles de leur pépère et restent zà jamais les leurs ?
Mary
1 février 2018 @ 13:12
Ce n’est pas follement utile au quotidien,mais c’est intéressant .
Le comte de Paris était beau ! Bien plus que son père : merci maman !
Muscate-Valeska de Lisabé
1 février 2018 @ 17:38
Je vous rejoins,chère Mary…moi aussi je préfère l’Henri actuel à son père. ..et à son fils.
Je vous souhaite un beau et doux crépuscule aux côtés de Dame Micaela,Monseigneur.
Pour les précisions transmises,personnellement, j’ai trouvé cela plutôt intéressant. ..ça ne fait pas de mal de savoir quelque chose sur un sujet dont on ne connaît rien…on mourra moins bêtes,tiens! ;-)).
Gérard
1 février 2018 @ 19:44
Ah Mary le jeune comte de Paris Henri VI était charmant et il eut toujours beaucoup de classe en vieillissant.
Mary
2 février 2018 @ 18:34
Vous voulez dire Gérard ,le père du comte de Paris actuel,qui serait donc Henri VII ?
Gérard
4 février 2018 @ 14:57
Oui.
Naucratis
4 février 2018 @ 11:41
Henri VI ? Henri VII ? Quelle blague ! Gérard, n’avez-vous donc pas peur du ridicule ?
Gérard
6 février 2018 @ 02:39
Absolument pas, pourquoi ? Et vous avec Louis XX ?
Ne ne faites pas d’ailleurs comme si vous découvriez Henri VI et Henri VII, pas vous, vous avec de la culture générale.
Gérard
7 février 2018 @ 16:25
Ne faites pas d’ailleurs comme si vous découvriez Henri VI et Henri VII, pas vous, vous avez de la culture générale…
Pierre-Yves
1 février 2018 @ 13:46
J’ai longtemps cru que les Fils et Filles de France devaient être quelque chose comme les rejetons des Dames de France, une enseigne qui eut pignon sur rue, jadis, dans les provinces françaises. Il était donc temps que mes connaissances fussent actualisées.
Brigitte Anne
1 février 2018 @ 18:38
Ah oui Pierre Yves , dans ma jeunesse j ai connu une boutique appelée ainsi à Morlaix . Dames de France , boutique au charme désuet ! Votre commentaire m a fait sourire …
bianca
3 février 2018 @ 19:21
A Nantes aussi, proches des années 1970 existaient déjà ces magasins ;
Peut-être existent-ils toujours ?
framboiz 07
1 février 2018 @ 23:22
Merci, note d’humour plaisante , Pierre-Yves !
Figaro
2 février 2018 @ 08:44
Ah oui, ma grand-mère qui habitait Roanne adorait y aller. Que sont devenues ces Dames de France ? Fermées ou rachetées par une autre enseigne ?
Gérard
2 février 2018 @ 18:37
Aux Dames de France datait juridiquement de 1898. La société propriétaire a été rachetée en 1985 par le groupe Galeries Lafayette.
Actarus
4 février 2018 @ 14:58
Et comme depuis la fin de l’an dernier ce sont les Galeries La Faillite… ^^
Clap de fin. ;-)
Cosmo
6 février 2018 @ 13:52
Que nous dites-vous là ? Les GalFa vont fermer ? Un monde s’écroule.
Figaro
4 février 2018 @ 17:25
Merci
AnneLise
2 février 2018 @ 18:46
Il y avait à Brive la Gaillarde une enseigne « Aux Dames de France », le fleuron de la ville.
C’est dans les années 80 sous la présidence de François MItterrand qu’elles ont pratiquement disparu partout, parfois rachetées par les Galeries Lafayette pour les grandes villes, pour Brive ce fut Monoprix et puis c’est devenu une galerie marchande, au moins le bâtiment n’a pas été démoli.
Pour moi quand j’y allais avec ma grand-mère, il y avait un petit parfum de « Au Bonheur des Dames » de Zola.
framboiz 07
2 février 2018 @ 21:22
Vu la gravité gravissime( !! ) du sujet , je prends l’annuaire pages jaunes ,il n’y a plus à Reims de mercerie » les Dames de France » et le golf, du village voisin a changé de nom , lui aussi !
