La princesse Alexandra de Kohary était présente aux Açores pour présenter un livre d’un écrivain et donner son soutien à une oeuvre de l’ordre de Malte. Le produit de la vente du livre, préfacé entre autres par le Duc de Bragance, servira pour appuyer les éducatrices du service de pédiatrie de l’Hôpital do Divino Espirito Santo à Ponta Delgada.
La princesse Alexandra est la fille de la princesse Marie Louise de Bulgarie et la nièce du roi Siméon. Ce dernier a donné à sa sœur en 2012 le titre princier de Kohary pour elle et ses enfants.
Aussi le jour précédant, la princesse avait planté des roses de Bulgarie dans le Jardin de la Fondation José do Canto, offerts para sa mère la Princesse Marie Louise de Bulgarie.
JAY
31 mai 2018 @ 10:16
Si je me souviens bien, elle a un frère mais qui n a que des filles?
Caroline
31 mai 2018 @ 10:22
Le roi de Bulgarie a donné le titre princier de Kohary aux deux enfants de sa soeur remariée à un roturier, Mr Chobrok. Non à ses deux premiers enfants parce qu’ils sont princes de Leiningen par leur père.
Cette princesse née Chrobok est mariée à un noble portugais, elle a trois enfants.
COLETTE C.
31 mai 2018 @ 13:01
Heureuse de faire sa connaissance.
Ellen
31 mai 2018 @ 13:09
Elle a le nez de la princesse Clémentine d’Orléans, comme sa mère
Cosmo
31 mai 2018 @ 17:37
Les Kohary étaient une des familles les plus riches de l’empire austro-hongrois.
La princesse Antonia de Kohary (1797-1862) épousa le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg. Leur fils fut Ferdinand II de Saxe-Cobourg-Kohary (1816-1885), roi consort du Portugal, pour avoir épousé Marie II de Bragance (1819-1853), reine du Portugal. Leur fille, Marie-Anne de Bragance (1843-1884) infante du Portugal, épousa le roi Georges de Saxe (1832-1904). Leur fille, Maria-Josefa (1867-1944), princesse royale de Saxe, épousa l’archiduc Otto (1865-1906). ils furent les parents de l’empereur Charles d’Autriche.
La princesse Clémentine d’Orléans (1817-1907) épousa Auguste-Victor de Saxe-Cobourg Gotha (1818-1881) dont la mère, Maria-Antonia de Kohary (1797-1862) hérita la plus grande partie de la fortune des Kohary. Leur fils fut Ferdinand Ier de Saxe-Cobourg-Kohary (1861-1948) fut le premier roi de Bulgarie. Sa femme fut la princesse Louise de Bourbon-Parme (1870-1899) soeur aînée de l’impératrice Zita. Ils furent les parents de Boris III (1894-1943) époux de Maria-Giovanna de Savoie (1907-2000) princesse royale d’Italie, parents de Siméon II, dernier roi de Bulgarie, et de Maria-Antonia, princesse de Bulgarie, titrée princesse de Kohary, mère de la princesse Alexandra dont il est question dans cet article.
Pour mieux comprendre les rapports entre les Kohary, les Saxe-Cobourg, les Orléans,les Bragance et les Habsbourg et avoir une idée de leur fortune.
https://en.wikipedia.org/wiki/House_of_Saxe-Coburg_and_Gotha-Koh%C3%A1ry
Gérard
31 mai 2018 @ 17:38
La princesse Marie-Louise a épousé le prince Karl zu Leiningen (Cobourg 1928-Jérusalem 1990) lors d’une cérémonie civile le 14 février 1957 à Amorbach, Bavière, suivi du mariage religieux le 20 février 1957 à Cannes. Lui était le deuxième fils de Karl, 6e prince zu Leiningen (Strasbourg 13 février 1898-mort de faim au camp de concentration de Saransk en Mordovie, Russie le 2 août 1946) et de la grande-duchesse Marie Kirillovna de Russie.
Le couple a eu deux fils :
le prince Boris zu Leiningen né en 1960,
le prince Hermann Friedrich zu Leiningen né en 1963.
Le mariage de Karl et Marie-Louise a été dissous en 1968.
