Parution de cet ouvrage « Dictionnaire amoureux des monarchies » par Jean des Cars. En voici le résumé : « Alors que l’Union Européenne est souvent hostile à rappeler ses traditions historiques, dix Etats européens conservent, fièrement, un régime politique ancré dans le passé, celui des monarchies héréditaires constitutionnelles ou parlementaires.
C’est le point commun entre la Belgique, le Danemark, la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Liechtenstein, Monaco, le Royaume-Uni et l’Espagne. Certains monarques sont déjà entrés dans l’histoire par la longévité de leur règne comme celui d’Elizabeth II, souveraine puis 67 ans. Des héritières et héritiers, bien préparés à leur fonction, sont prêts à assurer des transitions paisibles dans l’enthousiasme des peuples.
Si le principe royal reste encore efficace et soutenu aujourd’hui, c’est probablement par la façon dont une dynastie remplit son mandat. Un royaume, un grand-duché ou une principauté ne sont pas soumis aux élections de chef d’Etat, à la durée d’un mandat ou à une campagne électorale. L’incarnation de l’Etat n’y est pas remise en question. Sauf révolution…
Que son pouvoir soit limité à une pure représentation ou intervenant sur la vie publique, le souverain décède sur le trône ou abdique, ce régime étant plus sévère que d’autres puisque la sanction est sans appel. Si les monarchies de l’ancienne Europe sont un exemple de stabilité, elles ne sont pas les seules.
Les monarchies du Proche et du Moyen-Orient jouent un rôle à part mais d’une importance croissante. Tour à tour décriées ou présentées comme des garantes d’un équilibre fragile, elles puisent souvent leur légitimité dans un contexte international complexe. Le Japon, qui demeure le dernier empire existant au XXIe siècle, démontre que loin d’être une survivance surannée, l’institution impériale reste cruciale. Les Japonais, qui n’oseraient critiquer l’existence même de la maison impériale, sont témoins de l’accession du 126e empereur de la plus vieille dynastie du monde, supposée remonter à 2 600 ans. »
« Dictionnaire amoureux des monarchies », Jean des Cars, Plon-Perrin, 2019, 446 p.
Marie de Cessy
14 décembre 2019 @ 10:56
Un livre que je viens d’acheter et qui est très bien !
Gatienne
14 décembre 2019 @ 11:25
Jean « des Gares » nous offre son dernier opus avec ce dictionnaire amoureux (?) des monarchies.
Si l’on veut rester dans ce domaine (l’amour) rien ne vaut la relecture des « Histoires d’amour de l’histoire de France » de Guy Breton, peut-être plus restrictif et plus léger:
toujours imité mais jamais égalé dans la vulgarisation d’une certaine culture monarchique…😉
Charlotte
17 décembre 2019 @ 13:48
Jeu de mots fort risqué actuellement, Gatienne !
alobo
14 décembre 2019 @ 11:51
Bientôt « grace » au brexit, plus que neuf états….
Padraig
15 décembre 2019 @ 13:19
alobo
Ne pas confondre l' »Union européenne » organisation politique et la géographie… Le royaume de Norvège non plus ne fait pas partie de cette « Union » !
Gérard
15 décembre 2019 @ 17:28
La liste des États monarchiques européens qui est donnée n’est pas tout complète puisque l’on pourrait rajouter la principauté d’Andorre, le Vatican ou Saint-Siège et l’Ordre de Malte si l’on veut.
Mais cette liste ne correspond pas à l’Union Européenne puisque la Norvège, le Liechtenstein et Monaco ne sont pas dans l’Union même s’ils ont des accords avec l’Union Européenne comme en aura le Royaume-Uni.
Dans l’Union effectivement il y avait sept monarchies et il n’y en aura plus que six mais évidemment il y aura aussi un pays en moins.
aubert
15 décembre 2019 @ 08:30
Il suffit d’avoir la Foi.
Il est bien naturel que le cadet d’une ancienne famille française tardivement honorée d’un duché dit inachevé, croit en la royauté.
Comme à sa Foi il ajoute les oeuvres le chemin du Salut lui est ouvert.
Pelican
15 décembre 2019 @ 16:03
Alobo
Je reconnais que le terme « d’Europe » plutôt « qu’union européenne « eût été mieux choisi.
Celui-là est historique , l’autre n’est que politique.
J’achèterai probablement ce livre.
Franz-Joseph
16 décembre 2019 @ 12:51
C’est évident, la France -et les autres pays- n’existaient pas avant Tusk, Barnier, Junker et les autres rats. Il faut vite cracher et rejeter notre passé. Vive eux.
Naucratis
18 décembre 2019 @ 14:02
Qui osez-vous appeler « les rats » ? Je ne comprends pas qu’un tel message soit publié sur ce site !