Maria Zurita, fille de l’infante Margarita d’Espagne et du duc de Soria, a donné naissance samedi 28 avril 2018 à Madrid à un garçon. Le bébé est né prématurément à 7 mois et demi. Il est en bonne santé et pèse 1,7 kg. Il devra toutefois rester quelques temps en couveuse.
Maria Zurita qui n’est pas en couple, est âgée de 42 ans. Elle a fait le choix soutenue par sa famille d’être mère célibataire en recourant à la fécondation in vitro. Le bébé est le premier petit-enfant de l’infante Margarita, sœur du roi Juan Carlos. Il y a quelques jours, Maria Zurita qui est traductrice de profession, laissait entendre que le roi Juan Carlos pourrait être l’un des parrains de son fils. (Copyright photo d’archives ; Getty images – Source : El Mundo – Merci à Alberto)
JAY
30 avril 2018 @ 11:57
Toutes mes félicitations à cette jolie maman.
Excellente idée que le roi Juan Carlos soit le parrain, c’est aussi tout un symbole sociétal.
berton
30 avril 2018 @ 12:02
Très bonne idée pour le parrain. Malgré la couveuse, c’est toujours une joie !
Leonor
30 avril 2018 @ 19:57
Eh bien moi, je trouve que c’est un foutu symbole sociétal. Celui de se fabriquer un enfant de père inconnu, » parce que je le veux », » parce que j’ai envie » , sans prendre en compte, en rien ce à quoi tout enfant a droit, à savoir un père et une mère.
Ce qu’une pseudo-intelligentsia bobo-ïsante a délibérément nommé ‘ » avancée sociétale » pour justifier la satisfaction hédoniste de ses seuls désirs, c’est de fait une régression majeure à des temps de non- régulation des sociétés.
Quand la technique avance plus vite que la réflexion éthique et que la philosophie .
Caroline - Mathilde?
1 mai 2018 @ 13:07
Leonor,
Comment vous dire. ..
La mise en doute de l intelligence de certains en employant le mot pseudo vous place d office comme garante de l éthique etc. …
Voir le verre à moitié vide en parlant d égoïsme et de satisfaction hédoniste aussi.
Un papa, une maman. ..vous pensez que les couples qui veulent un enfant ne sont pas non plus égoïste ?
Qu ils ne pensent pas à leurs satisfaction ?
Et de nouveau, avoir deux parents n est pas synonyme de bonheur.
Au moins cet enfant se saura désiré ardemment et conçu après une longue réflexion.
Sur ce, je respecte votre avis et je continue d apprécier vos commentaires.
Heureusement nous ne pensons pas tous de la même manière et c est très bien.
Bon premier mai
Kalistéa
1 mai 2018 @ 17:18
J’applaudis des deux mains à ce que vous écrivez chère Léonor .Un enfant n’est pas une poupée ( .Et encore: celui-là arrive avec qd même une cuiller d’argent dans la bouche , même s’il lui manquera toujours de savoir qui est son père )Mais quel mauvais exemple à donner à des femmes en mal de maternité et qui , au lieu d’adopter un enfant qui aurait besoin d’une famille , auront envie de faire comme cette personne appartenant à la famille royale!
Gérard
1 mai 2018 @ 17:40
Peut-être Leonor mais il y des cas et surtout des menaces bien plus graves. Et ce petit aura un grand-père et un oncle encore sans enfant et c’est une famille très fusionnelle.
Zorro
2 mai 2018 @ 12:58
Je ne vois pas très bien ce qui serait bien plus grave à partir du moment où les règles de la procréation et de la filiation (les bases fondamentale de la société et de la civilisation) sont niées intentionnellement pour construire quelque chose de nouveau dont la finalité échappe au commun des mortels.
Eduquer, aimer un enfant, tout le monde peut le faire : un oncle, un grand-père, le meilleur ami, etc. En revanche, ces personnes ne remplacent pas le rôle et la fonction constitutive d’un père, à savoir : indiquer à l’enfant son origine en le situant dans le temps dans la chaîne des générations.
Priver un enfant intentionnellement de sa lignée paternelle est un acte grave qui nie d’ailleurs les principes de la Convention des droits de l’enfant des Nations Unies : l’enfant a le droit de connaître ses origines.
C’est un changement de civilisation auquel on assiste. Ce n’est pas un truc anodin. Ça implique un changement de paradigme qui dépasse le cadre de la filiation que personne (à part les instigateurs de ces changements) ne mesurent pleinement.
Qu’est-ce qu’être mère, qu’est-ce qu’être un père ? Plus largement, c’est quoi un homme, c’est quoi une femme ?
« Faire comme si tout est pareil, indifférencié, valable, interchangeable » est un grave problème mental de la société occidentale. Quand les mots perdent leurs sens, les raisonnements se pervertissent et au final, plus personne n’est capable de pensée (auto)critique. Arrive alors le stade de la manipulation de masse exposé brillamant âr Gustave Le Bon dans son ouvrage de référence : Psychologie des foules .
PataClems
3 mai 2018 @ 14:27
Par le terme « origines », la Convention Internationale des Droits de l’Enfant entend « d’où l’on vient » ; cet enfant saura sans doute d’où il vient si sa mère le lui dit, si elle ne transforme pas la réalité.
Combien de personnes sont nées de pères inconnus, sans que les biotechnologies médicales soient en cause, par le hasard de la vie et d’une rencontre ? Et combien le vivent réellement mal, c’est-à-dire sans pouvoir se raccrocher à d’autres valeurs familiales, sociales et (pourquoi pas) biologiques ? Les nés sans père sont nombreux mais je n’ai jamais ouïe dire qu’ils souffrent autant que vous le prétendez.
Lorsque je vois certains conflits entre enfants et pères (donc connus dans ce cas), pouvant aller jusqu’à la dénégation de toute filiation, je me dis qu’il vaut souvent mieux n’avoir qu’un parent avec lequel on s’entend vraiment, que deux avec lesquels on se bouffe la laine sur le dos.
Votre angle de vue se défend mais notez qu’il n’est pas le seul, sur un sujet aussi complexe.
Zorro
4 mai 2018 @ 11:46
Dire à un enfant ses origines ce n’est pas : « tu es né à la maternité ».
Par ailleurs, si nous sommes au courant que Mademoiselle Zurita est mère célibataire, il y a des chances que la mère ne soit pas en mesure de lui cacher soes origine.
Des enfants sont nés de père inconnu sans que la biothechnologie soit en cause… Peu probable, à moins que la « mère soit la dernière des prostituées ». Une femme qui couche avec un homme a quand même une vague idée de la personne avec qui elle couche. Que le « père » ne prenne pas ses responsabilités ou ne soit pas au courant de sa paternité, c’est une tout autre chose.
Je ne personnalise pas le débat du style : « je connais des enfants sans père qui sont super épanouis ». L’inverse est certeinement plus vrai encore. Vous n’avez jamais « ouïe dire » est tout à fait normal : il n’y a pas d’étude sur ce sujet. Comment pourrait-il y en avoir une d’ailleurs ?
Enfin, je trouve grotesque l’argument (si on peut dire) récurrent (que l’on sert comme un jocker) selon lequel certains enfants de famille « normale » sont malheureux donc « forcément » les enfants nés dans des familles « alternatives » seront plus heureux.
En plus de ça : la procréation médicalement assistée pour une femme seule vaut également pour un couple de lesbiennes. Donc pour les couples gays se posera nécessairement la question de la gestation pour autrui (selon le principe de l’egalité homme-femme, donc égalité mère-père).
Christian
9 mai 2018 @ 15:20
La PMA n’est pas accessible aux femmes homosexuelles. Depuis une loi de 2014 (qui faisait suite à celle sur le mariage pour tous), seuls les couples hétérosexuels y ont accès. Les lesbiennes ont recours à des techniques artisanales, en s’inséminant elles-mêmes – soit seule, soit en le faisant faire par la partenaire. C’est un problème pris très au sérieux par les professionnels intéressés à la question de la procréation au sens large.
PataClems
15 mai 2018 @ 13:50
Merci Christian, pour cette remise au centre. Je commence à être un peu overdosé de lire autant d’âneries autour des techniques d’aide à la procréation, et je comprends mieux ce qui agace autour des questions de parentalité homosexuelle. De tels arguments, faussés dès l’origine, ne permettent pas un débat constructif, c’est foutu dès le départ.
Claudia
1 mai 2018 @ 19:50
Je vous rejoins tout à fait sur ce sujet Leonor.
Julise
2 mai 2018 @ 13:21
Comme il s’agit d’un petit garçon, ce n’est pas le père (en tant que tel) qui est indispensable à la construction de l’enfant mais la référence à une personne du même sexe, pouvant alors être un grand-père, un oncle ou un cousin, voire un ami proche du parent présent. L’inverse valant pour les petites filles.
L’expérience me conduit à penser qu’il est plus compliqué de se construire dans un foyer homosexuel, qu’au sein d’un foyer monoparental – bien que cela reste possible. Au sein des couples homosexuels avec enfants, il manque souvent une référence et le cas échéant, lorsque les problèmes rencontrés finissent par être soumis à des professionnels en vue d’une aide, la définition d’un modèle du même sexe est une solution effective. Naturellement, les théories s’affrontent et cela d’autant que rien n’est vérité absolue en la matière ; il y aura toujours des exceptions, de gamins qui se construisent sans aucune référence à un proche du même sexe, donc sur des processus différents. Or c’est justement parce que rien n’est vérité absolue qu’il faut construire des cadres souples, épurés de tout préjugé, afin de pouvoir être adaptés ensuite selon les situations rencontrées.