Boris a épousé à Westfield, New Jersey le 14 février 1987 Millena Manov (Sofia, Bulgarie 22 août 1962-Greenwich, Connecticut 20 novembre 2015) dont il a divorcé, et il s’est remarié à Neptune, New Jersey, le 11 septembre 1998 avec Cheryl Riegler (Jersey City, New Jersey, 9 août 1962), d’où :
• Du premier lit : Nicholas (Philadelphie 25 octobre 1991),
• Du deuxième : Karl Heinrich (Long Branch, New Jersey, 17 février 2001),
• Et Juliana (Long Branch 19 septembre 2003),
Hermann (Toronto 16 avril 1963), a épousé à Oakville, Ontario, le 11 mars 1987 et religieusement le 16 mai 1987 Deborah Culley (Belfast 2 décembre 1961), d’où :
• Tatiana (Toronto 27 août 1989), épouse le 17 juin 2017 Clayton Reynolds,
• Nadia (Toronto 16 décembre 1991),
• Alexandra (Oakville, Ontario, 18 décembre 1997).
Le 16 novembre 1969, la princesse Marie-Louise se remaria à Toronto avec Bronisław Tomasz Andrzej Chrobok, né le 27 août 1933 à Katowice (Pologne).
Ils vivent actuellement dans le New Jersey et ont une fille et un fils :
• la princesse Alexsandra-Nadejda Chrobok de Koháry (née le 14 septembre 1970 à Toronto) qui a épousé le 7 septembre 2001 à Estoril et le 8 septembre 2001 à Cascais (Portugal), Jorge Champalimaud Raposo de Magalhães (né le 16 septembre 1970), descendant de João de Magalhães, 3e seigneur de Ponte da Barca, cousin issu de germain du navigateur Ferdinand de Magellan.
Ils ont trois enfants :
le prince Luis Champalimaud de Magalhães Chrobok Raposo de Koháry, né à Lisbonne le 15 décembre 2003,
la princesse Giovanna Chrobok Raposo de Magalhães de Koháry, née à Lisbonne le 27 novembre 2006
et la princesse Clémentine Maria Carolina Antonia Chrobok Raposo de Magalhães de Koháry née le 21 avril 2010,
• le prince Pawel ou Paul Alastair Antoni Chrobok de Koháry (né le 3 mai 1972 à Toronto), marié à Ariana Oliver Mas,
Ils ont eu :
la princesse Maya Chrobok de Koháry (2015),
Et le prince Alexander Ferdinand Chrobok de Koháry (2017).
Le titre princier de Koháry a été cédé en début 2012 à la princesse Marie-Louise et aux descendants de son deuxième mariage, par son frère, le roi Siméon II.
Bien qu’il y ait eu quelques rares familles considérées comme nobles en Bulgarie, la constitution royale du 16/28 avril 1879 prévoyait en son article 58 dans sa modification du 15 mai 1893 que « Les titres de noblesse et les autres distinctions n’existent point dans le royaume de Bulgarie. » Ceci toutefois ne s’entendait pas des titres de la famille royale.
Les Koháry sont cités pour la première fois en 1380 et la filiation suivie remonte à 1561. Ils furent barons hongrois le 15 février 1616 et comtes hongrois le 15 juillet 1685. Les rois de Hongrie les récompensèrent de leurs actions militaires et de leurs services dans l’administration par l’octroi de terres, ils n’étaient donc pas de basse extraction comme on l’a soutenu.
Par diplôme daté à Vienne du 15 novembre 1815 le titre de prince héréditaire (Fürst) von Koháry (la particule est originale car en Hongrie l’y final en tient lieu), par primogéniture, fut conféré à Franz Joseph (Ferenc József), né à Vienne le 4 septembre 1766, mort à Oroszvár, comitat de Moson (Hongrie) le 27 juin 1826, comte Koháry de Csábrágh et Szitnya, comte zu Murány, seigneur (Erbherr) zu Balogwar, Rimaszécs, Derencsény, Fülek und Ketskemet in Ungarn, c’est-à-dire en Hongrie, dann Walterskirchen, Ebenthal und Dürnkant in Oesterreich unter der Enns erbte, c’est-à-dire en Basse-Autriche, etc. (le majorat de Murány avait été constitué le 12 janvier 1723, les majorats de Rimaszécs, Derencsény et Balog, tous dans le comitat de Gömör, Hongrie, avaient été constitués le 28 avril 1757), alors vice-chancelier de la Chambre aulique de Hongrie, plus tard chancelier, conseiller intime, chambellan et premier grand-maître, chevalier de la Toison d’or.
