Ce bracelet en or a été offert par l’impératrie Eugénie à Corine Malausséna, fille de François Malausséna, maire de Nice à l’occasion de la visite de l’empereur et l’impératrice suite au rattachement de la ville à la France. Il est gravé d’une dédicace à l’intérieur.
Baboula
1 décembre 2019 @ 09:31
Alors là,je suis soufflée ! Tous nos créateurs qui nous mettent des boucles de ceinture partout n’ont rien inventé.
Muscate-Valeska de Lisabé
2 décembre 2019 @ 23:34
Étonnamment moderne!!…
Francois
1 décembre 2019 @ 10:41
Hier en salle des ventes
Je vois passer les 12 cuillères à Thé en vermeil
Dans Tres beau coffret
Cadeau très courant de l’impératrice à son entourage
Le couple impériale à beacoup offert de présents durant le règne
ce bracelet splendide était à la hauteur du rattachement de Nice à la France
Gatienne
1 décembre 2019 @ 11:18
Bracelet de Clorine Malaussena offert par Albert II de Monaco en 2015 et installé dans la « vitrine des Maires de Nice » au musée Masséna.
https://www.monacochannel.mc/Chaines/Palais-Princier-de-Monaco/News-Photos/Deplacement-de-S.A.S.-le-Prince-Albert-II-a-la-Villa-Massena-a-Nice-en-presence-de-Christian-Estrosi-photos
Mer déchaînée
1 décembre 2019 @ 18:15
Décidément, j’aime tous ces bijoux proposés….. raffiné …….
Gérard
2 décembre 2019 @ 00:44
Ce bracelet avait été donné par une arrière-petite-fille de la jeune fille, Clorine Cottier-Abeille née le 15 avril 1920 et décédée le 1er avril 2007, inhumée à Èze, veuve de Paul Cottier (1916-1997) ainsi que le rappelait son fils Xavier Cottier-Abeille le 19 septembre 2016 ici même.
Clorine l’avait offert au prince Rainier III pour son Musée napoléonien.
Quand le prince Albert II décida de réaffecter les locaux du musée il fit des dons à des musées et à la Fondation Napoléon et au Musée Masséna avant de vendre le reste aux enchères. Il donna ce bracelet au Musée Masséna pour la vitrine dite des maires de Nice en février 2015 (cf. le message de Clara le 17 février 2015).
Clorine était la fille aînée de François Malausséna maire de Nice nouvellement rattachée à l’Empire.
Le 12 septembre 1860 le navire de l’empereur et de l’impératrice pour des raisons de météo ne put aborder à Nice et les souverains arrivèrent de Villefranche par la route. Ils furent reçus par les autorités religieuses, judiciaires, civiles et militaires et spécialement par le maire François Malausséna.
Une quinzaine de jeunes filles entouraient les deux filles du maire.
Élodie offrit des fleurs et son aînée dit un compliment auquel l’impératrice répondit :
« Mais, Mademoiselle, vous parlez le français comme une française ! »
Clorine remercia « Mais Majesté, c’est que nous sommes françaises. »
L’impératrice l’embrassa et lui donna donc ce bracelet qui contient sa dédicace.
Clorine vécut de 1842 à 1922. Elle était alors veuve de César-Marie Figuiera, avoué à Nice, maire d’Èze. Elle eut une descendance à Nice et Èze.
Le chevalier François Malausséna (1814-1882) épousa Adèle Barralis et eut trois enfants : Arthur (1846-1899) qui fut conseiller judiciaire à la Société des Bains de Mer de Monaco et député des Alpes-Maritimes, Clorine et Élodie.
Francois fut syndic de Nice de 1857 à 1860 puis le premier maire de Nice française du 1er juillet 1860 au 13 septembre 1870.
Arthur fut père d’Antonia qui épousa en 1911 le baron Flaminius Raiberti (1862-1929) qui fut ministre de la Guerre puis de la Marine.
Ils furent les parents de Flaminia Raiberti qui épousa René Fatou conseiller d’État d’où Françoise Fatou-Chauvel née en 1948, professeur d’allemand, et Charles-Michel Fatou né en 1954, gestionnaire agricole.
http://societe-museale-albert-figuiera.over-blog.org/article-24716566.html
Xavier Cottier-Abeille
4 décembre 2019 @ 04:17
Cher Monsieur,
Un grand merci pour votre contribution au rétablissement utile de la réalité, sachant que ma famille, pour ne pas dire mes familles, contribuèrent si souvent et cela toujours gracieusement, au soutien de notre Pays et tout spécialement au profit du Comté de Nice qui doit d’être français á l’Empereur Napoleon III, toujours en exil au sein de sa sépulture anglaise. Cette autre injustice devra, sans doute, être un jour réparée.
Je salue votre intervention désintéressée et vous en remercie au nom des miens.
Votre dévoué,
Xavier Cottier-Abeille
xaviercottier@orange.fr
Gérard
5 décembre 2019 @ 23:43
C’est moi qui vous remercie cher Monsieur pour les informations que vous aviez apportées et le souvenir de la réunion de Nice à la France.