La construction des identités individuelles répond à des « codes » plus complexe que l’éducation, et il convient de se garder de faire des conclusions hâtives et souvent, erronées ou du moins incomplètes, faute de disposer de toutes les données utiles – qui sont les proches, l’enfant est-il en collectivité, quel est son cadre de vie, etc.
Bien sûr, je ne fais qu’exposer ma conception des choses et je respecte toutes les opinions, pourvu qu’il soit possible d’en discuter.
Kaiserin
2 mai 2018 @ 13:22
Fille d’une mère indigne, veuve à 27 ans avec une petite fille de 4 ans, heureuse grand-mère d’un petit-fils né par PMA (d’une mère célibataire non homosexuelle) je pense avoir fait le tour de la question.
Cette jeune femme a eu raison
Cet enfant sera aimé et c’est l’essentiel
Fi des « culs serrés » et autres donneurs de leçons contribuables (je paye des impôts moi aussi)
PataClems
3 mai 2018 @ 14:28
Il me parait hâtif qu’elle a eu raison, au sens moral et général du terme. En revanche, elle a ses motifs à elle d’être passée par là et je crois qu’avant de juger, c’est d’abord cela qu’il faut entendre. Je vous rejoins sur le reste.
katellen
2 mai 2018 @ 15:52
J’ai dans mon entourage des couples pour lesquels la venue des enfants est uniquement du choix de la femme. L’homme accepte mais estime que les enfants sont une histoire de femmes. Où est la place du père dans ce cas ? Juste un nom sur un bout de papier ? Et l’épouse qui savait comment son compagnon allait se comporter mais veut des enfants quand même ? Sans compter ceux qui ne donnent plus de nouvelles à leur progéniture après un divorce… , c’est malheureusement courant. Bref, si ce bébé était ardemment attendu, il ne sera pas plus malheureux que d’autres enfants. Et sa mère n’a pas fait preuve de plus d’égoïsme que certaines mères mal mariées mais qui choisissent d’enfanter quand même.
PataClems
3 mai 2018 @ 14:31
Voilà, c’est à ce genre de différend familial que je fais allusion ci-dessus, un père qui se pose de lui-même en machine à faire des gosses, sans plus. A la sortie, les gamins le lui reprocheront forcément et souffriront sans doute bien plus que leur petit copain, fils de mère célibataire. Je me dis que dans ce cas précis, la maman aurait mieux fait de rester seule, car même pour elle, cela doit être douloureux de donner un tel père à ses enfants, qu’elle a désirés.
Baboula
3 mai 2018 @ 18:26
Histoire connue … hélas ,mais l’égoïsme des mères dans ces cas peut être une force et nous connaissons tous des veuves ,des mères célibataires qui ont merveilleusement élevé leurs enfants . Ce sont les femmes qui font avancer le Monde .
Corsica
2 mai 2018 @ 18:44
Leonor, je respecte votre avis mais ne nous voilons pas la face, être élevé par un père et une mère n’est garant ni de l’amour que va recevoir un enfant, ni de son épanouissement.
Il y a peut-être une part d’égoïsme à faire un enfant seul mais il y en a aussi dans les grossesses à répétition de femmes qui adorent être enceintes et élever un bébé mais qui, dès qu’il a deux ans, s’en désintéressent. J’en ai eu deux exemples durant ma vie et je peux vous assurer que certains des enfants en ont beaucoup souffert. Il y a aussi de l’égoïsme dans les ménages où l’un des parents dressent les enfants contre l’autre. Il y en a quand les parents se défoulent verbalement, voire physiquement sur leur progéniture. Bref, avec un père et une mère, il y a plein d’occasions d’être malheureux et de mal se construire donc laissons une chance aux coureurs qui souhaitent élever un enfant seul ou avec un partenaire de même sexe. Laissons une chance à leur intelligence et à leur cœur et dans trente ans, on se rendra compte que les enfants ayant grandi dans ces foyers auront ni plus, ni moins de problèmes que ceux ayant grandi dans des foyers conventionnels. Dans ce cas, cette femme sait ce qu’elle fait, sa famille la soutient et cet enfant ne manquera certainement pas d’amour et n’est-ce pas cela l’essentiel ?
PataClems
3 mai 2018 @ 14:36
Je vous rejoins, d’autant que je connais un exemple de mère qui a fait des enfants, pour l’unique plaisir d’être enceinte, quoique aussi celui d’avoir un second fils. Une fois que l’on a dépassé le pèle-mêle des propos, véritable maelstrom où se heurtent volonté de ci et souhait de cela, on se rend vite compte que cette femme n’a rien compris de ce qu’est « être mère ». Elle est hors cadre et naturellement, les gamins sont sacrément paumés, même s’ils sont gentils.
anae
1 mai 2018 @ 16:21
C’est du commerce d’humain……………..
Zorro
2 mai 2018 @ 13:40
ça y conduit:
Un don de sang est pareil à un don de sperme et un don de sperme c’est pareil à un don d’ovaire et un don d’ovaire, c’est pareil à la location d’un utérus (d’une femme pauvre évidemment) pendant 9 mois et c’est finalement assez similaire à un foetus humain (du « matériel biologique ») auquel on prélève le collagène pour fabriquer des crèmes de beauté des vieilles californiennes (oui, oui : c’est le cas aux USA et en Chine). Ce n’est pas de la fiction.
PataClems
3 mai 2018 @ 14:36
C’est le bon Dieu qui vous a dit tout cela ?
Gatienne
5 mai 2018 @ 11:14
Zorro, quand on veut argumenter sérieusement, on ne parle pas de « don d’ovaires » mais de don d’ovocytes !
Christian
9 mai 2018 @ 15:21
Effectivement.
Corsica
2 mai 2018 @ 18:56
Du commerce d’humain ? Un homme a donné son sperme, certes de façon anonyme, mais diriez-vous la même chose si cette femme avait couché avec le premier garçon venu, juste pour être enceinte. Car cela existe même si c’est rare. J’ai une ex confrère qui voulait avoir un enfant seule, elle est allée au Brésil et est revenu enceinte d’un homme dont elle a ignoré volontairement le nom de famille. Son fils a maintenant 35 ans, il est magnifique et bien dans ses baskets. Personnellement je ne l’aurais pas fait mais ce n’était pas plus du trafic humain que le don de sperme qui a permis à Maria Zurita de devenir mère. De toute façon qu’est-ce qui m’aurait autorisé à dire que c’était bien ou mal ?
mariejeanne
3 mai 2018 @ 14:24
Elle est drôle votre histoire Corsica : cette femme est allée au Brésil pour « se faire mettre enceinte » ! elle pouvait trouver bien plus près…(il doit y avoir de la demande) ou alors elle a réalisé en même temps son fantasme « s’offrir » un beau brésilien : d’une pierre, deux coups, si je puis dire…
D’autre part, non Zorro, on ne peut comparer tous les dons (sang, sperme) c’est ridicule.
Il faut que les « choses » soient encadrées et il est vrai pour reprendre la réponse de Corsica : le malheur et le bonheur des enfants existent dans tous les cas de figure.
Corsica
4 mai 2018 @ 19:12
Elle ne voulait surtout pas d’un géniteur plus proche. Elle est allée au Brésil car à l’époque, c’était loin de l’Europe.
Zorro
4 mai 2018 @ 17:59
La PMA devrait à mon sens être exceptionnel et seulement réservé à une visée thérapeutique.
LA PMA est un acte médical qui est loin d’être anodin : d’ailleurs plus de 50% des fécondations in vitro échouent. Quel gaspillage de talents (les médecins devraient avoir autre chose à foutre : guérir les malades par exemple) et quel gaspillage d’argent (pour les demandeurs) : les seuls gagnants sont les firmes pharmaceutiques.
A 42 ans, faire un enfant de manière naturelle est déjà risqué. Alors ici, quand on se fait inséminer artificiellement, c’est de la folie. D’ailleurs le bébé est né prématurément. Quant à la mère, elle a dû se faire injecter des hormones et tout un tas de produit qui auront certainement un impact sur sa santé à moyen terme.
Christian
9 mai 2018 @ 15:27
Vous savez, le fait de ne pouvoir faire un enfant de façon naturelle, c’est déjà en soi une maladie, en tout cas la conséquence d’une maladie. Aider une personne à contourner les effets d’une maladie, c’est déjà la soigner. Soigner, ce n’est pas seulement bourrer une personne de médicaments, c’est aussi lui apporter les moyens de vivre normalement, du moins le plus normalement possible, sans doute le plus sainement aussi.
milou
30 avril 2018 @ 12:01
C’est difficile si prématuré mais elle sera entourée…sauf par un compagnon et père pour son fils!!!
ml
Caroline-mathilde
30 avril 2018 @ 12:36
Vu ce que l’on entend et voit plus que trop régulièrement …ne pas avoir de compagnon n’est pas une étape obligatoire .
De même un enfant peut très bien grandir et s’affirmer dans la vie sans l’un ou l’autre parent (par exemple si le parent décède peu après la naissance).
De toute façon il ne manquera pas de figures masculines dans sa vie .