De nouvelles armoiries furent conférées au prince le 15 novembre 1819 en sorte qu’il portait : « d’azur au lion couronné d’or, armé et lampassé de gueules, tenant de la dextre une épée d’argent montée d’or, mise en barre, sur un mont de trois coupeaux d’argent ». Cet écu se retrouva au quatrième quartier de l’écartelé des armes personnelles de Ferdinand Ier de Bulgarie.
Ce François-Joseph n’eut pas de fils qui lui survive. Or il avait de grands biens entre l’actuelle Slovaquie, la Hongrie et la Basse-Autriche que l’empereur administra à sa mort en 1826. Cependant son gendre parvint à récupérer les terres d’autant qu’il avait toujours été dévoué à l’empereur. Il réussit à rétablir la propriété des Koháry telle qu’elle se trouvait en 1723 et étendit encore les propriétés en acquérant celle de Hrabusice et les usines de fer de Pohorella et Závadka ainsi que la propriété Csérejvar dans le district de Borsod, en Hongrie, louant aussi le domaine de Hevel. L’ensemble représentait environ 80 570 hectares et la troisième fortune immobilière de l’empire d’Autriche.
En effet François-Joseph n’avait plus qu’une fille, Mária Antónia Koháry de Csábrág et Szitnya (1797-1862) de son mariage avec la comtesse Maria Antonia de Waldstein-Wartenberg-Dux. Il aurait obtenu qu’elle soit proclamée « héritière du nom familial » (fiúsított). Il avait eu un fils, Ferenc qui mourut en bas âge (1792-1795).
En 1815 il n’avait plus l’espoir d’avoir encore un fils. Cette disposition en faveur de la descendance de sa fille était-elle alors dans la concession de 1815 comme cela a été écrit, ou plus tard ? Sans doute elle s’y trouvait d’autant qu’en Hongrie tout descendant d’un magnat pouvait prétendre siéger à la Chambre des magnats et que lorsqu’une fille de la noblesse épousait un roturier celui-ci changeait de catégorie sociale et très généralement était ensuite anobli, en sorte que les femmes jouaient un rôle important dans la société hongroise de ce temps. De fait les descendants Saxe-Cobourg de cette famille siégeaient à la Chambre des magnats. Et ils étaient les propriétaires de tous ces biens. Avaient-ils pour autant le titre de prince de Koháry tel qu’il avait été conféré en 1815 ? Ou étaient-ils possesseurs de cette principauté ? On a considéré assez souvent qu’ils étaient effectivement princes de Koháry (et j’y reviendrai) bien qu’ils n’aient jamais porté officiellement ce patronyme, malgré ce qui a été écrit.
Au moment de son mariage la fille du prince était héritière d’une fortune estimée à 20 millions de francs.
Il faut souligner que c’est le 3 janvier 1816 (et non le 30 novembre 1815 qui est généralement indiqué) à Vienne que la jeune princesse épousa le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg (1785-1851), quelques semaines donc en principe après que son père avait été titré prince et incontestablement le mariage projeté avait pesé dans la balance impériale. Ce prince ne souhaitait pas d’un mariage morganatique quelle qu’ait été la fortune de la fiancée.
En effet en vertu du pacte de famille de la maison princière de Saxe-Cobourg l’héritier de cette maison devait être le fils d’une mère de maison princière. C’est pourquoi une requête fut présentée le 1er juin 1816, à un moment où le mariage avait déjà été célébré, cette requête visait à obtenir un diplôme antidaté, ce qui fut fait par décision impériale du 26 juin 1816. Mais la décision faisait du père de la mariée un prince or il fallait qu’Antonia soit princesse (Fürstin) elle-même et une deuxième requête fut présentée en ce sens le 15 novembre 1816 et entraîna un placet de l’empereur daté du 3 décembre 1816 qui permit la délivrance d’un diplôme le 15 mai 1817 antidaté au 15 novembre 1815 !
La princesse Antonia et son époux Ferdinand furent altesses sérénissimes et en outre altesses royales au Portugal, ils étaient les beaux-parents de la reine Marie II de Portugal.
Le prince Ferdinand était né prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Saalfeld, deuxième fils de Franz, duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld et il devint en 1826 prince de Saxe-Cobourg et Gotha quand son frère le duc Ernest Ier fit un échange territorial avec d’autres membres de la famille.
Il eut pour neveux la reine Victoria et le prince Albert son époux, l’impératrice Charlotte du Mexique, le roi Albert II des Belges, il eut pour fille la duchesse de Nemours (par laquelle la comtesse de Paris descendait des Koháry).
