Le duc Johann est le cinquième des onze enfants du grand-duc Friedrich Franz II (1823-1883) et de sa première épouse la princesse Auguste Reuss (1822-1862).
En 1886, le duc Johann (1857-1920) épouse à Weimar la princesse Elisabeth de Saxe-Weimar (1854-1908) avec qui il n’aura pas de descendance. La princesse décède en 1908 à Wiligrad. Le duc Johann se remarie 18 mois plus tard avec la princesse Elisabeth de Stolberg-Rossla.
La princesse est née en 1885 à Rossla. Elle est le troisième enfant du prince Botho de Stolberg-Rossla (1850-1893) et de sa deuxième épouse la princesse Hedwige d’Isenbourg-Büdingen (1863-1925).
Cette deuxième union sera aussi sans postérité. Le duc Johann s’est éteint le 16 février 1920 à Wiligrad.
La princesse Elisabeth s’est remariée en 1924 à Ludwigslust avec le duc Adolf Friedrich de Mecklembourg-Schwerin, demi-frère de son époux.
Celui-ci avait une fille Woizlawa-Feodore née de son premier mariage avec la princesse Viktoria Reuss. Woizlawa de Mecklembourg-Schwerin est décédée en 2019 à l’âge de 99 ans.
La princesse Elisabeth est quant à elle décédée en 1969 à Eutin. (merci à Alberto)
Auberi
27 février 2020 @ 09:06
Ah oui. C’est vrai qu’en 1909 le soutien-gorge n’existait pas encore… 😈
Martine
27 février 2020 @ 18:21
Mais si le soutien gorge existait sous d autres forme Effectivement le **pigeonnant** peut être pas
aubert
28 février 2020 @ 14:14
qui ici est le pigeon ? certainement pas le soutien-gorge.
MIKA 🌸🌹
27 février 2020 @ 09:17
On ne peut regarder un vêtement de 1909 avec nos yeux d’aujourd’hui, mais cette robe de mariée n’est ni jolie, ni raffinée…même pour l’époque ….
De plus, la jeune femme tient son bouquet comme une botte de poireaux !
Pas de sourire, pas de joie qui ressort de cette photo.
L’écart d’âge entre les époux semble important…
Carla
27 février 2020 @ 17:16
Elle 24 ans, lui 52……
Elsi
28 février 2020 @ 15:54
C´est sans doute pour cela que ca pete la joie….le sort de beaucoup de princesses n´etait pas toujours a envier….
kalistéa
28 février 2020 @ 18:30
Pauvre jeune mariée! Elle a vraiment l’air de ce qu’elle devait être : Une jeune fille qu’on a mariée à un homme qu’elle n’aimait pas (et elle en aimait peut-être un autre!) c’est triste .j’aimerais savoir la suite: j’espère que tout s’est a rrangé..
Brigitte - Anne
27 février 2020 @ 09:30
Autre époque. Ravie de ne pas avoir été de celle ci.
Baia
27 février 2020 @ 09:41
Le port du bouquet + l’ourlet de la robe c’est quelque chose😂 !
Zulma
27 février 2020 @ 09:58
C’est donc de là que viennent ces affreux manteaux-peignoirs qu’on nous inflige actuellement ! La mode est un éternel recommencement. Il y a plus flatteur pour la silhouette…
Francoise
28 février 2020 @ 07:15
L’un et l autre tirés vers l’abattoir on comprend qu ‘ils n’aient pas eut d’enfants
Ode
27 février 2020 @ 10:24
La dame est en pantoufle et robe de chambre rallongée par un gros ourlet.
Elle a un chiffon qui pendouille en guise de voile.
Même les fleurs font la tronche..
J’aime bien l’air frais et nature de la mariée même si elle n’est pas franchement réjouie…
Ah ça nous change des gros sourires aux dents blanches, et des visages artificiels..!
Laurent F
27 février 2020 @ 10:36
le duc Johann était un demi-frère du prince Henri, époux de la reine Wilhelmine des Pays-Bas
aubert
27 février 2020 @ 12:17
…et certains trouvent que le comte de Wessex porte trop de décorations !
Teresa2424
27 février 2020 @ 15:53
La novia tiene cara fresca y es bonita
Antoine
27 février 2020 @ 10:53
La mariée est bien mal fagotée ! La crémière dont il est fait amplement mention dans d’autres commentaires devait être plus élégante au jour de ses noces… L’heureuse physionomie des époux montre la place que devait tenir l’amour dans cette union. Quelle époque !