Claudia
30 avril 2018 @ 13:47
Bien sûr qu’un enfant peut grandir sans père, mais là sa mère l’a délibérément privé d’une partie de ses origines, et ce n’est pas du tout la même chose qu’après une séparation ou un décès. Je trouve le comportement de Maria Zurita très égoïste. Quoi qu’il en soit cet enfant est né, et souhaitons lui le meilleur.
milou
1 mai 2018 @ 11:50
Du même avis que vous Claudia!
Je comprends l’envie d’enfant, seule, mais je trouve qu’il faut que l’enfant puisse savoir qui il est!
ml
PataClems
3 mai 2018 @ 14:46
Avant d’être « fils de X et de Y », un enfant est d’abord lui-même, c’est-à-dire un être humain avec un prénom, une conscience, une intelligence, etc. C’est d’abord sur cela qu’il se construit, crée ses envies et monte ses projets. A partir du moment où il est conscient de son propre être, l’enfant devenu adulte a déjà construit l’essentiel de sa personnalité. Passé cela, le manque d’un parent peut lui peser ou pas ; néanmoins, sans ériger cela en dogme (mais rien ne peut être ériger à ce point lorsqu’il est question de famille), beaucoup de gamins nés sans père sont aujourd’hui des adultes accomplis. La présence ou l’absence d’un parent n’est pas l’unique déterminant.
milou
30 avril 2018 @ 16:42
Je vous l’accorde Caroline-mathilde…mais élever à deux-père ou une autre mère- c’est mieux!
ml
Leonor
30 avril 2018 @ 20:00
Il ne faut pas confondre les accidents de la vie ( décès, séparations), et les décisions hors-tout de fabrication de bébés ex-nihilo.
Par ailleurs, on ne voit déjà que trop autour de soi les résultats de l’absence des pères, que ce soit par inexistence dans la vie de l’enfant, ou par démission.
Jul
2 mai 2018 @ 06:09
Bien d’accord avec vous Leonor.
Julise
2 mai 2018 @ 13:37
L’absence de père, comme vous le dites, correspond d’abord à une absence de modèle masculin. Je parle ci-dessus de la référence à une personne du même sexe, car c’est celle qui prédominera dans la construction, pour des raisons assez simples à comprendre ; néanmoins, quel que soit le genre de l’enfant, il est important de disposer des deux références. Ainsi, en l’absence de père (en tant que tel), l’enfant devra pouvoir se référer à un autre homme. Or c’est souvent ici que le bât blesse car beaucoup de femmes croient pouvoir jouer le double rôle. Or, peu importent les orientations personnelles, on se comporte au quotidien soit en femme, soit en homme, jamais comme les deux en même temps ou alternativement. Il advient donc que l’enfant puisse observer chaque modèle de genre et s’y référer utilement.
Il existe aussi des problématiques liées à l’absence totale ou partielle de mère, souvent en raison d’un décès ou d’une maladie mais pas que ; les mères qui « foutent le camp », c’est aussi réel et cela pose donc aussi des problèmes.
Marie
30 avril 2018 @ 20:15
Vous voulez dire : avoir un compagnon n’est pas une étape obligatoire, je suppose ?
Caroline - Mathilde?
1 mai 2018 @ 12:57
Bonjour,
Je viens de relire ma phrase.
Je note ne pas avoir DE compagnon.
Vous m écrivez :ne pas avoir UN compagnon.
Pourriez-vous me dire qu elle est la différence ?
Le français n étant pas une de mes langues familiales ni celle que je parles chez moi, je fais encore des fautes .
Merci
Jordania
30 avril 2018 @ 21:34
Bonjour.
Avoir un compagnon ou époux est l’idéal bien entendu mais la société a évolué bien heureusement d’ailleurs pour avoir connu une adorable mamie qui eût la malchance de ne pas avoir choisi le bon gars dans les années 50 ,époque terrible pour les filles mères .
Elle dût s’en cacher en montant à la ville bien loin de sa famille où elle se faisait passer pour jeune veuve pour avoir droit à la respectabilité nécessaire pour décrocher emploi de sténo pour élever dignement son enfant…époque terrible pour ces femmes là.
Maintenant une mère célibataire fait ce choix en toute connaissance de cause et cela fonctionne tres bien c’est quelque chose de courant à présent.
Pour connaitre parmi mes amies en France une maman solo de deux enfants suite insémination en espagne début 2000 les ados vont tres bien et il n y a eu aucune difficulté particulière en amont les enfants ayant bénéficié de leur parrain proche.
Le tout est de s’entourer d un élément masculin fiable pour l’enfant *parrain,oncle ou ami*.
Une de mes cousines française mariée avec une femme a eu une puce qui a maintenant 4ans qui va tres bien aussi et adore ses mamans comme mon cousin/son oncle.
Mon espoir est de voir de mon vivant ,mon second pays à savoir la Jordanie atteindre cette ouverture de la société .
Ce n’est pas et loin d’être le cas ,il faut être honnête pour l’instant
Leonor
1 mai 2018 @ 11:13
La société n’a pas » évolué ».
Elle a régressé.
Jean Pierre
2 mai 2018 @ 13:05
On peut dire quand même que l’obstétrique a évolué.
Kalistéa
2 mai 2018 @ 18:49
C’est ce que je pense aussi Léonor .Notre société a évolué dans le sens des aménagements matériels pratiques , dans le sens d’une meilleure égalité sociale , dans le sens aussi de l’égalité de l’homme et de la femme dans le travail , la vie civique et l’aménagement de la famille .La médecine est accessible à tous , l’instruction aussi …mais tout cela ce sont des lois froides .Notre société a régressé dans la morale et l’idée qu’un homme doit se faire de lui-même . L’égoïsme des anciens païens prend le pas sur l’altruisme et le respect de la vie , de la religion judéo-chrétienne .
Caroline - Mathilde?
1 mai 2018 @ 13:40
Jordania,
Nous sommes toutes deux en face des mêmes réalités de terrain.
Et nous savons que les enfants peuvent grandir ou mal tourner quelle que soit la composition familiale.
Mais le schéma familial traditionnel est tellement ancré chez certains qu ils ne peuvent en concevoir d autres et trouvent systématiquement des contres exemples.
Heureusement les idées ne sont pas figées et évoluent.
Leonor
2 mai 2018 @ 17:47
Caroline-Mathilde, il se trouve que le » schéma familial traditionnel « , c’est la nature qui l’a mis en place.
Vous présentez les avis contraires aux vôtres comme ceux de personnes non évoluées quand vos idées à vous seraient, elles, évoluées.
Or, la nature a bien essayé divers autres systèmes de procréation et d’élevage des petits ensuite. Des trucs très rigolos, et ma foi, très inventifs. Comme papa hippocampe par exemple, ou les dragons de Komodo, dont à vrai dire, pour ces derniers, on ne sait pas très bien comment ils s’y prennent.
Bref, la nature a essayé plein, plein, plein de trucs, histoire de voir.
Ben, c’est tout vu : elle en est toujours, après essais, revenue pour la très grande majorité des espèces, à la bonne vieille méthode de papa-maman.
Caroline-Mathilde, la réalité de terrain, c’est ça. A moins, évidemment, que vous trouviez Mère Nature complètement ringarde.
PataClems
3 mai 2018 @ 14:48
Le retour aux théories darwinistes. Sacré recul, en effet.
Nour
1 mai 2018 @ 15:16
Oû une compagne??
Gatienne
30 avril 2018 @ 12:02
D’heureux grands-parents qui vont connaître, pour la première fois, les joies du pouponnage à un âge respectable !
LEMOTHEUX
30 avril 2018 @ 18:24
Il lui manquera un père….
Gatienne
1 mai 2018 @ 09:45
Ceci est un autre débat et je ne me pose pas sur ce terrain-là…
J’évoque simplement la joie de deux personnes ayant dépassé 75 ans, qui connaîtront la joie d’être grands-parents alors que, peut-être, ils ne l’espéraient plus.
Je m’en réjouis donc pour eux !
Esquiline
1 mai 2018 @ 12:58
Donc on fait un enfant, un être humain qui aura toute une vie à mener en se posant des questions sur une partie de son identité, pour que des grands parents aient le plaisir de faire des guiliguilis!
Selon une belle formule, elle a donné la vie, acte d’amour ou d’égoïsme?
Je connais les tourments des enfants adoptés, qui bien qu’entourés de tendresse, ont voulu retrouver leur famille d’origine tout en étant conscients d’aller au devant d’une grande déception.
Claudia
2 mai 2018 @ 12:38
Egoïsme pur et c’est tout. En aucun cas « faire un enfant » comme on dit est un acte d’amour.
Kalistéa
2 mai 2018 @ 18:51
C’est ce que je dis Gatienne: L’enfant devient une poupée pour pouvoir « pouponner » deux ou trois ans avant de vieillir .
Caroline
30 avril 2018 @ 12:08
Maria Zurita n’avait-elle jamais le bonheur d’avoir un petit ami, ni un soupirant? C’est donc son choix d’élever son enfant en solo, mais je plains le petit s’il posera l’inévitable question sur son père, surtout à la maternelle !
Laurent F
30 avril 2018 @ 12:14
pourquoi ça n’a rien d’exceptionnel, il ne sera pas le premier à ne pas avoir de père. Je pense qu’une famille recomposée puis décomposée puis recomposée avec quelqu’un d’autre et ce plusieurs fois doit l’être beaucoup plus.
