Sur le grand bras d’une longueur de 163 mètres et 20 m de large, il comprend trois arches et sur le petit bras, d’une longueur de 93 m, une arche de 42 m encadrée par deux arches de 15 m en maçonnerie en plein cintre.
Le pont Sully relie le quai de la Tournelle sur la rive gauche au quai des Célestins et le quai Henri IV sur la rive droite après avoir traversé la point est de l’île Saint-Louis en bordure du square Barye.
C’est l’un des deux seuls ponts en fonte. Le pont porte le nom de Maximilien de Béthune, duc de Sully, ministre d’Henri IV. (Merci à Guizmo)
Teresa2424
24 février 2020 @ 15:21
Gracias, Guizmo
Caroline
24 février 2020 @ 23:19
Toujours très intéressant !
Merci à Guizmo 👍 ou au céléjbre guide vert Michelin😉 !
Charlotte
25 février 2020 @ 07:23
Ce reportage sur les ponts de Paris nous permet de les découvrir ou redécouvrir autrement qu’en les empruntant pour aller d’une rive à l’autre en pestant parfois parce qu’ils sont embouteillés ou soudainement devenus à sens unique ou interdits aux voitures.
C’est pourquoi mon préféré à Paris est le pont de l’Archevêché : réservé aux piétons et cyclistes, reliant la Cité au Vème arrondissement, il offre une vue imprenable sur Notre Dame même aujourd’hui !
Merci Guizmo
Leonor vous nous demandiez si un pont nous était cher, nous évoquait un souvenir, une émotion, qu’il soit connu ou inconnu du plus grand nombre. Pour ma part j’ai une tendresse pour un pont situé sur le Morin à la frontière entre le département de la Seine et Marne et celui de la Marne. Sur le tracé d’une ancienne voie romaine passant par le domaine des Comtes de Champagne et celui des Seigneurs de Montmirail (pas Godefroy, les vrais…) et allant jusqu’à Reims.
On l’appelle : le pont de Jeanne d’Arc ! la Pucelle l’aurait emprunté en allant à Reims faire sacrer « le gentil Dauphin » Charles VII.
Vous me direz il y a tant de lieux où elle est censée être passée, que sa courte vie n’y aurait pas suffi ! et vous auriez raison.
Le pont est modeste, à une arche, en gros blocs de pierre de la région, aujourd’hui envahi de mousse et de lierre.
Enfants, chaque été avec cousins, cousines, copains de vacances nous faisions une reconstitution de la glorieuse escorte de Jeanne, étendards et épées à la main… pour vous donner une idée de la largeur du pont, nous ne pouvions être que trois de front !
Le passage de Jeanne et ses compagnons d’armes est donc bien une légende, mais combien a t elle fait travailler notre imaginaire d’enfant.