Henri, qui aime les débats en justice, pourrait racheter et déposer le label ! Pour une pizzeria ou un pâtisserie , comme au Maroc …
Franchement , si je rencontre ces gens , je leur dis Madame , Monsieur et …basta ! C’est peut-être pour nous, ce communiqué , une petite leçon de protocole ! Quand je pense qu’à Monaco, les 3/4 des gens disent Albert au prince , qu’ils ont connu petit !
Qu’en dit l’ami Charles ,qui , lui, rajoute des adjectifs, la plus douce , etc ?
La prochaine fois , leçon sur les qualificatifs ! Préparez les cahiers !
Gérard
4 février 2018 @ 14:59
En public en tout cas les Monégasques qui sont très respectueux ne tutoient pas le prince Albert.
Figaro
4 février 2018 @ 17:31
C’est bien pour nous que le secrétariat du comte de Paris s’est fendu d’un communiqué. On nous rappelle à l’ordre à défaut de pouvoir nous embastiller mais ça ne m’a pas défrisé. J’achète mon cahier pour la leçon prochaine de qualificatifs (très bien trouvé)
Naucratis
4 février 2018 @ 11:45
Figaro, les Dames de France de Roanne, magnifiques, ont brûlé au début des années 1960. Elles ont été reconstruites dans un style plus sobre et ont fermé dans les années 1980 (j’adorais aller avec mes parents à l’étage des jouets en période de Noël). Le bâtiment existe toujours, une banque et un MacDo s’y sont installés.
FRAMBOISE
1 février 2018 @ 15:10
Cela va t-il changer la face du monde ?
Gérard
1 février 2018 @ 19:46
Il faudrait être bien prétentieux pour créer un blog sur ce qui va changer la face du monde.
Naucratis
4 février 2018 @ 11:45
Les Orléans n’en sont pas à une prétention près !
Clément II
1 février 2018 @ 20:59
Depuis cela, la Terre tourne un millionième de seconde plus rapidement !
Cosmo
2 février 2018 @ 20:40
Un effet tsunami, en quelque sorte !
Clément II
6 février 2018 @ 01:13
Voilà.
Elisa
1 février 2018 @ 16:21
Fils et filles de France, je ne pense pas qu’il s’agisse de ce que l’on appelle un prédicat, qui comme son nom le dit, se place en début de tutulature.
Philippe Gain d'Enquin
1 février 2018 @ 20:25
Tutulature ? Sans doute adaptez-vous le propos au Ballet de l’Opéra, ici nous sommes dans une comédie, voire une tragi-comédie…
Antoine
2 février 2018 @ 10:48
Panpantutu pour la tutulature… (faute de frappe rigolote, Elisa, ne vous formalisez pas).
Tonton Soupic
1 février 2018 @ 18:52
Nous devons tous suivre les prédications de Monseingeur. C’est aussi utile que les prescrptionnements de notre soigneur. Allez Louia.
marianne
1 février 2018 @ 19:14
« Les Filles de France, une fois mariées, portent uniquement le nom de leur mari … »
Ce Monsieur ignore donc la loi qui dit que le seul nom légal est le nom de naissance, et que « porter » le nom de son mari n’ est qu’ une coutume .
Margaux ?
2 février 2018 @ 10:28
S’il n’y avait que cela qu’il ignore… ou méprise, au choix.
Mayg
2 février 2018 @ 16:10
Bien dit Margaux.
Pascal
3 février 2018 @ 07:59
Ah bon ????
Bernadette
1 février 2018 @ 19:15
Je crois que tous les protocoles, quels qu’ils soient, devraient être relégués aux oubliettes ! Cela ne regarde plus l’époque actuelle… Rien ne vaut le naturel, c’est nettement plus sympa !
