Le duc de Kent était à Dresde pour la remise du « Prix de la paix » à Kim Phuc Phan Thi, restée dans l’Histoire pour avoir été immortalsiée par un photographe (prix Pulitzer) alors que son village venait d’être frappé part une attaque américaine au Napalm lors de la guerre au Vietnam. Le duc a reçu ce prix en 2015 pour sa contribution à la réconciliation entre le Royaume-Uni et l’Allemagne. (Merci à Petit Belge)
Juliette d
14 février 2019 @ 04:56
Qui a vu cette photo ne l’oubliera jamais. Elle représentait à elle seule toute l’horreur causée par le napalm.
Marie1
14 février 2019 @ 08:54
En effet cette photo est toujours dans les mémoires, pauvre enfant que de souffrance.
Guy Coquille
14 février 2019 @ 16:36
A Dresde, il est vrai que les bombardements incendiaires (britanniques principalement) ont laissé des souvenirs brûlants!
Kardaillac
15 février 2019 @ 19:48
La visite de la reine QE2 à Dresde en 2004 avait été houleuse.
Si la maison royale a payé la croix en or qui surmonte Notre Dame de Dresde, détruite comme tout le reste de la ville par la RAF en 1945, les survivants attendaient pour le moins des regrets mors de la visite.
« Techniquement » c’est un crime de guerre que de bombarder une population civile et vingt hôpitaux à la thermite (pire que le phosphore). Churchill avait trouvé ça moche !
Gérard
17 février 2019 @ 18:26
Cette horreur venait après le bombardement de Coventry…
Gérard
17 février 2019 @ 20:17
Pham Thị Kim Phúc est née en 1963 dans un village du Sud-Vietnam et elle a été brûlée par l’armée sud-vietnamienne le 8 juin 1972 ce qui entraînera pour elle 17 opérations chirurgicales. Elle se mariera avec Bui Huy Toan et s’enfuira avec lui en 1994 du Vietnam en profitant de leur voyage de noces pour obtenir l’asile politique au Canada. Elle fuyait en effet le régime communiste vietnamien qui l’exploitait pour sa propagande. Elle pardonna à l’officier américain qui avait donné l’ordre d’attaquer en 1972 et ce fut d’ailleurs un bombardement par erreur.
Kim Phúc est devenue ambassadeur de bonne volonté pour l’Unesco et a créé une fondation qui porte son nom et qui vient en aide aux enfants victimes de guerres. Aujourd’hui elle vit encore au Canada avec son mari et ses enfants et elle s’est convertie au Christianisme.