Robespierre
30 avril 2018 @ 12:41
Bien dit !
Gérard
1 mai 2018 @ 17:43
Oui c’est hélas bien vrai et bien courant aujourd’hui.
Zorro
2 mai 2018 @ 13:49
Ben oui. Il y a des familles « dysfonctionnelles » alors autant y aller à fond.
Ne soyons pas figés : tout évolue !
En Colombie, trois hommes ont pu se marier ensemble ! Chouette encore une avancée sociétale ! On arrête pas le progrès.
Comment vont-il faire faire pour fonder une famille avec enfants : mélange de sperme des trois papas dans une centrifugeuse et puis fécondation avec un ovule d’une pauvre vénézuélienne (ou une soeur ou une grand-mère pour que la gestation pour autrui soit « altruiste ») ?
Leonor
2 mai 2018 @ 17:56
Oui, et ça fait des sacs de noeuds.
Kalistéa
2 mai 2018 @ 18:52
Et cela ne veut pas dire effectivement cher Gérard que c’est mieux!
Gatienne
30 avril 2018 @ 14:59
A la maternelle et par la suite, il rencontrera d’autres enfants ayant des parcours familiaux bien plus chaotiques que le sien et qui seront probablement moins armés, affectivement et matériellement, pour affronter les difficultés de la vie…
milou
30 avril 2018 @ 16:43
Il y a une différence entre ne pas avoir de père et ne jamais connaitre son père!
ml
teddy
30 avril 2018 @ 19:20
aux etats unis ils peuvent retrouver le nom du donneur
Leonor
1 mai 2018 @ 11:15
Et alors ? Ca n’est jamais qu’un type qui a craché (…) dans une éprouvette en se ….. -ant la zigounette., contre espèces sonnantes et trébuchantes.
Un père, ça ?
Kalistéa
2 mai 2018 @ 18:54
Vous avez raison Léonor .c’est comme des gens qui , étant nés d’un viol , veulent quand même connaître le violeur pour savoir qui ils sont !
Jordania
30 avril 2018 @ 21:46
Tout à fait Laurent F ,c’est bien plus compliqué pour les enfants de s’identifier aux référents éducatifs dans un famille recomposée redecomposée et rerecomposée particulièrement dans la prime enfance soit les dix premières années où toutes les bases d’identification (ce qui passe par sa place au sein de la famille ,l’affectif) que l’absence de père .
A partir du moment où l’on ne ment pas à l’enfant avec des histoires à dormir debout l’enfant le vit bien ,c’est quand il y a mensonge que l’enfant ne sait plus se situer et cela ouvre son imaginaire a multiples interprétations parfois rocambolesques pour s’expliquer le mensonge à dormir debout qu’on lui a raconté.
L’enfant sait réfléchir et le détecte ce mensonge et cherche a se l’expliquer.
Cela peut aller loin et créer un malaise persistant.
Dire la vérité sans broder avec les mots adaptés à l’âge de l’enfant est le plus simple à faire pour que ce soit bien vécu par l’enfant dans la plupart des cas.
Jordania
Leonor
1 mai 2018 @ 11:19
Ok.
…
Donc, la dame , en toute vérité, va dire au petit qu’il est né d’un spermato projeté dans une éprouvette, pour que le petit puisse dire bonjour àun jour à l’éprouvette censée lui servir de papa.
A part ça, en général, d’accord sur la question de dire la vérité, toujours aux enfants.
Mais utiliser cet argument pour justifier les procréations égoïstes mécanisées et merchandisées, là, non, ça ne marche pas.
Julise
2 mai 2018 @ 13:59
Bien sûr qu’elle va lui dire d’où il vient, comme ça le gamin, qui est moins bête que vous ne le pensez, se référera à un autre homme au sein de sa famille. Ce n’est pas ce qui manque en l’occurrence.
Inutile de partir dans des envolées incohérentes.
Zorro
2 mai 2018 @ 13:57
On voit la psychologue qui prèche pour sa chapelle (mais incapable d’autocritique et surtout qui ne sait pas réfléchier out of the box).
Ce n’est pas seulement un problème psychologique à « gérer ». C’est un handicap intentionnel qui le marquera toute sa vie.
Christian
9 mai 2018 @ 15:32
Vous prêchez bien pour votre chapelle, sans doute la plus vaste qui soit au monde, avec 1,3 milliards de fidèles ; je parle bien sûr de la confession catholique, car la chrétienté dans son ensemble semble être plus consensuelle sur le sujet. Personne ne vous oblige à ôter la cire de bougie qui occulte vos oreilles et votre esprit mais n’obligez pas les autres à manger de ce pain-là, loin d’être aussi béni que vous le pensez.
Goélette
3 mai 2018 @ 16:55
Eh, bien ils sont les enfants d’un salaud! ça ils le savaient déjà ;
monica
1 mai 2018 @ 17:12
Laurent vous avez raison. Et si elle l avait adopté, il n aurait pas de père non plus !
Zorro
2 mai 2018 @ 14:12
Si elle avait adopté seule un enfant (rare !) qui n’avait pas de parents, elle aurait réparé une injustice due à un accident de la vie. Cet enfant saurait qu’il avait des parents qui sont soit morts, soit qui l’on abandonné et que sa mère adoptive supplée ses parents absents.
Ici, la mère a fabriqué un enfant en laboratoire en le privant intentionnellement de sa lignée paternelle. Le danger est que la mère bricole de la parentalité en (sur)compensant l’absence du père en pourrissant sa progéniture de cadeaux et/ou de sur-affection.
PataClems
3 mai 2018 @ 14:51
L’incarnation de Dieu le Père dans ses œuvres de justice morale. En effet, avec cela, nous allons vite avancer.
Kalistéa
2 mai 2018 @ 19:01
Non Monica , c’est tout à fait différent .Dans le cas d’une adoption , l’^etre humain est là , il demande des soins , de l’amour , une maman , une famille et s’il n’y a pas de père il y a sauvetage d’une misère et il le comprendra plus tard . il comprendra la chance qu’il a eue au lieu de se plaindre d’avoir été mis au monde sans père comme le font bien des ados d’aujourd’hui ;Je connais des femmes seules qui se mordent les doigts d’avoir fait ce qu’a fait cette fille de princesse .Mais évidemment tout dépend aussi de l’éducation qu’aura cet enfant . Je suis sûre que celui de Maria Zurita aura en plus de l’aisance marérielle la meilleure éducation qui soit .
Marnie
30 avril 2018 @ 12:19
Ce n’est pas parce qu’on a un petit ami, encore moins juste « un soupirant », qu’on peut faire un enfant. Le petit ami peut ne pas en vouloir ou alors on peut penser qu’il ne serait pas un bon père ou alors que la relation n’est pas assez solide pour un tel engagement. Je trouve plutôt responsable de ne pas faire un enfant sur un coup de tête juste parce qu’on a un homme sous la main.
Après, faire un bébé toute seule, c’est un vaste débat…
Caroline-mathilde
30 avril 2018 @ 12:38
Le petit n’est pas forcément à plaindre …
l’explication est très simple à donner à un enfant à qui l’on ne ment pas …
Le soucis est très souvent le regard des autres parents qui ont tendance à juger et à apprendre à juger à leurs enfants ..
JAY
30 avril 2018 @ 13:38
Comment peut on encore réagir de la sorte en 2018 ! Ca veut dire quoi de tel propos
Jean Pierre
2 mai 2018 @ 13:07
Surtout que le premier enfant né de fécondation in-vitro doit aujourd’hui avoir 40 ans.
Madeleine
30 avril 2018 @ 16:37
Peut-être est-elle lesbienne? ou pas intéressée par les hommes sans l’être pour autant par les femmes?
Gérard
1 mai 2018 @ 17:48
Je pense qu’elle est très plongée dans la vie active et dans l’aide apportée à sa mère, mais elle n’a rien manifestement d’une femme qui cherche des aventures et je suppose qu’elle est très discrète et réservée dans sa vie privée. Ceci dit ce n’est pas la naissance d’un enfant qui l’empêchera si l’occasion se présente de lui trouver un père.
Zorro
2 mai 2018 @ 14:14
A 42 ans, c’est difficile pour une femme (qui plus avec enfant) !
Kalistéa
2 mai 2018 @ 19:08
Je pense aussi Gérard qu’il ne sera pas difficile si elle le veut de se faire épouser par quelqu’un qu’elle conaitrait plus tard ; car qui , en Espagne et même dans le monde ferait la fine bouche pour entrer dans cette famille?
Pierre-Yves
30 avril 2018 @ 16:50
D’abord, plus le temps passera, plus la situation se répandra et on apprendra tous, qu’on le veuille ou non, à la considérer comme quelque chose de possible et de non exceptionnel.
Ensuite, je ne crois pas qu’on ait raison de décréter à priori qu’un enfant né dans ces condistions aura moins de chance qu’un autre d’être épanoui et heureux et rencontrera plus de problèmes. Cela a beau être une croyance encore répandue, ce n’est nullement une certitude.
Leonor
1 mai 2018 @ 11:33
Pas d’accord avec vous, Pierre-Yves, même si j’apprécie comme toujours votre équanimité.
Il ne s’agit pas de décréter.. Il s’agit encore moins d’une croyance. Il s ‘agit de constater, d’ores et déjà, et de s’interroger sur la suite, à tous points de vue.