Gérard
6 février 2018 @ 02:44
Le protocole est une expression de la politesse, du savoir-vivre sans lequel la vie deviendrait insupportable en commun et déjà aujourd’hui la politesse fiche le camp…
jane
1 février 2018 @ 19:24
Je me suis toujours demandée comment ce Prince qu’on dit avoir été marié par force a eu le courage et l’abnégation de « donner » tous ces enfants à sa femme ! Quelle mascarade ! Et l’annulation dudit mariage donc ! Peut-être le duc de Vendôme relèvera-t-il le niveau car c’est celui qui incarne le mieux à mon avis le futur de l’inexistante monarchie !
Charles
2 février 2018 @ 17:48
Le Duc de Vendôme sera à la hauteur de sa tâche, soyez en assuré.
Le jour des obsèques du Prince François il a été parfait, il a accueilli sa famille et les invités avec beaucoup de classe et de gentillesse. On a tous remarqué que le Prince Jean a accueilli son père avec respect et affection sans parler qu’il est allé à la porte de la voiture princière pour accueillir personnellement sa belle-mère la Comtesse de Paris. Le Prince Jean est quelqu’un de bien qui fait les choses de manière délicate et attentionné. Sa grand-mère l’aimait beaucoup et elle s’était confié à moi quelques temps avant son décès.
Gérard
1 février 2018 @ 19:47
En fait le terme prédicat vient du latin prædicatum, c’est-à-dire le substantif énoncé qui lui-même vient du latin prædicare c’est-à-dire proclamer puis prêcher. Le préfixe præ c’est-à-dire avant ou devant vient de ce que l’on dit quelque chose à la face du public.
Le prédicat nobiliaire ou honorifique ne signifie pas forcément qu’il doit être placé avant le nom dès lors. Le prédicat est un attribut, une qualification. L’emploi actuel de prédicat semble surtout venir de l’Allemagne qui utilise les termes « Adelsprâdicat » (qualification nobiliaire) et « Prädikatstitel » (titre honorifique).
Sont qualifiés enfants de France effectivement les enfants nés en légitime mariage du roi de France et par extension du chef de la maison de France, ils sont donc fils ou fille de France et de même les enfants du dauphin et ceux du fils aîné du dauphin, tandis que sont petits-enfants de France les enfants légitimes des fils de France autres que ceux du dauphin et du fils aîné de ce dernier, le titre de petit-fils ou en l’espèce petite-fille de France ayant été créé pour que les filles de Gaston d’Orléans afin qu’elles puissent passer devant les princesses du sang.
Selon l’article II de l’édit royal du 12 mars 1710 : « Par mot de fils et fille de France, Sa Majesté entend non seulement les enfants du roi, mais aussi ceux qui sont dans la ligne aînée et héritière présomptive de la couronne. »
En France depuis la chute de la monarchie au XIXe siècle il n’est plus fait usage de la qualification de roi (qui n’est d’ailleurs pas un titre). Néanmoins le chef de la maison de France porte les armoiries royales sans brisure. Son fils aîné porte un titre d’attente mais il est souvent appelé notamment par les royalistes le dauphin et il en porte les armes.
Le même édit royal précise en son article I que « les filles de France mariées ou non conserveront entre elles et avec les femmes des fils de France le rang que leur naissance ou celle de leurs maris leur donne », on voit que le mariage selon la volonté royale est sans influence sous Louis XIV sur l’appellation de fille de France. Précisons encore que selon l’article III les petites-filles de France apparaissent en dessous des femmes des petits-fils de France. Quant aux femmes des princes du sang, elles sont placées au-dessus de celles restées célibataires lesquelles gardent entre elles le rang de leur naissance, suivant le droit d’aînesse de la branche dont elles descendent (article X). Il reste que tout ceci est un peu compliqué.
Les enfants et petits-enfants de France sont qualifiés depuis le XVIIe siècle altesses royales, les princes du sang n’étaient qu’altesses sérénissimes de 1651 à 1824 dates à laquelle ils deviennent altesses royales.
Ces questions ne sont pas primordiales certes mais si elles ont préoccupé le Roi-Soleil elles peuvent à tout le moins intéresser les lecteurs de Noblesse & Royautés.
