La reine Victoria Eugénie d’Espagne (1887-1969), née princesse de Battenberg, petite-fille de la reine Victoria et grand-mère du roi Juan Carlos, était considérée comme l’une des plus belles princesses du Gotha au moment de son mariage avec le roi Alphonse XIII. Victoria Eugénie était aussi réputée pour aimer les bijoux. Passons en revue quelques-unes de ses plus belles parures et ses plus spectaculaires diadèmes.
L’un des plus somptueux diadèmes de l’écrin de la reine Victoria Eugénie est sans conteste le diadème « Fleur de lys » qui est aujourd’hui porté par la reine Letizia.
Ce diadème qui a entre temps été transformé, est en aigues-marines et diamants. Il est aujourd’hui la propriété de la princesse Sibilla de Luxembourg, petite-fille de l’infante Beatrix, fille de la reine Victoria Eugenie.
La reine Victoria Eugénie appréciait beaucoup les perles et les sautoirs.
Comme c’était alors à la mode, la souveraine portait ses diadèmes sur le front.
La reine Victoria Eugénie d’Espagne en majesté avec plusieurs sautoirs de perles.
Imposant devant de corsage et diadème Chaumet. La reine fut la marraine du roi Felipe VI et du prince Albert de Monaco. Elle avait en effet tissé une grande amitié avec la princesse Grace. La reine revint pour la première fois à Madrid depuis son départ en exil pour le baptême de son petit-fils Felipe.
Ce diadème de perles et diamants est toujours dans l’écrin de la famille royale espagnole.
Imposant collier de diamants. Les boucles d’oreilles sont désormais portées par la reine Letizia d’Espagne.
L’une des dernières apparitions de la reine Victoria Eugénie coiffée du diadème fleur de lys et avec son imposant collier de diamants.
Ce diadème est ici porté avec des émeraudes. Il appartient toujours à l’écrin de la reine d’Espagne mais les émeraudes ont été remplacées par des perles. La reine Victoria Eugénie d’Espagne est décédée à Lausanne en 1969.
marianne
1 octobre 2018 @ 03:08
Une très belle femme, surchargée à mon goût . Mais il ne faut pas juger des goûts d’ une époque avec nos critères actuels .
Val
1 octobre 2018 @ 06:49
Pauvre Victoria Eugénie, affublée d’un tel mari, laid à faire peur, coureur de jupon, méchant, hemophile, what else ?
Laurent
1 octobre 2018 @ 11:35
Elle n’etait pas obligée de l’epouser
Et l’hémophilie vient se son côté non de celui du Roi Alphonse XIII
N’êtes vous pas au courant que la Reine Victoria a transmis l’hemophilie à sa descendance ?
Méchant ?
Pourquoi vous le connaissiez personnellement ?
val
1 octobre 2018 @ 12:23
Oui Laurent , mon grand âge me permet de telles sorties
Ciboulette
25 mai 2021 @ 17:03
Val 😊😊
Mary
1 octobre 2018 @ 22:46
Mais non, il n’était pas méchant , laid ,oui , mais leur mariage est parti en biberine à cause de l’hémophilie justement : le roi en voulait à sa femme à cause de leurs fils hémophiles ( au moins deux ), de leur fils aîné sourd et muet ,comme si elle y pouvait sciemment quelque chose, la pauvrette, mais on reconnaît bien là une attitude fréquemment masculine : un truc ne va pas, alors bien sûr, c’est la faute de l’épouse…
Du coup, il la trompait et après l’exil,ils se sont séparés et elle a dû être bien plus tranquille …
Mélusine
1 octobre 2018 @ 16:18
En effet, Val. ;)
La plupart de ces mariages arrangés étaient malheureux et le sort des femmes guère enviable, malgré carrosses et diamants, car elles devaient subir, sans pouvoir ni se plaindre, ni surtout se permettre les mêmes « incartades » que leurs époux.
racyma
1 octobre 2018 @ 06:57
quelle allure cette femme meme agee elle était magnifique
Baboula
1 octobre 2018 @ 07:00
La reine Mary devait pâlir de jalousie et avoir de grands espoirs lors du départ en exil de la reine Victoria Eugénie. Si les plus belles pièces sont restées espagnoles ou dans la famille ,des mètres de perles et de diamants ont sans doute été vendues .