Or, la science et la technique sont allées beaucoup plus vite que la réflexion éthique, la réflexion philosophique, et que le droit. Résultat : on » agit » avant de s’interroger.
Et on » agit » par seul égoïsme et désir d’assouvir ses prétendus besoins, sans s’interroger et , partant, sans prendre en compte l’enfant issu de ces manipulations. On ne réfléchit pas un instant non plus aux conséquences sur la société elle-même, dont l’aide qu’il va immanquablement falloir apporter à ces » familles » , sauf rarissime exception.
Et ça, ce n’est pas du fantasme : c’est déjà largement une réalité.
Bien sûr, qu’on souhaite à ces enfants de vivre une vie correcte en dépit de
tout. Ils ne sont pour rien dans les conditions de leur naissance. Mais on verra cela dans 10, 15, 20 ans …
Milena K
2 mai 2018 @ 22:34
Qui sommes nous pour émettre un jugement sur le choix de cette dame ?
On peut supposer qu elle a mûrement réfléchi à son choix et à ce qu il implique.
Dans l absolu ce n est pas une option vers laquelle je tendrais mais j estime ne pas avoir à jouer les censeurs ni les mères La Pudeur pour autant.Il se passe des choses beaucoup plus écoeurantes en ce bas monde.
Ripley94
30 avril 2018 @ 17:48
Le Comte de Chambord n’a jamais connu son père. Il faut réaliser que nous sommes en 2018…..
Leonor
1 mai 2018 @ 11:37
Parce que vous croyez vraiment qu’en 2018, on est plus intelligent qu’en 1018, qu’ en l’an 0018, qu’en l’an – 0000000018 ?
Ah, le mythe du progrès …..
Mythe dépassé s’il en est.
aubert
1 mai 2018 @ 12:04
C’est de l’humour à quel degré ?
Jul
2 mai 2018 @ 06:08
Ripley
Le Comte de Chambord connaissait son père, quoique décédé. Sa mère, son oncle, sa tante, son grand-père et tous ceux qui l’ont connu lui ont parlé du Duc de Berry, qui était inoubliable pour eux. Et surtout avec l’espérance de le revoir un jour. Un père vit dans le coeur de son fils, grâce à tout cela et c’est magnifique.
Comme le jeune roi Alphonse à qui on disait de « faire honneur » à son père, mort avant sa naissance.
Pour les Chrétiens, la mort n’est pas une fin. Il y a des choses plus fortes que la mort du corps : l’Amour.
Kalistéa
2 mai 2018 @ 19:16
Oui Jul .C’est vrai .Dans le cas d’absence du père à cause d’un décès ou d’une séparation ou d’un divorce , il reste la famille du père .Généralement l’enfant orphelin a une bonne relation avec elle et il sait ainsi qui il est .
Christian
1 mai 2018 @ 01:51
Par expérience, je peux vous assurer que l’absence d’un parent n’empêche nullement un enfant de bien grandir. L’important, c’est que cette absence soit clairement expliquée à l’enfant, tant dans ses causes que dans ses conséquences au quotidien ; que le parent survivant ne fasse pas l’erreur de remplacer (ou vouloir le faire) lui-même ou par un beau-parent ; que le parent absent ne soit jamais idéalisé, que la vérité soit toujours dite même lorsqu’elle est dure. Être honnête, tout simplement. Du moment que tout cela est respecté, le plus gros du boulot est fait.
Marie-Jeanne
1 mai 2018 @ 09:12
Vous êtes psy, vous parlez comme un livre …. lol
Leonor
1 mai 2018 @ 11:38
L’absence d’un parent, Christian, c’est une chose.
La privation délibérée d’un parent, c’en est une autre. Surtout quand le-dit » parent » est une éprouvette.
milou
1 mai 2018 @ 11:54
Il y a une différence entre absence et non connaissance du nom, des origines du père…et c’est pour ces enfants, un jour à la recherche de ce parent- fantôme qu’il y a problème!
ml
Val
1 mai 2018 @ 12:09
Christian
Comme vous, expérience personnelle concluante avec maman célibataire mais éducation équilibrée en revanche lorsque j’ai divorcé cela a beaucoup plus attristés et choqués mes enfants, comme quoi !!
Christine J.
1 mai 2018 @ 12:37
Vous n’êtes jamais couchée pour commenter aussi tard ???? je mets le E mais vous savez pourquoi ! lol
belle analyse comme deux autres intervenants sur ce site ! changement de pseudo ???? bizarre
Christine J.
2 mai 2018 @ 15:33
je m’adresse à Christian
Christian
3 mai 2018 @ 01:01
Oui Christine, je suis un papillon de nuit. ?
Mais non, je ne sais pas pourquoi vous « mettez le E », comme vous le dites. Vous ne trouvez pas normal qu’un papa élève son enfant seul? Alors forcément, je dois être une femme? Vous pouvez le dire. Vous savez, j’ai entendu suffisamment de saletés à ce propos (en France vous êtes des champions) pour faire preuve d’ouverture et de capacités à en entendre des vertes et des pas mûres sur le sujet. Nous pouvons en discuter.
Christian
3 mai 2018 @ 01:02
Et non, pas de changement de pseudo. J’ai toujours posté sous celui-ci… et cela fait un moment que je traîne sur ce blog.
Christine J.
3 mai 2018 @ 19:25
vous me faîtes rire Madame….. quand on à faire avec un personnage telle que vous aux multiples pseudos, passant sa vie sur ce blog…. je sais très bien qui vous êtes. Vous écrivez exactement comme d’autres pseudos… vous ne prenez même pas la peine de changer d’écriture dans vos posts. Bizarre… non ?????
Christian
9 mai 2018 @ 15:37
Je vous répondrais sans doute (mais pas forcément) lorsque vous vous exprimerez de manière compréhensible, car effectivement, passer des plombes à déchiffrer vos messages, s’apparente à passer beaucoup de temps sur ce blog. Beaucoup trop pour de tristes personnages comme vous.
« Ce qui est amusant avec les trolls, c’est qu’ils savent tout sur tout et surtout sur vous mais qu’au final, il ne savent rien sur eux-mêmes et ce qui les entoure ; des trolls, juste des trolls en somme. » (elle n’est pas de moi mais je n’ai plus l’auteur sous la main)
Julise
2 mai 2018 @ 14:09
Je suis d’accord sur le fait de ne pas mentir, c’est ridicule d’inventer une histoire. En revanche, je ne pense pas que l’on peut alléguer d’un non-remplacement. Il y a forcément une sorte de substitution, puisque l’enfant ira chercher la référence au parent manquant chez un proche. C’est justement le non-remplacement qui est dangereux, car il empêche l’enfant d’aller puiser dans les autres ressources qui sont à sa disposition.
Après, c’est sûr que l’on ne remplace jamais physiquement la personne absente ; en fait, le principe n’est pas de substituer en tout, mais palier à l’essentiel pour la construction de l’enfant.
Mayg
30 avril 2018 @ 12:26
Félicitations pour la naissance de son fils.
Gérard
30 avril 2018 @ 12:28
On peut imaginer que Maria n’ayant pas rencontré d’amour durable a estimé que l’heure était venue pour elle cependant de donner la vie.
Robespierre
30 avril 2018 @ 12:46
Oui.
Gatienne
30 avril 2018 @ 14:52
…Voilà ce qu’elle pourra dire à son fils, le plus simplement du monde, dans quelques années ! Cet enfant, ardemment souhaité par une mère indépendante et intelligente, s’épanouira dans un contexte familial chaleureux et à l’abris du besoin.
Lady Chatturlante
30 avril 2018 @ 18:59
On ne donne pas la vie, on la transmet.
Gatienne
1 mai 2018 @ 09:57
On donne la vie, c’est à dire, objectivement, on « fait naître » puis on transmet (ou non) des valeurs…
Il me semble que dans cette famille, on a sa petite idée de ce que cela signifie…
Julise
1 mai 2018 @ 10:06
En effet, merci de souligner cette nuance.
Leonor
1 mai 2018 @ 11:40
OUI . Lady Chatturlante. OUI.
Quelle que soit la façon dont on pense sur le sujet présent .
Gérard
1 mai 2018 @ 17:53
Dieu nous la donne et nous la reprend mais Dieu a besoin des hommes et des femmes…
Marie de Cessy
30 avril 2018 @ 13:05
Elle a fait un bébé toute seule chantait Jean Jacques Goldman.
Félicitations à l’heureuse maman et bienvenue à ce petit garçon qui sera dans aucun doute choyé par sa famille.
clement
30 avril 2018 @ 13:34
Voila qui va apporter joie et bonheur chez cette infante handicapée ….. meilleurs voeux pour le bébé et sa famille !
Kalistéa
2 mai 2018 @ 19:21
Je ne peux pas croire personnellement à la joie sans mélange de l’infante Margarita . mais elle aimera son petit-fils quand même , de cela je suis sûre .
Silvîa
30 avril 2018 @ 14:28
Sincères félicitations pour l arrivée de ce petit
Je lui souhaite beaucoup de bonheur
Bon lundi
Claude-Patricia
30 avril 2018 @ 14:39
si cet enfant grandi entouré d’amour vrai il sera épanoui. Il faut donner confiance et de l’amour c’est le plus important.