Sur toutes ces questions bien sûr il y a l’incontournable Sang de Louis XIV mais plus récent et plus maniable est le bel ouvrage de Philippe de Montjouvent, Éphéméride de la Maison de France de 1589 à 1848, Éditions du Chaney, 1999. Et bien sûr également revoir La maison de Bourbon 1256-2004, Volume 2 de Patrick van Kerrebrouck et Christophe Brun.
aubert
2 février 2018 @ 20:14
On ne dira jamais assez la chance que nous avons de compter Gérard dans nos rangs.
La richesse de sa documentation et l’habilité informatique dont il fait preuve pour nous transmettre ses informations, opération dont je serais bien incapable même si je disposais de sources aussi riches, me laissent admiratif.
berton
1 février 2018 @ 20:46
Je dois être idiote mais j’avoue je n’ai rien compris qui est …. qui n’est pas, fils, filles, petits-enfants.
Quel charabia !!!
ciboulette
1 février 2018 @ 21:43
Je suis fille de France , fille de la république française , et je suis fière de l’être . Mes ancêtres , depuis le XIX ème siècle et sans doute avant , ont versé leur sang pour elle .
Voilà les vrais titres dont ne peut se prévaloir aucune « simple naissance’
Margaux ?
2 février 2018 @ 10:30
Il est vrai que les Français songent à la République depuis la nuit des temps. Les Lumières quoi… Avant, il n’y avait rien, c’est connu aussi.
Mario
2 février 2018 @ 21:01
C’est manifeste qu’aucune personne pouvait utiliser appareil de vision nocturne pointé sur la fille aînée de l’Eglise.
Gérard
1 février 2018 @ 22:29
Si les filles de France selon l’édit de 1710 pouvaient contracter une union inégale, ce qu’elles ne firent pas de ce temps, sans perdre leur rang et leur titre, les petites-filles de France et les princesses du sang, selon les articles VI et XI, qui épousaient un inférieur en naissance ne conservaient leur place parmi les célibataires de leur rang que si le roi leur accordait un brevet de conservation de rang et honneurs.
Ce fut le cas pour la princesse du sang Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, Mlle de Charolais, qui avait épousé le duc du Maine, légitimé de France, et qui obtint un brevet du 12 mars 1710, ce fut aussi le cas de sa sœur Marie-Anne, Mlle d’Enghien, qui épousa le 15 mai 1710 le duc de Vendôme, Louis-Joseph de Bourbon-Vendôme, gouverneur de Provence.
Et une autre princesse du sang, Charlotte-Aglaë d’Orléans, Mademoiselle, obtint un brevet de Louis XV en se mariant par procuration en 1720, le 12 février, avec le prince héréditaire de Modène, futur François III.
Actarus
4 février 2018 @ 15:00
De nos jours tous les Fils et Filles de France doivent passer le Brevet des collèges ! ^^
James
2 février 2018 @ 01:45
Monseigneur le Comte de Paris répète beaucoup le mot « enfants légitimes ».., ce qui ne manque pas de m’interroger sur les raisons qui ont motivé ce communiqué, visiblement destiné à « verrouiller » sa succession dynastique pour les générations à venir au sein de sa propre Famille?
aubert
2 février 2018 @ 20:29
Auriez-vous des infos dignes de BMFTV à nous communiquer. J’en salive.
framboiz 07
2 février 2018 @ 21:26
Oui, moi aussi, j’y ai pensé , mais il peut aussi se referer au passé …
Gérard
4 février 2018 @ 15:29
Oui le secrétariat du prince rappelle les règles de l’Ancien Régime et de la Restauration, il n’en est pas l’auteur et ces règles appartiennent à notre culture générale.
plume
2 février 2018 @ 09:45
Tout est décidément bien compliqué dans cette famille. Moi aussi je suis fille de France et fière de l’être.
septembre
2 février 2018 @ 15:21
ces armoiries pleines sont du dernier ridicule … ah, les complexes des cadets!!
Gérard
2 février 2018 @ 18:41
Ce sont les armoiries de nos rois et ce furent celles du pays, les seules officielles avec celles de l’Empire. Il n’y a pas de complexe de cadet il y a le dernier état de notre droit monarchique tel qu’il a été fixé depuis Louis XIV.