Il eut aussi trois fils dont les aînés furent Ferdinand II, roi de Portugal par mariage, et Auguste (1818-1881) qui recueillit le majorat hongrois puisque le roi de Portugal était suffisamment possessionné par sa brillante alliance avec la reine Marie II, et renonçait en 1836, au moment du mariage, au majorat. Auguste épousa la princesse Clémentine d’Orléans, fils de Louis-Philippe.
Auguste et Clémentine eurent Philippe de Saxe-Cobourg et Gotha (1844-1921), l’époux peu reluisant de Louise de Belgique, qui n’eut pas de postérité mâle subsistante, Auguste qui épousa la princesse Léopoldine du Brésil, et Ferdinand qui fut en 1887 prince de Bulgarie et donc futur roi des Bulgares. La fortune des Koháry et l’intelligence et l’opiniâtreté de la princesse Clémentine favorisèrent grandement la carrière royale de Ferdinand. On sait que Ferdinand Ier fut le père du roi Boris III, lui-même père du roi Siméon II.
Ferdinand, époux de la princesse de Koháry, est qualifié de quatrième prince de Koháry, je ne sais pas pourquoi puisque son beau-père était le premier, lequel mourut après son fils, et sa fille, la deuxième princesse, qui mourut après son mari. Auguste leur deuxième fils, époux de Clémentine d’Orléans, est qualifié de cinquième prince. Philippe (1844-1921), fils aîné d’Auguste, est qualifié de sixième prince et meurt après son fils. Louis Auguste (1845–1907), frère cadet de Philippe et époux de Léopoldine du Brésil est qualifié de septième prince.
Le premier fils de Louis Auguste, Peter August, mourut célibataire en 1934 et donc après son père et il aurait pu être le huitième prince, son frère cadet August Leopold mourut avant lui mais il avait épousé l’archiduchesse Karoline et fut notamment le père du prince Rainer mais celui-ci n’épousa pas une princesse.
Il est très difficile en tout état de cause de s’y reconnaître dans cette succession prétendue au titre princier de Koháry et de savoir comment la princesse Marie-Louise serait la neuvième princesse sauf à être la première d’une nouvelle création. Si l’on considère que son frère lui a cédé le titre il aurait été lui le huitième prince, mais comment ?
La postérité de Philippe Josias n’est pas dynaste à Cobourg mais cela a-t-il une importance pour Koháry ? Effectivement son fils Philippe est décédé le 18 septembre dernier laissant un fils Maximilian qui est né le 20 juillet 1972. Dans l’ordre généalogique il prime immédiatement le roi Siméon.
Il a été écrit que pour un mariage inégal l’un des rameaux avait perdu ses prérogatives souveraines en Allemagne sans que ceci n’affecte la qualité de prince reconnu en Hongrie, il doit s’agir à cet égard du prince Philippe Josias (marié à Sarah Aurelia Házlasz) ou de son frère le prince Ernest (époux d’Irmgard Röll, mais qui n’eut pas d’enfant).
Le majorat par définition était destiné à demeurer dans son intégrité dans la possession du chef de la maison de Saxe-Cobourg et Gotha de la ligne Koháry et ne fut perdu qu’avec l’arrivée des communistes au pouvoir en 1945.
À la mort de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha en 1851, il fut donc hérité par August (1818-1881), frère puîné de Ferdinand de Portugal. À la mort d’Auguste ce fut son fils aîné qui eut le majorat, Philipp (1844-1921), dont le fils unique Leopold (1878-1916) mourut donc avant lui. À la mort de Philipp en 1921 Ferdinand de Bulgarie et son neveu August Leopold de Saxe-Cobourg et Gotha (1867-1922) entrèrent en discussion parce que Ferdinand voulait qu’un certain nombre de propriétés soient sous son contrôle. August Leopold mourut l’année suivante laissant trois fils : Rainer (1900-1945), Philipp (1901-1985) et Ernst (1907-1978), puis il y eut aussi Dorothea de Schleswig-Holstein, fille et unique enfant survivant de Philipp (1844-1921).
En gros les propriétés de Hongrie et de Slovaquie resteraient en majorité entre les mains du prince Rainer, et ses frères le prince Philipp et le prince Ernst recevraient les propriétés autrichiennes. Philippe hérita du grand palais Cobourg de Vienne et des terres et du château de Walterskirchen en Basse-Autriche que son fils Philipp junior (1944-2014) continua de posséder et aujourd’hui ses enfants (il a deux filles et deux fils, Maximilian et Alexander). Ernst hérita des terres de Schladming avec le château, et de Gröbming avec le pavillon de chasse. Les terres et le château d’Ebenthal restant indivis, le prince Philipp junior répartissant alors le produit des fermes entre plusieurs de ses cousins comme l’expliquait Arturo Beéche dans Eurohistory.
