La princesse Olga Paley est assidue aux spectacles qui se donnent dans les différents théâtres de la capitale française. Souvent, c’est chez Prunier au n°9 rue Duphot qu’elle se rend avec des amis. Prunier (enseigne qui existe toujours) a été créé en 1872. L’établissement doit son succès à la qualité de ses produits notamment des huîtres et crustacés. Il a aussi développé un service de livraison à domicile avec des véhicules réfrigérés.
Les frères du grand-duc Paul, les grands-ducs Wladimir et Alexis lors de leurs passages à Paris y font aussi halte gourmande. En 1899, lors d’un dîner avec d’autres convives, ils mangent pas moins de 100 huîtres Colchester !
Tenant compte de sa clientèle russe, prunier élargira son offre au caviar.
Le restaurant Durand place de l’Opéra est aussi très prisé. Le grand-duc Paul de Russie et la princesse Paley fréquentent le restaurant Chevillart au rond-point des Champs-Elysées ou Paillard, dont le propriétaire fera ériger ensuite l’actuel pavillon Elysée.
1 avril 2019 @ 11:50
Huîtres …beurk…
À la rigueur, si elles sont cuites…
1 avril 2019 @ 16:55
Il paraîtrait que les huîtres à cette époque étaient consommées beaucoup plus jeunes et petites , ou bien ce n’était pas les mêmes , plus proches des huîtres sauvages ou encore que l’ostréiculture n’était pas aussi performante , quoiqu’il en soit cela expliquerait la consommation souvent évoquée dans les textes anciens de ces « cent d’huîtres » …
1 avril 2019 @ 22:24
La dolce vita d’ antan à la russe !!!
3 avril 2019 @ 20:35
Oui et après une vie terrible pendant 75 ans pour les Russes
2 avril 2019 @ 01:04
Huitres, crustacés et caviar…Les grands-ducs et la princesse Paley avaient très bon goût et je n’aurais pas dit non s’ils m’avaient invitée à me joindre à eux.:):)
2 avril 2019 @ 12:45
Corsica, moi aussi, j’aurai accouru même sans caviar 😊
2 avril 2019 @ 18:30
Il paraît que les huîtres sont aphrodisiaques. Les grands-ducs devaient être de fameux lapins !
3 avril 2019 @ 15:38
Ah Prunier ! Chers souvenirs ! Souvenirs chers…