Martine
30 avril 2018 @ 15:07
Grosse tardive & complications………..tout un débat
Mais 1700g c est dejà un cap de passer Bon courage au BB
Martine
30 avril 2018 @ 18:09
J ai voulu dire **grossesse tardive**
Julise
1 mai 2018 @ 10:07
C’est un débat mais pour le coup, ce n’est pas celui-ci.
Marie Claude
1 mai 2018 @ 10:33
Ma cousine avait 22 ans sa fille est née à 6 mois et demi de grossesse alors l’âge, le poids du bébé 950 gr, maintenant elle a 25 ans, elle travaille dans la finance après un master 2, et un bac à 16 ans
Pierre21
30 avril 2018 @ 15:08
Apparemment c’est un décollement du placenta, comme Lady Louise Windsor
Pierre21
30 avril 2018 @ 15:08
*pour
Martine
1 mai 2018 @ 21:41
Souvent dû à l âge de la mère!
Pierre21
30 avril 2018 @ 15:16
Cela fait un héritier pour le duché d’Hernani, car son frère aîné n’a pas d’enfants. Et sans héritiers, le titre s’éteindrait me semble-t-il.
Nemausus
1 mai 2018 @ 09:21
Toute la question sera de savoir si juridiquement, cet enfant, né hors mariage (hétéro ou gay), aura droit ou pas à succéder un jour au duché de Hernani ? Je ne sais pas si la législation sur la transmission des titres et de la grandesse d’Espagne a changé en même temps que les règles sur le mariage et la transmission des héritages….
En Espagne, un titre s’éteint très rarement car il peut être relevé par les descendants féminins ou masculins y compris les branches collatérales…. l’infante Margarita avait ainsi hérité du duché de Hernani sans être descendante du 1er titulaire….
D’ailleurs la famille Mendez de Vigo issue d’un demi-frère du 1er duc de Hernani a toujours prétendu à la succession au duché….
Gérard
1 mai 2018 @ 17:58
Oui mais en Espagne ce n’est pas comme en France et il est rare qu’un titre s’éteigne. Celui d’Hernani fut d’ailleurs malgré le legs du dernier duc à l’infante, âprement disputé en justice.
Kalistéa
2 mai 2018 @ 19:24
Bon ça , c’est une autre querelle ! (la querelle des anciens et des modernes …)MDR.
Mary
30 avril 2018 @ 15:18
Félicitations et bonne chance à ce bébé !
J’espère que le donneur est bien choisi et, qu’une fois devenu ado, l’enfant ne tanne pas sa mère pour savoir qui est papa,vouloir le rencontrer ,etc…
Leonor
1 mai 2018 @ 11:45
En France, le » don » de sperme est anonyme. En principe. Ailleurs, c’est la foire.
A lire, pour les naïfs.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/09/06/16283-lincroyable-descendance-donneurs-sperme-usa
En Espagne, on peut vendre ses ovules. Des Françaises y vont et le font, , façon de payer leur loyer ensuite , ou leurs études, ou des opérations esthétiques ou autres fantaisies.
C’est sûr, absolument sûr, que des géniteurs comme ça, c’est absolument idéal. Formidable ascendance.
Opaline
30 avril 2018 @ 15:45
Je pense que l’on ne nous a pas tout dit. Une naissance à 7 mois et demi. Bizarre…
Maria Ane
1 mai 2018 @ 09:15
Je ne vois ce qu’il y a de bizarre dans une naissance prématurée ???????
Marnie
1 mai 2018 @ 09:31
Euh, c’est vous qui êtes bizarre ! des naissances prématurées il y en a tous les jours, vous n’êtes pas au courant ???
Julise
1 mai 2018 @ 10:10
Que voulez-vous savoir de plus ? Les naissances à 7 mois et demi (230 jours) ne sont pas aussi étonnantes que cela, même si elles restent peu fréquentes. Rien de bizarre.
framboiz 07
30 avril 2018 @ 15:51
Un prénom ?
Jean Pierre
2 mai 2018 @ 13:08
Victoria (Victoire) ?
milou
3 mai 2018 @ 12:49
Victor!?
ml
Opaline
30 avril 2018 @ 16:18
En tout cas, félicitations pour son courage. On nous a pas dit si elle allait bien?
Danielle.
30 avril 2018 @ 16:20
Félicitations à cette femme qui prend la vie avec détermination pour son rôle de maman en solo et beaucoup de bonheur pour cet enfant qui sera sans aucun doute bien entouré.
COLETTE C.
30 avril 2018 @ 17:27
Tous mes vœux de santé à ce petit bébé.
corentine
30 avril 2018 @ 17:46
je souhaite une bonne santé à ce petit garçon
si je n’avais pu avoir d’enfants, j’aurai fait exactement comme elle, mais je reconnais que cela aurait été « égoïste » de ma part, j’aurai fait un enfant pour moi
Pour avoir le cas d’un enfant sans père dans ma famille proche, même sans manquer de figures masculines à ses cotés, c’est très difficile pour l’enfant. Caroline a raison : à l’école l’enfant voit les papas des autres et la question arrive « mais où est-il mon papa ? » et c’est un manque terrible , je le vois bien , l’enfant se sent différent, il lui manque quelqu’un..ce quelqu’un manquera toujours, et pourtant il a une super maman. Sa maman s’est mariée l’an dernier et même si le beau père est vraiment super, il l’appelle par son prénom et non « papa ».
LEMOTHEUX
30 avril 2018 @ 18:22
C’est drôle de ne pas vouloir donner un père à son enfant…. Pas de fête de père pour ce petit….. Un de plus privé de papa. Sans vouloir juger, car je ne connais pas l’histoire de cette femme, il y a quand même un peu d’égoïsme dans son choix. A la limite, j’aurais opté pour l’adoption. Car n’oublions pas que l’adoption est autorisée pour les célibataires. Bref on me dira que ce sont les mœurs du 21ème siècle. Entre la PMA et la GPA ou est le bien de l’enfant ?
Caroline - Mathilde?
1 mai 2018 @ 13:53
C est encore pire de donner n importe quel père a son enfant. ..
Enfin. ..on ne donne pas un père mais passons. ..
De plus ne pas fêter le jour des pères n est pas un traumatisme spectaculaire.
Quant à l égoïsme …Un couple ayant un enfant l est tout autant.
Pensez aux phrases habituelles ?
Nous le voulions tellement, il nous fallait un autre enfant etc etc. .
Quant à l adoption j ai l impression qu il n y a que les personnes n y ayant pas eu recours qui ne se rendent pas compte de ce que ça implique. …
Heureusement les moeurs evoluent…c est pas plus mal.
Leonor
2 mai 2018 @ 18:28
Je vous ai répondu plus haut sur votre notion d’ » évolution », Caroline.
Et je répète et répéterai encore :
Les moeurs n’évoluent pas, au sens d’une avancée positive. Les moeurs changent, ce qui n’est pas pareil.
Or, en l’occurrence , elles changent aveuglément, sans réflexion, chez toutes ces personnes que vous présentez comme l’avant-garde du beau-et-bien. Alors que ces personnes se conduisent de façon irréfléchie et irresponsable .
Pour comparer, serait-ce avec de gros sabots ( mais moins gros que les vôtres) :
La découverte de l’atome est une découverte énorme. Le feu du ciel, en quelque sorte, cf. Prométhée.
Ca serait quand même bien d’y réfléchir un peu, avant de le mettre à toutes les sauces, l’atome ….
Parce que la bombe atomique, comme « » » » »évolution » » » », on fait mieux.
La fabrication des bébés à la Frankenstein, comme « » » » évolution « » » », on fait mieux aussi.
NB : Tiens, j’ai à la maison des dias prises life d’explosions de bombes atomiques. Dans le Pacifique Sud. En son temps. Incroyable que mes gamins n’aient pas été tératogénéisés ( ben oui, le mot aussi, c’est un monstre de ma production, y’a pas d’raison). Très drôles, les dias. Belles photos : un vrai progrès. Une vraie évolution. L’avenir de l’humanité. C’est sûr, c’est sûr….
mariejeanne
3 mai 2018 @ 14:34
Si vous n’aviez pas eu d’enfants qu’auriez-vous fait Leonor ?
Quelquefois, il est bon de tenter de se mettre à la place d’une femme ne pouvant pas avoir d’enfants de façon naturelle, bien que s’y mettre complètement est forcément impossible.
william
30 avril 2018 @ 18:42
Félicitations à la famille et beaucoup de courage. Il va se rattraper et être fort comme hercule.
agnès ro
30 avril 2018 @ 19:23
peut être est-elle tout simplement en couple avec une femme
il n’y a rien de déshonorant
milou
1 mai 2018 @ 11:57
Ce serait bien et très épanouissant pour le petit ainsi, agnès ro…mais il faut rester transparent et assumer sa différence, ce qui ne semble pas être le cas, ici!
ml
Milena K
5 mai 2018 @ 10:59
Je pense que vu ses liens familiaux avec Felipe VI,ellle est peut être réticente à faire état de son éventuelle homosexualité….les moeurs ont évolué mais jusqu à un certain point.
Nour
1 mai 2018 @ 15:23
C est exactement ce à quoi je pensais comme vous Agnès !
Leonor
30 avril 2018 @ 20:11
Je vois trop de problèmes de femmes seules – mères seules autour de moi, et parmi les gens que je suis amenée à rencontrer pour penser du bien de ce genre de fabrication solo.
Lu récemment une statistique disant que le nombre de » foyers monoparentaux ( novlangue) avaient doublé en France dans les dix dernières années. Doublé.