Menthe
1 octobre 2018 @ 07:22
Beau chignon, original pour l’époque, sur la 1ère photo ! Reportage plaisant sur une reine qui ne m’est pas très connue.
Auberi
1 octobre 2018 @ 07:30
La mine maussade était à la mode car j’imagine que ce n’était pas encore pour des raisons esthétiques de dents noires, quoique… en effet de très beaux bijoux royaux
Pierre-Yves
1 octobre 2018 @ 08:59
Quand on voit tout cela, on se rend compte que l’écrin de la famille royale espagnole est assez conséquent. La reine Letizia a finalement un bon choix à sa disposition.
Reste que les reines et princesses quadras d’aujourd’hui se parent moins que celles de jadis, et franchement, à contempler les photos de la reine Mary ou de Victoria Eugénie toutes ruisselantes de perles et de diamants, on se dit que ce n’est pas plus mal.
Baboula
1 octobre 2018 @ 12:20
Certains bijoux lui étaient propres ,tout n’est pas allé à sa succession royale espagnole.
Baboula
23 octobre 2019 @ 15:50
Les somptueuses aiguës marines portées par la princesse Sibilla du Luxembourg,épouse du,prince Guillaume ,son arrière petite-fille, en sont l’exemple .
Francky
1 octobre 2018 @ 09:55
Lorsque l’impératrice Eugénie est décédée, elle avait légué à sa filleule Victoria-Eugénie un éventail… La récipiendaire, lorsqu’elle reçu le legs,en fut quelque peu étonnée et même frustrée…
Puis, un jour, alors qu’elle agitait certainement son éventail avec nervosité, elle senti son manche se dévisser…. Quelle ne fut pas sa surprise de voir en sortir de magnifiques émeraudes, parmi les plus précieuses de feu l’impératrice.
Je ne sais ce que sont devenues ces émeraudes (ni l’éventail) aujourd’hui: peut-être celles que l’on voit sur la photo ?
Stéphane G.
1 octobre 2018 @ 12:36
non , les émeraudes étaient cachées sous le fond de la boite de l’éventail, pas dans l’éventail lui-même, envoyée par la poste…
Baboula
2 octobre 2018 @ 12:42
Dans le manche de l’éventail elles risquaient de se briser. Les émeraudes sont très fragiles .
mamiouch
1 octobre 2018 @ 14:12
Les émeraudes carrées et rectangulaires ont servi à faire faire par Cartier dans les années 1920 un magnifique collier-sautoir souvent porté par la Reine Victoria Eugénie. Il a ensuite été vendu (on a dit pour payer le mariage de Juan-Carlos et Sophie de Grèce) au Shah d’Iran et a été transformé en collier « années 1970 » porté par Farah mais pour mon goût beaucoup plus banal que le premier. Il a encore été revendu après à une certaine Madame Zagoury sans être transformé à ce moment là. Où est-il à présent ?
Laurent F
1 octobre 2018 @ 14:42
Ce sont les émeraudes de la dernière photo. Vendues au Shah d’Iran et portées par l’impératrice Farah lors des fêtes de Persepolis notamment.
Lili.M
1 octobre 2018 @ 15:49
Pour moi cet épisode de l’éventail remonte au mariage de la reine. Les émeraudes dissimulées dans l’éventail avaient été offertes par l’impératrice Eugénie sa marraine !
Mélusine
1 octobre 2018 @ 16:14
Géniale idée, celle des émeraudes dissimulées dans le manche de l’éventail !
Celles figurant sur la dernière photo sont peut-être trop nombreuses et trop grosses pour avoir pu y tenir ? Mais, si tel est le cas, l’ensemble forme une parure spectaculaire et de très grande valeur.
Sylvie-Laure
28 octobre 2018 @ 04:07
pas dans le manche de l’éventail, (enfin voyons) mais dans un double fond de la boite qui le contenait. Pierres retrouvées par la reine Eugénie, bien longtemps après son mariage. Cet éventail était un présent de mariage. L’impératrice Eugénie était elle, décédée en 1920. C’est la princesse Pilar sa petite fille qui a narré cette histoire des émeraudes, à un mariage princier en France, où elle était invitée avec ses parents. Michel de Grèce le raconte dans un de ses livres.