Vasco2
27 février 2020 @ 10:57
Toutes ces princesses allemandes d’hier comme d’aujourd’hui se distinguent toujours par d’abominables robes de mariée.
JAY
27 février 2020 @ 11:25
Beaucoup de remariage et peu d’enfants …
Gerard
27 février 2020 @ 11:55
Ce photo est du deuxieme mariage de Elisabeth en 1924 avec le duc Adolf Friedrich.
Charlotte (de Brie)
28 février 2020 @ 13:37
Le style de la robe est en effet plus en accord avec 1924 que 1909.
On comprend mieux l’allure décontractée de la mariée (39 ans) veuve, qui savait et ce qu’elle faisait et ce qui l’attendait…
Le marié (51 ans) veuf également n’était certes pas un prince charmant, encore qu’il en aille des goûts et des couleurs… mais la princesse n’était pas non plus une agnelle que l’on mène au sacrifice.
.Antoine
29 février 2020 @ 10:55
Se remarier en blanc est assez stupéfiant pour l’époque et contraire à tous les usages. De nos jours, on y regarde plus de si près.
Monica
2 mars 2020 @ 12:27
C est exact Gérard
Cosmo
27 février 2020 @ 12:03
Ils ne furent pas les mariés les plus flamboyants du Gotha.
Gatienne
29 février 2020 @ 00:19
Je me disais aussi que cette robe informe et ce corps sans soutien ne correspondaient pas à la mode en vigueur au tout début du 20 ème siècle où les femmes étaient obligatoirement corsetées, surtout un jour de mariage !
Vous avez raison et cet article corrobore vos dires:
http://gotha2.blogspot.com/2013/09/qui-etaient-ces-maries.html
COLETTE C.
27 février 2020 @ 12:47
Dans les années 1900, il y avait de jolies robes, alors que celle-ci…….
milou
27 février 2020 @ 12:59
Voilà une robe de mariée superbe malgré le mauvais maintien de sa mariée !
val
27 février 2020 @ 13:07
Ce qui est dommage c’est qu’en 1909 il y avait des robes de mariée superbes rien à voir avec ce chiffon. c’est très triste comme photo de mariage .
Mayg
27 février 2020 @ 14:21
Si l’article ne précisait pas qu’il s’agissait d’un mariage, on pourrait penser que la mariée sort du lit. Pas très jolie sa tenue.
Quand au remariage avec le demi frère de son époux, c’est quand même un peu sopécial.
Ludovina
27 février 2020 @ 16:08
Le père des 2 époux d’ Elisabeth prinzessin zu Stolberg-Rossla, Johannes Albrecht et Adolf Friedrich : Friedrich Franz II, großherzog (grand-duc, titre porté par le souverain de la maison) von Mecklenburg-Schwerin, s’est marié 3 fois.
Johannes Albrecht est le 5ème des 6 enfants issus de son union avec Augusta, prinzessin Reuss-Köstritz qui est décédée lorsque le benjamin de la fratrie Alexander avait un peu plus de 2 ans.
Friedrich Franz II s’est ensuite marié avec Anna, prinzessin von Hessen und bei Rhein (de Hesse et du Rhin), le couple a eu une fille décédée à presque 17 ans (sa mère est morte de fièvre puerpérale 9 jours après sa naissance).
Adolf Friedrich est le 3ème des 4 enfants issus du 3ème mariage de Friedrich Franz II avec Maria, prinzessin zu Schwarzburg-Rudolstadt.
Robespierre
28 février 2020 @ 12:45
j’aurais pas aimé aller faire un séjour dans le château de ces gens. Ils portent la poisse.
Vitabel
27 février 2020 @ 16:20
Gai gai, marions-les !
particule
27 février 2020 @ 16:38
C’est un vrai bonheur qui se lit sur le visage des futurs mariés La jeune épouse est habillée pour franchir le pas de la chambre nuptiale et le bouquet est près pour aller à la poubelle !
L’aube de la belle époque ?
Ami des Bataves
27 février 2020 @ 16:59
Ce qui serait intéressant, voir fascinant, de savoir, c’est tout ce qui s’est passé en amont de ce mariage. Comment a-t-on pu convaincre cette jeune fille de 24 ans d’épouser ce barbon chauve ? Menaces ? Promesses de célibat éternel ? Ou d’une vie plus que confortable ? Ou tout simplement une vie familiale intenable ? Je suppose qu’on ne le saura jamais et même Gerard ne pourrait nous fournir des lumières à ce sujet.