Les majorats avaient été confirmés aux Saxe-Cobourg le 8 avril 1831, les bénéficiaires devant ajouter à leur qualité de prince le patronyme Koháry, ce qui ne semble pas finalement avoir été fait officiellement.
Un premier indigénat hongrois du 20 décembre 1790 n’ayant pas été suivi d’effet pour manque de résidence suffisante, un deuxième indigénat hongrois avait été conféré à Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha le 8 janvier 1830.
La descendance du prince Auguste fut reconnue altesse héréditaire en Autriche le 2 mai 1881 et la qualité de prince hongrois fut reconnue aux Saxe-Cobourg et Gotha par le ministère hongrois de l’intérieur en 1936 et en 1940.
Sources principales : L’Allemagne dynastique (Familles alliées) tome VII ; Siebmacher (Familles princières allemandes) ; Almanach de Gotha ; L’Ordre de la noblesse, tome I, Saxe-Cobourg-Koháry (par Szabolcs de Vajay) ; L’Intermédiaire des chercheurs et curieux (1993, colonnes 1080 et suivantes. 1995, 349. 1997, 468), et les communications amicales de Georges Dufoux ; Chevalier Wilhelm von Blaschek, Ahnentafeln S.H. Prinzen Philipp Josias von Sachsen-Coburg-Gotha, 1933 ; J.-D. de Joannis, Les Seize quartiers généalogiques des Capétiens ; Olivier Defrance, La Médicis des Cobourg, Clémentine d’Orléans ; Marian Ciz et Marian Lichner, The Mansion in Svätý Anton ; A.N. Wilson, The Rise and Fall of the House of Windsor ; Arturo Beéche, site http://www.eurohistory.com/ ; Paul Theroff, http://www.angelfire.com/realm/gotha/gotha/gotha.htm.
Juan faisait observer ici le 23 août 2015 que d’une part le mariage inégal du prince Philipp Josias en 1944 allait effectivement contre les lois de la Maison de Saxe-Cobourg et qu’il n’est pas question à cette époque de titre princier reconnu en Autriche-Hongrie vu que l’Empire n’existe plus et que le dernier empereur et roi est déjà mort,
que d’autre part Philipp (Junior) Sachsen-Coburg-Gotha est né illégitime en 1944 avant le mariage morganatique de ses parents (qui l’a légitimé) ce que ne lui permettait pas dit-il d’hériter des titres et que pour ces raisons lui, ou ses descendants ne peuvent pas primer sur les droits sur leur lointain cousin le roi Siméon de Bulgarie, parce qu’ils n’en ont aucuns.
D’un autre côté c’est presque drôle, ajoutait notre aimable correspondant, qu’ils soient les seuls Cobourg à hériter des terres ayant appartenu aux Kohary ou Saxe-Cobourg-Kohary – et on peut y voir une sorte de justice cosmique.
raalcom
1 juin 2018 @ 06:58
Le nouveau titre (de courtoisie) « Kohary » ne peut pas être considéré une continuation de l’ancien, dont le majorat (fidéicommis) n’existe plus ; il est une nouvelle création de la Couronne bulgare, en souvenir de l’ancien.
Le fidéicommis du titre comtal Kohary (titre hongrois à l’origine), transmissible par les femmes, reviendrait aujourd’hui aux comtes Gudenus (Autriche).
framboiz 07
2 juin 2018 @ 03:26
Bravo, Gérard , vous avez fait plus long que moi, attention , dans ce monde en 140 signes , les analphabètes , stressés , « burn -outés « et autres atrabilaires risquent de vous le reprocher !
Gérard
2 juin 2018 @ 15:17
Chère Framboiz sans doute mais ils ne sont pas obligés de lire…
katya
9 juillet 2018 @ 11:09
Princess Kohary »- alias job. This homely woman is Chrobok.
juan
14 juillet 2018 @ 17:41
She certainly is a Chrobok. She also is the grand-daughter of a reigning king, the heir of a princely house, has two university degrees, speaks 5 languages, is married a to a nobleman and seems to be very involved with keeping her rich heritage alive.
Hopefully by « homely » you mean to compliment her and every woman who can be a home maker while juggle a career, children and on top keep up with the duties that come with her birth.