La même statistique indiquait que l’énorme majorité de ces » foyers » était en difficulté économique. Forcément. ( Sorry, je n’ai pas la mémoire des chiffres, et n’ai plus la coupure de journal sous la main).
Ajoutons encore que ces » foyers en difficuté », souvent de leur fait , « doivent » être soutenus par des allocations diverses, lesquelles ne tombent pas du ciel.
Les accidents de la vie, c’est une chose. Se fiche dans la mouise soi-même, et attendre des autres qu’ils assument VOS modes de vie et vos caprices, c’en est une autre.
Je paie, bien obligée, mais je ne suis pas d’accord.
Je sais, ce que j’écris n’est pas politiquement correct.
Mais on en crève, du politiquement correct.
Pierre21
1 mai 2018 @ 09:50
Je ne pense pas que l’enfant de María Zurita aura des difficultés. Statistiquement, les mères seules sont dans une situation plus précaire (souvent jeunes, père inconnu…). Mais ici, le petit est fruit d’une insémination voulue, fils d’une grande d’Espagne et petit fils unique d’une infante d’Espagne (et probablement héritier d’un duché). Il aura probablement une vie plus facile que celle de beaucoup d’enfants qui ont un père et une mère .
Lionel
1 mai 2018 @ 09:55
Elle n’est pas héritière de la fortune royale mais j’ai l’idée que Maria Zurita ne sera pas en difficultés économiques avec son enfant.
Leonor
2 mai 2018 @ 18:49
Lionel et Pierre21, vous aurez compris que , parlant des difficultés financières dans lesquelles se fourrent nombre de femmes en faisant des enfants sans réfléchir et sans projet de famille d’avenir et viable , je ne parlais aps de cette dame Maria Zurita.
Son gamin ne sera pas désargenté. Mais
1. ça ne lui donnera pas de père
2. ça donnera encore plus d’idées à des gens qui, eux, auront moins de facilités, donc plus de difficultés.
Corsica
3 mai 2018 @ 17:20
Mais Leonor, il y a aussi des gens en couple qui ont des difficultés financières, qui vivent uniquement et depuis fort longtemps des aides sociales et qui eux aussi font des enfants sans réfléchir. Doit-on stériliser pour autant tous ceux qui ne rentrent pas dans les normes édictées par certains ? Et croyez-vous vraiment que dans le domaine du désir de maternité, les femmes ont besoin de prendre exemple sur une infante ou une personnalité connue pour passer à l’acte ?
Milena K
5 mai 2018 @ 11:00
Bien vu,Corsica!
Julise
1 mai 2018 @ 10:20
Il y a beaucoup de foyers monoparentaux, conséquences d’accidents de la vie, loin d’être volontaires. Il y en a sans doute plus que la bonne pensée le croit et le dit. Les allocs vous semblent-elles autant injustifiées lorsqu’elles viennent en aide à une mère veuve ou dont le mari est hospitalisé pour une longue durée (autre cas) ?
Je partage votre sentiment de régression sociétale, découlant de la banalisation des inséminations chez les femmes seules, surtout en Espagne où ces pratiques ne sont pas encadrées. En revanche, je ne partage pas votre opinion sur les allocations car la situation est souvent bien plus grave qu’il n’y parait, et j’en ai des exemples autour de moi. Ceci d’autant que l’évocation du recours à l’insémination peut cacher une réalité bien plus crûe, loin du cliché un peu suranné de la « maman qui a fait un bébé toute seule » (dans son coin ou pas).
Leonor
2 mai 2018 @ 18:44
Julise, je partage tout à fait votre avis sur la question des aides aux personnes en difficulté du fait d’accidents de la vie. Je crois l’avoir écrit dans un de mes posts, mais ne l’ai peut-être pas assez souligné.
C’est justement pour CES personnes que ces aides ont été créées, et elles sont alors tout à fait justifiées.
Le problème, c’est que ces aides dites, en France, » de parent isolé » , ont été détournées de leur objectif premier , et que maintenant, tous ceux qui donnent naissance à un enfant en solo, ou par inadvertance (!) , ou parce qu’on couche n’importe comment avec n’importe qui sans projet d’avenir , tous ces gens se prévalent aussi de ce » droit ». Exemple en annexe ci-dessous.
Mais si la question financière est importante, elle n’est pas le fond du problème.
Julise, il me semble que nous partageons à peu près le même point de vue, si vous me lisez bien.
===========
ANNEXE
Exemple (!) récent : une jeune mère de deux enfants voulait louer un appartement nous appartenant . Pour preuve de ses revenus : une liste d’allocations longue comme le bras. Dont une allocation de l’Etat remplaçant la pension alimentaire que le père des enfants, disparu du paysage disait-elle (?), ne payait pas. Bien sûr, cette dame ne travaillait pas : » Vous comprenez , Madame, je ne peux pas, j’ai deux enfants. » . Euh ???????
mariejeanne
3 mai 2018 @ 14:39
La pension alimentaire « de l’Etat » n’en est pas une. la CAF se substitue (provisoirement) au père défaillant et se fait rembourser lorsqu’elle retrouve ce dernier qui lui est condamné à verser sa pension alimentaire qui est son devoir.
Julise
4 mai 2018 @ 16:04
Comme dit ci-dessus, la pension alimentaire versée par l’Etat vient en substitution du parent (cela peut être une mère) qui ne pourvoit pas à ses obligations. Lorsque le parent défaillant est retrouvé puis condamné (civil comme pénal), l’Etat réclame ses sous.
framboiz 07
1 mai 2018 @ 13:17
Bravo, Léonor, d’être honnéte de ne pas tergiverser ! J’ai vu -dans ma ZEP – tant de mères perdues , qui faisaient des gamins (ou gamines ) chiants , insupportables pour eux et les autres, mais on peut avoir de l’argent et être noyé avec un ou deux ados …
On sait que les femmes sont le sexe fort , mais quand même c’est une forte entreprise…
J’espère qu’elle choisira un parrain jeune , ce serait plus utile pour cet enfant, surtout qu’il commence dans la vie, avec 1700 grammes, à 7 mois et demi …
Julise
2 mai 2018 @ 14:15
En même temps, entre les « mères de la ZEP » et Maria Zurita, il y a un fossé. Je suis d’accord que l’on peut avoir de l’argent et ne pas s’en sortir avec ses enfants, mais je pense que l’on ne part pas armé de la même façon quand on est la nièce (bien adulte) du roi d’Espagne, avec un métier, une instruction, etc… que lorsque l’on est une gamine de cité, souvent privée d’instruction (peu importe qui porte la faute), sans boulot, etc.
Leonor
2 mai 2018 @ 19:16
Oui, merci, Framboiz. Pas toujours facile de se dresser contre le tout-‘m’est-permis ambiant .
Mais c’est qu’en effet, comme vous, j’ai été confrontée à tant de situations effarantes, dues au laxisme et au n’importe-quoi actuel , qu’il y a de quoi se taper la tête contre les murs.
Et se prendre la tête entre les mains à entendre qualifier ça d’ « évolution ».
Ellen
1 mai 2018 @ 16:12
je serais fort étonnée que la princesse compte sur les allocations pour élever son fils
on crève aussi des préjugés madame . Quoi qu’il en soit, perso, je préfère payer pour les alloc d’une femme seule avec un enfant que de payer pour l’entretien de la racaille en prison
Par ailleurs bien des bébés sont faits à 2 et légalement et puis le père se casse et ne donne plus de nouvelles ni bien sûr de pension et la justice est très laxiste envers ses pères dénaturés
Gérard
1 mai 2018 @ 18:02
Ce n’est hélas pas faux Léonor.
Leonor
2 mai 2018 @ 19:23
Oui, Gérard, et on est au moins deux à dire » hélas ».
Caroline - Mathilde?
2 mai 2018 @ 15:07
Leonor. ..vous n êtes pas la seule et unique à voir ou connaître des mères en solo, célibataires etc autour de vous.
Vous jouez sur les mots pour appuyer votre pensée .
Je suis désolée pour vos connaissances si cela ne se passe pas bien.
Pour vous aussi car vous laissez sous entendre que TOUTES ces femmes et ces enfants sont malheureux.
Nous avons donc des expériences différentes.
Par contre vous « forcer »de plus en plus pour imposer vos idées (et Parler d éthique n est pas l argument final ).
Vous avez vos arguments
D autres ont les leurs.
Personnellement je vous trouve (sur ce point ci, je précise ) assez condescendante.
Affirmer qu il y a régression et non pas progrès parce que cela ne correspond pas à VOTRE pensée c est pas terrible.
Pour ma part je ne juge pas
Je n ai pas envie de vous traiter de « statique » ou d antique .
Je comprends simplement que tout le monde ne peut être du même avis,
Que nous avons tous des expériences différentes
Et que nous argumentons toutes selon nos points de vue.
Caroline-mathilde
2 mai 2018 @ 19:12
leonor,
j’oubliais de répondre à une partie de votre argumentation:
en parlant de foyer mono-parental ,y ‘avait -il une « explication » à ceux-ci?
divorces , décès ,est ce du à l’augmentation des FIV ,etc?