Un mariage intéressant est celui de cette princesse allemande de 20 ans, Emma de Waldeck-Pyrmont qui épousa un sexagénaire qui était roi des Pays Bas et veuf . Ici personne ne força la jeune fille, elle voulait cette alliance, fut très vite veuve et se consola avec l’argent et les bijoux. Et peut-être aussi l’aide de camp qui l’accompagnait partout en voyage…
Mais le monsieur dégarni ci-dessus n’était pas roi, donc je suis curieux sur ce qui décida cette jeune femme de sauter le pas.
marcs
28 février 2020 @ 16:42
Et il semblerait que l’aide de camp en question fut le géniteur de sa fille, la future reine Wilhelmine.
.Antoine
29 février 2020 @ 10:59
Mon hypothèse : issue d’une maison princière de second plan et peu argentée la jeune femme n’avait qu’un choix limitée de solutions pour assurer son avenir, surtout si elle était peu ou pas dotée.
ciboulette
27 février 2020 @ 17:15
Cache ta joie !
Guillaume
27 février 2020 @ 17:40
L’ourlet est affreux…gggg
beji
27 février 2020 @ 18:46
Que de « grimaces » sur cette robe de mariée;elle a une drôle de façon de tenir son bouquet.
Galetoun
27 février 2020 @ 21:23
24 ans pour elle/ 52 pour lui. La nuit de noce ne devait pas la faire rêver .
Robespierre
28 février 2020 @ 12:47
Balzac dit qu’une nuit peut faire d’un homme banal un dieu.
Robespierre
29 février 2020 @ 09:29
je ne suis pas sûr pour le « banal » mais pour la citation, oui.
Charlotte (de Brie)
29 février 2020 @ 20:49
Dans le noir de la nuit, peut être, mais le matin ?
Auberi
28 février 2020 @ 21:18
Beurk ! 😩 rebeurk 😵😷
Charlotte (de Brie)
29 février 2020 @ 20:53
La mariée avait 39 ans et était veuve… du demi frère du marié.
Quant à la nuit de noce, peut-être justement la faisait elle rêver !
Caroline
27 février 2020 @ 23:58
J’ ai vu une photo de mariage de mon arrière- grand- mère habillée d’ une robe de mariée ‘ informe ‘ comme celle de la princesse de Stolberg-Rossla. Elle ne souriait pas , il fallait prendre un air sérieux avec une bouche fermée au moment de la photographie à cette epoque !
Manon M.
29 février 2020 @ 05:00
Ils n’avaient pas le choix car le temps d’exposition de l’appareil pour faire une photo était beaucoup plus long que nos appareils instantanés d’aujourd’hui. Ne pas sourire et garder la pose était donc plus facile pour les gens qui attendaient d’être pris en photo.
Dominique Charenton
28 février 2020 @ 07:36
sur le second mari de la princesse le duc Adolf Frédéric de Mecklembourg [voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe-Fr%C3%A9d%C3%A9ric_de_Mecklembourg ]
Il a laissé une postérité en Afrique :
Quelques notes tirés de :
https://books.openedition.org/pur/112232?lang=fr
Il est surprenant de constater que, malgré la dureté de la colonisation allemande, nombre de Togolais, victimes de l’effet déformant de la mémoire, en avaient gardé un bon souvenir, louant l’œuvre « pionnière » des Allemands et qu’ils s’en servaient contre les Français. Lors des festivités marquant le 27 avril 1960, la présence du duc Adolf Friedrich Herzog von Mecklembourg-Schwerin, dernier gouverneur allemand du Togo, l’un des hôtes de marque des festivités de la proclamation de l’indépendance du 27 avril 1960, fut appréciée42. Le Bund lui offrit un accueil spécial à Lomé et à Kpalimé et poursuivit ses actions de critique de la colonisation française au lendemain de la proclamation de l’indépendance.
