Voici une belle anecdote rapportée dans l’excellente biographie de Laurence Debray sur le roi Juan Carlos d’Espagne.
« Si la presse people d’aujourd’hui s’est épanchée sur le caractère volage de Juan Carlos, on connaît moins sa face romantique qui révèle un véritable attachement à son épouse. Le journaliste Jaime Penafiel, intime des souverains pour avoir dirigé la revue Hola raconte une anecdote touchante qu’il dit tenir de la bouche même de la reine Sophie.
A Bangkok (NDLR : au moment de leur voyage de noces), lors d’un de nos parcours à travers la ville, nous sommes entrés dans une bijouterie où nous avons découvert un merveilleux saphir qui était très beau et que je voulus acheter. Mais après y avoir beaucoup pensé et avoir fait des comptes, nous sommes arrivés à la conclusions qu’il n’entrait pas dans nos possibilités économiques. Le prince et moi étions très tristes. Lui, car il aurait voulu me l’offrir et moi, car j’aurais aimé pouvoir l’acheter.
Cinq ans plus tard, en 1967, nous avons fait un voyage privé en compagnie d’un couple d’amis. Parmi les villes que nous visitions, il y avait Bangkok.
Même si cela semble incroyable, je n’avais pas oublié ce fameux saphir (…) et, profitant d’une matinée de shopping seule avec mon amie, j’ai décidé de revenir à la bijouterie pour voir s’ils l’avaient encore et l’acheter avec mes économies. Mais j’ai eu la désagréable surprise d’apprendre par le propriétaire que le saphir venait d’être vendu.
Le prince nous a invités à dîner. Au dessert, il sortit de sa poche une boîte qu’il me donna. En l’ouvrant, je me suis presque évanouie. J’ai vu très émue que c’était le saphir de mes rêves. Le prince ne l’avait pas non plus oublié et était allé l’acheter, lors de cette matinée de shopping, avec ses économies. » (photo d’illustration)
« Juan Carlos d’Espagne », Laurence Debray, Perrin, 2019, pp. 71-72
Bambou
10 février 2020 @ 06:48
Pour oublier le caractère « volage » du roi…. Quand on a les »moyens » de se « faire pardonner »…!
Regis
10 février 2020 @ 15:36
Depuis qd les souverains font des économies ….???’
Les économies ce sont les gens qui rognent sur le peu qu’ils ont pour s’offrir quelque chose…
On va pleurer…..
FILOSIN
10 février 2020 @ 17:02
C’est touchant et un beau geste d’amour.
Alberto
10 février 2020 @ 07:31
Peñafiel n est pas de confience. Il a une imagination très fertile. Il continue à écrire tous les samedis pour El Mundo et les gens s en moquent bien. Je n amène jamais ce qu il écrit à N&R bien que je lise toujours….je connais cette histoire raccontée par lui mais au lieu de Bangkok c est à Tokyo qui se passe.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 février 2020 @ 18:20
Aïe…ça casse le roman (tisme).
Val
10 février 2020 @ 08:14
Tres édulcoré, mignonne comme histoire mais cest tout !
louise
10 février 2020 @ 08:39
Délicate attention. Mais qu’est devenu le saphir ? Bague, collier, broche……j’espère qu’il n’est pas resté dans son écrin.
aubepine
10 février 2020 @ 09:23
Belle histoire en effet !
Gérard
10 février 2020 @ 09:29
Très jolie et touchante anecdote.
Robespierre
10 février 2020 @ 09:34
Je vais pleurer… surtout quand on connait la suite.
Mayg
10 février 2020 @ 12:55
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas,pour se faire pardonner…
Trianon
11 février 2020 @ 14:35
à l’époque je crois qu’il n’avait rien à se faire pardonner
Jean Pierre
10 février 2020 @ 09:40
Je pensais Laurence Debray plus fine mouche.
Les hommes offrent des bijoux à leurs épouses pour se faire pardonner leurs aventures extraconjugales. Quand vous croisez une femme qui croule sous les diams vous pouvez tout de suite en tirer la conclusion que madame a des cornes qui lui ont poussé, ce qui n’est pas idéals pour porter tiare et diadème.
Cycy de Montjay
10 février 2020 @ 13:44
Eh bien, je l’apprends…
Menthe
10 février 2020 @ 13:52
JP, ou /et signes extérieurs de richesse.