Sur le point ou je vous rejoint : la responsabilité
« faire » un enfant en sa sachant dans la mouise ce n’est pas malin (mais ça fonctionne aussi pour les couples)
Julise
4 mai 2018 @ 16:08
Les FIV n’ont rien à voir puisqu’elles sont réalisées à l’intérieur du couple, donc avec deux partenaires qui vivent ensemble. Qu’il y ait divorce ensuite, c’est autre chose mais ce n’est pas la faute de la FIV. ?
andré
30 avril 2018 @ 21:21
très très loin de la couronne, vaut-il encore la peine d’en parler ?
milou
1 mai 2018 @ 11:58
C’est la cousine germaine du roi, andré, tout de même!
ml
Gérard
1 mai 2018 @ 18:04
Oui ! Et ce n’est pas loin du tout de la Couronne et nous sommes sur Noblesse et…
agnes
30 avril 2018 @ 21:39
Elle a fait un bébé toute seule, un garçon en plus.
Bon courage..
Teresa 2424
30 avril 2018 @ 23:52
MARIA: FELICITACIONES A LA MAMA Y ABUELOS y TODA LA FAMILIA!!!! EROICA, VALIOSA Y CULTA MUJER!!!! ‘EXCELENTE Y NOBLE DECISION!!! 1)no tiene novio 2)es la unica hija mujer de la infanta (la infanta Margarita:es ciega de nacimiento, pero con mucho gracejo y alegria, casada con un medico y duque; 3)MARIA es soltera; 4)tiene un hermano varón también soltero
framboiz 07
1 mai 2018 @ 13:09
Teresa , pouvez vous traduire, car ça me semble intéressant , SVP ! Merci
Numérobis.
2 mai 2018 @ 13:53
Teresa 2424, ce serait formidable que vous vous exprimiez à nouveau en français!
Julise
2 mai 2018 @ 14:30
Traduction rapide.
« Maria : félicitation à la maman, aux grands-parents et à toute la famille! Femme héroïque, précieuse et cultivée! Noble et excellente décision!
1) Elle n’a pas de fiancé. 2) Elle est l’unique fille de l’infante Margarita (aveugle de naissance mais avec beaucoup d’humour et de joie, mariée avec un médecin et duc). 3) Maria est célibataire. 4) Son frère est aussi célibataire. »
Je tiens à souligner que l’expression espagnole de Teresa2424 est très approximative (répétitions de « et »/ »y » qui ne se fait pas plus en espagnol qu’en français, la même chose avec des homonymes, « gracejo » signifie plutôt « badinage » que « humour », etc). Pour moi, c’est une traduction Google…
Teresa 2424
30 avril 2018 @ 23:53
Perdón :HEROICA
Gérard
1 mai 2018 @ 18:06
Vous avez parfaitement raison Teresa mais observons que si le père de Maria est duc c’est du chef de sa femme ce qui n’enlève rien à ses immenses qualités humaines, artistiques et surtout médicales.
CHENAVARD Georges
1 mai 2018 @ 10:07
Il semble que le « père » devienne de moins en moins la référence et laisse la place au « géniteur » et si cette situation familiale se banalisait les enfants issus de ce choix s’habitueraient vite à ce phénomène moderne mais que les « donneurs » prennent garde car ils se feront probablement piégés à un moment ou à un autre du fait de l’ouverture de leurs « pedigrees » aux personnes intéressées
Opaline
1 mai 2018 @ 12:00
Merci Pierre 21. Je pensais à une pre-eclampsie. Mais je n’ai pas osée le dire. En ce qui me concerne les médecins ont effectués un « sauvetage maternel ». Notre fils est décédé 5 jours après. c’était il y a 4 mois et nous n’arrivons toujours pas en nous en remettre, vu notre difficile parcours.
Numérobis.
2 mai 2018 @ 13:58
Opaline, amicales pensées à vous ;;;
Sarita
2 mai 2018 @ 14:44
Opaline, votre message me sert le coeur. J’ai fait une fausse couche tardive avant d’avoir deux autres enfants. On ne se remet pas de la mort d’un enfant. Il continue à vivre avec nous et ce souvenir se fera moins douloureux avec le temps. Je vous souhaite de connaître le bonheur de voir grandir à vos côtés un autre petit être. En attendant, pleurer autant que vous le devez et puis donnez un coup de talon et remontez à la surface.
Caroline - Mathilde?
2 mai 2018 @ 15:13
Oh non Opaline !
Je suis vraiment et sincèrement désolée et triste pour vous et pour votre petit garçon.
Je comprends que vous ne vous en remettiez pas.
Ce n est pas une maladie dont on guérit et 5 mois c est si peu de temps. ..
Bernadette
2 mai 2018 @ 18:42
De tout coeur avec vous Opaline ! Je vous souhaite beaucoup de courage à tous les deux !
Marie de Cessy
3 mai 2018 @ 23:16
Courage à vous Opaline.
J’espère que votre voeu de devenir mère sera rapidement exaucé.
Je vous embrasse.
milou
3 mai 2018 @ 12:55
Opaline…du fond de mon cœur avec vous!
Comme le dit si bien Sarita, pleurer, crier votre douleur, je la connais, elle est insupportable mais elle deviendra surmontable !
Tellement avec vous et donnez-nous de vos nouvelles !
ml
Corsica
3 mai 2018 @ 17:24
Opaline, perdre un enfant, surtout quand il est viable est une douleur infinie. Je vous serre dans mes bras et vous souhaite beaucoup de courage.
Charlotte
4 mai 2018 @ 12:41
Opaline, comme l’ont dit Sarita et Milou, parlez, hurlez, ne gardez surtout pas pour vous ce déchirement, vous avez bien fait de partager avec nous, même si nos mots ne combleront pas le vide que vous ressentez.
Et gardez espoir, la vie est parfois plus généreuse qu’il n’y parait.
Ce petit garçon restera toujours dans votre mémoire et votre coeur, et je souhaite vraiment que dans quelques temps il soit le grand frère d’un petit être.
Je vous embrasse.
Mayg
1 mai 2018 @ 14:12
Et c’est reparti pour un tour. Vous ne pouvez pas vous contenter d’être heureux pour elle ? Elle a fait un choix qu’elle assume et elle ne vous droit rien !
Caroline-mathilde
2 mai 2018 @ 19:15
je trouve cela dommage aussi Mayg….
un enfant qui vient ,qui est voulu , c’est sourires et bonheur (dès qu’il sera totalement sorti d’affaire!)
beji
1 mai 2018 @ 14:20
Pauvre petit garçon volontairement orphelin de père à cause de la volonté égoïste de sa mère;j’ai une fille née prématurément de deux mois qui pesait 1,900 kg à sa naissance,il avait fallu la réanimer et la sage-femme l’avait baptisée car son état inspirait de l’inquiétude,elle est aujourd’hui une magnifique jeune femme qui a fait des études et a deux magnifiques enfants.
Caroline - Mathilde?
2 mai 2018 @ 15:16
Heureux petit enfant qui a une mère et une famille aimante. …Qui ne connaîtra pas les coups de son père. …
Mon raisonnement vous semble forcé ?
Pas plus que le vôtre !
l'Alsacienne
1 mai 2018 @ 14:33
Merci Teresa 2424 pour votre commentaire. Si seulement la traduction suivait….
Je parle et écris en Français et en Allemand, mais pas en Espagnol.
Ghislaine-Perrynn
1 mai 2018 @ 15:18
L’adoption n’est pas toujours la meilleure voie . L’on ne parle jamais de parents adoptifs dans des situations désastreuses après celle-ci .
Cet enfant ne sera évidemment pas malheureux .
Lady Chatturlante a raison on ne donne pas la vie , on la transmet mais parfois certains préfèrent s’en abstenir et il y a 2 ans j’ai été assez étonnée de lire que deux membres de la famille göring avaient choisi d’être stériliser pour ne pas prendre le risque de mettre au monde un monstre.
Anna Claudia
1 mai 2018 @ 18:26
On disait l’infante Margarita mal voyante à cause de l’hérédité chargée des Bourbon d’Espagne. Voilà une façon originale d’aller chercher du sang neuf, pour qui entend profiter à fond de notre civilisation du caprice.
Jean Pierre
1 mai 2018 @ 21:29
La PMA n’a rien d’extraordine aujourd’hui. Le Gotha y a recours comme tout le monde. Ici, le géniteur est inconnu. Et alors !
Et qui nous dit qu’elle l’élevera seule.
Au moins, elle n’a pas eu besoin d’aller en Belgique.
L’enfant dans tout ça ? Il fera comme tous. Ce qu’iil peut.
Bonne chance à lui, comme à tous les enfants qui sont nés aujourd’hui.
Ellen
2 mai 2018 @ 09:24
Mieux vaut ne pas avoir de père qu’un père en prison. Imaginez le traumatisme des enfants de l’infante Christina
Julise
2 mai 2018 @ 18:43
Iñaki Urdangarin est libre.
Ellen
3 mai 2018 @ 10:08
Autant autrefois l’union était condamnable, autant aujourd’hui elle est de plus en plus répandue
Je pense qu’il en sera de même pour les mamans qui ont choisi d’être solos.
Quelque fois, mieux vaut pas de père, qu’un père violeur ou assassin, là, le traumatisme est beaucoup plus terrible pour les enfants
Ce qui rend les enfants heureux est de savoir, qu’ils ont été désirés. De plus cela leur évite d’être trimballés d l’un à l’autre en cas de divorce, ce qui est toujours un traumatisme pour les enfants
Baboula
3 mai 2018 @ 19:11
Belle note finale d’optimisme !