23Les membres du Deutsch-Togo-Bund décidèrent d’offrir au duc de Mecklembourg, en visite privée, un accueil spécial en dehors des cérémonies officielles. Ainsi, le 12 mai 1960 à Lomé, au cours d’une cérémonie privée organisée pour la circonstance, le Bund lui offrit une réception solennelle où Johann Agboka, fondateur du Deutsch-Togo-Bund, prononça une allocution dans laquelle il exprima la joie des membres de l’organisation de revoir leur « vieux gouverneur » après plus de 40 ans d’attente et l’espoir du retour au Togo « des commerçants, instituteurs, missionnaires, médecins et scientifiques allemands, ainsi que des armateurs et des bateaux allemands ». Il demanda aussi, à cette occasion, la reprise du commerce et du trafic avec l’Allemagne de l’Ouest et le rétablissement de relations amicales entre les deux pays (GAYIBOR, 2005 : 546). Le duc, âgé de 90 ans, pleura de joie pour avoir revu le Togo avant de mourir (AGBODAN, 1985).
****
Le duc de Mecklembourg intronisé « chef de tribu » lors de sa visite à Kpalimé et reçu par S. Olympio ainsi que par sa belle famille à Lomé
La visite, qualifiée de voyage d’amitié, du duc de Mecklembourg à l’intérieur du pays fut une autre manifestation de la germanophilie de ce groupe de Togolais. Commencée au début des festivités, elle s’était poursuivie au lendemain de la proclamation de l’indépendance. Ainsi, par train spécial, le duc se rendit dans plusieurs localités à l’intérieur du pays. Sur le chemin, il reçut un accueil chaleureux et spontané dans les gares traversées. Après un crochet à Aného où il visita la résidence allemande à Sébé, il se rendit à Kpalimé, le principal fief du Deutsch-Togo-Bund où l’un de ses leaders, le chef Apetor II, était très actif. Là, il obtint le titre honorifique de « chef de tribu », en étant intronisé en recevant un sceptre ainsi qu’un pagne traditionnel
PHOTOGRAPHIES 6 et 7. – Le duc de Mecklembourg et quelques membres de sa belle-famille au Togo : voir https://books.openedition.org/pur/docannexe/image/112232/img-3.jpg
• Le duc eut un garçon avec une Togolaise ; ce fils s’appelle Herzog.
De retour à Lomé, il eut l’honneur d’être reçu par le premier ministre Sylvanus Olympio dans sa résidence en bord de mer. Dans leurs mots de bienvenue dits en allemand, le président de l’Assemblée nationale, J. Sanvi de Tové, et S. Olympio félicitèrent leur hôte et lui souhaitèrent un bon séjour au Togo. Le duc ne manqua pas de rendre visite à la famille de son fils Herzog (GAYIBOR, 2005 : 545)50.
****
Il était là en tant que président de l’union germano-africaine. En se référant aux informations que lui a données son ami journaliste et écrivain Henry Costan, A. K. Agblobli écrit : « Sylvanus Olympio avait exprimé l’ardent désir de voir le duc A. F. von Mecklembourg, dernier gouverneur allemand du Togoland, alors en vie, présider les cérémonies de proclamation de l’indépendance de son pays. C’eût été l’injure suprême à la France du général Charles de Gaulle. Ce dernier appela le chancelier ouest-allemand Konrad Adenauer, lui fit comprendre qu’il espérait que la République fédérale d’Allemagne n’avilirait pas à ce point la France. Homme d’histoire, Konrad Adenauer avait compris et accéda à la supplique de son ami Charles de Gaulle : le duc Adolf Friedrich von Mecklembourg se porta malade mais vint secrètement au Togo, dès mai 1960 et, à cette occasion, dédicaça, en date du 12 mai, sa photo à mon germanophile de père » (AGBOBLI, 2011 : 150-151).
Le duc eut un garçon avec une Togolaise ; ce fils s’appelle Herzog. Sur le passeport français de la femme de Herzog, il est écrit ceci : Ekué, épouse Herzog, togolaise, née le 22 mars 1933 à Lomé. Passeport no 395/58. Archives privées de Mme Ginette Kponton née Ekué.
*****************
&
In
https://www.memoireonline.com/02/13/7061/Documentation-sur-le-statut-des-metis-de-peres-Allemands-au-Togo-entre-1905-et-1914-Presentation.html
Le dernier gouverneur du Togo, Adolf Friedrich Herzog zu Mecklenburg, eut lui aussi un fils nommé Koffi (Simtaro 1982 : 896). Il est connu au Togo sous le nom de Herzog Koffi, bien que « Herzog » ne soit pas le nom de famille de son père allemand. C’est pourquoi, dans ce cas aussi, le secret fut bien gardé. Le Vice-Gouverneur Hans-Georg von Doering [ Voir : https://de.wikipedia.org/wiki/Hans_Georg_von_Doering ] eut aussi plusieurs enfants dont un fils connu sous le nom de « Vondoli », une déformation du nom de son père allemand, et une fille nommée Luise von Doering.