Voilà, comme celà, l’histoire est plus juste. et correctement restituée.
Isabelle d'Ottawa
1 octobre 2018 @ 17:02
L`histoire des émeuraudes de l’Impératrice Eugénie est racontée dans un livre de Vincent Meylan sur les parures princières. Ces émeraudes étaient caches dans le coffret contenant l’éventail. On voit ces émeraudes carrées montées sur le collier de la dernière photo.
marie francois
1 octobre 2018 @ 10:20
A part trois d’entre eux, tous les diademes montres sont dans sa descendance.
Danielle
1 octobre 2018 @ 11:21
J’aime particulièrement le 4ème diadème, fin et original.
Que de beautés !!
Claude MARON
1 octobre 2018 @ 11:30
Le destin du diadème sur la 5e photo est étonnant. Je l’ai vu en photo sur une lady anglaise avant la seconde guerre mondiale dans le beau livre de G.Munn « Tiaras » et je ne comprends pas comment il est arrivé là…
IANKAL21
1 octobre 2018 @ 13:06
Le haut du diadème de la 5ème photo appartenait à la Reine Victoria nanti de superbes rubis carrés. Hérité par sa fille (mère de la Reine Victoria Eugenie) son dessin était doublé avec un effet miroir et les rubis enlevés. Sans doute c’ était un prêt de la mère à la fille. Plus tard c’est Lady Carisbrook épouse du frère aîné de la Reine V-E, qui a hérité le diadème que vous avez vu dans le livre mémorable de G.Munn.
Claude MARON
2 octobre 2018 @ 11:46
Ah ben voilà ! Mais apparemment, on ne sait où il se trouve…
Laurent F
1 octobre 2018 @ 14:44
C’est le diadème de la reine victoria, hérité par la princesse Beatrice. Vous l’avez certainement vu sur portrait de la belle-soeur de la reine Victoria-Eugénie, la marquise de Carisbrooke née Irene Denison.
Jean Pierre
1 octobre 2018 @ 12:20
Les valises de l’exil devait être bourrées à craquer pour conserver tout cela.
Mélusine
1 octobre 2018 @ 16:23
Le collier de chien (photo 1) et la cascade de sautoirs de perles, en plastron (photo 6) , façon Maharadja de Patiala (en diamants, pour lui) feraient mon bonheur.
Cosmo
1 octobre 2018 @ 17:13
Diamonds are a girl’s best friends….C’est aussi vrai pour les reines.
AGNES
1 octobre 2018 @ 20:29
Magnifiques parures !! Je cherche désespérément le livre de G MUNN ou peut on le trouver ?
Claude MARON
2 octobre 2018 @ 11:44
Le livre de G. MUNN n’est malheureusement disponible qu’en anglais mais les librairies spécialisées peuvent le commander
Sylvie-Laure
2 octobre 2018 @ 06:23
La photo n° 6 montre un portrait de la reine, glacé, dont le regard transparent, est à lui seul, révélateur de l’époque où ces portraits royaux ont été faits, et également de la vie de cette reine. Malheureuse en union, avec des fils souffrant de l’hémophilie, une vie en exil, avec des enfants éparpillés. Une femme digne, mais pas heureuse.
Le roi Juan Carlos, adolescent au moment où Franco lui fit suivre une scolarité et une période d’instruction militaire, avec l’accord de ses parents, arriva seul en Espagne, et les photos du jeune prince, montre une ressemblance frappante avec sa grand mère, dont le même regard, clair, et interrogateur sur ce qui l’attend dans sa vie future.
YVAN DE WILDE
19 avril 2021 @ 08:19
VENTE LE 7 MAI CHEZ COUTAU BEGARIE D’UNE MONTRE ART DECO SIGNE HENRY LYON AU 12 RUE DE LA PAIS SERTIE DE 12 CARATS DE DIAMANTS AYANT APPARTENU A LA REINE