Naucratis
4 février 2018 @ 11:49
Gérard fait semblant d’ignorer que les armes des Orléans ne sont pas celles de France.
Gérard
6 février 2018 @ 02:47
Ce sont des choses que l’on peut écrire à longueur de journée et qui ne font pas avancer en quoi que ce soit. Nous savons que nous ne sommes pas d’accord. Cependant toutes les opinions sont respectables et il n’est pas nécessaire de donner des leçons en permanence.
Gérard
7 février 2018 @ 16:36
Et sous le dernier des Valois, les Bourbons ne portaient pas les armes de France non plus.
septembre
16 février 2018 @ 11:19
Jamais les Orléans n’ont été rois de France. Seul un usurpateur félon a été roi des Français, accident de l’histoire vite corrigé.
Catoneo
2 février 2018 @ 17:38
Vanité des illusions dans le gouvernement d’un héritage par captation. Entre les ordres de chevalerie, les titres de courtoisie en attente et la parodie d’un règne souterrain, on n’est pas près de convaincre l’opinion de la pertinence d’une monarchie en France.
Ridicule.
Christian
2 février 2018 @ 22:37
Le complexe des cadets, en effet.
Je pense que cette mise au point va changer le monde !
Pascal
3 février 2018 @ 08:06
En somme le secrétariat de Monseigneur le comte de Paris , lassé des controverses sans fin qui prolifèrent sur ce site dès qu’il est question des Orléans avec la mention : » de France » , tente de mettre un point final à ces disputations …
Il semble cependant que cet effort louable ne soit qu’imparfaitement couronné …. de succès.
Figaro
4 février 2018 @ 17:36
Il est fini le bon temps où on écoutait le roi. Alors un comte !
Duc d'Enghien
3 février 2018 @ 12:29
Le seul prédicat. .. descendant de régicide avec devise « Félon un jour, félon toujours ».
aubert
4 février 2018 @ 13:06
vous semblez être bien remis de votre mésaventure dans les fossés de Vincennes
Gérard
6 février 2018 @ 02:49
Il est surtout métamorphosé. On ne reconnaît pas du tout l’aimable duc d’Enghien, le modèle du gentilhomme.
Cosmo
6 février 2018 @ 13:57
La prétention de certains n’a pas de limite, cher Gérard. Elle est égale à leur manque d’imagination et très souvent à leur bêtise.
Duc d'Enghien
3 février 2018 @ 18:15
Fouché, le boucher de Lyon franc-maçon, membre du Grand Orient présidé par Philippe Égalité Duc d’Orléans ami de Robespierre. Il enfermait les vieillards, les femmes et les enfants dans les Eglises pour les massacrer à coup de canons … Fouché. .. Fils de France ?
Gérard
4 février 2018 @ 15:30
Il est difficile de faire un parallèle entre Philippe et Fouché. L’appartenance à la franc-maçonnerie ne suffit pas puisqu’elle était alors très répandue. Philippe ne souhaitait pas la mort du roi mais il a eu peur et on lui a fait peur tandis que Fouché n’avait peur de rien et n’avait pas beaucoup de sentiments.
Quant à cette condamnation perpétuelle vous qui vous réclamez de la maison de Condé et donc du comte de Clermont grand maître de la Grande Loge, il faut encore vous rappeler que les responsabilités sont personnelles et non pas héréditaires et qu’il n’y a pas plus de peuple régicide que de famille régicide ou déicide.
Cosmo
6 février 2018 @ 13:59
Si vous deviez inviter à votre table tous les princes, aristocrates et membres du haut clergé qui étaient francs-maçons au XVIIIe, Chantilly ne suffirait pas pour les recevoir, même en plusieurs fournées.
Yannick
4 février 2018 @ 02:39
Quitte à vouloir remettre les points sur les i et les barres sur les t en inventant de nouvelles règles tous les quatre matins, le comte de Paris pourrait AU MOINS savoir faire la différence entre un prédicat et une appellation.
Gérard
4 février 2018 @ 15:32
Ce ne sont pas des règles nouvelles, mais je ne vois pas pourquoi le prince fait d’une distinction entre les filles de France selon leur situation matrimoniale.