A propos de cette dernière elle épousa un autre métis Germano-Togolais Carl Marcellin Brenner [voir
http://jo.gouv.tg/sites/default/files/annee/1933/jo%201933-241.pdf page 619 vue 13/23
« une permission de 8 jours , avec traitement, du 30 ocotbre au 7 novembre 1933 inclus, est accordée au commis expéditionnaire de 6e classe Brenner Carl Marcellin, en service au bureau des finances, pour en jouir à Ouidah (Dahomey) « ]
d’où entre autres
-11- Mireille Brenner
Elle est d’abord juge suppléante au tribunal de première
instance de Dakar, puis avocate générale près la cour d’appel
de Dakar, avocate générale près la Cour suprême, puis
cumulativement présidente de la chambre pénale de la Cour de
cassation sénégalaise et inspectrice générale des tribunaux3.
Elle siège au Conseil Constitutionnel sénégalais dès 2002 et en
devient présidente à compter de 2004 et jusqu’à son départ à
la retraite en avril 2010
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mireille_Ndiaye
née le 17 01 1939 à Lomé
décédée le 22 03 2015 à Lomé
épouse Fara Ndiaye (1935-1985) , député sénégalais
d’où entre autres
-111- Sibeth Ndiaye (1979), Secrétaire d’Etat, Porte parole du
gouvernement en mars 2019 Elle est mariée à Patrice Roques, qu’elle a rencontré à l’UNEF et qui est directeur d’un office HLM en Seine-Saint-Denis9,5. Le couple a trois enfants : des jumelles, Youmali et Ingissolyn, nées en 2010, et un fils, Djimane, né en 2013
voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sibeth_Ndiaye
-12- Yves Brenner
Gérard
28 février 2020 @ 20:47
Merci Dominique c’est fort intéressant.
Françoise2
28 février 2020 @ 09:01
Ils respirent la joie et le bonheur, la pauvre ! elle a du être sacrifiée à l’hôtel des unions entre familles de même rang, bref elle a vécu 11 ans avec lui, je n’ose imaginer ce que furent ces années.
Mary
28 février 2020 @ 12:28
Un peu faible de » la troisième jambe » le mari, peut-être ?
.Antoine
29 février 2020 @ 11:01
Mon hypothèse : issue d’une maison princière de second plan et peu argentée la jeune femme n’avait qu’un choix limitée de solutions pour assurer son avenir, surtout si elle était peu ou pas dotée.
.Antoine
29 février 2020 @ 11:03
A son âge et même longtemps après, je peux vous assurer que la troisième jambe est toujours opérationnelle chez les hommes…
Mary
1 mars 2020 @ 15:31
Vous,voui,voui,
Pour uriner en tout cas … ;-)
Non, je veux dire que certains ont la guigne de naître un peu » empêché » de la » troisième jambe »…
Un ami du chevalier d’Éon le brocardait régulièrement ( par lettres) sur sa » terza gamba ».
Mais le chevalier Charles-Geneviève ( son nom de baptême) d’Éon était peut-être un hermaphrodite ? Je l’écris sans plaisanter .
Guy Coquille
29 février 2020 @ 11:06
A tous ceux qui subodorent de la tristesse de la part des personnes photographiées, je dois dire que le sourire n’était pas de mise sur les portraits officiels, quel que soit l’âge et quel que soit le milieu. On ne peut donc en tirer de conclusions hâtives. L’usage de sourire à l’objectif vient des coutumes électorales américaines des années 30.
Gérard
29 février 2020 @ 18:49
Le duc Jean-Albert fut surtout régent du grand-duché de Mecklembourg-Schwerin pendant la minorité de son neveu Frédéric-François IV de 1897 à 1901 et plus tard régent du duché de Brunswick de 1907 à 1913 jusqu’à ce que l’empereur en investisse son propre gendre, l’héritier du défunt royaume de Hanovre. Johann Albrecht était aussi ingénieur et docteur honoris causa de l’Université de technologie de Brunswick. Il était encore en Prusse général de cavalerie à la suite.
Le duc et sa première épouse Élisabeth de Saxe-Weimar reposent dans la cathédrale de Bad Doberan, dans la chapelle du duc Pribislav du Münster qu’il avait fait restaurer dans son grand-duché. Là aussi repose la première épouse du duc Adolphe-Frédéric, Victoria Feodora Reuss.
