Communiqué du grand-duc et de la grande-duchesse Maria Teresa de Luxembourg à l’occasion de l’annonce du Prix Nobel de la Paix 2018 qui a été décerné au Dr Denis Mukwege (ici en septembre dernier avec la grande-duchesse) et à Nadia Murad, tous deux récompensés pour leurs efforts visant à mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme dans les guerres et les conflits armés.
« C’est avec une immense joie que nous apprenons la nouvelle de l’attribution du Prix Nobel de la Paix au Dr Denis Mukwege ainsi qu’à Madame Nadia Murad. Cette récompense suprême est l’aboutissement d’un engagement hors-pair pour une cause qui nous est très chère. Elle est un encouragement à poursuivre encore et toujours le combat contre l’emploi des violences sexuelles comme arme de guerre. »
Depuis leur première rencontre en 2016, la Grande-Duchesse soutient le docteur Mukwege dans son engagement. En partenariat avec la Fondation du Dr Mukwege et de l’ONG « We are not Weapons of War » fondée par Céline Bardet, la Grande-Duchesse prépare actuellement une grande conférence pour venir en aide aux survivantes de viols de guerre. De portée internationale, cet évènement aura pour but d’amplifier la voix et les messages des survivantes de violences sexuelles dans les zones sensibles et de trouver des solutions pertinentes pour mieux les protéger contre ces drames.
Placée sous l’égide de la Fondation du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse et avec le Women’s Forum for the Economy & Society comme partenaire institutionnel, la conférence internationale « StandSpeakRise Up » aura lieu les 26 et 27 mars 2019 au European Convention Center de Luxembourg. (© Cour grand-ducale / Dominique Jacovides, BestImage)
Lou
6 octobre 2018 @ 09:59
J’ai lu quelques extraits du livre de Nadia Murad.
Les larmes me sont venues.
Après de telles souffrances au plus profond de son intimité et cela des années durant qu’elle réussisse à se reconstruire, aider les autres force mon admiration.
Mary
6 octobre 2018 @ 10:15
Est- ce déjà qualifié de crime contre l’humanité ? Car c’en est un.
Pierre-Yves
6 octobre 2018 @ 10:41
Petit rappel utile pour éviter de jeter le discrédit sur cette attribution: Le Nobel de la Paix est attribuée par comité norvégien, qui siège indépendemment des autres Nobel, tous suédois.
Ce qui met ce Nobel de la Paix à l’abri, en tout cas pour le moment, des mauvais remous qui agitent le Comité suédois et qui ont été relatés ici dans un article du 1er septembre dernier.
Ceci étant, si le choix des lauréats de cette année est en effet à saluer, des choix antérieurs ont pu être contestés: on se souvent des railleries qui avaient accueilli le Nobel de Barack Obama, qui n’était à la Maison Blanche que depuis 8 mois, et hormis quelques discours, n’avait pas encore fait grand-chose pour mériter cette distinction.
dradomir
6 octobre 2018 @ 13:00
Pas faux… et mon approche est sensiblement la même…
Leonor
6 octobre 2018 @ 22:02
Oui.
Obama lui-même avait exprimé son étonnement, pour exactement les raisons que vous indiquez, Pierre-Yves. L’homme est trop intelligent pour ne pas avoir lui-même trouvé cette attribution curieuse, et l’a fait savoir. Les railleries n’auraient pas dû s’adresser à lui, mais aux membres du Comité Nobel Oslo . C’était assez incompréhensible.
Un autre Prix Nobel de la Paix plus que contestable, pour d’autres raisons : Aung san suu kyi .
Les raisons et la façon d’agir de cette dame que le monde entier admirait ne me revenaient pas, mais j’étais bien en peine de formuler avec netteté ce que mon petit doigt me soufflait avec force – en plus de quelques bonnes infos quand même, et d’une lecture attentive de ses comportements et agissements, dans la vie privée comme ds la vie officielle.
Il est amer que mon petit doigt ait senti juste, et plus que ça. Amer. J’aurais aimé qu’il ait tort, mais il refusait de se taire.
Jean Pierre
6 octobre 2018 @ 11:51
Bon, bon, bon !
Et maintenant on fait quoi ?
J’ai entendu un discours de ce Monsieur, ce qu’il racontait était insoutenable.
L'Alsacienne
7 octobre 2018 @ 07:51
Cette fois ci, je pense que le prix Nobel a été bien attribué.
Redonner dignité, goût à la vie à celles qui ont connu l’horreur et qui se mettent au service des autres, mérite bien le prix.
Je rejoins le commentaire de Pierre-Yves.