Gérard
10 février 2020 @ 14:40
Jean Pierre vous avez une vision exclusivement péjoratives de vos semblables. J’espère que votre épouse ne vous lit pas.
Jean Pierre
11 février 2020 @ 14:24
Elle ne porte ni collier, ni bracelet, et encore moins de bague….on ne se ruine en joaillerie que la première fois cher Gérard ;-)
En revanche j’ai une belle montre au poignet….
Marie de Cessy
11 février 2020 @ 12:27
Excellent Jean-Pierre 😂
Zulma
10 février 2020 @ 09:43
Très belle histoire. Merci Régine.
Olivier d'Abington
10 février 2020 @ 10:02
Ou l’art de savoir se faire pardonner ses écartades pour la paix des ménages, quand on en a les moyens!
Marie de Cessy
11 février 2020 @ 12:27
C’est tout a fait ça !
COLETTE C.
10 février 2020 @ 10:15
Délicate attention.
Brigitte - Anne
10 février 2020 @ 10:33
Magnifique, superbe bleu 😍. C’est ainsi que j aime les saphirs. J ai la chance d en avoir un, plus petit mais qu importe !
PATRICIA
10 février 2020 @ 10:55
Personnellement, je ne trouve pas cela d’un grand romantisme. Courir après le saphir de ses rêves ?????? Chacun ses rêves !
ambre
10 février 2020 @ 13:27
Pareil, Patricia.
Non seulement je trouve les bijoux que portent les royaux vraiment moches, mais rien ne me fait moins rêver qu’un caillou, même de cet acabit.
Je ne trouve pas cette anecdote bien romantique non plus. Si au bout de 5 ans seulement, il avait déjà donné des coups de canif dans le contrat, il n’y a pas de quoi le vanter. Et je trouve encore pire l’idée de passer l’éponge contre un caillou.
Je pense quand même qu’autre chose d’autre les liait à défaut d’amour conjugal, mais je préfère me souvenir de JC comme Roi à une période périlleuse de son pays. En tant que couple, ils n’ont rien d’exceptionnel, au contraire.
Danielle
10 février 2020 @ 11:00
Quelle délicatesse du prince ! heureusement que le prix de ce saphir avait éloigné les acheteurs potentiels.
Gatienne
10 février 2020 @ 13:40
Et pourtant dans le domaine sentimental, il a été dit que le Prince puis roi , n’a pas toujours été d’une grande délicatesse envers sa chère épouse…Ce genre d’anecdote sirupeuse est à prendre avec du recul !
Baboula
11 février 2020 @ 08:46
A Bangkok en 1962 ,la pierre ne valait certainement pas une fortune. Si elle était toujours en vente 5 ans après c’est qu’elle était imparfaite ou invendable ,les joailliers ne l’auraient pas laissée passer .Toute cette histoire est du pipeau pour midinettes.
Marie de Cessy
10 février 2020 @ 11:04
Comme c’est touchant.
Mais c’était le bon temps, les premières années de leur couple.
Cela ne l’a pas empêché de la tromper à tout va par la suite…
Pierre-Yves
10 février 2020 @ 11:21
Dans la foulée de ce joli moment sentimental, Juan-Carlos et Sophie ont fabriqué leur petit 3ème, l’actuel roi Felipe.
Charlotte
10 février 2020 @ 23:48
Dommage qu’il n’ait pas les yeux bleus !
PATRICIA
11 février 2020 @ 18:19
Etes-vous certaine ?
Karabakh
10 février 2020 @ 11:29
« Le prince » est surtout un romantique de circonstance, lorsque cela l’arrange, lui-même l’admet (même si c’est à demi-mots). Il conviendra toutefois de noter que cette anecdote s’inscrit dans les débuts de leur vie de couple, et l’on imagine sans difficultés qu’à cette époque, Sophie l’intéressait encore.
On noter bien l’utilisation de la formule « le prince ».
En effet, tout au long de cette interview, elle n’a quasiment jamais appelé son époux par son prénom et cette tonalité se retrouve tout au fil des pages du livre.
Karabakh
10 février 2020 @ 11:29
* On notera (etc).