Quant à la deuxième épouse de Jean-Albert de Mecklembourg, Élisabeth de Stolberg-Rossla, elle était plus jolie sur de nombreuses photos et fort élégante.
Elle appartenait à une maison médiatisée au profit du royaume de Saxe dans l’Allemagne centrale.
Son père Botho (1850-1893) fut créé, de comte qu’il était, prince zu Stolberg-Rosla le 22 mars 1893. Berlin donnait aussi l’autorisation pour les descendants du premier degré du chef de la maison ainsi que du prince héritier le droit de porter le titre de prince ou princesse avec la qualification d’altesse sérénissime.
Le duc Jean-Albert avait épousé Élisabeth de Stolberg le 15 décembre 1909, l’année qui suivit le décès le 10 juillet 1908 de sa première femme Élisabeth Sybille de Saxe-Weimar-Eisenach, et après la mort du duc le 16 février 1920 Élisabeth se maria le 5 octobre 1924 avec son demi-frère Adolphe-Frédéric de Mecklembourg, ancien gouverneur du Togo, demi-frère aussi du prince Henri des Pays-Bas, et veuf de la princesse Victoria Reuss, et Élisabeth vécut longtemps avec lui jusqu’à leur mort au château d’Eutin près de la Baltique à quelques semaines d’intervalle en 1969, le 5 août et le 16 octobre. Le duc avait 95 ans et la duchesse 84.
La princesse Victoria Feodora Reuss-Schleiz, la première femme d’Adolphe-Frédéric, était morte au lendemain de la naissance de leur fille unique Woizlawa, le 18 décembre 1918. Woizlawa veuve du prince Heinrich Ier Reuss put fêter ses 100 ans en 2018 et mourut l’année suivante.
La duchesse Élisabeth et son deuxième mari reposent au cimetière de la cathédrale de Ratzebourg.
Adolphe-Frédéric était docteur honoris causa de l’Université de Rostock, colonel de l’armée prussienne, président honoraire du Comité international olympique allemand, membre d’honneur de l’Ordre de Saint-Jean.
La duchesse Élisabeth n’eut donc d’enfant d’aucun de ses deux mariages mais elle avait beaucoup de neveux qu’elle put choyer et elle était très proche aussi de Cecilie nièce de son mari et qui était la princesse héritière de Prusse.
Voir :
vivamaxima.centerblog.net/17050-les-mecklembourg-schwerin-elisabeth-la-double-tante
Gérard
1 mars 2020 @ 20:23
On notera que les deux ducs de Mecklembourg qui ont été les maris de la princesse étaient les petits-neveux d’Hélène duchesse d’Orléans et les oncles de la reine Alexandrine de Danemark.
ABER
2 mars 2020 @ 06:07
Très intéressant, merci Gérard.
Gérard
3 mars 2020 @ 11:04
Merci à vous Aber.
val
2 mars 2020 @ 13:15
En août 1913, la princesse Sophie, sa mère la princesse Gerta et le baron Hans von Bleichroeder se rendent en touristes en France. Le 11 août, ils descendent à l´hôtel Savoie à Fontainebleau. (( Hotel transformé en appartement dommage ) Ils prennent les chemins de l´époque avec la voiture de von Bleichroeder et c´est le désastre… Le véhicule reverse une fillette qui est gravement blessée. Le baron von Bleichroeder se rend aussitôt chez la famille de l’enfant et leur paye une petite fortune en dédommagement mais la fillette décède. A Weimar, on prend connaissance de ce terrible accident et du fait que la princesse Sophie était au volant.
Gérard
5 mars 2020 @ 14:25
Cette Sophie dont vous parlez, Val, était une cousine d’Élisabeth de Saxe-Weimar, morte en 1908, la première épouse du duc Jean-Albert de Mecklembourg-Schwerin.
Elle était la fille du prince Wilhelm (1853-1924) et de la princesse Gerta d’Ysenburg-Büdingen, la petite-fille du duc Hermann de Saxe-Weimar (1825-1901) et l’arrière-petite-fille du duc Bernhard (1792-1862) qui était le frère cadet du grand-duc Carl Friedrich (1783-1853) dont le fils le grand-duc Carl Alexander (1818-1901) épousa la princesse Sophie des Pays-Bas et fut le père d’Élisabeth-Sybille de Saxe-Weimar-Eisenach morte donc en 1908.