Sarita
10 février 2020 @ 12:10
Franchement cette anecdote ne me rend ni Sofia ni Juan-Carlos sympathique. Cependant, les imaginer en train de se torturer l’esprit pour savoir s’ils ont les moyens de s’acheter un saphir et s’ils seront, le cas échéant, contraints de manger des pâtes pour le reste de la décennies, c’est plutôt drôle.
Régine
10 février 2020 @ 12:47
En fait ils avaient un budget pour leur voyage de noces (tour du monde) et ils ont tout bonnement fait leurs calculs à ce moment-là
Sarita
10 février 2020 @ 13:18
On s’accorde, Regine, sur le fait que s’ils avaient craqué leur budget, ils n’auraient pas eu à faire la plonge dans un restaurant local pour se payer un billet retour 😉
Marie-Françoise
10 février 2020 @ 12:19
A L AIDE REGINE Depuis plusieurs semaines l’intégralité des textes et des photos ne s’affichent plus comme autrefois ! quel est le problème ?
Régine
10 février 2020 @ 12:46
il n’y a pas de problème, il faut cliquer sur l’onglet more après le texte d’accroche
Mafloer
10 février 2020 @ 12:24
Nous allons pleurer d’apprendre que la fille de Frédérika, n’avait pas les moyens de s’offrir un Saphir, mais par contre faire « un voyage privé » de plusieurs pays, avec des amis, cela est possible….Décidément, ces « pauvres » personnes « trop » riches, ne connaissent pas la réalité de la vie.
Robespierre
10 février 2020 @ 12:28
C’est pas parce qu’on est volage qu’on n’est pas romantique, sinon moins de femmes se laisseraient conter fleurette par un homme marié.
Quant aux gens séparés ou divorcés qui continuent à lancer des fleurs à leur ex, ils me fatiguent. S’ils étaient si bien ensemble, ils n’avait qu’à rester … ensemble.
Esquiline
10 février 2020 @ 12:29
Un vrai conte de fée!
Après cinq ans de mariage avait-il déjà des choses à se faire pardonner?
particule
10 février 2020 @ 12:32
Il y a beaucoup de maris volages … et les « cadeaux » de consolation sont des plus rares …Juan Carlos et Sophie forment un couple indestructible , sans doute parce que le respect, l’estime et l’intelligence ont fait parti de leur corbeille de mariés. A méditer.
ambre
10 février 2020 @ 13:35
Personnellement, j’y vois surtout le résultat d’une éducation particulièrement corsetée et le produit des moeurs de l’époque pour des gens de leur rang, dans leur culture. Rien de plus.
M’est avis que quand on es trompé(e) des années, l’estime, l’intelligence et le respect (pas sûre que ce terme s’applique ici, d’ailleurs) ne pèsent plus grand chose en privé. Même quand on est roi et reine. On reste parce que divorcer est impensable, et on joue un rôle en public parce que c’est ce qu’on attend de nous, c’est tout.
Numérobis.
11 février 2020 @ 14:31
Particule, comme vous je pense qu’entre Sophie et Juan-Carlos, il y a respect et estime..
Patricio
10 février 2020 @ 12:58
Je n’ai aucune confiance dans ce qu’écrit peñafiel.
Tout le monde semble unanime, il ecrit très souvent nimporte quoi.
Amitiés
Patricio
j21
10 février 2020 @ 13:15
Le bleu de ce saphir est magnifique.
aubert
10 février 2020 @ 13:21
Une fois de plus haro sur le bonhomme !
Sur ce site il n’y a que des épouses et quelques maris comblés, jamais trompés, n’ayant jamais trompé. Décidément ce site, c’est la porte ouverte du paradis !!
Quand un homme trompe sa femme, puisqu’il semble que ce soit le schéma classique, sauf s’il est homo ou bisexuel c’est avec une autre femme. Vierge, célibataire, veuve, divorcée ? peut-être pas. Donc une dame qui n’a pas plus de « principes » que le monsieur.
Je souhaite à tous ceux qui sur ce site se montrent des exemples de vertu qu’ils ignorent longtemps être cocus ou cocues à moins qu’ils ne soient des autruches.
Mary
10 février 2020 @ 14:08
La vraie question, posée plus haut : sur quel bijou de la reine peut-on admirer ce fameux saphir ?