Dans la nuit du 8 au 9 septembre 1913 peu après minuit alors que Sophie de Saxe-Weimar s’était retirée dans sa chambre sans que son comportement ne surprenne, on entendit dans le château un coup de feu qui venait de chez elle et les domestiques la retrouvèrent tuée d’une balle dans le front. Dans un premier temps il fut annoncé qu’elle était morte d’un problème cardiaque mais très rapidement la presse allemande et étrangère fit état du suicide.
On a parlé effectivement surtout comme cause du suicide de l’opposition de la famille à un mariage inégal. Et à cet égard le père de la princesse publia une déclaration dans laquelle il disait qu’Hanns von Bleichröder ne serait pas autorisé à participer aux funérailles ou à assister à la crémation, que par ailleurs il n’y avait pas du tout de mariage prévu entre la princesse et ce jeune homme.
Au début cependant de la relation de sa fille avec Hanns, le duc Wilhelm aurait bien accepté un tel mariage d’autant qu’il avait souvent manqué d’argent. Il avait même dans sa jeunesse travaillé comme serveur à New York sous le nom de William Rhode mais le grand-duc lui avait fait savoir que s’il acceptait ce mariage il lui couperait son
allocation et le prince avait cédé.
Sophie fut donc incinérée à Heidelberg et elle était la première princesse à être incinérée. Les obsèques eurent lieu en présence d’un petit nombre de représentants de maisons princières et les restes furent déposés dans le mausolée de la famille grand-ducale au Bergfriedhof d’Heidelberg. Ce mausolée fut d’ailleurs construit pour Sophie et ses parents y reposent aussi.
Johannes, dit Hanns von Bleichröder pour le distinguer de Hans son père, aurait été tué dans l’armée allemande à la bataille devant Varsovie le 1er août 1915 à l’âge de 32 ans.
Mais on le confond peut-être alors avec son cousin germain Viktor.
Une autre source indique que Hanns avait étudié les questions financières en Allemagne et aux États-Unis et s’était lancé dans le secteur bancaire. Il aurait épousé ensuite Maria Orska, une actrice allemande, en 1922. Elle était fort connue, elle s’appelait en réalité Rachel Blindermann, elle était née en 1893 dans une famille juive d’Ukraine et se
suicida à Vienne en 1930. L’amant qu’elle avait eu après sa rupture d’avec son mari, se suicida, sa sœur se suicida après une dispute avec elle, c’était Gabriela marquise de Serra Mantschedda.
Ils avaient divorcé en 1925 et lui serait mort en 1938. Il était un spécialiste des cultures primitives. Mais là en réalité on a confondu Hanns avec son père Hans le mari de l’actrice.
Notre Hanns, le fils, n’eut pas d’enfant. Un cousin mourut en défendant Budapest contre les Russes en 1945 et la famille est éteinte en ligne masculine.
Sophie était bien aimée à Heidelberg notamment des étudiants mais elle était également aimée du peuple car ses parents et elle étaient généreux avec les pauvres alors qu’ils n’étaient pas fortunés et que la cour grand-ducale les aidait d’un point de vue économique.
Le frère aîné de la princesse, Hermann avait quelques années avant perdu ses titres et était maintenant le comte von Ostheim après une brouille avec sa famille en raison des dépenses qu’il occasionnait et du fait de son mariage morganatique ultérieur avec une actrice la belle Wanda Paola Lottero qui fut aussi plus tard la maîtresse du futur roi
Constantin Ier de Grèce (il en fut question ici le 29 mars 2011).
Hermann se maria trois fois et eut un fils Alexander-Kyrill de son deuxième mariage, qui mourut jeune en 1943.
Le deuxième frère de Sophie, Albert de Saxe-Weimar, fut tué en France le 9 septembre 1918 à Gouzeaucourt (Nord).
Sophie fréquentait les salons de la ville et y rencontra Hanns von Bleichröder jeune avocat et petit-fils du feu Gerson, riche banquier proche de Bismarck.
Cette famille avait été anoblie héréditairement en la personne de Gerson en 1872 mais n’aurait pas porté le titre de baron qui lui est souvent donné. Les enfants de Gerson furent élevés dans la religion chrétienne et baptisés.
Le tombeau berlinois de cette famille, un très beau mausolée de 1913, fut détruit en 1950 à la demande du président de la RDA parce qu’il aurait gêné la vue du mémorial des socialistes.
Sophie avait passé pendant l’été un séjour dans la famille du jeune homme.