Silvia 2
10 février 2020 @ 14:24
Il me semble avoir lu cette histoire. Je me demande si ce n est pas dans le livre de Pilar Urbano » La Reina », tiré d d’entretien avec Sofia. Il faudrait que je le relise.
Teresa2424
10 février 2020 @ 14:32
Regalar una joya que quería es un fino detalle
LA REINA SOFIA tiene muy claro la pobreza: vivió en varios países incluyendo sudafrica ,…India….madrás ….
Toda su vida fue muy solidaria con los menos favorecidos: y sigue siendo,ya lo hacía su madre Federica
Gérard
10 février 2020 @ 14:45
Se non è vero, è ben trovato ; si no es verdad, está bien hallado.
marianne
10 février 2020 @ 15:56
Quelle merveilleuse histoire ! Si romantique ! Je la crois vraie, moi !
Juliette d
10 février 2020 @ 16:35
Je voudrais juste revoir cette pierre. En pendentif? Je ne la vois pas au doigt. On ne donne pas le poids mais je l’imagine trop grosse pour une bague.
mimi
10 février 2020 @ 16:46
ils ont ete amis longtemps, du moins on ne voyait rien Sophie a bien joue son role de reine
JAY
10 février 2020 @ 18:27
La reine a t’elle portée cette pierre en bijoux ?
Geneviève A
10 février 2020 @ 19:00
Romantique ?
Quand il a demandé la main de Sofia, il a lancé la bague du haut d’un escalier.
Je pense que c’est le seul prince qui ne s’est pas agenouillé devant sa future. Bof bof
Menthe
11 février 2020 @ 18:59
Le seul ?!!
Sheiley
10 février 2020 @ 19:43
Plus la « faute » est grave plus le bijou est important ! J’ai dans mon entourage très très proche une personne qui en reculant dans son garage a failli écrasé son épouse mais l’a blessée sérieusement à la cheville et bien l’epoux lui a offert une bague en rubis à la hauteur……
Elisa
10 février 2020 @ 20:33
Ben voilà, un caillou, certes fort beau et des cornes à armures croissantes au fil des ans … comme chez les cerfs
Caroline
10 février 2020 @ 21:35
C ‘est beau à lire cette anecdote, mais je crois qu’ elle est déformée ou enjolivée…!
Francois
10 février 2020 @ 23:49
On dirait l’histoire des diamants de Madame De …………
Ladybird🐞
11 février 2020 @ 00:55
Que c’est beau!Quelle délicatesse! Moi, je veux y croire et j’y crois 😊😍🌹❤! Merci Providence Divine car pour retrouver une pierre précieuse cinq années après, toujours en vente, il faut une intervention divine!
Anne-Cécile
11 février 2020 @ 06:16
M. Penafiel n’est pas une référence en matière de Bourbons d’Espagne.
Je vois mal la princesse s’abaisser à demander l’achat d’un coûteux caillou, poursuivre ce rêve entêtant dans années, et le prince être très triste de ne pouvoir l’offrir à une épouse respectée dans les formes certes mais cocufiée jusque dans le Gotha le plus proche.
Silvia 2
11 février 2020 @ 16:27
Juan Carlos et Sofia étaient « pauvres. ».lors de leur voyage de noces. Ils avaient un budget Pauvres également lors de leur retour en Espagne à la Zarzuela. Franco gérait tout , il écoutait tout. Juan Carlos et Sofia étaient contrôlés. Ainsi les infidélités n’ont commencées qu’à la mort de Franco après novembre 1975, quand enfin il est devenu libre. Mais a fait le job .
Cosmo
12 février 2020 @ 18:28
Etre infidèle, est-ce faire le job ???? ( je plaisante ).
Leur pauvreté devait être toute relative. Franco n’étant pas lui-même pauvre, même s’il gérait tout, je ne le vois pas compter les sous à son successeur.
Quant au contrôle, ils ne devaient pas échapper à la surveillance de la police, comme tous les Espagnols.
Karabakh
12 février 2020 @ 00:48
L’oreillette me susurre que Jaime Peñafiel est un peu mythomane. L’information serait donc à prendre avec prudence.
beji
13 février 2020 @ 13:44
Jean-Pierre,si on suit votre raisonnement,il faut en croire que les femmes sont plus finaudes que leurs époux qui ne peuvent se décorer en arbre de Noël et qu’ils ignorent leur infortune!