Elle était très appréciée et avait des talents de musicienne et de sportive et semble-t-il elle était forte au tir.
Était-elle amoureuse vraiment de ce garçon ou d’un autre comment on l’a dit ? En tout cas en juin 1913 elle aurait demandé à l’empereur l’autorisation de se marier. Elle disait alors que si l’empereur la lui refusait elle se marierait quand même mais la Cour de Weimar prétendit que ces allégations étaient sans fondement. Il fut également dit que
le grand-duc régnant était opposé à l’union d’une princesse de sa famille avec un membre d’une famille récemment anoblie et exerçant la profession roturière de cadre bancaire mais que peut-être il pourrait accorder sa permission si Sophie renonçait à ses titres, ce qu’elle refusa. La famille peut-être craignait de perdre les subsides que le grand-duc lui allouait, cependant le jeune homme était d’une famille riche car son père était un puissant banquier.
On n’indiquait pas publiquement que ce banquier était de famille juive mais ceci ne faciliterait pas une union.
Dans un ouvrage de la princesse Catherine Radziwill (Secrets of Dethroned Royalty) publié en 1920 il était indiqué que Sophie était profondément amoureuse d’un jeune homme le comte T. qui était d’une famille excellente mais pauvre et qu’ils avaient l’intention de s’enfuir pour se marier secrètement mais qu’en attendant ils avaient demandé à leur ami Bleichröder de jouer un rôle de prétendant dont celui-ci était flatté. Les parents de Sophie auraient su l’amour de celle-ci et du comte et ils auraient obligé le garçon à partir mais il continuait d’envoyer des lettres à Sophie qui passaient par l’intermédiaire de Bleichröder. Cependant le comte aurait trouvé une autre héritière dans la ville où il s’était installé et il l’aurait épousée en se cachant de Sophie et celle-ci aurait lu dans un journal le mariage de son soupirant ce dont elle ne se serait pas remise et c’est pourquoi ce soir-là elle se serait suicidée.
Un journal allemand peu après la mort de Sophie avait cependant écrit qu’elle était désespérée du fait de son amour impossible pour un lieutenant Gans von Putlitz. Il était d’une famille ancienne, les Gans von Putlitz (l’une des plus anciennes et remarquables du Brandebourg citée depuis le XIIe siècle) mais il n’avait aucune fortune.
En réalité ce jeune lieutenant avait rejoint depuis longtemps son régiment, avait été envoyé à Athènes où il était mort dès 1908. Le lieutenant était alors attaché d’ambassade et la reine Sophie de Grèce née princesse de Prusse était allée
à ses obsèques parce qu’elle le connaissait et qu’elle savait sa passion incurable pour la princesse Sophie.
Le lieutenant était officiellement mort d’une appendicite mais peut-être s’est-il suicidé.
Le suicide de Sophie était-il lié à cet accident de la route qu’elle aurait pu causer pas loin de l’hôtel Le Savoy à Avon près de la forêt de Fontainebleau alors qu’elle était avec sa mère et avec Hanns et qu’elle aurait pris la place du chauffeur Walter Palmer dans la nuit du 10 août 1913. La petite gitane en mourut.
Le procès de Palmer et de Hanns eut lieu un mois après le suicide de Sophie. Hanns était poursuivi comme propriétaire du véhicule, Palmer était accusé lui d’homicide mais des témoins rapportèrent sous serment que le chauffeur n’était pas à la place du conducteur mais à côté de la conductrice tandis que Hanns et la mère de Sophie
étaient à l’arrière. Sophie adorait conduire vite. Le chauffeur s’était spontanément accusé pour protéger Sophie. La princesse et sa mère étaient descendues à l’hôtel sous le nom de Madame de Mademoiselle Deroda et c’est le nom qu’elles donnèrent d’ailleurs à la police après l’accident. Sophie et sa mère seraient convenues de ne pas parler de
cette affaire au prince son père mais la jeune fille en était tourmentée. Pour le prince sa femme et sa fille étaient parties avec le chauffeur pour faire du shopping à Paris et il ignorait la présence de Hanns.
Robespierre
8 mars 2020 @ 16:39
Mon cher Gérard, je ne sais comment vous pouvez vous y retrouver dans les méandres compliqués de cette histoire truffée de noms ronflants mais qu’on finit par confondre les uns avec les autres. J’avoue que j’ai renoncé et c’est assez rare que je déclare forfait dans une histoire compliquée.